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Articles sur la pêche de la carpe par département - Ardèche (07)

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Pêche difficile sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 24 Août 2013 à 16:29 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le mercredi 14 août 2013, une bonne partie de l’été est déjà derrière nous.
En ce grand weekend de quatre jours, je pars en binôme avec mon pote “Hugues”, sur les berges du Rhône pour tenter de piéger un maximum de nos amis cyprinidés.

Nous nous retrouvons pratiquement à la même heure, aux alentours de 18h, sur le poste prédéfini lors de mon dernier repérage.
Cela fait déjà un bon moment que nous voulions pêcher cette zone de calme, en intérieur de virage, en dessous d’un grand haut fond recouvert d’herbiers.

Le beau temps est annoncé pour toute la fin de semaine, avec un vent très modéré et des températures en hausses constantes.
Cela va changer du magnifique printemps ! “Ironie, bien-sûr !”

En ce qui concerne le choix du poste, je ne sors pas une pièce de monnaie ou la courte-paille pour conjurer le sort de chacun. Je laisse le plaisir à Hugues de choisir son côté préféré : aval ou amont ?
Sans trop réfléchir, il opte pour la droite en direction de l’aval.

Je m’installe donc sur sa gauche en amont, avec un léger courant de face.

 PosteInstallation

 

Une fois la barque équipée de l’échosondeur, je pars découvrir ce que nous réserve notre terrain de jeu.

En extrapolant toutes ses données, voici un petit descriptif du poste de pêche :
Après une bande d’herbier de 10m, le fond descend régulièrement de 1 à 6m sur 30m de large. Puis subitement, une grosse marche d’escalier apparaît à l’écran. Nous passons de 6 à 8m d’un coup, pour regagner le chenal du fleuve.
Les fonds semblent très propres, je n’ai pas détecté d’obstacle proéminent.
La température de l’eau est de 21°C, assez fraîche pour la saison.

Je dispose trois repères lumineux sur l’eau, pour délimiter ma zone de pêche.
Un premier au ras des herbiers, un second en fin de pente dans 5m de fond et un dernier sur le haut de la cassure.

Je pars ensuite avec Hugues pour faire la même chose de son côté. La digue se rapproche très nettement du bord sur sa droite, en formant un entonnoir très intéressant sur la bordure.

Je monte tout le reste de mon matériel et prépare les quatre lignes.

Afin de faire une première analyse du passage des poissons, je vais disposer mes quatre montages en formant un barrage, en partant du bord jusqu’au pied de la digue.

Je dépose le premier montage esché avec un pellet de 25mm, juste derrière les herbiers dans 1m d’eau. J’utilise le même appât pour la seconde ligne, présentée près de mon repère dans 4.5m de fond.
Les deux dernières cannes sont placées en haut (6m) et en bas (8m) de la digue. Les hameçons sont garnis de bouillettes carnées en bonhomme de neige.

 batterie HuguesMa batterie

 

Par manque de temps avant la nuit, Hugues opte pour lancer ses quatre lignes du bord, avec des filets solubles.

Nous mangeons tranquillement et la fatigue de la semaine se ressent très vite.
Nous regagnons nos bedchairs vers 23h.

Vers 1h du matin, je suis réveillé par une multitude de bips émit par mon détecteur de droite. Je ferre et prends contact avec le poisson.
Je reconnais rapidement ce genre de coup de tête dans la ligne. Il s’agit certainement d’un silure.
Pas d’erreur quand j’aperçois la petite bête de moins d’un mètre dans la lueur de ma frontale.

J’ai tout juste le temps de décrocher ce petit moustachu, que ma ligne de gauche joue au yoyo avec mon swinger rouge.
Je me saisis de la canne et reconnais une nouvelle fois le combat caractéristique d’un petit silure. Je le ramène et relâche aussitôt.

Je ne suis pas très rassuré de voir mes coups d’amorçages envahis par les gros chats. J’espère qu’ils ne resteront pas trop longtemps sur le poste.

Je retends les deux lignes sur les mêmes spots.

Je n’ai pas le temps de me recoucher, quand la deuxième ligne de droite enregistre une petite touche. Une fois ferré, c’est encore un silure de taille plus conséquente, qui arrive à me casser la ligne dans les herbiers.

Décidément, il y a un banc de silure dans le coin !

Je remonte ma ligne dans la foulée, pour la reposer près du repère central.

Je sors une brème sur ma gauche avant le lever du jour, puis toujours pas une trace des carpes par la suite.
De son côté, Hugues n’enregistre aucune touche de la nuit.

Nous retendons les montages après le petit déjeuner.

Je fais un nouveau petit silure vers 13h, puis rien d’autre de la journée.

