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Vacances sur Cabanac

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Article de TomSuncarpe26 publié le 1 Octobre 2013 à 15:12 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le dimanche 1er septembre 2013.

Je vais débuter mes trois semaines de vacances par six jours de session dans un lieu mythique, envié par de nombreux carpistes.
J’ai 300km à parcourir en 4h30 par route nationale ou 3h45 par autoroute.
Cette destination majestueuse qui grave à jamais la mémoire des pêcheurs de carpe est bien évidemment “Cabanac”.

Plan Cabanac

Je commence par la cuisson des graines en cours de trempage : lupin, maïs, noix tigrées et chènevis.
Pendant ce temps-là, je prépare le chargement du Kangoo. La check-list est très longue, je ne voudrais pas oublier quelque chose.
Une fois terminé, je décolle pour le supermarché afin de me remplir correctement l’estomac pendant cette semaine de plein air.

Vers 17h, toutes les lignes de ma liste sont cochées, tout me parait OK

Après une courte nuit de sommeil, le réveil sonne à 5h15.
Je remplis la glacière de produit frais et embrasse tendrement ma douce avant le départ.

Je choisis de faire l’aller par l’autoroute, en passant vers Montpellier. La voiture est chargée à bloc, je préfère éviter les grands cols de l’Ardèche.

J’enfile les kilomètres sans embûche pour arriver jusqu’à Saint-Geniez-d’Olt, à 9h30. Je refais immédiatement le plein d’essence et fais un saut au magasin pour combler un oubli de ma part : le café.

Je reprends rapidement le dernier morceau de chemin, pour longer le Lot jusqu’au poste dont je souhaite établir mon camp de base.
Je croise les doigts tout le long pour trouver ce poste libre. Je grignote les kilomètres en descendant sur la rive gauche. Pour ne pas changer, il y a déjà un champ de biwi installé sur la zone de Cabanac. Je continue et trouve un poste de disponible dans les gorges des Malavals, peut être un plan de secours, mais cela n’est toujours pas mon poste de prédilection.

Je repars pour voir avec miracle qu’il n’y a pas de carpiste sur mon lieu de destination. Il s’agit du dernier poste situé en rive gauche des Malavals. Un intérieur de virage offrant de multiples spots intéressants.

Je ne suis pas encore installé, mais je suis heureux de poser pied-à-terre sur les berges de Cabanac.
La verdure, le chant des oiseaux, la couleur de l’eau … c’est enfin les vacances !

Le niveau d’eau est presque à son maximum, il doit manquer environ deux mètres d’eau.

PostePoste

Je décharge mon matériel étape par étape, en soulageant les amortisseurs du Kangoo.
Afin d’exploiter toute la surface qui s’offre à moi, je monte mes deux rod-pods pour faciliter les axes de pêche.
J’installe le biwi le plus au plat possible, en dominant la vue sur l’eau verdoyante de la rivière et mes détecteurs de touche.

Je termine par une inspection de tous mes montages.

Je mets la barque à l’eau munie de l’échosondeur et de quatre repères, afin de déterminer et baliser mes spots de pêche.

Je trouve facilement quatre zones intéressantes sur la berge d’en face : arbres immergés, dalles de roche, chênes surplombants la surface de l’eau et une source.

Une fois revenu au campement, je déguste mon repas de midi en méditant le positionnement des montages.

Après le dessert, je m’occupe de tendre les lignes à la force de mes bras. Je préfère laisser le moteur thermique de côté, pour ne pas faire trop de bruit.

- 1ère  canne de droite : Je garnis le cheveu d’une black tiger et positionne le montage dans 9m d’eau au pied de la source. J’amorce assez large avec un mélange de graine : maïs, chènevis et noix tigrées.

- 2ème canne : Je présente le montage avec deux bouillettes “Hot Demon” en bonhomme de neige, sur une décente de cailloux au pied d’un chêne, dans 12m de fond. J’arrose le tout de quelques bouillettes, de Frolics et de pellets.

- 3ème canne : Je mets à l’hameçon deux grains de lupin avec un morceau de liège pour alléger l’ensemble. Je dépose ce piège sur une grande dalle de roche dans 7m d’eau. J’éparpille quelques poignées de graines dans les alentours.

- 4ème canne : Je tente de déposer un montage dans 15m, au pied d’une très haute falaise caressée par le lit du lot. Une nouvelle fois, deux bouillettes sont enfilées sur le cheveu.

