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Vacances sur Cabanac

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Article de TomSuncarpe26 publié le 1 Octobre 2013 à 15:12 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le dimanche 1er septembre 2013.

Je vais débuter mes trois semaines de vacances par six jours de session dans un lieu mythique, envié par de nombreux carpistes.
J’ai 300km à parcourir en 4h30 par route nationale ou 3h45 par autoroute.
Cette destination majestueuse qui grave à jamais la mémoire des pêcheurs de carpe est bien évidemment “Cabanac”.

Plan Cabanac

Je commence par la cuisson des graines en cours de trempage : lupin, maïs, noix tigrées et chènevis.
Pendant ce temps-là, je prépare le chargement du Kangoo. La check-list est très longue, je ne voudrais pas oublier quelque chose.
Une fois terminé, je décolle pour le supermarché afin de me remplir correctement l’estomac pendant cette semaine de plein air.

Vers 17h, toutes les lignes de ma liste sont cochées, tout me parait OK

Après une courte nuit de sommeil, le réveil sonne à 5h15.
Je remplis la glacière de produit frais et embrasse tendrement ma douce avant le départ.

Je choisis de faire l’aller par l’autoroute, en passant vers Montpellier. La voiture est chargée à bloc, je préfère éviter les grands cols de l’Ardèche.

J’enfile les kilomètres sans embûche pour arriver jusqu’à Saint-Geniez-d’Olt, à 9h30. Je refais immédiatement le plein d’essence et fais un saut au magasin pour combler un oubli de ma part : le café.

Je reprends rapidement le dernier morceau de chemin, pour longer le Lot jusqu’au poste dont je souhaite établir mon camp de base.
Je croise les doigts tout le long pour trouver ce poste libre. Je grignote les kilomètres en descendant sur la rive gauche. Pour ne pas changer, il y a déjà un champ de biwi installé sur la zone de Cabanac. Je continue et trouve un poste de disponible dans les gorges des Malavals, peut être un plan de secours, mais cela n’est toujours pas mon poste de prédilection.

Je repars pour voir avec miracle qu’il n’y a pas de carpiste sur mon lieu de destination. Il s’agit du dernier poste situé en rive gauche des Malavals. Un intérieur de virage offrant de multiples spots intéressants.

Je ne suis pas encore installé, mais je suis heureux de poser pied-à-terre sur les berges de Cabanac.
La verdure, le chant des oiseaux, la couleur de l’eau … c’est enfin les vacances !

Le niveau d’eau est presque à son maximum, il doit manquer environ deux mètres d’eau.

PostePoste

Je décharge mon matériel étape par étape, en soulageant les amortisseurs du Kangoo.
Afin d’exploiter toute la surface qui s’offre à moi, je monte mes deux rod-pods pour faciliter les axes de pêche.
J’installe le biwi le plus au plat possible, en dominant la vue sur l’eau verdoyante de la rivière et mes détecteurs de touche.

Je termine par une inspection de tous mes montages.

Je mets la barque à l’eau munie de l’échosondeur et de quatre repères, afin de déterminer et baliser mes spots de pêche.

Je trouve facilement quatre zones intéressantes sur la berge d’en face : arbres immergés, dalles de roche, chênes surplombants la surface de l’eau et une source.

Une fois revenu au campement, je déguste mon repas de midi en méditant le positionnement des montages.

Après le dessert, je m’occupe de tendre les lignes à la force de mes bras. Je préfère laisser le moteur thermique de côté, pour ne pas faire trop de bruit.

- 1ère  canne de droite : Je garnis le cheveu d’une black tiger et positionne le montage dans 9m d’eau au pied de la source. J’amorce assez large avec un mélange de graine : maïs, chènevis et noix tigrées.

- 2ème canne : Je présente le montage avec deux bouillettes “Hot Demon” en bonhomme de neige, sur une décente de cailloux au pied d’un chêne, dans 12m de fond. J’arrose le tout de quelques bouillettes, de Frolics et de pellets.

- 3ème canne : Je mets à l’hameçon deux grains de lupin avec un morceau de liège pour alléger l’ensemble. Je dépose ce piège sur une grande dalle de roche dans 7m d’eau. J’éparpille quelques poignées de graines dans les alentours.

- 4ème canne : Je tente de déposer un montage dans 15m, au pied d’une très haute falaise caressée par le lit du lot. Une nouvelle fois, deux bouillettes sont enfilées sur le cheveu.

« Voici un amorçage en assiette »

AssietteAssiette

Après environ 1.5km de rame, je termine vers 16h.

PostePoste

PostePoste

C’est assez rapidement vers 18h, que je suis soudainement interrompu par un violent départ sur la ligne de gauche.
Je me saisis de la canne et prends contact avec le poisson. Malheureusement, je ressens un gros frottement dans le nylon. Je saute immédiatement dans la barque et rame jusqu’à la falaise d’en face. Je parviens à débloquer mon fil de plusieurs roches, mais je retrouve le montage planté dans une souche, une vingtaine de mètres plus loin. Après de nombreuses manipulations pour me sortir de ce pétrin, la casse reste inévitable.