A la suite d’une petite ballade 500m plus haut sur le grand plateau d’herbe, nous apercevons plusieurs carpes en train de fouiller les bordures.
Nous espérons vraiment qu’elles descendront pour trouver nos amorçages.

La deuxième nuit ressemble étrangement à la première.
J’enchaîne quelques silures et différents blancs.
Mais que font les carpes ?

La journée est très calme.
Le vent tourne légèrement au sud, nous apportant un peu plus d’activité à la surface de l’eau. Nous apercevons plusieurs sauts au niveau de la digue.

Nous recevons la visite sympathique de Séverine et du bébé Lilyan, petite famille d’Hugues.

La soirée approche rapidement, nous observons le Rhône pour détecter le moindre déplacement des carpes.
Quand soudainement, j’aperçois une ombre de carpe passer sous nos bateaux.

Si ça, cela n’est pas de la provocation !

Après une touche de brème sur l’une de mes lignes, en retendant le montage, je vois une dizaine de carpes dans les herbiers, passant à côté du bateau.
Elles ne sont même pas effrayées par ma navigation.

Ce comportement ne m’est pas inconnu, je crains la fraie des carpes. Ce qui expliquerait le manque de touche.

Quelques heures plus tard, nous entendons les carpes se frotter les unes contre les autres sur les bordures.
C’est incroyable, avec les intempéries du Rhône en début de saison, la fraie a près de deux mois de retard. Je n’avais encore jamais vu une fraie aussi tardive en vingt ans de pêche à la carpe.

Cela va compliquer terriblement notre pêche.

Je sais très bien qu’elles ne fraient pas toutes en même temps, mais un grand nombre d’entre elles seront bien occupées à d’autres folies que penser à manger.

Le jour se lève et le bilan est toujours à zéro. Pas moyen d’enregistrer une touche de carpe, au milieu d’un grand nombre de blancs.

Vers 9h, nous déjeunons et décidons de porter nos dévolues sur une autre destination pour la dernière nuit.

Quand brutalement, le détecteur de droite à Hugues s’emballe !

Il ferre et part à l’abordage avec son bateau.
Il ramène enfin une première carpe d’environ 7kg.

7kg7kg

La motivation revient avec les sourires.
Et si les carpes commençaient à se nourrir sur nos amorçages ?

Je redéploye mon duvet et quelques affaires déjà repliés pour rester finalement cette dernière nuit.

Malheureusement la journée reste calme, mais nous observons plusieurs sauts aux abords de nos repères.

Vers 18h, nous refaisons une campagne d’amorçage avant la nuit.

A peine quelques minutes plus tard, le détecteur de droite s’emballe à nouveau.
Hugues empoigne la canne et nous sautons tous les deux dans le bateau à la rencontre du spécimen.

Le combat est de toute beauté. Le poisson donne toutes ses forces pour ne pas finir à l’épuisette. Mais après plusieurs slalomes dans les herbiers, le poisson fini dans les filets.

C’est une très belle commune de 14kg qui regagne le tapis de réception.
Nous l’avons bien mérité !

14kg14kg*

14kg 14kg

 

Après un bon repas, nous entamons notre dernière nuit.

J’enchaîne les brèmes et les carassins, mais toujours pas de carpes.
Cela commence à me faire rager.

Puis soudainement vient la délivrance !

Un départ violent sur ma deuxième ligne de droite.
J’engage le combat en restant sur la berge. Le poisson ne se laisse pas faire et cette fois cela n’est pas un silure.
Je parviens à faire passer la carpe au-dessus des herbiers pour l’emprisonner dans l’épuisette.
Le capot est sauvé !

C’est une jolie commune qui fait grimper les digits de mon peson à 13.5kg.

 13.5kg13.5kg

 

Je replace aussitôt la ligne sur le repère.

Quelques instants plus tard, Hugues enregistre deux départs.
Malheureusement, se soldant par une décroche et une casse.

Puis un troisième départ, avec un silure pendu à l’hameçon.

Encore une quatrième touche finissant par une nouvelle casse.
Hugues est en colère, grognant toutes les injures du monde !

De mon côté, les blancs ne m’ont pas lâché de la nuit.
Je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit.

Nous déjeunons vers 9h et démarrons le rangement du campement.
Nous quittons les lieux à 11h30.


Le bilan de cette session de pêche est plus que catastrophique. J’attendais vraiment une très belle pêche de quatre jours sur le Rhône.
Je n’avais pas prévu que nos chères camarades de jeux entrent dans leurs ébats amoureux à une date aussi tardive.
La seule satisfaction est d’avoir tenu moralement, pour finir par sauver le capot avec trois beaux poissons.

