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Chaos dans les abysses 2

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Article de MacoCapa publié le 8 Octobre 2009 à 04:06 dans le blog Maco Capa. Philosophie Carpiste. 77.
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Blog de Maco Capa Philosophie CarpisteSourire


                                                                   Chaos dans les abysses 2

ou

 Requiem pour la Seine


  Ce fleuve puissant intrigue autant qu'il fait peur aux carpistes. Le poste choisi en fonction de son potentiel sur le bief est plein de surprises. Il faut cependant mériter les captures, le hasard n'a de place que pour l'échec. Cela fait maintenant plusieurs années que je le constate : pêcher la Seine et en obtenir régulièrement satisfaction relève de l'obstination, un sacrifice en temps, une rude épreuve pour le matériel autant que pour l'homme. Ce poste "chaos dans les abysses" est un lieu de tenue autant qu'un lieu de passage. Ces carpes régulièrement pêchées sont méfiantes, un peu comme dans un étang mais d'autres éléments entrent en jeu : Présence de nombreux gros blancs, de silures, de péniches, de dérivants, de fort courant, de nombreux obstacles, une nouriture naturelle riche et variée...

  Samedi, en fin d'après midi, j'arrive donc sur les lieux en compagnie de carpo91. C'est sa première sur le secteur. Il est impatient de voir à quoi ressemble la pêche ici. De mon côté, la question qui se pose est de savoir si les petites communes que j'observe parfois n'ont pas changé de lieu de villégiature. Il est fréquent de les toucher lors premières heures de pêche. Après, elles partent et les départs se font attendre jusqu'à ce qu'un groupe de passage s'arrète (ou non..) sur l'amorçage et ainsi de suite.

  La nuit tombe, le temps est agréable, il y a peu d'activité; Je profite de l'instant pour "sentir" la situation.. Je déverse plusieurs kilos de mélange maïs/arachide en zone, quelques billes poisson maxi modèle toujours en zone. Pour habitude mon  approche est un amorçage à moyen terme, cette fois-ci ce ne sera pas le cas. Le but de la session (entre autre) est de déterminer si la présence des silures peut être évité ou non. L' ALT ou l' AMT semble attirer les moustaches au moins autant que les carpes, jusqu'à ce que ces dernières ne leur cèdent définitivement la place. Il faudra donc y aller piano sur les appâts de petite taille risquant de faire venir les prédateurs de blancs.

La problématique est qu' augmenter la taille des appâts entraîne un allongement du temps d'acceptation par les carpes et les petits silures trouvent alors un intérêt dans ces appâts.. Brain storming donc, quel est le bon compromis?

Dimanche matin, le soleil se lève, mes quatre montages n'ont  toujours pas retenu l'attention des carpes ni des silures. Deux des montages ont été déposés non loin de la berge, zone de tenue de petites communes. Ces montages ont été amorcés à l'assiette. C'est-à-dire une quantité modérée de graines et de billes. Un montage situé à moins de 10 mètres de la bordure pêche une pente douce avec une dense végétation aquatique. Cette végétation a la faculté de limiter la dérive des appâts. La ligne ne doit cependant absolument pas bouger pour rester pêchante.

Il est 07H45 premier départ justement en bordure.

 

 

Le temps de remettre en place le montage, de faire un café et de réfléchir la situation, un deuxième départ sur la même canne. 11+ et maintenant 9+. Ca vaut le coup d'attendre un peu. Remise a l'eau... Je refais le montage et je retourne déposer...

 

 

L'après midi sera un festival de tout ce qui flotte et fait du bruit sur l'eau, le ballet des jet sky, sky nautique, bouée, barque,..., kayak, planche à voile,  je reste attentif pour prévenir tout drame avec un guignol... Ils passent très (trop) près des fils... Le back-lead est impossible ici tant la nature du fond est chaotique...

Vers 16h les poissons blancs commencent à sauter sur la zone d'amorcage, je prends donc le bateau pour maintenir leur présence. Sur le chemin du retour je reconnais le sifflement grave du détecteur chargé de la surveillance de la canne qui pêche la bordure. Carpo se précipite alors : " Elle y est " dit-il... Encore sur la barque, je prends la canne et pars combattre sur l'eau... Une belle petite commune apparait en surface tandis que je dérive sur le fleuve. Elle rusch puissament et entraine la barque avec elle, enfin elle se rend à l'épuisette. Trois carpes en pleine journée et toutes sur le spot de bordure.

