Vos articles préférés sur la pêche de la carpe - page 35

Mardi 23 juin 2009

Après le capot de dimanche soir, Je me sens encore plus motivé que jamais et me lance le défi de sortir une carpe (ou plusieurs), avant fin juillet ! Mais je dois retrouver l'instinct du carpiste de rivière; pas facile car l'année 2008 a vu beaucoup de changements sur le cours de la rivière, pour améliorer et prévenir les crues (assez importantes depuis quelques années); le recalibrage de la berge en secteurs urbains et bien d'autres merdes qui ne servent qu'à bouffer l'argent des contribuables.

Cela a eu pour effet de faire baisser un peu le niveau de l'eau; assez pour que les poissons adoptent un autre comportement et deviennent plus difficiles à localiser sur cette portion de rivière pas très large (environ 50 m, pour une profondeur qui varie d'1 à 3 m). Beaucoup d'arbres morts y sont couchés et la pêche est presque impossible, mais tout est possible pour moi !

A la belle saison, le courant est presque nul, et souvent sur la bordure d'en face. Dans les petite eaux, le fond est constitué de galets. Dans les secteurs un peu plus profonds, c'est du gravier. au centre, il y a beaucoup de bandes sablonneuses; seules les bordures sont encombrées. Avant de commencer à pêcher, je décide d'aller faire un petit repèrage (tel un indien), pour chercher des indices de présence de carpes sur quelques postes que j'ai en vue. Je me rends sur les bord de la Meurthe sous un soleil radieux, avec ma nouvelle caméra numérique.

1ère destination : un secteur avec une bande de nénuphars.

Cet endoit est un très bon poste; la profondeur n'y est pas très importante (plus ou moins 1,50 m), mais la végètation aquatique m'a permis de prendre, l'année dernière, 3 belles carpes commune en moins d'une heure, et loupé une petite carpe Koï (rouge vif) d'environ 3 kg.

Je m'approche donc a pas de loups, et observe sans bouger, je scrute chaque mouvement de tige en fleur, et chaque feuille; puis remarque un peu de particules en suspention (genre petits bouts de feuilles décomposées et plaques de vase).

Je regarde d'où ça peut venir quand, soudain, une rencontre me redonne le sourire; j'aperçois une belle carpe commune (que j'estime à environ 10 kg); elle n'a pas détecté ma présence ! Parfait; je peux la filmer dans son intimité et regarde chacun de ses mouvements. Que cherche t-elle ?

Je suis tellement aux anges que j'oublie la caméra; je filme une petite scène pour prouver mes dires. Voilà un 1er poste de choix, mais ce n'est pas ce qu'il me faut et je poursuis mes recherches ! Je suis à quelques mètres des nénuphars; malgré les apparences, le fond n'est pas très encombré. En général, les postes sous arbres et arbustes sont les meilleurs, autant pour les carpes que pour la friture et les carnassiers; mais la pêche y est difficile en raison des branches mortes qui en tapissent le fond (rien de cela ici : ce poste me botte) !

Il faut entreprendre quelques travaux : couper quelques branches gênantes (pour moi et pour la sécurité des poissons); mais je ne peux le faire maintenant parce que je suis là pour observer !

Je continue ma route et arrive sur mon secteur à carpes, où j'ai passé la nuit de dimanche à lundi avec un beau capot .

Sur ce poste, les poissons semblent méfiants, voire même absents toute une partie de la journée; pourquoi ? Allez savoir !

Plus loin, il y a un poste avec la rive d'en face encombrée d'arbres couchés dans l'eau; un très bon secteur à prospecter !

Maintenant, j'arrive dans un grand virage avec une partie "les petite eaux" (moins d'1m) où perches-franches, brochets et poissons blancs aiment venir; se faire chauffer la panse pour les uns, et faire ventre plein pour les autres. Mais le secteur qui m'interesse est le grand virage : la profondeur y est d'environ 2 m par endroits avec un fond de sable; secteur aussi en vue !