Je suis déçu de rater mon premier poisson, mais très rassuré d’obtenir une touche aussi rapidement.

Je replace la ligne au même endroit.

A peine une heure plus tard, ce même montage joue avec mon détecteur et fait chuter mon swinger. Je ferre sans rien ressentir au bout de la ligne. Zut !

Je m’installe confortablement et mange un morceau avant d’aller me coucher.
Il est 22h30, la route dans les pattes se fait ressentir, je regagne mon duvet.

Je suis réveillé à 4h, par ma deuxième canne de droite. Le détecteur siffle en continu et la bobine du moulinet tourne sans répit.
Je ferre et saute dans la barque pour passer au-dessus des obstacles présents aux abords du lit.
Mais trop tard !
La prise est bloquée dans un arbre immergé.
Je perds une nouvelle fois un poisson par une casse.

Je ne me décourage pas et repose un montage tout neuf.

Deux heures plus tard, la même ligne déroule à grande vitesse.
Je bondis dans mon embarcation et rejoins petit à petit le spécimen. Le combat s’engage, mais cela ne ressemble pas à un duel contre une carpe. C’est très certainement un silure.
Au bout de dix minutes, j’aperçois bien un moustachu de taille moyenne à la surface. J’enfile mon gant et l’attrape pour dégager mon hameçon. La bête doit faire environ 1.20m, que je relâche aussitôt.

Je déjeune vers 8h30, puis je retends les lignes pour la journée.

Le matin est très calme, malgré quelques sauts dans le lit de la rivière.

Vers 15h30, mon deuxième détecteur de gauche s’emballe.
C’est la ligne eschée aux lupins !

J’empoigne la canne et les rames, puis m’approche doucement du poisson. Une fois au-dessus, je sens un beau poisson pendu à l’hameçon. Le combat est de toute beauté.
Après quelques tours de manège avec la barque, une belle commune monte à la surface. Je glisse l’épuisette le long de sa parure d’écailles, pour l’emprisonner au fond des filets.

Enfin une carpe sur le tapis !

Je la dépose dans le sac de peser et lève les bras au ciel avec le peson. Le poids se fige sur 14.5kg.
Je fais tant bien que mal quelques photos avec le retardateur et la relâche dans la foulée.

14.5kg14.5kg

Je replace la ligne au même endroit dans 7m et en profite pour faire pareil sur la deuxième ligne de droite.
Nous allons bien voir si la hauteur d’alimentation des carpes est à 7m.

La journée s’égraine et la pénombre prend possession des lieux.

Je passe cette deuxième nuit du lundi au mardi sans le moindre bip.

Pour la journée de mardi, je place une ligne dans 20m d’eau, dans le lit du Lot.

Il est déjà midi, c’est dingue comme le temps passe vite au bord de l’eau !

Il me faut attendre 14h30 pour entendre un bip salvateur.
Mon swinger de droite fait une chute spectaculaire. Je saute sur la canne, puis dans la barque.
Cela n’est pas un blanc, vu la tension présente dans le scion de ma Fox.

Je me fais balader pendant un bon moment de droite à gauche, puis une nouvelle commune vient faire briller ses écailles au soleil.

C’est un beau poisson de 13.5kg que j’immortalise avec mon appareil photo numérique.

13.5kg13.5kg

C’est en voulant reposer mon montage qu’il m’arrive un truc très embêtant. L’échosondeur me lâche au beau milieu de ma session de vacance. Cela ne va pas faciliter mes nouvelles approches.
Pour les prochaines recherches, je vais déterminer la profondeur en déroulant le mètre de nylon, qui sépare mon porte-moulinet à mon premier anneau.

A 18h, je décide de décaler ma deuxième canne de droite. Je vais déposer le montage à la limite du dur et de la vase, dans la pente rejoignant le lit du Lot.

Une petite demi-heure plus tard, mon swinger de droite chute vers le sol. Je ferre et ramène un gros gardon.
Après avoir replacé la ligne, j’enregistre une nouvelle touche.
Je prends contact et saute dans la barque. Le poisson prend beaucoup de fil pendant que je navigue. C’est vraiment très lourd, le combat s’annonce sérieux.
Au bout de quelques minutes, les coups de tête dans le nylon me semblent douteux.
J’ai peur d’avoir piqué un silure.

Un bon quart d’heure plus tard, le spécimen montre enfin des signes de fatigue, puis finit par monter à la surface.
C’est malheureusement bien un silure, avec mon hameçon harponné sur son dos. Comment a-t-il fait son compte ?

Je le débarrasse de mon bas de ligne et le relâche aussitôt.
Heureusement qu’il n’était pas très gros, sinon j’aurais mis un moment pour le ramener.

Le soleil se couche pour mettre fin à cette belle journée de mardi.

Vers 4h30, je suis réveillé par quelques bips bien timides sur ma ligne de droite. J’enfile mes chaussures et ramène le montage sans trace de poisson.