 

 

 

 

Je finirai la session seul, carpo91 doit me quitter. La nuit tombe sur la Seine, elle redevient calme, l'agitation de la journée cesse enfin. Minuit sonne au clocher voisin et aussi sur ma batterie, dans le lit une big bille poisson démarre,  prise de contact et décroche. La bille reviendra avec le montage, des traces de dents l'ont rapée sur un quart de sa surface... Les silures sont là... Je relance donc sans rappeler... J'espère qu'ils quitteront la zone si elle ne les intéresse pas. Je me rendors l'esprit agité, d'un côté je rêve de toucher une moustache de plus de 45/50 kilos et battre mon record, mais je rêve encore plus de mettre au tapis un de ces cyprins de rêve qui ont fait la réputation de la Seine. A ma connaissance sur le secteur le plus gros fisch sorti de source sûre accusait 25- kg... Autant dire qu'il m'est impossible de dormir sur mes deux oreilles... Je n'aurrai plus un bip de la nuit... ni de la journée suivante.


 Mardi matin : L'aurore colore le ciel et la teinte rouge la plus lumineuse ne provient pas du soleil mais d'un detecteur.  La carpe part en pleine eau, revient vers la berge et se plante au fond, (illustration du titre de cet article!)                                                                                                                                                                

Ce n'est pas la première qui me fait le coup ici. Je prends donc la barque et pars la chercher. Elle est plantée sous 5 mètres d'eau à 40 mètres du rod-pod. Dans la brume matinale je treuille donc quelque chose de très lourd. J'ai bien l'impression d'avoir perdu mon poisson car je ne ressent rien dans la canne. Un grondement sourd résonne dans le blank, soudain je sens que ca vient. Je vois apparaitre sous la surface une branche énorme et surprise la carpe avec! Elle est toujours au bout et a fait plusieurs tours dans la branche. Le combat se fera donc avec une perche de plus de 2,50 mètres sur ma tête de ligne. Au final 35 minutes me seront nécéssaires pour ramener le poisson. Combattre avec une branche de pas loin de 25 kilos sur le fil, je ne vous le souhaite pas car question mise à l'épuisette on ne peut pas faire pire.

Inlassablement, à chaque touche ou chaque départ je retourne déposer mes montages, avec chaque fois une assiette d'amorcage. Environ 10 fois par jour donc.. La stratégie paie cependant ; une heure plus tard puissant démarage qui arrache la canne du pod et vient finir sa course sur mon bed-chair et donc dans mes mains (je pêche toujours les talons posés au ras du bed, pour des raisons évidentes en photo d'ailleurs dans la barque ci-dessus...)

De longues minutes je bride le poisson qui ne quitte pas le fond du fleuve, extraordinaire moment dans lequel chacune des parties a sa chance de l'emporter. A de nombreuses reprises elle reviendra puis repartira avant de se rendre." Mirroir, tu es la plus belle de la session..." pour l'instant...

 

 <<  Il aura fallu 3 jours avant que cette magnifique carpe n'accepte mes billes poisson. Comme souvent elles m'offrent les plus beaux poissons de la session.  La fraicheur et la qualité, ça fait forcement la différence à un moment ou à un autre.

 

La matinée se termine et je vais bientôt devoir partir. A vrai dire j'ai un peu rempli mon contrat pour mes adieux à la Scène (pardon Seine*). Je retourne déposer le montage et en profite pour descendre la totalité du reste de mes appâts en zone sur le poste.

L'orage commence à gronder au loin, un ami passe me rendre visite, à peine est il arrivé que la canne déposée redémarre. Au contact je reconnais l'espèce qui a aspiré... Quelques minutes et j'apercois des moustaches et un dos marbré.. hurlement sur le pod, et mon visiteur se retrouve avec une canne et un silure dans les mains, je prends l'autre départ, après un combat mouvementé (question logistique avec l'épuisette) une nouvelle mirroir trouvera le tapis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chaos dans les abysses c'est fini, à présent je ne pêcherais plus la Seine, ce sera la Vienne et ses grands lacs. Mon objectif a toute fois été atteind. Prendre des carpes en évitant au maximun les silures. Un jour peut être je reviendrai hanter les berges du fleuve. Une chose est certaine, je garderai en mémoire toute ma vie les instants que j'ai vécus ici.

 

 

 

 

 

 Maco Capa.