« Voici un amorçage en assiette »

AssietteAssiette

Après environ 1.5km de rame, je termine vers 16h.

PostePoste

PostePoste

C’est assez rapidement vers 18h, que je suis soudainement interrompu par un violent départ sur la ligne de gauche.
Je me saisis de la canne et prends contact avec le poisson. Malheureusement, je ressens un gros frottement dans le nylon. Je saute immédiatement dans la barque et rame jusqu’à la falaise d’en face. Je parviens à débloquer mon fil de plusieurs roches, mais je retrouve le montage planté dans une souche, une vingtaine de mètres plus loin. Après de nombreuses manipulations pour me sortir de ce pétrin, la casse reste inévitable.

Je suis déçu de rater mon premier poisson, mais très rassuré d’obtenir une touche aussi rapidement.

Je replace la ligne au même endroit.

A peine une heure plus tard, ce même montage joue avec mon détecteur et fait chuter mon swinger. Je ferre sans rien ressentir au bout de la ligne. Zut !

Je m’installe confortablement et mange un morceau avant d’aller me coucher.
Il est 22h30, la route dans les pattes se fait ressentir, je regagne mon duvet.

Je suis réveillé à 4h, par ma deuxième canne de droite. Le détecteur siffle en continu et la bobine du moulinet tourne sans répit.
Je ferre et saute dans la barque pour passer au-dessus des obstacles présents aux abords du lit.
Mais trop tard !
La prise est bloquée dans un arbre immergé.
Je perds une nouvelle fois un poisson par une casse.

Je ne me décourage pas et repose un montage tout neuf.

Deux heures plus tard, la même ligne déroule à grande vitesse.
Je bondis dans mon embarcation et rejoins petit à petit le spécimen. Le combat s’engage, mais cela ne ressemble pas à un duel contre une carpe. C’est très certainement un silure.
Au bout de dix minutes, j’aperçois bien un moustachu de taille moyenne à la surface. J’enfile mon gant et l’attrape pour dégager mon hameçon. La bête doit faire environ 1.20m, que je relâche aussitôt.

Je déjeune vers 8h30, puis je retends les lignes pour la journée.

Le matin est très calme, malgré quelques sauts dans le lit de la rivière.

Vers 15h30, mon deuxième détecteur de gauche s’emballe.
C’est la ligne eschée aux lupins !

J’empoigne la canne et les rames, puis m’approche doucement du poisson. Une fois au-dessus, je sens un beau poisson pendu à l’hameçon. Le combat est de toute beauté.
Après quelques tours de manège avec la barque, une belle commune monte à la surface. Je glisse l’épuisette le long de sa parure d’écailles, pour l’emprisonner au fond des filets.

Enfin une carpe sur le tapis !

Je la dépose dans le sac de peser et lève les bras au ciel avec le peson. Le poids se fige sur 14.5kg.
Je fais tant bien que mal quelques photos avec le retardateur et la relâche dans la foulée.

14.5kg14.5kg

Je replace la ligne au même endroit dans 7m et en profite pour faire pareil sur la deuxième ligne de droite.
Nous allons bien voir si la hauteur d’alimentation des carpes est à 7m.

La journée s’égraine et la pénombre prend possession des lieux.

Je passe cette deuxième nuit du lundi au mardi sans le moindre bip.

Pour la journée de mardi, je place une ligne dans 20m d’eau, dans le lit du Lot.

Il est déjà midi, c’est dingue comme le temps passe vite au bord de l’eau !

Il me faut attendre 14h30 pour entendre un bip salvateur.
Mon swinger de droite fait une chute spectaculaire. Je saute sur la canne, puis dans la barque.
Cela n’est pas un blanc, vu la tension présente dans le scion de ma Fox.

Je me fais balader pendant un bon moment de droite à gauche, puis une nouvelle commune vient faire briller ses écailles au soleil.

C’est un beau poisson de 13.5kg que j’immortalise avec mon appareil photo numérique.

13.5kg13.5kg

C’est en voulant reposer mon montage qu’il m’arrive un truc très embêtant. L’échosondeur me lâche au beau milieu de ma session de vacance. Cela ne va pas faciliter mes nouvelles approches.
Pour les prochaines recherches, je vais déterminer la profondeur en déroulant le mètre de nylon, qui sépare mon porte-moulinet à mon premier anneau.