Je me lève vers 7h30, pour observer l’activité des poissons dans mon secteur.
Les seules manifestations de mes compagnons de jeu se situent au-dessus du lit.

Je décide de positionner ma deuxième canne de gauche dans le lit, sur de la vase dans 20m de fond.

Nous sommes déjà mercredi, la pêche est vraiment délicate. Les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Le temps et le niveau du Lot sont stables, c’est peut être l’une des causes.

Je passe la journée à attendre un bip, mais rien !
Les seuls bruits qui agasses mes oreilles sont les cris d’une équipe d’Anglais 300m plus haut. A croire qu’ils se sentent seuls au bord de l’eau !!!

Je reçois la visite d’un carpiste en bateau, venant de son campement en-dessous de la bergerie du Roudil. Nous discutons un moment pour arriver aux mêmes remarques, la pêche est très difficile en ce moment.

Je me lève ce jeudi matin en ayant bien dormi. Les détecteurs sont restés muets.

Il me reste 24h chrono, je tente le tout pour le tout, Jack BAUER y arrive, pourquoi pas moi ?
Je ramène toutes mes lignes, sauf celle de droite, pour changer mes spots de pêche.

Je pars tendre deux lignes complètement sur ma gauche. La première sur la rive gauche et l’autre en face sous un chêne. Puis ma deuxième canne de droite, sur la bordure d’en face sous un écoulement d’eau en cas de pluie.

BatterieCôté gauche

Je ne sais vraiment plus quoi faire, je verrai bien si cela change quelque chose.
En règle générale, il m’est difficile de rester les bras croisés à ne rien faire, il faut que cela morde.

Les secondes trottinent, les minutes s’égrainent et les heures passent.
Toujours rien !
Le néant le plus total.

En fin d’après-midi, je commence à préparer mon départ pour demain matin.
Je rassemble mes affaires devenues inutiles pour les monter au Kangoo.

Je reste malgré tout confiant cette dernière nuit.
Je me couche aux alentours de 23h.

Le jour se lève peu à peu et mes yeux s’ouvrent sur mes swingers figés aux emplacements de la veille.

Je prends un gros déjeuner et plie mon matériel avec amertume.
Les dernières 72h ont été pitoyables.

A 11h, la voiture est pleine et le poste ne laissant plus une trace de mon passage.

Je démarre mon véhicule et vais à la rencontre des autres équipes placées sur le haut, vers Cabanac. Je discute avec des carpistes postés aux peupliers.
C’est aussi un calvaire pour la zone de Cabanac. Les carpes ne se nourrissent pas sur les amorçages. Même le poste de l’Auvergnat n’enregistre que très peu de poisson en 72h.

Je pars tout de même rassuré avec mes deux carpes. Je suis tombé au mauvais moment, tant-pis !

J’ai quand même passé un très bon moment au bord de l’eau, avec un ciel bleu du début à la fin, c’est la magie de Cabanac.

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Aveyron (12) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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La fin des vacances !

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Article de seb28 publié le 1 Septembre 2013 à 11:11 dans le blog Nouveau départ !
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Voilà, nous sommes le premier septembre, pour les enfants cela signifie que la rentrée est imminente, et pour nous la fin des vacances ! Nous les avons attendues pendant 1 année entière, et ces trois semaines sont passées à la vitesse de le lumière ! J’espère que vous en avez bien profité pour passer de bons moments en famille ... et à la pêche !

 


 

En ce qui me concerne, les vacances furent très agréables, comme vous avez pu le lire précédemment, je me suis fait deux journées avant de partir au bord de la mer ... 15 jours pendant lesquels je suis resté en, famille à passer du bon temps, me balader, aller voir un match de foot, passer de bonnes soirées Mojito ou me prendre des raclées aux jeux de dés ... pourtant, 2 jours avant le départ, je décidais me m'organiser une pêche sur la digue. La marée étant à 22h30, je me suis dit que ce serait la bonne occasion pour pêcher tranquille.

Équipé d'un ensemble à brochet acheté sur place pour 3 fois rien me voilà prêt à affronter les monstres marins de l'atlantique ! Pour le coup, Clément (mon beau frère) m'accompagnera, j'espère qu'il verra du poisson !!

Comme je l’espérais, la jetée est vide, aucun pêcheur à l'horizon, tant mieux, je n'avais pas vraiment envie de me battre pour avoir une place. Nous y sommes et je ne me pose pas de question, nous nous installons au bout de la digue, ce qui nous permettra d'avoir un champ d'action des plus larges.

Le montage est simple : un flotteur classique de 30g, coulissant et arrêté par un stop-float, émerillon à agrafe, bas de ligne de 30 cm terminé par un hameçon de 4. Le fond est réglé aux environs de 2m et comme appât, je ferais très simple : languette de flanc de maquereau.

C'est parti ! D'ailleurs nous n'aurons pas à attendre bien longtemps pour voir le flotteur plonger sous la surface, mais un ferrage bien trop long permettra au poisson d'esquiver la piqure !