Je pense que nous reviendrons sur ce poste à une autre période.
Nous prendrons notre revanche !

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48h en gravière

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Article de TomSuncarpe26 publié le 11 Juillet 2013 à 17:51 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 28 juin 2013.

 

Après quelques coups de téléphone, n’ayant trouvé personne de disponible pendant ce weekend de 48h, je décide de partir en solitaire sur une gravière non loin de la maison.

 

J’arrive sur place le vendredi soir après le boulot, vers 17h15.

A première vue, il n’y a pas d’autre carpiste à l’horizon.

 

Je connais parfaitement bien ce plan d’eau, mise à part la partie sud beaucoup plus étroite, encombrée d’herbier et de branchage.

Je décide d’affronter la difficulté en m’installant sur cette zone.

 

Poste sudPoste en face

 

Le temps devient menaçant, par précaution, je monte le biwi en priorité.

Une fois la maison assemblée, je pars avec ma barque, munie de quatre repères et une canne pour sonder le fond.

 

Biwi

 

Après une heure de va-et-vient en long et en large, je trouve des possibilités de pêche sur les bordures. Ce sont les seules zones de dures, dans moins d’un mètre d’eau, à quelques mètres de la berge.

Le reste est totalement envasé d’une bonne couche de sédiments. En plantant la rame dans le fond, je parviens à dégazer le méthane de la vase.

 

Dans cette configuration, je n’ai pas posé de repère, mais seulement fixé des axes avec les arbres enracinés sur le rivage.

 

Je positionne mes cannes sur des piquets pour exploiter au mieux les spots de pêche.

 

piquet à gauchePiquet à droite

 

Cette gravière est peuplée par de nombreux poissons-chats. Pour ne pas être dérangé et pêcher à la goutte d’eau trop vite, je prépare mes graines.

 

Je fais un mélange de maïs, chènevis et noix tigrées pour l’amorçage.

J’esche mes quatre cheveux avec une black tiger. C’est un appât que j’affectionne particulièrement dans ce type de gravière. Il permet de sélectionner un peu plus le poisson et faire la différence avec les autres graines habituellement utilisées.

 

MontageMontage

 

Je place mes montages les uns après les autres avec l’aide de mon embarcation, sur les tâches de cailloux préalablement repérées.

 

C’est aux alentours de 20h que tout est opérationnel.

 

Je me prépare à manger tranquillement et finis par bouquiner quelques magasins de carpe.

Vers 23h, le sommeil m’emporte.

 

A ma grande déception, la nuit est très calme.

Je n’enregistre pas la moindre touche.

 

Vers 9h, je sors de mon couchage pour atténuer les cris de famine de mon estomac.

Je commence à faire chauffer une casserole d’eau sur mon réchaud, quand subitement, mon deuxième détecteur de droite émet deux bips.

J’éteins le gaz et descends en quatrième vitesse voir ce qui se passe.

Le swinger se colle violemment à la canne et le frein du moulinet se met à siffler.

 

Je me saisis aussitôt du blank pour prendre contact.

Le poisson est stationné dans un herbier. Je saute dans la barque pour dégager la ligne obstruée par l’herbe.

La carpe me plante un méchant rush et me balade sur une partie du lac.

Je sens bien que le poisson n’est pas énorme, mais le combat en bateau est vraiment sympathique.

Au bout de quelques minutes, la belle rentre dans le triangle.

Je hisse cette carpe commune dans l’embarcation et regagne la terre ferme.

 

Je dépose ce poisson dans mon tapis de réception et le pèse à 8kg.

 

J’essaie de faire quelques photos avec le retardateur et remets mon compagnon de jeu à son élément.

 

8kg8kg

 

Je vais immédiatement reposer la ligne sur le spot d’en face.

 

Je vais enfin pouvoir déjeuner l’esprit plus joyeux.

 

Je retends les autres lignes dans la journée, mais rien n’a bougé.

Malgré la pluie fine, l’après-midi reste très calme.

 

Je passe la journée à me reposer en bouquinant et en faisant travailler mon cerveau sur des mots fléchés.

 

Il est déjà l’heure de souper et regagner le biwi.

 

Je suis réveillé vers 4h, le deuxième détecteur de gauche retenti par quelques bips.

Je sors du coma et déboule en bas de la bute pour prendre la canne.

Le poisson est de nouveau coincé dans un obstacle. Je rame jusqu’à la zone de blocage et reprends contact avec le poisson. Je découvre une jolie brème pendue à l’hameçon, grrrrrr !

 

Je redépose le montage et rejoins les bras de Morphée.

 

J’ouvre les yeux vers 8h30.

Rien ! Toujours rien !

 

Je déjeune tranquillement et commence à plier le biwi.