A 18h, je décide de décaler ma deuxième canne de droite. Je vais déposer le montage à la limite du dur et de la vase, dans la pente rejoignant le lit du Lot.

Une petite demi-heure plus tard, mon swinger de droite chute vers le sol. Je ferre et ramène un gros gardon.
Après avoir replacé la ligne, j’enregistre une nouvelle touche.
Je prends contact et saute dans la barque. Le poisson prend beaucoup de fil pendant que je navigue. C’est vraiment très lourd, le combat s’annonce sérieux.
Au bout de quelques minutes, les coups de tête dans le nylon me semblent douteux.
J’ai peur d’avoir piqué un silure.

Un bon quart d’heure plus tard, le spécimen montre enfin des signes de fatigue, puis finit par monter à la surface.
C’est malheureusement bien un silure, avec mon hameçon harponné sur son dos. Comment a-t-il fait son compte ?

Je le débarrasse de mon bas de ligne et le relâche aussitôt.
Heureusement qu’il n’était pas très gros, sinon j’aurais mis un moment pour le ramener.

Le soleil se couche pour mettre fin à cette belle journée de mardi.

Vers 4h30, je suis réveillé par quelques bips bien timides sur ma ligne de droite. J’enfile mes chaussures et ramène le montage sans trace de poisson.

Je me lève vers 7h30, pour observer l’activité des poissons dans mon secteur.
Les seules manifestations de mes compagnons de jeu se situent au-dessus du lit.

Je décide de positionner ma deuxième canne de gauche dans le lit, sur de la vase dans 20m de fond.

Nous sommes déjà mercredi, la pêche est vraiment délicate. Les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Le temps et le niveau du Lot sont stables, c’est peut être l’une des causes.

Je passe la journée à attendre un bip, mais rien !
Les seuls bruits qui agasses mes oreilles sont les cris d’une équipe d’Anglais 300m plus haut. A croire qu’ils se sentent seuls au bord de l’eau !!!

Je reçois la visite d’un carpiste en bateau, venant de son campement en-dessous de la bergerie du Roudil. Nous discutons un moment pour arriver aux mêmes remarques, la pêche est très difficile en ce moment.

Je me lève ce jeudi matin en ayant bien dormi. Les détecteurs sont restés muets.

Il me reste 24h chrono, je tente le tout pour le tout, Jack BAUER y arrive, pourquoi pas moi ?
Je ramène toutes mes lignes, sauf celle de droite, pour changer mes spots de pêche.

Je pars tendre deux lignes complètement sur ma gauche. La première sur la rive gauche et l’autre en face sous un chêne. Puis ma deuxième canne de droite, sur la bordure d’en face sous un écoulement d’eau en cas de pluie.

BatterieCôté gauche

Je ne sais vraiment plus quoi faire, je verrai bien si cela change quelque chose.
En règle générale, il m’est difficile de rester les bras croisés à ne rien faire, il faut que cela morde.

Les secondes trottinent, les minutes s’égrainent et les heures passent.
Toujours rien !
Le néant le plus total.

En fin d’après-midi, je commence à préparer mon départ pour demain matin.
Je rassemble mes affaires devenues inutiles pour les monter au Kangoo.

Je reste malgré tout confiant cette dernière nuit.
Je me couche aux alentours de 23h.

Le jour se lève peu à peu et mes yeux s’ouvrent sur mes swingers figés aux emplacements de la veille.

Je prends un gros déjeuner et plie mon matériel avec amertume.
Les dernières 72h ont été pitoyables.

A 11h, la voiture est pleine et le poste ne laissant plus une trace de mon passage.

Je démarre mon véhicule et vais à la rencontre des autres équipes placées sur le haut, vers Cabanac. Je discute avec des carpistes postés aux peupliers.
C’est aussi un calvaire pour la zone de Cabanac. Les carpes ne se nourrissent pas sur les amorçages. Même le poste de l’Auvergnat n’enregistre que très peu de poisson en 72h.

Je pars tout de même rassuré avec mes deux carpes. Je suis tombé au mauvais moment, tant-pis !

J’ai quand même passé un très bon moment au bord de l’eau, avec un ciel bleu du début à la fin, c’est la magie de Cabanac.

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Aveyron (12) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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De l'enfer au paradis ...