 

 

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Seine et Marne (77) Lien permanent | Voir les 20 commentaires
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Un étang proche de Mars

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Article de MacoCapa publié le 17 Septembre 2009 à 23:58 dans le blog Maco Capa 2009 2010 Philosophie Carpiste
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Blog de Maco Capa, Philosophie Carpiste 2009                                                                ^ ^    Sourire


 Un étang proche de Mars  

 


Depuis un bon moment, l'envie de découvrir ce petit plan d'eau grandissait. CHNV10, qui me l'a indiqué sympatiquement m'avais mis en garde car le chemin, uniquement accèssible à pied calme n'importe quel carpiste motivé... 40 kilos de matos et un litre de sueure déversée, une oeuvre que des artistes involontaires ont réalisée explose aux yeux. Veinée ou maculé d'une richesse chromatique extraordinaire, un paysage lunaires s'offre aux courageux sachant se delecter du regard.

 

  Les perles salines roulent et piquent mon regard. Encaissée dans ce creux improbable, entre deux collines et au beau milieu d'un plateau surplombant une vallée, la surprise turquoise se déploie enfin, une étendue laiteuse bordée d'un rideau végétal.

En marge du temps, la vie avant tout, des levés de soleil, une unité autonome, le vent et la chaleur sur la peau, le chant des batraciens, le temps n'a pas de valeur tant la félicité se situe en marge de celui-ci, le bonheur d'être ou de ressentir, l'instant ou la sensation, le parfum ou le sintillement minéral, la liberté ne serait ce qu'en apparence,... Aucune hache ne peut abattre le vivant et les cépées fleurissantes ont la vigeur de l'espoir. S'emplir de jouissance, ou déverser ses maux, l'échos de soit est réfléchie par la vie, avant tout, en marge du temps.

 

 

 Y'a-t'il meilleur marqueur naturel pour shooter son montage ?  Un tapis de graines sera t'il gagnant ?

 

J'ai choisi d'abordé ce plan d'eau à la bouillette et à la graine. Chaque canne aurra sont appât. Bouillette eggs and brandy de chez Cipro, billes perso fisch,... et graines (maïs cuit et riz/blé).

Les résultats (en terme de capture) ne seront peut être pas exeptionnels mais pour la suite il sera sans doute interessant de comprendre les préférances..

 

(ci dessous la vue depuis mon brolly)

 

 


Les spots qui s'offrent à moi sont très nombreux et j'hésite vraiment à savoir ou pêcher. Je sonde plusieurs zones qui semblent favorables. Dans l'étendue d'eau il y a des plaques d'herbiers, des restes d'arbustes par dizaines, des fonds de glaise ultra moux, de rares plages de sable/gravier et enfin les berges piquent abruptes sous d'épais réseaux de végétation hélophyte.

 

 La pricipale problématique consite a savoir ou se trouvent les carpes. Etant donné que chaque endroit est favorable à leur tenue il va falloir croiser les données et spéculer..

Comme souvent les lieux impêchables sont des hots spot.  Est'il raisonnable de risquer de faire du mal aux carpes? Une furie de 30lbs est incontrolable et finie inéluctablement empétrée lorsqu'on "colle" les obstacles...

Quoi qu'il en soit je vais dispercer mes appats un peut partout afin de leurs faire goutter. Là où je pêche, un tapis de billes de petits diamètre et bien en évidence : le piège!

 

Il y a fort à parier que les carpes ont fini de frayer depuis un moment ici, l'eau est chaude, rien ne bouge sur les bordures. Peut être ont elle besoin de protéines? Le fond semble pauvre. Aussi quelques grandes éphémères quittent la péllicule de surface, cet insecte bio-indicateur signifie que l'eau est de très bonne qualité.

Mes lignes sont désormait en place,  mais pas d'activité de carpes, seules quelques fouilles de l'autre coté de l'étang mais rien n'affirme qu'elle soit engendrées par le poissons de mes désirs. La nuit tombe...

Réveille brutal alors que le matin ne colore pas encore l'horizon, les 10 pieds de ma cannes se courbent, elle a aspirée une bille de 16 que j'ai roulé. L'hameçon de 8 semble bien tenir, il me faut contrôler avec une déxtérité éxemplaire afin de ne pas perdre contact. Les rusch sont brutaux et tous orientés vers des branches ou des touffes de phragmites. Enfin se présente à l'épuisette mon rêve, une carpe magnifique... (cliquez la photo pour la voir en plein ecran et votez!)

 Le jour se lève donc et la grâce d'une remise à l'eau m'émerveille. L'or des écailles disparait, ma mémoire s'enrichie... Mais ce bip et ce hanger qui tombe... vite sur la droite ca démare...