 

Pendant le rangement, je suis soudainement interrompu !

 

Mon détecteur de droite s’emballe sans s’arrêter.

Cette fois, cela ne doit pas être une brème !

 

Canne de droite

 

Je prends la canne et saute aussitôt dans la barque.

La ligne passe devant une souche, je dois absolument suivre mon fil pour laisser le poisson derrière.

Une fois au-dessus du spécimen, le combat s’engage.

 

Je sens un poisson assez lourd qui navigue d’herbier en herbier. Je parviens avec difficulté à débloquer plusieurs fois le poisson des herbes.

 

J’arrive enfin à apercevoir une belle carpe commune à la surface. Elle replonge une nouvelle fois pour se faufiler dans les herbes. Je suis obligé de tirer un peu dessus pour couper les herbiers sur la ligne.

 

Le poisson finit par monter en surface et commence à glisser vers l’épuisette.

Sa tête est au-dessus des filets quand soudain, l’hameçon se dépique de sa bouche. Un coup de queue et cette carpe est relâchée plus vite que prévu.

« Vous vous imaginez ma grogne à ce moment-là !!! »

 

C’était une belle commune qui devait avoisiner les 12 à 14kg, enfin c’est le jeu !

 

Je finis de plier avec une goutte d’amertume.

 

Je remplis la voiture et décolle des lieux vers 11h.

 

Je ne suis pas très satisfait de cette session de pêche. Malgré la difficulté de cette gravière, je pensais faire mieux.

Puis finir avec une décroche devant l’épuisette, c’est toujours rageant.

 

 

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Pêche sur le vieux Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 26 Février 2013 à 09:31 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 22 février 2013.

Je vais participer à notre première sortie club Suncarpe26 de l’année. Nous allons tous nous réunir pour pêcher sur le vieux Rhône, près de Valence.

Les barrages hydroélectriques sont enfin fermés depuis quelques jours. Après plus d’un mois de débit infernal, le Rhône est enfin en décrue.

Nous n’avons certainement pas choisi le weekend le plus approprié pour la météo, mais la motivation à exercer notre passion gagne souvent face aux intempéries.

 

J’ai la chance de travailler à seulement quelques minutes des berges du Rhône.

Je pose pied-à-terre sur la rive Ardéchoise, vers 17h15. Il me semble être le premier sur les lieux.

Il fait vraiment très froid et le vent du nord intensifie l’effet glacial.

 

Je quitte ma tenue de bureau pour la combinaison de ski, chaussette en laine, rangers, écharpe et gants.

Attention : Robot-cop est de sortie !

 

Me voilà maintenant équipé pour monter mon campement.

Je privilégie l’installation du rod pod avec les cannes, pour une dépose des montages avant la nuit. J’ai une heure devant moi, le chronomètre est enclenché !

 

J’ai gagné un peu de temps en confectionnant mes chaussettes solubles la veille au soir, bien au chaud à la maison.

J’y ai intégré quelques pellets en 15 et 7mm, puis des moitiés de bouillette bien serrées dans les filets.

 

Je vais essentiellement déposer les montages sur la berge d’en face. Le garde-manger se trouve en face de moi à plus de 200m, dans une berge de roches empilées les unes sur les autres. A cette époque de grand froid, ces spots sont redoutables pour la prise de nos cyprinidés favoris.

 

Je démarre le moteur de mon embarcation et pars positionner ma première ligne de droite. Le cheveu est composé d’un binôme de bouillette de 14mm en bonhomme de neige, sur un montage combi-link. Je présente la plombée à 20m du bord, au plus profond de la pente, dans 6.5m d’eau. J’arrose le tout de deux poignées de pellets et quelques bouillettes.

 

Je m’aperçois sur le chemin du retour que je ne suis pas le premier, mais plutôt le dernier à être arrivée sur les lieux. Mes collègues de pêche se sont installés 300m plus loin, sur le bas du parcours, bien cachés dans les arbres.

 

Je continue la navigation d’une berge à l’autre, pour déposer les trois autres montages. Deux aux pellets de 25mm et une comme la première ligne déjà tendue.

Ma stratégie est de vite cibler où se nourrissent les quelques poissons actifs. La ligne de gauche se présente à 3m du bord dans 2.5m de fond, jusqu’à celle de droite dans les 6.5m d’eau. Je barre toute la descente de roche de la rive opposée.

Il y a bien une gourmande qui va se laisser tenter !

 

Le soleil se cache peu à peu derrière les collines Ardéchoises, laissant la température descendre au-dessous de 0°C.

Il ne me reste que le biwi à monter et je pourrai enfin aller saluer les membres du club.