Arrive alors un autre pêcheur, qui à l'air de savoir ce qu'il fait ... puisqu'après 10 mn de discussion, nous apprenons, qu'il a fait la veille 2 lieus ici-même ! Ah oui quand même, on sent le professionnel ! D'autant plus pro que mon montage semble lui poser quelques soucis : "ha, vous mettez autant de fond ? Ça me parait beaucoup trop !" et "du maquereau en appât ? Ha, non, moi je pêche avec des têtes d'éperlans ! " ... vous voyez le genre ...

On ne se laisse pas démonter, il retourne pêcher dans son coin et nous continuons à observer notre flotteur qui tangue au rythme des vagues ; Quand d'un coup, ce dernier disparait de manière brutale ! Aucun doute nous sommes aux prises avec un poisson !! Premier ferrage et c'est au bout ! Bon, ça ne se bagarre pas comme une carpe, mais le poisson est là, et c'est le principal ! Au bout de quelques secondes mon adversaire décide de faire un premier bon hors de l'eau : une orphie !

 


 

Comme quoi, mon montage n'était pas si naze que ça ! Il est même plutôt correct puisqu’en une heure nous toucherons 4 poissons, dont 2 décroches, alors que notre voisin, lui le pro, ne fera rien du tout !

La nuit commence à arriver, nous gratifiant d'un coucher de soleil magnifique. Nous profitons, vraiment agréable ... quelques promeneurs viennent voir les deux clowns que nous sommes, car il faut reconnaitre que nous tranchons radicalement avec les pêcheurs habituels du lieu !

Une nouvelle touche ! Cette fois ça ne fait pas de bonds ! Et c'est avec surprise que nous remontons un petit lieu ! Pour rigoler je hurle "hooo un poisson chat ! un poisson chat !" Je me fais vite remettre en place par un passant qui me signale que non, ça ne peut pas être un poisson-chat, appuyé par notre pro de la digue "bah non, c'est un lieu" .... hum ... merci messieurs ... et comme je me sentais d'humeur débile en cette soirée, j'insistais à base de "si, si c'est poisson-chat !!!" !! Hahahahaha vous auriez vu leurs têtes de désespérés !!!! Mais ils n'étaient pas au bout de leurs surprises, lorsque j'annonce que je vais remettre le poisson à l'eau, puisque bien piqué sur la lèvre supérieure, là ce sont des yeux ronds comme des billes qui me fixent ! "Il ne va quand même pas remettre un lieu à la flotte ce con ... ha bah si, il l'a fait ...". Avec Clément nous sommes morts de rire

Ensuite, nous enchainerons avec 5 nouvelles touches et 5 autres lieus au sec, notre voisin est fou, d'ailleurs, nous le verrons se rapprocher de nous à chaque nouveau poisson mis au sec ... pour que sa canne finisse juste à coté de la mienne ... et pourtant il repartira sans aucune touche, en avouant discrètement à mon beau frère "bah finalement demain, je vais acheter un maquereau" !!! hahahahahaha !

 

 


 

La nuit est tombée, la mer commence à descendre, il est temps de rentrer, nous avons bien profité de cette soirée, bien rigolé, nous avons fait du poisson, puisque ce sont au total 10 touches, dont 4 d'orphies (2 décroches) et 6 lieus (2 remis à l'eau) ; nous en ramènerons 4 puisque piqués trop profondément pour espérer survivre (et que j'aurais tenté de vendre à la criée sur la digue aux promeneurs !!!).

Clair que l'année prochaine je retenterai ma chance !

 

 

 Mais que serait une bonne fin de vacances sans une nouvelle journée à la carpe ? Ce serait un peu comme un montage bonhomme de neige sans pop-up, ou un carpiste sans son treillis camouflage de l'armée des GI-Joe !

Samedi, me voilà, une fois de plus au bord de l'eau, j'arrive assez tôt, le vent ne s'est pas encore levé, et je peux voir des fouilles droit devant mon poste ! Je me frotte les mains, monte le matériel très rapidement et dépose les montages directement sur les fouille repérées ... il ne fait aucun doute que les détecteurs vont fumer.

Au bout d'une petite heure, un des 4 hangers s'écroule, puis plus rien ne bouge ... il ne s'agit clairement pas d'une carpe, je mise plutôt sur un blanc qui casse la croute à mes frais ... je décide de remonter le montage pour en avoir le cœur net, et l'état des billes ne laisse aucun doute sur le visiteur ...

 

 

Les blancs sont actifs, voire même hyperactifs en cette belle journée ! Je passerais ma journée à sursauter lors des bips intempestifs provoqués par les pique-assiettes et surtout à changer régulièrement les appâts qui tiennent 3h max ... assez pénible ... surtout que les carpes ont l'air de bien bouder mon amorçage. Néanmoins, cela me permettra d'explorer un max de spots : les bordures, à 20m, à 50m, avec des noix tigrées, des appâts allégés ... bref tout y est passé ou presque ... mais aucun résultat.