- Après avoir parcouru environ 500 m de rive, je décide de commencer par le secteur qui se trouve près des nénuphars. Ce même jour, en début d'après-midi, je vais déblayer le poste pour m'y rendre le lendemain matin, à la fraîche.

Sur place, moi, le singe, je grimpe sur les arbres et scie quelques branches gênantes avec le doute d'aller prendre un bain forcé dans la flotte juste en dessous; et sous les yeux attentifs de ma femme qui réceptionne les branches pour les poser sur la rive. Au bout de 20 minutes, le poste est enfin prêt ! Je ne suis pas venu les mains vides : quelques billes arôme ananas et fraise, ainsi que quelques graines (blé et chènevis) sont jetées avant de repartir.

Mercredi 24 juin 2009

6 h : je suis déjà sur le coup, et le soleil est sur le poste. 1ère constatation; l'eau a une couleur bizarre et le niveau est toujours le même; pourtant, il n'a pas plu ! Je n'ai pas voulu me cherger comme un ours (il faut tout de même parcourir 200 m pour rejoindre le bord de la rivière; alors imaginez l'arrivée avec tout le bordel adéquat); une seul canne-test sera placée sur le coup amorcé hier et ce matin, avec la même esche pour commencer (pèche Melba). Une fois le montage en place, il ne me reste qu'à attendre un résultat; pas forcément un poisson, mais au moins quelques belles touches qui m'indiqueront si le poisson a une tenue dans ce secteur.

Pendant ce temps, je fais un tour vers "les petites eaux", pour saluer 2 cygnes de passage. Cette matinée d'essai est très calme, avec quelques belles tirées; mais pas forcément de la carpe, car gros chevaines et brèmes son nombreux et ont vite fait de nettoyer un poste amorcé, même avec des billes dures comme du bois !

En ce qui concerne le poste, je pense qu'il sera plus productif sur un coup du soir avec l'ombre des arbres plus présente, ou même pendant une nuit !

Résultat pour ce mercredi : capot; dur-dur, mais où sont-elles ?

Jeudi 24 juin 2009

Obstination & persevérance sont de mise jusqu'à fin juillet ! Je dois trouver où les carpes ont une tenue; pas facile, car elles sont souvent en mouvement et très méfiantes. Je me doute qu'elles sont souvent sous les arbres tombants, et je ne cherche pas le danger, mais plutôt un secteur de passage qu'elles empreintent pour se nourrir.

Un secteur me vient à l'esprit : le virage, qui m'a toujours attiré pour pêcher friture et carnassiers. C'est reparti: petite sèance de repèrage & amorçage avant d'aller au taf; histoire de se motiver, avec quelques grains et pellets (toujours)

C'est décidé; demain, j'attaque ce secteur à la fraîche, où j'espère ne pas toucher de chevaines !

Pour ne pas perdre les bonnes habitude; voici la petite vidéo qui suis le texte !

Affaire à suivre avec la 2ème partie :  Obstination & persevérance d'un carpiste en rivière !

                                                                                                                               Dadou

Samedi, 18 Avril 2009

Après un jour de repos réparateur, le rendez-vous est donné à l'étang "Job" ce matin, avec Tof (dont c'est le dernier jour de vacances; il doit reprendre la route pour passer un examen (militaire de carrière oblige) et il espère faire une belle, avant de partir !

Je suis revenu sur un poste pour approfondir le nouveau spot qui semble intéressant et productif; reste à le vérifier !

Vers 6h30, je me rends à l'étang. Pour une fois, il y a foule autour du grand; normal, car le fameux concours de pêche à la truite de bassine aura lieu demain; bof ! Une vingtaine de gobe-mouches armés de tronçonneuse, coup-bordure et sacs poubelle fait le tour du grand étang pour nettoyer et ramasser la merde des autres branleurs. Beaucoup de mouvements et de bruit ; ça n'annonce rien de bon, mais je garde espoir (j'ai connu pire) !