 

 

Un joli carpeau a gobé un cheuveux où trois grains de maïs cohabitent avec un morceaux de bonbon.

Décroché dans l'eau, il regagnera  rapidement et sans domage sa liberté!

La pêche au rappel à la graine donne souvent ce genre de petits poissons, les farines disposées augmentent l'attrait pour tous les poissons blancs. Lors de l'approche d'un etang cela permet de connaitre le peuplement...

Sucré l'amorçage  me donnera un autre carpeau peut de temps après!

 

 

L'après midi sera calme. Le soir venant une bille flottante ananas isolée surprendra une carpe qui se décrochera dans un obstacle malgrès ma vigilence. La nuit tombe. Un bip, puis un autre, un hanger descend, prise de contact immédiate... et décroche... En effet j'ai remarqué a environ 80 de mon poste une zone relativement encombrée de laquelle provenait des sons de sauts...  Je relance le montage à proximité avec juste 10 billes de 12/14 en amorçage.  Pas de chance, mais au final, petit hameçon, une pêche dans laquelle il faut éviter les obstacles et surtout éviter que les carpes finissent pendue et perdue au risque d'y laisser leurs peau. Je préfere décrocher en bridant fort dans ce cas. C'est ça aussi "Philosophie Carpiste", admettre que pour gagner, il faut savoir perdre.


 

 

Le deuxième poisson décroché semblait très lourd. Il me faudra bien réfléchir et bien jouer mon coup pour réussir à le repiquer et le mettre au sec. Cet étang surprenant est sans doute plus poissoneux qu'il n'en parrait et si la pêche semble relativement facile, je doute que les carpes agées soient si simple que cela à décider!

Je me remettrai à l'épreuve bientôt Clin d'oeil. Maintenant je sais comment aborder la pêche ici !

 

 

 


 

 

A bientôt,

Maco Capa

 

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Coup du soir chez les grenouilles

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Article de seb28 publié le 12 Août 2009 à 08:52 dans le blog Nouveau départ !
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Etant rentré tôt du boulot, le temps étant au beau fixe, je décide de tenter un coup du soir … la pêche de samedi, malgré les 3 poissons sortis, m’a laissé une espèce de sensation étrange qui ne m’a pas quitté ces derniers jours … il fallait que je réussisse à capturer un poisson d’une taille plus importante … c’est ça, je voulait a tout prix faire une carpe de plus de 10kg … il y en a, pas beaucoup comparé aux carpes de 5 kg, mais elles existent et je me devais donc d’en sortir une !!!

 

19h, à peine rentré du taf, que nous revoilà repartis avec Emilie, le matériel est réduit au strict minimum, je ne mettrai que 2 cannes en œuvre, un léger amorçage et nous verrons bien.

 

19h15 nous arrivons sur le plan d’eau, et une désagréable surprise nous attend … des pêcheurs installés à 50 mètres du poste que je convoitais ont installés des cannes sur ce dit poste, mais également tous les 10 mètres … bon … je trouve ça un poil gonflé de s’étaler autant, mais ils sont arrivés avant moi …. Néanmoins ils comprendront (du moins un des deux) vite mon désarroi, et me proposeront de décaler une canne présente là où je souhaite m’installer.

 

Je peux donc me poser entre 2 de leurs cannes, qui sont alors espacées de 25 mètres. C’est donc parti ! 2 cannes comme prévu sont installées sur piques, les montages sont expédiés en pleine eau, accompagnés d’une petite dizaine de billes autour, les hangers en place, les détecteurs allumés, l’attente peut commencer.

Il est déjà presque 20 heures quand nous finalisons l’installation, je sais très bien que ça va être de la pêche éclair, car le soleil commence à décliner dangereusement vite vers 21h15 … soit 1h15 de pêche effective.

 

45 minutes plus tard, alors qu’émilie est partie « découvrir des chemins secrets dans la forêt », le hanger de la canne de gauche  donne de timides signes d’activité … ça monte, ça descend, mais rien de bien franc, du yo-yo pendant une petite dizaine de secondes, je me décide donc à ferrer, et le blank se comprime direct ! Elle est au bout !!!!!

 

Le combat se déroule plutôt dans le velours, pas de rushes de fou, pas de coups de tête, pas de revirement de situation, un combat somme toute classique qui se finira rapidement par la mise à l’épuisette du poisson … qui semble être une catégorie au dessus des carpes faites samedi dernier

Je me dépêche donc pour effectuer la pesée, et l’aiguille s’arrête au delà de 10kg …10,200 kg très précisément ! Et bein voilà je la tiens ma 10+ !!!