 

Une fois l’installation terminée, Yoann arrive pour pêcher avec moi. C’est une nouvelle jeune recrue du club. A 14ans, cela va lui permettre de côtoyer des pêcheurs confirmés et surtout découvrir toutes les astuces de la pêche à la carpe sur le Rhône.

Vu l’heure et l’obscurité bien avancées, il s’installe rapidement à côté de moi et lance ses lignes accompagnées d’un filet soluble. Cela permettra de tester notre bordure sur plusieurs distances.

 

Après toute la mise en place, nous rejoignons le groupe autour d’un feu. Nous sommes tous équipés en tenue de cosmonaute pour braver le froid. Avec plusieurs blagues et bêtises en tous genres, les fous rires réchauffent les cœurs.

 

Soudain, un son en continu sort de ma poche !

Déjà !

C’est ma centrale de touche qui s’affole.

Je démarre un sprint jusqu’à mon poste de pêche.

C’est la canne de gauche qui déroule. Je prends le carbone glacé dans les mains et stoppe le poisson. Malheureusement, le nylon est bien coincé dans les roches. Le poisson a dû se faufiler d’une roche à l’autre pour descendre la pente.

Je saute dans la barque avec l’épuisette et affronte les vagues générées par ce maudit vent hivernal.

 

Une fois en face, je parviens à dégager la ligne de deux ou trois obstacles, mais le poisson est très certainement parvenu à me casser le bas de ligne ou se décrocher, car le plomb reste bien coincé.

La casse est inévitable !

Zut ! Bien joué petit poissounet !

 

Je reste motivé et remonte ma ligne. Je repars déposer le montage au même endroit.

Je suis surpris de voir à quelle vitesse j’ai enregistré mon premier départ.

Cette première nuit semble prometteuse !

 

Je retourne voir mes collègues pour déguster un bon plat de pâte avec des chipolatas grillés à la poêle.

Après ce petit festin et le ventre bien plein, nous regagnons notre campement vers 22h30.

J’en profite pour allumer le chauffage afin de passer une nuit agréable, malgré les conditions extérieures.

 

Quelques bips viennent troubler le silence de la nuit, Yoann décroche un blanc à quelques mètres du bord, sur sa ligne de droite. Il relance son montage dans la foulée.

 

Avec la fatigue de la semaine de boulot, je rejoins mon duvet pour tenter de trouver le sommeil. Mais comme d’habitude, mes pensées sont plus à la pêche que dans les doux rêves du monde des bisounours. Mon cerveau cogite sans cesse et reste à l’écoute du moindre son de détecteur.

 

Puis vers 23h30, une série de bips salvateurs m’éjecte du bed-chair.

C’est de nouveau la ligne de gauche. Je ferre et débloque à plusieurs reprises le nylon des roches. Le poisson vient tranquillement pour finir sa course dans un reste d’herbier, à 30 m du bord devant moi. Rien à faire, je suis obligé d’emprunter la barque pour dégager le poisson.

Je brave une nouvelle fois les vagues et glisse la première carpe de la session à l’épuisette.

 

Il gèle vraiment fort, l’eau se solidifie très rapidement sur la barque et le tapis de réception.

Je pèse cette jolie carpe commune au poids de 8kg. Je prends vite fait bien fait une ou deux photos et relâche rapidement ce poisson.

8kg8kg 

Après deux départs avant minuit, c’est avec grand espoir que je retends cette ligne.

Je vous prie de croire qu’il faut être vraiment motivé et acharné, car retourner déposer un montage à plus 200m à minuit par -4°C, avec un vent glacial à décorner les bœufs et quelques flocons de neige frappant le visage, cela n’est pas mince affaire.

Cette passion nous rend vraiment tarés !!!

 

Une fois l’expédition terminée, je regagne mon couchage bien au chaud.

 

Aux alentours de 3h du matin, la Led rouge de ma centrale de touche illumine l’intérieur de ma tente. Je sors et bondis une nouvelle fois sur ma canne de gauche.

Je sens le nylon qui frotte les roches, puis le poisson s’en dégage. Le combat n’est pas violent et après quelques tours de manivelle, je glisse une petite carpe miroir dans les filets.

 

Le peson m’indique le poids de 7kg. Je prends une photo et remets ce poisson à son élément.

7kg7kg 

Je retends une quatrième fois cette ligne au ras de la berge d’en face.

Les carpes ont l’air de se nourrir dans peu d’eau sur les bordures. Les autres lignes restent figées par la glace.

 

Je me réveille vers 8h30, le vent est encore bien présent avec des petits flocons de neige ressemblant à de petits moustiques albinos.

Je me rhabille chaudement pour affronter le froid.

 

Je vais prendre des nouvelles de mes colocataires.