Je n'attends donc plus qu'une chose : le coup du soir ; il n'y a plus que ça qui pourrait me sauver ! Mais je n'aurais pas à attendre jusque-là, puisqu'à 17h arrive enfin le premier vrai départ de la journée !

Hooo que c'est bon !!!! le combat est plaisant, et c'est avec une joie non dissimulée que je glisse le poisson au fond de l'épuisette ! Certes ce n'est pas un monstre, mais le résultat d'une recherche constant du spot depuis 9h du matin ! il fallait que ça prenne à un moment ou un autre !!!

 

 

Je repositionne le montage au même endroit en espérant qu'un autre poisson ait la même bonne idée de s'emparer de mes bouillettes !

Les tirettes et fausses touches provoquées par les blancs ne cessent pas et semblent même s’accélérer avec l'arrivée de la fin de journée, ça en devient infernal ... Peu après 20h, un énième drop-back me fait lever les yeux de mon bouquin, mais je ne m'excite pas ... le hanger se stabilise, puis commence à doucement remonter .... ha ... là c'est inhabituel .... je me lève, m'approche du rod-pod et c'est à ce moment là que la bobine se met à se dévider au ralenti .... pffff, encore une grosse brème qui s'est piquée ... mais par acquis de conscience je m'empare de la canne, pose la main sur la bobine et ferre. En retour le poisson m’inflige un run monstrueux !!! le blanck se comprime, le moulin crache du fil !!!! Ce n'est pas un blanc !!!! Et cette fois ça s'annonce bien plus lourd que la première carpe de la journée !

Commence alors une lutte d'une rare violence entre l'animal et moi  ! Je me suis clairement fait baladé pendant 10 mn, incapable de contrer le moindre rush, récupérant à peine quelques mètres de fil, pour immédiatement me les faire reprendre, j'ai beau resserrer le frein mais rien n'y fait ! Le poisson reste en pleine eau et je commence à trouver le temps long, en soufflant de désespoir à chaque nouveau run ! La seule chose de positive, pour le moment, c'est que la carpe n'a pas encore décidé de m'embarquer dans les herbiers à gauche de mon poste, car il est certain que si elle se réfugie sur cette portion de berge, je ne vois pas comment je pourrais l'en sortir !

Quand, d'un coup et contre attente, la carpe abandonne la lutte, nous sommes encore à plus d'une vingtaine de mètres de la berge et ses démarrages sont de plus en plus courts et surtout bien plus espacés dans le temps ! Je profite de cette accalmie pour pomper et ramener le poisson dans mes pieds ! Dans l'épuisette, ouf !!! Et c'est encore un bien joli poisson que m'offre ce plan d'eau ; la journée est sauvée !!!

 

 

A 21h je décide de plier, la journée a été compliquée, mais au final on m'a offert un beau poisson avec un combat de dingue !

Voilà, les vacances sont bien terminées (et se terminent bien), dès la semaine prochaine il faudra retrouver son bureau, ses collègues et attendre une nouvelle année pour profiter de ces moments magiques que seules les vacances peuvent nous offrir ! heureusement qu'entre temps nous profiterons des WE pour à nouveau traquer notre poisson favori !

 


 

Seb.

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Pêche difficile sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 24 Août 2013 à 16:29 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le mercredi 14 août 2013, une bonne partie de l’été est déjà derrière nous.
En ce grand weekend de quatre jours, je pars en binôme avec mon pote “Hugues”, sur les berges du Rhône pour tenter de piéger un maximum de nos amis cyprinidés.

Nous nous retrouvons pratiquement à la même heure, aux alentours de 18h, sur le poste prédéfini lors de mon dernier repérage.
Cela fait déjà un bon moment que nous voulions pêcher cette zone de calme, en intérieur de virage, en dessous d’un grand haut fond recouvert d’herbiers.

Le beau temps est annoncé pour toute la fin de semaine, avec un vent très modéré et des températures en hausses constantes.
Cela va changer du magnifique printemps ! “Ironie, bien-sûr !”

En ce qui concerne le choix du poste, je ne sors pas une pièce de monnaie ou la courte-paille pour conjurer le sort de chacun. Je laisse le plaisir à Hugues de choisir son côté préféré : aval ou amont ?
Sans trop réfléchir, il opte pour la droite en direction de l’aval.

Je m’installe donc sur sa gauche en amont, avec un léger courant de face.

 PosteInstallation

 

Une fois la barque équipée de l’échosondeur, je pars découvrir ce que nous réserve notre terrain de jeu.

En extrapolant toutes ses données, voici un petit descriptif du poste de pêche :
Après une bande d’herbier de 10m, le fond descend régulièrement de 1 à 6m sur 30m de large. Puis subitement, une grosse marche d’escalier apparaît à l’écran. Nous passons de 6 à 8m d’un coup, pour regagner le chenal du fleuve.
Les fonds semblent très propres, je n’ai pas détecté d’obstacle proéminent.
La température de l’eau est de 21°C, assez fraîche pour la saison.

Je dispose trois repères lumineux sur l’eau, pour délimiter ma zone de pêche.
Un premier au ras des herbiers, un second en fin de pente dans 5m de fond et un dernier sur le haut de la cassure.