 

 


 

 

Le pêcheur qui avait laissé sa canne vient me voir et comprends de suite qu’il vient de subir le bon hold-up, en bonne et due forme ! « pas un départ depuis tout ce temps, et vous arrivez pour une heure et vous sortez une 10 kg … » !!!

 

La canne est replacée, mais plus rien ne viendra animer la soirée qui touche à sa fin. Nous rangeons le matériel en se promettant de refaire des pêches éclair plus souvent !

 

 

 

 

 

 

 **********

 

PS : cet étang est entouré de panneaux « laissez la nature propre », alors comment expliquer ça :

 

 

Franchement certains vont laisser leurs merdes au bord de l’eau et brailler parce qu’il n’y a pas de pêche de nuit … comment voulez vous être pris au sérieux ??? Pfff vraiment des guignols …. Ça ne pèse pas lourd un sac-poubelle vide … si ??

A+ les gringos,

seb

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Yvelines (78) Lien permanent | Voir les 7 commentaires
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Résultat : Session du 25 au 26 juillet 2009

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Article de Dadou publié le 1 Août 2009 à 17:15 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes samedi; il est 3h40 à la pendule et je ne trouve pas le sommeil; pourquoi ? Je cogite sur la façon de procèder sur le secteur de pêche, car les temps sont difficiles sur la prise de carpes un peu partout (en étang, où les prises sont aléatoires (ou coup de chance); en canal où il y en a peu en journée (bon endroit au bon moment); et en rivière, où seuls les silures font la une des journaux locaux !

Donc pas térrible; pourtant, il y a de quoi faire, mais les années se suivent et ne se ressemblent pas ! La rivière est spèciale; moi qui la connais depuis tout petit la trouve toujours aussi attirante, mystérieuse et sauvage malgré tous les changements de ces dernières années.

L'avantage de la rivière ou d'un grand fleuve (pour ceux qui ont la chance d'être à proximité) est qu'on ne sait jamais sur quoi on peut tomber, contrairement à un étang où on a vite fait de faire le tour ! C'est dans moins de 2 heures que je dois me rendre sur un poste (où j'ai amorcé hier après-midi, avant d'aller au taf), en compagnie de Tof (le beauf).

Un bon amorçage à base de diverses graines (comme d'hab) : maïs, blé, chènevis, pellets, et noix tigrées, sur 2 postes différents : un pour aujourd'hui, et un autre pour préparer un secteur avec un ALT, dans le but de conditionner les poissons sur une zone, pour qu'ils y restent.

Mais , en ce moment, rien n'est sûr : depuis le début de la semaine, Meurthe é Vezouze (les 2 rivières) jouent au yoyo; un jour, l'eau monte, un autre, elle est chocolat, un autre encore, tout va bien ; etc. Quel temps de merde; mais il faut faire avec; c'est le but du jeu, car un carpiste doit s'adapter à chaque situation !

A 5 h, le portable (qui me sert aussi de réveil) sonne; même éveillé, que le temps passe vite ! Je prépare le matos sans rien oublier. Ma femme se lève aussi et se prépare pour aller au travail (c'est moche, surtout un samedi). A 5h20, elle m'aide à descendre tout le bordel dans la cour, et s'en va . C'est là que je me rends compte qu'il en faut du matos pour seulement 2 jours en pleine nature !

Peu de temps après, Tof arrive; c'est pire pour lui : la voiture, mis en breack, est déjà pleine à craquer ! Une fois que le bordel est tassé dedans, c'est parti pour une petite session en rivière, dans mon petit paradis, en espèrent faire une belle et en évitant que les moustachus démontent les hameçons !

Il faut moins de 10 minutes pour arriver à destination, mais ensuite reste à faire le plus dur : transporter le matos à environ 100 m de là ! Je sais que c'est peu, mais il faut tout de même 4 voyages pour tout prendre, soient 8 allers-retours ! Ensuite, un coup d'oeil sur ce secteur où je vais pêcher la nuit, pour la 1ère fois (les pêches en journée ont été effectuées ici) : peu d'activité de gros poissons pour le moment; seuls les petits blancs sont actifs !

Nous montons les rods-pods; Tof à droite et moi à gauche comme d'hab. Pour débuter cette session, j'esche les lignes avec des billes fruitées; pour ne pas changer : les fameuses pèche Melba pour 2 des montages, et arôme cerise sur 1 . Tof décide de placer 2 carnées et une seule fruitée.