Mise à part quelques blancs, rien à signaler de leur côté.

J’ai sorti les seules carpes de cette première nuit.

 

Au cours de la matinée, j’en profite pour montrer mes montages à Yoann et lui expliquer quelques méthodes et astuces de pêche.

Il relève deux de ses lignes pour un contrôle de ses montages.

Je m’aperçois vite de plusieurs petits détails négligés. Les raccords nœud sans nœud des hameçons sont montés à l’envers et je lui montre comment réaliser une bonne épissure pour ses leadcores.

 

Nous profitons de ce moment pour réaliser deux brins d’arrachés en gros nylon, pour pêcher la berge d’en face. Sans cela, la casse serait inévitable sur le départ.

Nous préparons un montage à la bouillette épicée en bonhomme de neige et un montage à la noix tigrée équilibrée, avec les filets solubles appropriés.

PosteYoann 

Il est bientôt midi, nous rejoignons le groupe pour le repas.

Nous faisons griller quelques côtes porcs et petits lards, accompagné de taboulé et de salade piémontaise.

J’ai tout juste le temps de finir de manger quand ma centrale de touche me rappelle à l’ordre.

J’engage un nouveau sprint jusqu’au poste de pêche.

 

J’empoigne la canne et reprends mon souffle pour commencer le duel. Le poisson se laisse ramener sans trop de difficulté, mais les hostilités sont lancées arrivées près de la berge. La carpe zigzag entre nos lignes en me reprenant plusieurs fois du fil, puis le cyprinidé montre des signes de fatigue et se laisse enfermer dans les mailles de l’épuisette.

 

Cela n’est pas un gros poisson, mais cette jolie petite commune de 7kg me fait bien plaisir en pleine journée et en guise de dessert.

7kg7kg 

Je repars aussitôt reposer la ligne sur les roches de la berge d’en face.

 

Quelques minutes plus tard, mon swinger de droite chute violemment.

Je ferre et ramène un gros chevesne. Grrrr …. !

 

Suite à la révision des montages de Yoann en fin de matinée, je pars lui déposer ses deux lignes sur la rive opposée, une centaine de mètres à ma gauche.

Pour sa sécurité, je préfère partir seul sur ma barque. Dans une eau à 6°C et un fort vent, une erreur ne navigation peut être fatale.

 

Sa batterie est opérationnelle en milieu d’après-midi.

Il lui suffit de quelques minutes pour enregistrer une touche. Sa ligne de gauche fait du yoyo, il y a certainement un blanc de pendu.

Il se saisit de la canne, mais le poisson est bloqué dans les roches. Je prends mon embarcation pour libérer la ligne. Il y a bien une brème de piquée sur les noix tigrées.

Nous changeons d’appât pour passer au pellet de 25mm, très productif sur ma ligne de gauche.

 

Il est maintenant 16h, je décide de repositionner toutes mes lignes en réajustant mon approche. J’ai démarré quatre carpes à 3m de la berge, donc je vais en rapprocher une deuxième au pellet de 25mm.

Je laisse les deux autres lignes de droite au même spot.

 

Avant la tombée de la nuit, le vent s’intensifie de plus en plus. Les conditions sont vraiment compliquées à gérer. Les bordures du Rhône sont recouvertes de glace, due aux éclaboussures des vagues qui viennent s’écraser sur les bords et gèlent en une poignée de secondes.

Les contours de ma barque sont constitués de stalactite. J’aurai bien aimé immortaliser l’événement, mais je suis en rade de pile dans mon appareil photo.

 

Pour le repas du soir, nous nous réunissons autour du feu. Nous buvons un verre et mangeons pour reprendre des forces.

Cette fois, ma centrale de touche me laisse tranquille.

 

Nous allons tous regagner nos duvets bien au chaud, vers 22h30.

Le vent est terrible, les arbres sifflent très forts autour de nous.

 

Il ne se passe rien pendant cette dernière nuit.

Il faut attendre 8h pour que mon swinger de droite m’indique une touche.

Je sors un gros chevesne qui a osé engamer mes deux bouillettes.

 

J’apprends que seul Guillaume a réussi à prendre une commune de 10kg dans la matinée.

Cette deuxième nuit a vraiment été très calme pour tout le monde.

 

Nous plions bagage aux alentours des 10h, pour retrouver la chaleur de nos foyers.

 

Malgré les conditions hivernales, je m’en sors vraiment pas mal avec mes 4 départs et 3 poissons. J’aurai tout de même souhaité prendre un beau poisson dans la deuxième nuit.

 

La nature en est ainsi …

 

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Barrage sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 26 Novembre 2012 à 14:22 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le samedi 24 novembre 2012.