Je pars ensuite avec Hugues pour faire la même chose de son côté. La digue se rapproche très nettement du bord sur sa droite, en formant un entonnoir très intéressant sur la bordure.

Je monte tout le reste de mon matériel et prépare les quatre lignes.

Afin de faire une première analyse du passage des poissons, je vais disposer mes quatre montages en formant un barrage, en partant du bord jusqu’au pied de la digue.

Je dépose le premier montage esché avec un pellet de 25mm, juste derrière les herbiers dans 1m d’eau. J’utilise le même appât pour la seconde ligne, présentée près de mon repère dans 4.5m de fond.
Les deux dernières cannes sont placées en haut (6m) et en bas (8m) de la digue. Les hameçons sont garnis de bouillettes carnées en bonhomme de neige.

 batterie HuguesMa batterie

 

Par manque de temps avant la nuit, Hugues opte pour lancer ses quatre lignes du bord, avec des filets solubles.

Nous mangeons tranquillement et la fatigue de la semaine se ressent très vite.
Nous regagnons nos bedchairs vers 23h.

Vers 1h du matin, je suis réveillé par une multitude de bips émit par mon détecteur de droite. Je ferre et prends contact avec le poisson.
Je reconnais rapidement ce genre de coup de tête dans la ligne. Il s’agit certainement d’un silure.
Pas d’erreur quand j’aperçois la petite bête de moins d’un mètre dans la lueur de ma frontale.

J’ai tout juste le temps de décrocher ce petit moustachu, que ma ligne de gauche joue au yoyo avec mon swinger rouge.
Je me saisis de la canne et reconnais une nouvelle fois le combat caractéristique d’un petit silure. Je le ramène et relâche aussitôt.

Je ne suis pas très rassuré de voir mes coups d’amorçages envahis par les gros chats. J’espère qu’ils ne resteront pas trop longtemps sur le poste.

Je retends les deux lignes sur les mêmes spots.

Je n’ai pas le temps de me recoucher, quand la deuxième ligne de droite enregistre une petite touche. Une fois ferré, c’est encore un silure de taille plus conséquente, qui arrive à me casser la ligne dans les herbiers.

Décidément, il y a un banc de silure dans le coin !

Je remonte ma ligne dans la foulée, pour la reposer près du repère central.

Je sors une brème sur ma gauche avant le lever du jour, puis toujours pas une trace des carpes par la suite.
De son côté, Hugues n’enregistre aucune touche de la nuit.

Nous retendons les montages après le petit déjeuner.

Je fais un nouveau petit silure vers 13h, puis rien d’autre de la journée.

A la suite d’une petite ballade 500m plus haut sur le grand plateau d’herbe, nous apercevons plusieurs carpes en train de fouiller les bordures.
Nous espérons vraiment qu’elles descendront pour trouver nos amorçages.

La deuxième nuit ressemble étrangement à la première.
J’enchaîne quelques silures et différents blancs.
Mais que font les carpes ?

La journée est très calme.
Le vent tourne légèrement au sud, nous apportant un peu plus d’activité à la surface de l’eau. Nous apercevons plusieurs sauts au niveau de la digue.

Nous recevons la visite sympathique de Séverine et du bébé Lilyan, petite famille d’Hugues.

La soirée approche rapidement, nous observons le Rhône pour détecter le moindre déplacement des carpes.
Quand soudainement, j’aperçois une ombre de carpe passer sous nos bateaux.

Si ça, cela n’est pas de la provocation !

Après une touche de brème sur l’une de mes lignes, en retendant le montage, je vois une dizaine de carpes dans les herbiers, passant à côté du bateau.
Elles ne sont même pas effrayées par ma navigation.

Ce comportement ne m’est pas inconnu, je crains la fraie des carpes. Ce qui expliquerait le manque de touche.

Quelques heures plus tard, nous entendons les carpes se frotter les unes contre les autres sur les bordures.
C’est incroyable, avec les intempéries du Rhône en début de saison, la fraie a près de deux mois de retard. Je n’avais encore jamais vu une fraie aussi tardive en vingt ans de pêche à la carpe.

Cela va compliquer terriblement notre pêche.

Je sais très bien qu’elles ne fraient pas toutes en même temps, mais un grand nombre d’entre elles seront bien occupées à d’autres folies que penser à manger.

Le jour se lève et le bilan est toujours à zéro. Pas moyen d’enregistrer une touche de carpe, au milieu d’un grand nombre de blancs.

Vers 9h, nous déjeunons et décidons de porter nos dévolues sur une autre destination pour la dernière nuit.

Quand brutalement, le détecteur de droite à Hugues s’emballe !

Il ferre et part à l’abordage avec son bateau.
Il ramène enfin une première carpe d’environ 7kg.

7kg7kg

La motivation revient avec les sourires.
Et si les carpes commençaient à se nourrir sur nos amorçages ?

Je redéploye mon duvet et quelques affaires déjà repliés pour rester finalement cette dernière nuit.