Un rapide coup d'oeil sur le poste (les bûcherons improvisés ont fait un feu digne de la Saint Jean, et le vent a tourné dans ma direction); galère, ça pique un peu les yeux, mais je ne décrocherai pas du secteur pour ça ! Pendant que je monte le rod-pod et les cannes, Tof arrive, se gare derrière moi, puis s'installe à droite. je range le matos, comme d'habitude; pour une fois, je n'ai pas lancé les montages (tous eschés d'une bouillette à la banane) aussitôt. Puis je prends quelques pellets d'amorçage que je lance à l'aide du cobra, et place les montages sur ce petit tapis.

Je préfère procéder avec cet amorçage car je trouve que dans ce petit étang, les carpes sont très vite gavées avec les bouillettes, surtout en cette saison où elles préparent leur fraie. l'avantage du pellet est qu'il ne les gave pas du tout; et peu importe leur taille !

Je lance le 1er montage pile poil sur un fond dur (sur le fameux spot), et les 2 derniers sur un fond mou (certainement vaseux). Aujourd'hui, il est difficile d'observer quoi que ce soit, car le vent qui s'intensifie au fil des heures ride l'étang et une légère pluie fine nous tombe sur la tête; nul besoin d'aller dans le véhicule, car ce seraient du luxe et ça ne sert à rien ! La matinée passe tranquillement, avec quelques petits bips ici et là, mais sans poisson piqué.

11h05 : un bip se fait entendre sur la canne placée sur le fond dur; je prends contact avec le poisson qui part droit devant. Il m'est impossible de le freiner, et je ne tente pas de le faire, car je me rends vite compte que ce n'est pas un pin's. Puis, d'un coup, le poisson revient très vite en bordure, à gauche; pourquoi ? Je l'ignore; peut-être a-t-elle trouvé une astuce pour couper court à notre rencontre ! Je regarde ma canne qui plie lentement, et il me semble entendre le vernis craquer !

C'est du sérieux; je me dis que là, je tiens le poisson record de cet étang ! Je ne peux rien faire; aucune manoeuvre : le poisson domine ! C'est la 1ère fois qu'un poisson d'étang domine aussi longtemps, et je me dis que si j'avais croisé un tel poisson en rivière, j'aurais eu du souci à me faire !

au loin, un petit groupe de future truitistes de bassine regarde les évenements avec la fumée qui s'épaissit; bonjour l'odeur sur mes fringues !

Le poisson décide de revenir vers moi, et je reste vigilant car cela peut-être une feinte ! Pour un poisson, l'instinct de fuite ne prime pas, mais l'instinct de survie (contrairement à l'homme). Avec cette épaisse fumée qui entre dans mes poumons, je ne vois rien du tout et recherche où se trouve mon  poisson ! Mais ce dernier sonde le fond, et ne veut pas venir à la surface; un petit moment, j'ai un doute et me demande s'il ne s'agit pas d'un silure !

Superbe combat, et je suis aux anges ! Enfin, il remonte et je peux constater qu'il s'agit bien d'une carpe : une belle commune assez large ! enfin, elle est dans l'épuisette, et je suis soulagé !

          Attention elle ne fait pas 20 kg, mais seulement 14 kg ! comme quoi les photos sont tronpeuses !

Verdict : 14 kg ; magnifique ! A croire que la belle m'attendait sous cette petite pluie fine ! Je suis super heureux d'avoir battu mon record personnel, et sûrement celui de cet étang. Je lance le défi de me prouver le contraire, avec preuve à l'appui pour ceux de mon secteur !

Je peux dire que ce poisson m'a donné énormément de plaisir; presque autant que la commune de 17 kg prise dans le grand étang au mois de Mars, et dont le combat était totalement différent. Grande émotion pour la remise à l'eau, et voir ce poisson repartir dans son élément en bonne santé me rend plus heureux.

J'espère simplement que chaque carpiste prendra soin du site ! et surtout de ces poisson, après cet article ! Il n'est pas loin de 12 h, et il est temps pour nous de plier bagage ! Tof repart un peu déçu, mais sait que la prochaine fois sera la bonne !

Pendant que nous plions bagage, un camion arrive pour mettre les pauvres truites de bassine dans leur dernière demeure. Tof me dit qu'il veut voir comment cela se passe; je lui laisse la caméra pour filmer ce que je trouve conplétement nul (à vous de voir ) !