Je m’apprête à rejoindre les membres de mon club Suncarpe26, sur les berges du Rhône.

Mes amis carpistes se sont installés le vendredi, au-dessus de la retenue d'un barrage près de Valence.

 

N’étant pas disponible ce vendredi, je les retrouve le samedi en début d’après-midi, pour passer une nuit de pêche ensemble.

 

Le vent du sud d’une douceur exceptionnel pour la saison, brasse violemment la surface de l’eau.

En surmontant les bourrasques de la nuit précédente, quelques poissons ont été sortis, mais rien extraordinaire.

 

Je décide de m’installer au nord du secteur, sur un poste que je connais très bien. J’ai souvent fait de belles pêches avec un vent soufflant dans ma direction.

 

Je prépare ma batterie de cannes et équipe mon Kangoo en camping-car pour la nuit. Compte tenu de la douceur de l’air et la météo annonçant quelques gouttes en soirée, je décide de ne pas monter mon biwi, mais aménager ma voiture pour accueillir mon bedchair.

Kangoo          Kangoo

 

Il est 16h20, le vent est encore très soutenu, mais je dois poser les lignes pour la nuit.

 

Ce poste de pêche m’offre une bonne diversité de spots intéressants.

Il reste encore des herbiers sur ma bordure et un petit haut-fond à 70m du bord, puis la berge d’en face forme un gros dos d’âne en roche.

 

Je dépose une première ligne dans 4m d’eau derrière les herbiers, sur ma bordure de gauche avec un pellet de 25mm muni d’une chaussette soluble de pellets en 7 et 15mm. J’en rajoute quelques poignés, éparpillées sur le spot.

 

Pour la deuxième canne, je pars affronter les vagues à plus de 300m du bord en direction de la berge d’une face. Je présente un montage à la bouillette en bonhomme de neige dans 7m de fond, sur la digue en roche descendant dans le chenal. J’accroche un filet soluble garni de pellets et de quelques bouillettes, puis j’arrose le spot d’amorçage.

Je réitère l’opération avec la troisième ligne, mais en présentant un pellet de 25mm dans le début de la remontée, sous 4m d’eau en bordure de la berge d’en face.

Le vent redouble d’intensité pendant ma navigation, je dérive rapidement entre la dépose et l’amorçage. Je parviens tout de même à manœuvrer, mais je ne fais pas le fière au milieu de l’eau.

 

Je dépose ma dernière ligne dans 7.5m d’eau, sur la pente descendante du haut-fond se présentant à 80m.

 

Je suis sain et sauf, en terminant juste avant la tombée de la nuit.

Poste            Poste

 

Comme pour chaque pêche en commun avec le club, nous nous réunissons au centre du secteur pour un verre d’amitié autour d’un bon repas.

Ce soir, nous fêtons l’anniversaire de Guillaume avec une bonne choucroute préparé par François.

 

Vers 19h, je connecte ma centrale de touche et je rejoins le poste pour les festivités.

 

Après un verre d’apéro, la Led n°3 de ma centrale s’allume en émettant quelques bips par intermittences.

C’est une ligne tendue à plus de 300m, il y a certainement un poisson. J’engage un sprint jusqu’à mon poste de pêche.

A mon arrivée, le swinger est en bas. Je prends la canne et mouline pour prendre contact, mais la ligne est bloquée. Malgré la distance, je sens les coups de tête d’un poisson.

Le vent est encore violent, mais je saute dans la barque pour une tentative de sauvetage. Une fois sur les lieux, je m’aperçois que le poisson a fait le tour d’une grosse bouée délimitant la navigation. Les bourrasques de vent ne me permettent pas de bien gérer mes manœuvres pour libérer le montage. Le frottement de mon nylon sur la chaîne de ce gros flotteur sectionne la ligne au bout de quelques minutes.

Grrrrrr !!!!!!!!!! Vent de mer…de… !!!

 

Enervé, je ne remonte pas la ligne de suite.

 

Je retourne manger la choucroute avec mes collègues de pêche.

 

Après un morceau de mille feuilles et une part de tarte aux framboises, je regagne mon campement.

 

Sur le trajet du retour, je n’ai pas le temps d’arriver sur mon poste, ma centrale se met à sonner dans ma poche.

Je cours jusqu’à ma batterie et saisis la deuxième canne de gauche. La ligne restante sur la berge d’en face.

J’engage le combat en moulinant les 300m de nylon tendus. Les rushs ne sont pas très violents, mais le poisson est bien pendu à l’hameçon.

Je glisse une belle carpe miroir à l’épuisette.

Une fois le poisson dans le tapis de réception, je le pèse à 12.5kg.

 

Je relâche cette première carpe sans photo, en espérant piquer sa grande sœur.