Malheureusement la journée reste calme, mais nous observons plusieurs sauts aux abords de nos repères.

Vers 18h, nous refaisons une campagne d’amorçage avant la nuit.

A peine quelques minutes plus tard, le détecteur de droite s’emballe à nouveau.
Hugues empoigne la canne et nous sautons tous les deux dans le bateau à la rencontre du spécimen.

Le combat est de toute beauté. Le poisson donne toutes ses forces pour ne pas finir à l’épuisette. Mais après plusieurs slalomes dans les herbiers, le poisson fini dans les filets.

C’est une très belle commune de 14kg qui regagne le tapis de réception.
Nous l’avons bien mérité !

14kg14kg*

14kg 14kg

 

Après un bon repas, nous entamons notre dernière nuit.

J’enchaîne les brèmes et les carassins, mais toujours pas de carpes.
Cela commence à me faire rager.

Puis soudainement vient la délivrance !

Un départ violent sur ma deuxième ligne de droite.
J’engage le combat en restant sur la berge. Le poisson ne se laisse pas faire et cette fois cela n’est pas un silure.
Je parviens à faire passer la carpe au-dessus des herbiers pour l’emprisonner dans l’épuisette.
Le capot est sauvé !

C’est une jolie commune qui fait grimper les digits de mon peson à 13.5kg.

 13.5kg13.5kg

 

Je replace aussitôt la ligne sur le repère.

Quelques instants plus tard, Hugues enregistre deux départs.
Malheureusement, se soldant par une décroche et une casse.

Puis un troisième départ, avec un silure pendu à l’hameçon.

Encore une quatrième touche finissant par une nouvelle casse.
Hugues est en colère, grognant toutes les injures du monde !

De mon côté, les blancs ne m’ont pas lâché de la nuit.
Je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit.

Nous déjeunons vers 9h et démarrons le rangement du campement.
Nous quittons les lieux à 11h30.


Le bilan de cette session de pêche est plus que catastrophique. J’attendais vraiment une très belle pêche de quatre jours sur le Rhône.
Je n’avais pas prévu que nos chères camarades de jeux entrent dans leurs ébats amoureux à une date aussi tardive.
La seule satisfaction est d’avoir tenu moralement, pour finir par sauver le capot avec trois beaux poissons.

Je pense que nous reviendrons sur ce poste à une autre période.
Nous prendrons notre revanche !

Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Lien permanent | Voir le commentaire
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Le Grand Blanc

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Article de Romu33 publié le 23 Août 2013 à 02:05 dans le blog Le Bippeur
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« Le Grand blanc... »

Bonjour à Toutes et à Tous,

Nous sommes le Samedi 13 juillet et avant d'entamer les préparatifs avec mon épouse  pour notre départ pour 15 jours vers l'océan, la plage et les vagues, je décide de m'accorder une journée halieutique pour bien commencer mes trois semaines annuelles de vacances.

Mon choix se portera pour cette journée de pêche sur un étang de 4 hectares situé près de mon domicile que je fréquente régulièrement cette année depuis son ouverture annuelle en Mai pour les carpistes et les pêcheurs de carnassiers.

En effet la pêche de nuit n'étant pas autorisée, j'adore tout particulièrement tremper mes fils dans ce petit plan d'eau lors de pêches de journées pour son cadre très agréable et très calme ainsi que pour les très beaux poissons qui y nagent.

 De plus cet étang a également une certaine « valeur » pour moi puisque c'est précisément sur ce plan d'eau que j'ai commencé à pêcher en Gironde, notamment le carnassier et plus particulièrement le Black Bass, lors de mon arrivée sur ce département il y a  maintenant 22ans...

Voici quelques postes testés avant cette session...


Après plusieurs postes testés depuis le mois de Mai avec quelques poissons capturés, je décide de me positionner pour cette journée, vu la météo estivale annoncée, sur le fond de l'étang où des buissons et arbustes plongeant offrent un superbe poste de tenue à nos très chers cyprinidés...

Poisson capturé lors d'une précédente session sur ce poste ...


Arrivé très tôt sur les berges, je décide de réaliser un léger mais large amorçage juste devant le début des branches immergées du poste. L'amorçage sera composée de pellets 8mm halibut « Dynamite Baits » accompagnés de maïs doux, de tigers nuts « Maison » et de liquide White Chocolat Nash.

Une canne eschée d'un montage snowman boosté au parfum White Chocolat Nash et composé d'une tiger nuts et d'une pop up Coco 10mm sera positionnée au milieu de l'amorçage.

Une deuxième canne eschée également d'un montage snowman composé cette fois de bouillettes White chocolat « Nash » sera positionnée sur la périphérie de l'amorçage.

Mes deux autres cannes seront placées en spot le long de la berge opposée et seront eschées respectivement pour la première de bouillettes Green Satavia « Léon Hoogendijk » et pour la deuxième de bouillettes the Grave « Dynamite Baits ».

Composition de l'amorçage et montage utilisé...