Je reviendrai sûrement sur ce secteur, demain matin, pour approfondir ce spot ! Carpistes d'un côté, truitistes de l'autre !

                                                 Voici la petite vidéo qui accompagne l'article !

                             Affaire à suivre !                                                                         Dadou

Mercredi, 08 Avril 2009

Aujourd'hui, j'ai envie d'aller tenter une autre approche sur un autre étang, à Sainte-Anne, et ainsi vérifier si ma méthode observation/amorçage du poste choisi y fonctionne aussi; cela me permettra d'approfondir mon sens de l'eau en vue de la pêche de nuit qui se prépare doucement à Thiriet (22 ha).

Pour une fois, j'ai pris mon temps pour me lever et préparer mon matos; il est un peu plus de 6h30 lorsque je me rends au bord du petit étang dit "Job" ! Une fois à l'entrée, un coup d'oeil sur mon poste de lundi (avec Max); j'aperçois 3 voitures, le long du chemin (ce qui empêche les autres pêcheurs de s'y rendre) et compte environ 5 rods-pods sur le secteur. Décidément, ceux-là n'ont rien compris ! Pour eux, l'approche d'un poste se fait pas l'observation d'une prise par un autre carpiste sur des secteurs déjà amorcés. Peu importe; je connais le secteur mieux qu'eux, et sait qu'avec le redoux, les poissons ont autre chose à penser qu'aux appâts !

Un coup d'oeil rapide à la surface du petit étang "Job"; je remarque une lègère activité près de la bordure, mais le secteur n'offre guère de place pour travailler un poisson dans de bonnes conditions. Finalement, je décide de tenter le coup, et me place où j'ai juste la place en hauteur pour lancer les lignes. A gauche, un arbuste attire beaucoup de petits poissons blancs, tanches et carpes à la pleine saison; pourquoi ? Certainement en raison du fond très argileux qui attire aussi de nombreuses écrevisses (inéxistantes au grand étang); nourriture naturelle des carpes, à certaines périodes de l'année ! 

A droite, une ligne d'arbustes en bordure empêche d'autres pêcheurs de s'y placer. Je connais un peu le secteur pour y avoir pratiqué la pêche au coup, et la carpe. Où je me place à droite (à environ 2 m)  se trouve un trou d'eau; à gauche et face a moi, le fond est moins important mais plus ou moins vaseux. Au bord, près de l'arbuste, et où le fond est argileux, les carpes aiment venir (surtout en été); certainement en raison des insectes aèriens, et des bestioles de fond.

Après avoir gobé les mouches avec mon numérique pendant quelques minutes, je m'installe et place le 1er montage (canne de gauche) à seulement 5 ou 6 m de l'arbuste, et lance quelques pellets de 15 mm à la volée, simplement.

Ensuite, je place le montage de la 2ème canne (du milieu) face à moi, entre 10 et 20 m. Je sens qu'il est sur une surface plus dure; parfait ! Le 3 ème est presque placée à la même hauteur, mais lègèrement à droite. Quelques pellets sont lancés au cobra (à cette distance, il ne faut pas rêver) !

Une pêche à l'arrache : j'aime aussi; mais dans ce genre de situation, il faut avoir l'oeil, et prendre une décision rapide, lorsque quelques chose se passe ! Je m'installe en retrait, en raison du montage placé très près, pour ne pas éveiller la méfiance des carpes qui peuvent s'y trouver.

Maintenant, je vais vous parler de ce plan d'eau qui est de petit gabarit, mais très riche en nourriture naturelle (écrevisses en nombre plus ou moins important; vitales pour le bon développement des belles) et un fond de vase plus ou moins mous. Chaque hiver, ou lors de grosses crues, la rivière peut passer dedans, et ainsi nettoyer parciellement l'endroit. Beaucoup d'insectes aquatiques s'y trouvent également . Bizzarrement, il y a une très faible population de poissons-chats. Pourquoi; je l'ignore. Pourtant, aucune introduction d'autres espèces n'a été remarquée (à ma connaissance) ! Seules beaucoup de petites perches-soleil hantent les bordures (satanés poissons rigolos à pêcher avec une petite canne au coup) !