 

La motivation revenue et la baisse momentanée du vent, je décide de replacer cette canne et refaire le montage dû à la casse précédente.

 

Pendant le retour pour la dépose de la dernière ligne, j’aperçois la Led bleu d’un détecteur allumée.

AAAAAHHHHH départ !!!!!

 

Ni une, ni deux, je saute sur la berge, installe ma canne sur le rod-pod et ferre le poisson qui part à folle vitesse.

 

Le spécimen fait un grand travers sur la gauche avec férocité. Une fois au bord, les rushs sont impressionnants. Après une bonne bagarre, j’emprisonne cette carpe dans les filets.

 

En enroulant le filet de l’épuisette, je devine une commune de belle taille.

Je la glisse dans mon sac de pesée et la suspends au peson.

Les chiffres se stabilisent sur 14.7kg.

Je suis vraiment content de cette prise et surtout de deux carpes et une casse en quelques heures.

14.7kg           14.7kg

 

Il est minuit, je replace aussitôt cette ligne.

 

Je monte dans mon Kangoo pour dormir un peu, je suis crevé !

 

Je n’ai pas le temps de trouver le sommeil bien longtemps.

Vers 12h45, mon deuxième détecteur de gauche sonne par alternance.

Je vois le swinger descendre doucement.

Je sors du duvet, puis de mon véhicule pour ferrer au plus rapide le poisson.

 

Une fois la prise de contact avec le poisson, j’enfile mon imperméable car une pluie fine a fait son apparition.

Avec le vent, autant dire que je vais être mouillé !

 

Je parviens à ramener le poisson sur quelques mètres, puis la ligne se bloque.

Je ressens bien les coups de tête au bout du nylon.

 

Par chance, le montage se libère pour laisser place à la bataille.

Ce n’est pas une bataille, mais une guerre qui est déclarée.

 

Je vois très vite que j’ai affaire avec un beau spécimen. Il tient le fond sur les 300m et je ressens vraiment une masse très lourde.

Arrivé à moins de 10m du bord, la bobine du moulinet se déroule à plusieurs reprises pour absorber la violence des rushs.

Cette carpe montre enfin signe de faiblesse, en l’apercevant à la surface, je vois une belle tache blanche dans la lueur de ma lampe frontale.

Un dernier tour de manivelle et le poisson est à l’épuisette.

 

Je prends vraiment conscience de l’ampleur de ce poisson, au moment de soulever les filets de l’épuisette.

Je hisse le poisson hors de l’eau et le dépose dans le tapis de réception.

 

Mon sourire en dit long !

 

C’est le moment fatidique, le sac de peser est suspendu au crochet du peson.

Je parviens à stabiliser les chiffres sur 19.100kg.

Super ! Quelle belle carpe commune !

19.1kg          19.1kg

 

J’en oublie que j’ai les bas de pantalon et les chaussures trempés.

 

Je change les appâts et retourne déposer cette ligne.

 

L’excitation m’empêche de trouver le sommeil pendant un moment, puis la fatigue prend le dessus en sombrant dans les rêves.

 

J’ouvre les yeux au lever du jour, rien n’a bougé.

Pourtant, je sens le départ !

 

Les jeunes du club me rejoignent pour discuter et prendre connaissance des prises de la nuit.

Je suis le seul à avoir réussi à capturer du poisson.

 

Nous papotons un bon moment, toujours pas de nouvelle touche.

Olivier et François ont presque fini de plier bagage, je m’absente de mon poste cinq minutes pour leur dire au revoir.

A peine arrivée pour leur serrer la main, que ma centrale de touche se met à sonner.

Fait chié !!!!!!!

 

Je suis à plus de 500m de mes cannes, je sais que cela n’est pas bien !

Pour cinq minutes de trop !!

 

Je fais 500m au pas de course, mais une fois sur place, j’aperçois le swinger tout en bas.

Je mouline dans le vide, sur le départ le poisson a sectionné le nylon dans les roches.

Je m’en veux vraiment d’être parti, mais je voulais quand même saluer mes potes de pêche.

Enfin, tant pis, surtout que je n’aurais peut-être rien pu faire de mieux sur place.

 

Je plie bagage en fin de matinée, aux alentours de 11h.

 

Le bilan de cette session de pêche est énorme. Je suis parti en pêche éclair avec un minimum de matériel et me voilà avec une pêche de rêve.

J’enregistre 5 départs pour 3 poissons de 12.5kg, 14.7kg et une superbe commune de 19.1kg

Le seul bémol sera les deux casses, mais en pêche en commun avec le club, il y a des sacrifices.

Autour d’un verre et un bon repas, les bons moments passés ensemble sont tellement inoubliables !

Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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