 

Il est 8h00 et tout est en place. L'attente d'un premier départ commence... Tout en dégustant tranquillement mon café confortablement installé sur mon level chair, j'observe une certaine activée en ce début de matinée sur cette zone de l'étang ce qui semble plutôt prometteur pour de futurs départs... Je décide donc de prévenir mon Ami Patrick, qui doit se joindre à Moi en début d'après midi, de l'activité présente sur l'étang.

« L'Appel de la Carpe » sera plus fort que tout et Patrick ne perdra pas beaucoup de temps pour me rejoindre sur le poste...

Nous sommes donc en fin de matinée et Patrick arrive et s'installe sur le poste en positionnant ses cannes sur les spots que j'avais laissé volontairement libres sachant qu'il devait me rejoindre pour cette journée. L'activité semble s'être arrêtée d'un seul coup sur la zone car nous n'observons plus de sauts ni de fouilles...

Il est 16h00 et notre premier départ se fait toujours attendre lorsque soudain la canne près des arbustes immergés démarre !!! Un joli combat en bordure s'en suivra et notre « Belle »ne se laissera pas si facilement mettre dans le fond de l'épuisette... Nous sommes ravis de la capture de ce premier poisson, une belle Miroir de 5kg, Vivement le Prochain départ !!!


J'indique à Patrick que si j'ai à nouveau un départ sur mes cannes, il sera pour lui...Il faut savoir Partager dans la vie, non !!!

Il est 17h30 et Nouveau départ sur la même canne. Patrick saisie la canne comme prévu et à nouveau un superbe combat a lieu dont l'issue semble incertaine...Ces très chères Dames sont en pleine forme !!! Une jolie Commune de 5kg rejoindra le Tapis de réception.


Nous arrivons tranquillement en fin de soirée et nous commençons tout doucement à ranger une partie du matériel.

Tout à coup, Bip...Bip...BIPPPP !!! Départ !!! Ferrage...Contact !!!

Le poisson part vers la bordure mais j'arrive à le contrer et à le contrôler en douceur mais fermement pour l'empêcher de rejoindre les branches immergées et l'obliger à se diriger vers le milieu de l'étang. Le poisson est lent,lourd et tient parfaitement le fond entraînant au passage une de mes autres lignes malgré mes coules bannières...Patrick manœuvre en beauté avec la canne dont la ligne est entraînée et  arrive à libérer cette deuxième ligne du poisson qui file toujours tranquillement mais sûrement vers la berge opposée...Libéré de la contrainte de cette deuxième ligne,je peux à nouveau maîtriser le combat correctement. Après quelques rushs puissants, le poisson monte enfin à la surface et nous apercevons un superbe Amour blanc que nous estimons dans un premier temps dans les 14kgs.

Après quelques minutes de combat notre Carpe Amour se présente pour la première fois dans l'épuisette dont elle ressortira dans un fracas terrible mettant à mal mon épuisette qui est pourtant bien grande...C'est en voyant ce poisson sortir de l'eau pour se libérer de l'épuisette que nous comprenons, vu la taille du poisson, qu'il s'agit du « Gros »Amour blanc de l'étang qui m'avait été annoncé à 24kg par des Amis Carpistes.

Je commence à trembler car ce n'est pas le moment de « merd... »...

Le poisson se présente à nouveau dans l'épuisette pour cette fois y rester ...YES, YES, YES !!!

Arrivé sur le tapis de réception,nous constatons que ce poisson possède une taille impressionnante,1m25 d'envergure...Il est presque aussi large que mon tapis de réception Monster Mat de chez « Starbaits » qui présente justement de grandes dimensions pour recevoir notamment dans de bonnes conditions de tels poissons...Il est temps de procéder à la pesée après bien évidemment avoir taré mon peson avec mon sac de pesée humidifié...A ma grande surprise, l'aiguille de mon Peson « Reuben heaton » monte, monte jusqu'à 28kg pour se stabiliser à 27,6kg...

C'est juste exceptionnel !!! J'ai du mal à réaliser !!!Je viens tout simplement de pulvériser mon record personnel de 18kg pour les Amours blancs.

Je suis sur un petit nuage !!! Quelle satisfaction personnelle !!!

Quel plaisir d'atteindre l'objectif fixé en trois mois seulement car en effet toute ma stratégie  était basée sur la recherche de ce poisson spécifiquement depuis l'ouverture en Mai de l'étang !!!

Cerise sur le gâteau, ce poisson , annoncé à 24kg par mes Amis Carpistes, pèse donc en réalité 27,6kg...Que du Bonheur !!!

L'Amour blanc étant un poisson fragile, nous effectuerons quelques clichés rapides avant la remise à l'eau de ce poisson hors norme que je baptiserais « le Grand Blanc »...


« Le Grand Blanc » nage encore en pleine forme dans les eaux de ce plan d'eau....La preuve, Patrick le ré-capturera au même poids trois semaines plus tard...Vraiment Que du Bonheur !!!!

Halieutiquement Vôtre

Romu

 

 

 

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Gironde (33) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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