Il m'est déjà arrivée d'en tirer plus de 500 en une matinée, pour le plaisir des hérons cendrés et des corbeaux ! Ils sont nuisibles, et il est interdit de les remettre  à l'eau; ils sont là et il faut faire avec ! Je préfère nourrir les piafs avec, que de les laisser crever pour rien (parfois à contre-coeur), mais il y en a vraiment trop !

Dans cet étang se trouve une bonne population de petites carpes (entre 2 et 5 kg), et une autre plus ou moins importante population de sujets entre 5 & 10 kg; quelques beaux sujets hantent aussi ce plan d'eau. L'an dernier, je suis arrivé à poser une belle miroir (en forme de ballon) de 13 kg sur mon tapis de réception; seul hic : de sales enc.... lui avaient coupé un bout de la nageoire caudale; rendant sa défense identique à celle d'un carpeau de 4 kg ! .

 Il y a ceux qui volent les poissons, et aussi ceux qui les mutilent; c'est pire.

Derrière moi, la rivière est basse; il n'y a pas de carpe sur ce secteur, mais beaucoup de hotus (j'ai fait une petite séquence pour vous montrer l'endroit).

Un autre petit clin d'oeil sur le dernier étang (2 ha), le plus petit des 3 mais aussi le plus profond, avec parfois un fond de 2,5 à 3 m. Je le connais un peu pour y avoir pratiqué la pêche au coup et, surtout, celle de la carpe ! Ici, peu de pêcheurs s'y installent en raison de son accès difficile (chemin défoncé); beaucoup préfèrent rester près de leur voiture ! Une petite session sera bientôt planifiée sur ce plan d'eau, où la carpe très difficile y est en nombre plus ou moins important; leur poids ( à ma connaissance) varie de 7 à 11 kg, mais elles sont de toute beauté, et j'ai hâte de vous les présenter !

Pendant que je filme l'étang, un bip me fait tourner la tête : une belle grosse carpe sort hors de l'eau (tel un dauphin), face à mon poste !

Volià de petits étangs qui ne payent pas de mine, mais pour ceux qui pratiquent régulièrement une pêche de plan d'eau, cela peut donner un bon départ pour s'attaquer à plus gros (petite pensée à Totof du 28 (Eure et Loire), qui pratique souvent (je pense) en étang) !

Je m'empresse de repartir sur mon poste; pour passer le temps, j'ai pris une petite canne au coup. 1er poisson : une perche-soleil (la seul) . Je m'installe sur mon siège et observe le secteur . Mon portable sonne; Christophe, mon beau-frère (qui pêche la carpe seulement depuis l'année dernière) a envie de faire une petite partie de pêche avec moi, et profiter de ses vacances pour respirer au bord de l'eau ! Quelques minutes plus tard, je vois son véhicule gris arriver et se placer derrière moi. Il n'est pas seul : son fils "Kiki le dur" est là aussi. Il aime les carpes, mais en a peur; c'est normal : par rapport à sa taille, elles lui paressent énormes !

Nous arrivons à placer les 2 rods-pods et l'attente commence, en famille.

Une heure après, un départ violent sur ma canne de gauche ! Je prends contact avec le poisson devant les yeux de mon beau-frère, qui en reste sur le cul et dit : "c'est pas vrai" !  

J'arrive à la ramener en bordure, entre les 2 rods-pods; ouf !

Verdict : 7 kg pour cette commune ! Dans la foulée, un autre départ survient sur la canne du milieu, mais le poisson se décroche (certainement un carpeau, car je ramène une écaille sur l'hameçon !

            Pour une fois que Kiki pose avec moi !      

11 h; un autre départ survient encore une fois sur la canne de gauche (toujours avec l'arôme fruité) ! Là, le combat est plus dur car le poisson ne se laisse pas goupiller mais reste en bordure où il frotte le fil sur les racines de l'arbuste qui se trouve à gauche !