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Article de JordanCarpHunter publié le 29 Janvier 2013 à 12:58 dans le blog Carp fishing is my drug !
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  En cette fin Janvier, je me suis décidé  à rejoindre une gravière technique où la pêche s'effectue principalement à longue distance. Ce terrain de jeu sera idéale pour tester le blank de mes nouvelles "custom rods"...

 

 Les conditions climatiques du moment sont assez difficiles avec un vent soutenu, des températures basses et des pluies annoncées tout le week-end. Je m'attendais en toute logique à une pêche délicate avec des poissons très peu actifs. Je faisais erreur, j'ai vécu l'enfer... retour sur cette session où j'aurais raté bien plus de poissons que j'en aurais épuisé !

   J'ai mis en place trois types d'amorçages différents pour cette session :

-spod

-amorçage large à la bille 

-Sac soluble

 Ces stratégies d'amorçages ne sont pas dues au hasard, elles coïncident avec les spots pêchés.

   En effet, j'ai effectué une pêche au spod sur un spot très restreint: une tâche de gravier de 4 m² située à 80 m du bord. En amorçant au spod, je gagne énormément en précision ! Mon spod mix contient 2,5 kg de graines prêtes à l'emploie, 500 gr de pellet mini Ultramix (CC moore), de quelques billes broyées et d'un litre d'asticot bien frais, j'ajoute ensuite une bonne dose d'attractants liquides et quelques poignées de sweet nut cloud (amorce nuageante qui me permettre de coller un peu plus mon mix pour éviter les pertes lors de l'amorçage au spod). Ce spod mix avec des ingrédients simples mais de qualité me réussi très souvent, j'ai bon espoir... 

 

   Malgré les faibles températures, j'ai vu un poisson sauté dès mon arrivé près d'une grande île à 120 m de mon poste. Je n'ai rien trouvé d’intéressant au fond hormis une zone assez vaste où la couche de vase semble moins épaisse. J'ai donc exploité ce poste avec un amorçage éparse à la bouillette. J'ai encore utilisé les appâts de la gamme CC moore, les Live System en 15 mm élaborées sur un mix crémeux qui fait des ravages en eaux froides.

  Ma dernière canne pêchera en tête chercheuse avec des sacs solubles surboostés avec des micro pellets et du Hi-pro booster. Le montage utilisé est esché d'une pop up Northern special blanche de 12 mm...

  Arrivé sur le poste vers 16h, j'ai commencé par repérer soigneusement les distances de mes spots à l'aide d'élastiques fluos noués sur mon corps de ligne. ainsi, il m'est possible de relancer toujours au même endroit en m'alignant sur un repère placé sur la berge opposée et ce même de nuit.

quelques centimètres d'élastique fluo permettent de retrouver facilement les distance de pêche

  10 spods ont rejoint mon premier spot et ma canne eschée d'une noix tigrée boostée d'un arôme crémeux a rapidement rejoint l'amorçage.

Ma seconde canne est lancée à proximité de la position où a sauté la carpe à mon arrivée, une cinquantaine de billes l'accompagne. 

Le dernier montage est quant à lui déposé en bas de cassure à 15 m du bord. 

  La nuit tombe très vite à cette époque. Je m'abrite alors dans mon biwy appréciant une boisson chaude, l'attente commence, il est 19h30 ...

 

  

A 20h une pluie fine commence à tomber, la températures étant négative, la totalité de mon matériel est gelé dehors. Préparant mon repas, quelques bips m'interpellent. Je sors en urgence de bon abri et mon Delkim commence à s'emballer sérieusement, prise de contact et décrochage dans la foulée ...

 

  Dégoûté! Il est déjà difficile de faire des départs en hiver, si en plus je les loupe.

   C'est la canne placée sur l'amorçage aux particules qui a démarré. Pensant à un problème mécanique vis à vis de mon montage, je raccourci ce dernier et le rigidifie avec un combi-link en fluorocarbone de 15 cm dont 2 cm de tresse Suberfurge Gardner. j'équilibre une noix tigrée Hi-viz d'un morceau de liège pour tenter d'aller piquer les poissons plus profondément... La canne est replacée précisément sur mon spot et je rajoute 3 spods en suivant.

  Un second départ très énergique intervient sur la même canne 1 heure plus tard et je ferre dans le vide ! Je n'y comprends plus rien. Mon montage est au top, mon appât parfaitement équilibré et j'ai pris un soin particulier à affûter mon hameçon .. La canne est replacée dans la nuit avec 3 spods de plus au vu de l'activité marquée des poissons !