Une fois les montage placés sur la zone amorcée la veille (par mes soins), nous pouvons enfin savourer le calme et la tranquillité du lieu assis sur nos sièges. Mais le calme est un grand mot car, peu de temps après, j'enregistre une belle touche où l'écureuil joue au yoyo. Je pose la main sur la canne et attends le bon moment pour ferrer. Sur une lègère descente de l'écureuil, je prends contact avec un poisson à la force nulle et lente. Je dis à Tof que c'est une brème; effectivement, c'est une belle de 2 kg en bordure que je décroche directement avant qu'elle reparte d'où elle vient. Elle ne reçoit pas de bizou de ma part (vous comprenez pourquoi) ! Si les brèmes sont là, les carpes ne sont généralement pas loin (enfin, j'espère) !

Le soleil joue à cache-cache et un vent à décorner un boeuf souffle. Tof passe le temps à attraper la friture, à quelques mètres du poste. La journée reste calme dans l'ensemble; quelques belles touches de brèmes. Galère; la soirée est bien entamée et je compte sur la nuit pour sortir une belle qui me donnera du fil à retordre.

Le vent tombe et la surface de l'eau est lisse comme un miroir où seuls quelques petits blancs et chasses de perches et brochets sont visible. Mais où sont les carpes ? Les attaques de moustiques nous signalent qu'il faut monter les biwis et placer le matos dedans (la fraîcheur et l'humidité du sol équivallent à une bonne pluie). La nuit est bien installé et il y a peu de touches pour le moment.

Le doute s'installe dans ma tête et je sens que c'est mal barré, une fois de plus. Tof commence à être fatigué, et je sens que c'est pareil pour moi. je suis trop crevé pour laisser les lignes à l'eau cette nuit, au risque de ne rien entendre; dommage, je loupe peut-être quelque chose ! Minuit et des poussières : malgré la fatigue, je suis réveillé par un bruit de souffle sur le biwi, puis sens quelque chose qui me pousse doucement.

Je rêve ou je suis éveillé ? Je ne rêve pas : il y a quelque chose à l'extérieur ! Je me lève doucement, prends la barre de fer (qui me protège des gobe-mouches qui cherchent du matos facile); quelle surprise de me retrouver nez à nez avec une vache, encore plus surprise de me voir. Je ne vous raconte pas le départ en trompe; je croyais que les vaches dormaient pendant la nuit ! Je retourne dans mon biwi un peu plus tranquille (c'est un grand mot, car Tof coupe des stères de bois en dormant)

5h un héron cendré me sert de réveil-matin. Je décide de relancer les lignes (difficile avec la brume dense); je ne vois rien et lance un peu au pif avant de retourner à l'abri.

 

                                                 

 

A peine les chaussures sont-elles enlevées que j'enregistre une touche retour; je vais devant la canne et regarde l'écureuil monter et descendre. Je pense encore à une brème, ferre; la canne plie puis plus rien. Je ramène doucement un poisson qui ne se débat pas ! Aussitôt, une autre canne entre en action; je pose celle que tient sur le sol et ferre la 2ème qui semble aussi être une brème. Je décroche la brème, puis reprends la 1ère canne pour décrocher le satané poisson qui s'est invité à la table des carpes. Tout ce remue-ménage a réveillé Tof, le bucheron.

Un énorme Amour blanc (le seul poisson que je voulais éviter) arrive furax devant moi; je demande à Tof, qui a encore les yeux collés, de me donner l'épuisette. Il arrive tant bien que mal en claquettes; quelle force, ce poisson ! Il y en a combien dans cette rivière, et d'où viennent-ils ? Il fait le poids respectable de 14 kg; mon nouveau record !

                                               

 

Je relache ma prise à laquelle je suis abonné; je n'en veux plus ! Aucun combat; c'est trop nul ! Nous replaçons les montages sur le coup, qui n'est décidément pas productif aujourd'hui.

 

                                               

 

C'est la seul prise de cette session. Nous repartons sous un soleil de plomb (comme d'hab). Je suis du genre coriace et continuerai à prospecter ce secteur jusqu'au bout et jusqu'à mon entière satisfaction. Quant à Tof, il est dégoûté de ne rien faire; à chaque sortie, c'est capot. 10 sorties pour lui : 10 capots; dur dur ! Mais c'est la carpe !

 

                                                            Petite vidéo qui accompagne l'article !

                                 

 

 

                                                          Affaire à suivre !                                  Dadou

Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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