Finesse et doigté sont de rigueur; j'arrive enfin à poser la carpe sur mon tapis qui a du mal à sécher !

Verdict : 9 kg pour une autre commune !

Une autre casse d'un poisson que je ne peux pas freiner solde cette matinée de pêche, sur un poste à l'arrache.

                                                                                                                  Un futur boeuf combattif !

Mon beau-frère est capot; dommage ! Mais je vais essayer de faire en sorte qu'il prenne aussi du poisson !

Les carpistes, qui se trouvaient sur "mon" ancien poste, ont remarqué et aperçu le manège; je me doute qu'ils ne tarderont pas à venir faire un tour dans le coin !

Absent du secteur pendant 2 jours, j'ai appris que plusieurs personnes se sont placées sur ce poste, comme par hazard, mais sans rien y faire.

Tant pis pour eux; tant mieux pour moi !

                                                              Affaire à suivre  ! Dadou      

Cet article est plutôt pour ceux qui, comme moi, aiment pêcher à la graines en amorçage ou comme esche.

Ca fait un petit bout de temps que je tente de petits essais sur un petit étang près de chez moi avec une graine que je trouve délaissée par les carpistes inconditionnels de la bouillette arôme goutte d'eau : le lupin !

J'ai appris à connaître cette graine grâce à mon ami LaMagie qui l'utilisait en amorçage ; je la trouvais assez attirante pour mes yeux et ceux de nos chères compagnes de jeu, mais je n'ai pas eu assez de temps pour approfondir la chose en Saône.

J'ai retenté l'expérience en 2009 sur un étang de mon secteur; ce qui m'a permis de sortir beaucoup de beaux poissons. Mais l'hiver et les tempèratures nocturnes qui ont du mal de monter ont pour effet de retarder le réchauffement des rivières, lacs, étangs et canaux, d'où capots à répétition pour certains, ou touches  timides sur des poissons encore engourdis.

C'est pour cela que, en ce début de saison, j'ai voulu tenter autre chose que les billes, et revenir à l'appât naturel qu'est le lupin. Pas n'importe lequel ; celui qui vaut de l'or et me sert de sauve-bredouille du moment !

C'est avec une recette simple que je suis arrivé à faire un lupin hors norme supérieur à la bouillette, pour le moment, mais avec un petit défaut (il y en a toujours un; l'appât miracle n'existe pas), mais pas assez sélectif. On attrape des carpes (entre 2 à 6 kg), et de beaux plateaux de brèmes et tanches; il arrive qu'une mémére prenne l'appât : la cerise sur le gâteau ! On ne sait jamais sur quoi on va tomber, mais ça vaut tout de même la chandelle de l'essayer !

Chacun y va de sa propre préparation et coloration, car même la couleur joue une grande inportance (je privilègie la couleur jaune; un jaune bien pétant, un jaune naturel genre paëlla). Et l'arôme naturel, ou on ajoute un bon booste fruité (le choix est vaste).

En ce qui concerne la préparation, il ne faut pas se prendre la tête car le lupin est, pour moi, la graine la plus facile à travailler; elle gonfle à merveille et il faut souvent surveiller que les graines ne soient pas hors de l'eau, surtout une petite quantité en bocal (suffisant) où tout est placé (graines, arôme et colorant).

Une fois les graines bien gonflées, les cuire avec l'eau du bocal (s'il en manque, ajouter un peu d'eau de source); ne jamais prendre l'eau du robinet, même pour le trempage ! 20 minutes suffisent pour cuire les graines de lupin qui serviront pour escher.

Les remettre ensuite dans le bocal avec un peu d'arôme et de sucre, et placer le tout au réfrigérateur. au bout de quelques jours, les graines de lupin seront enrobées dans une sorte de gelée comme la noix tigrée, et elles auront 100% d'arôme; prêtes à l'emploi ! Mais attention à ne jamais laisser les graines au soleil, car elles tourne vite !

Voici quelques prises que j'ai eues au lupin cette année (2010) sur des coups du soir :

                                                                                Dadou