  2h40: troisième départ sur la canne amorcée à la billes pures -> Décrochée ! après quelques injures verbales, je décide de ne pas relancer la canne. J'adapterai mon montage demain, en attendant je réamorce  mon spot avec 1 kg de billes. Sans montage dans l'eau, les poissons se nourriront en tout confiance la nuit et seront plus vulnérables au petit matin.

  Je me lève à 5h30, réveillé par la mélodie agaçante d'un coq. a la lueur de ma frontale, je prépare un montage agressif, un withy pool rig, qui équilibré d'une pop live system de 15 mm, m'aidera peut être à piquer un poisson rapidement ! La canne est relancée. J'en profite pour confectionner un nouveau sac soluble et le lancer en face de mois à quelques mètres d'une île. La profondeur étant moindre, les poissons passeront surement par là au petit matin... J'ai remarqué que j'enregistré très souvent des départs quelques heures après les premières lueurs du matin, j'ai donc pris l'habitude de me lever très tôt pour replacer proprement mes montages puis de ne plus les toucher de la matinée ...

   Je retourne me coucher jusqu'à ce que le soleil face son apparition et réchauffe l'atmosphère ! 

 

A 6h50, la canne placée à 80 m du bord avec la noix tigrée démarre de nouveau et comme les fois précédentes, le poisson se décroche ! Ces nouvelles cannes ne me porteraient-elles pas malheur ??? C'est vraiment l'enfer ...

  Je décide alors d'utiliser un montage encore plus agressif, un plomb in-line lourd (110gr) et un bas de ligne court de 8 cm en tresse souple. L'hameçon est un numéro 8 à longue hampe et il est esché d'une demi noix tigrée pour être en accord avec l'amorçage.

  Je replace ma canne, réamorce et je n'aurais pas longtemps à patienter pour piquer et mettre au tapis mon premier poisson ! Une commune de 4 kg rejoint mon tapis, semblant paralysée par la température de l'eau qui frôle les 4 °C (température interessante cependant, notamment sur les grandes étendues où l'eau atteint ça densité maximum donc plus de thermocline et des poissons obligés de bouger, sur 1m50 de profondeur je ne suis pas sur que ça ait un grand impact par contre ...).

   La canne repart avec ces 3 spods habituels, je suis confiant malgré cette nuit difficile.

J'ai fais trois poissons sur cette même canne au cours de la journée et un grâce au sac soluble. La canne à la bille pure n'a pas démarré mais un gros poisson à sauté sur la zone. Au vue de l'activité marquée, je renvoie en fin d'après midi 1,5 kg de Live system sur la zone est renvoie mon withy pool rig accompagné d'un stick le tout trempé dans le boost assorti à mes appâts.

  

  Le soleil se couche et je vais vivre la nuit hivernale la plus rentable de toutes mes sessions à cette époque. En effet, après un poisson de 10 kg sur le sac soluble, je prendrais deux autres poissons sur mon amorçage large à la bille pure. Une premier de 11 kg et 30 minutes plus tard, un second,  dépassant les 15 kg ! Dans ces moments là, on ne ressent même plus les agressions du froid et des salves de pluies ...

 

 

 

  Les poissons semblent avoir désertés la zone jusqu'au petit matin, où une dernière miroire me rendra visite avant que je rentre chez moi, heureux du résultat. 

  En conclusion, j'ai pu me rendre compte de l'importance d'utiliser des montages adaptés à chaque situation. Il ne faut pas hésiter à en jouer jusqu'à trouver le truc du moment ! Par ailleurs, malgré des températures très fraîches, je n'ai pas hésité à amorcer assez lourdement, si les poissons semblent en activité ça peut être très bénéfique. Bien entendu, cet amorçage c'est fait avec des appâts de saison, pour le coup des live system de la gamme CC moore qui m'ont bien réussi en ce début d'année ...

 

 

 A très bientôt.

 

Jordan 

 

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Gironde (33) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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enduro

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Article de matber publié le 21 Avril 2008 à 14:01 dans le blog le plus merveilleux des poissons
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 on viens de terminer l enduro X CARPE 2008 au TOURAINE FISHING CENTRE DE L ARCHEVEQUE ou nous avons terminés premier avec 6 poissons

  11.8

 10.8

 

 11

   avec les deuxieme

 

 

Thème: Enduros et compétitions | Département: Indre et Loire (37) Lien permanent | Ajouter un premier commentaire
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