Depuis un moment, j'ai envie de tenter les carpes du petit étang "Brondeau", l'un des 3 étang de Sainte-anne mais le temps me manque; les courtes sessions qui se sont enchaînées sur les 2 autres étangs ne m'ont pas permis d'y tremper le fil une seul fois (sans oublier le pire: les grands peupliers coupés autour de celui-ci) ! l'idée court toujours dans ma tête, à chaque fois que j'entends parler de Sainte-Anne par d'autres carpistes ou pêcheurs au coup, ma question reste la même (quand je leur demande s'il y a beaucoup de pêcheurs dans le petit étang "Brondeau", on me répond à chaque fois "non, personne" !
Le soir venu, je demande à ma femme de cuire les graines de maïs & de blè qui ont trempé samedi et dimanche, pour une éventuelle pêche en rivière; mais ce n'est pas certain avec le mauvais temps qu'ils annoncent toute la semaine (pluies éparses "avec ça, on est fixé", orages locaux "encore mieux"; Météo France ne sait pas sur quel pied danser, alors c'est toujours de l'à peu près ! Suivant le cas, l'eau des 2 rivières qui traversent mon secteur va monter, et charrier beaucoup de merde ; je ne vais donc pas tenter le coup d'un amorçage qui sera perdu en quelques heures, et je réserve ces graines pour le petit étang "Brondeau" !
Mardi, 12 Mai 2009
2ème jour de préparation des graines. Environ 3 kg de maïs et 3 kg de blé + 1 kg de chènevis sont enfin prêts; maintenant, reste à choisir le poste ! Je passe un coup de fil à Pascal, le collègue carpiste qui est aussi tenté de faire une session de quelques jours sur ce petit étang (il y a déjà pêché, mais sans résultat). Je lui donne rendez-vous mercredi, vers 14 h pour un repèrage des lieux et le choix du poste, car aujourd'hui, c'est impossible avec le temps qui se dégrade au fil des heures (pour une fois, Météo France avait raison) !
Mercredi, 13 Mai 2009
Journée galère : en matinée, un coup de fil me signale qu'un collègue de travail (de nuit avec moi) est malade; cela veut dire que je doit aller au taf de bonne heure (à 12) ; quelle merde, encore un amorçage qui tombe ... à l'eau ! il faut que je rappelle Pascal (mon collègue carpiste) pour lui annoncer la nouvelle : notre séance de repèrage n'aura pas lieu aujourd'hui !
La suite de la journée s'annonce des plus difficiles, mais s'il ne fait pas trop moche, je me rendrai au bord de l'eau pour un repèrage sur le coup du soir, en sortant du taf. Mais la galère continue, car un orage éclate en fin de journée et perdure une grande partie de la nuit; décidément, ça me colle !
Jeudi, 14 Mai 2009
10h30 : après une nuit d'enfer à tourner dans tous les sens (à ne plus savoir comment me positionner), je suis devant l'ordi quand mon portable sonne; ma femme va bientôt sortir du travail et me demande si je suis intéressé pour aller faire un petit tour. Je comprends de quoi elle veut parler, et sans perdre de temps, je prépare un petit seau avec des graines que j'ai préparées, ainsi que la pelle amorçoir.
a environ 11 h, nous nous trouvons au bord du petit étang "Brondeau". Un petit coup d'oeil sur les 2 autres étangs (le grand de 4 ha et le petit "Job" où j'ai fait une belle commune de 14.5 kg sous une pluie fine et enfumée. Seulement 2 pêcheurs dans le grand étang, et un carpiste dans l'autre. Au moment où je tourne la tête, un départ suivi d'un combat bref (sans poisson) me monte que les poissons sont encore mordeurs, mais mon principal objectif est de prendre quelques carpes avant la fin du mois; un nouveau défi ! Maintenant, reste à trouver une place assez vite, car il est bientôt l'heure de partir au taf !
Ni une ni 2, je regarde la surface, mais rien ne bouge, malgré que l'absence de vent rend le plan d'eau lisse comme un miroir. Je me dirige donc sur un secteur que je connais vaguement pour y avoir pêché il y a longtemps. A l'époque, avec un bon sens de l'eau, j'ai remarqué que certains poissons, à certaines heures de la journée, longeaient cette petite anse d'étang (voire y stationnaient longtemps): une zone de repos; mais je n'ai jamais eu l'occation de le vérifier avec les aléas de la vie ! Je jette un petit coup d'oeil sur ce secteur, et me revois 10 ans en arrière.
Je continue de marcher sur le bord de l'étang, toujours en compagnie de ma femme, pour trouver le secteur, le bon poste, l'endroit qui me fera tilter. Après avoir regardé ici et là, seul le poste au niveau de l'anse me plait; et après un grand moment d'hésitation, je le choisis.
Une petite vidéo pour expliquer le pourquoi du comment, et me voilà partie pour amorcer ce poste pour samedi matin, s'il ne pleut pas; je souhaite que le ciel soit clément ! J'amorce seulement à 10 ou 15 m, et avoine assez large pour que les poissons présents puissent rester plus longtemps sur le coup.
Je balance environ 2,5 kg de graines; c'est beaucoup, à mon goût, mais cela a pour effet d'attirer l'attention des carpes (en plus d'un banc de chats frénétiques qui se jetteront sur les pauvres graines). Je procéde ainsi lorsque je sais qu'il y a une trop forte population de chats, comme c'est le cas sur cet étang, pour créer une concurrence alimentaire (ce qui, souvent, porte ses fruits).
Une fois sorti du taf, j'ai décidé de me rendre sur le coup pour vérifier s'il y a déjà de l'activité sur le secteur, mais je n'y vais pas les mains vides; je prends une canne à carpe, une pique montée d'1 détecteur et une boîte de pellets comme appâts. Je serai rejoint par Pascal, sur le coup du soir, si tout va bien! J'y vais tel que je suis, en compagnie de Pierre (mon beau-fils). A peine arrivé, je constate qu'il y a un vent d'enfer; peu importe, je ne pêcherai pas très loin!
Une fois ma canne en place, je me mets assis, et regarde la surface de l'eau à la recherche du moindre indice de présence; seules les boules de chats sont actives (et Dieu sait qu'il y en a)! De gros nuages se pointent à l'horizon, et le vent s'intensifie; galère, galère! puis il commence à pleuvoir, et je n'ai pas grand'chose sur le dos! Mon portable sonne: Pascal me dit qu'il passe quelques minutes pour voir le secteur que j'ai choisi. Il arrive un peu plus tard, sous la flotte qui continue de tomber. Entre son appel et son arrivée, une belle touche s'est produite et a franchement plié le sion de la canne; les poissons sont sur le coup (pas forcément que de la carpe)!
Pendant que nous parlons pêche, 2 gobages (presque simultanés) se produisent sur le coup amorcé; là, c'est de la carpe! elles sont là; voilà la raison qui a fait plier mon sion! Ma femme nous rejoint plus tard, alors que Pascal repart. Au cours de cette fin de soirée, le vent est beaucoup moins fort, et je peux observer l'intense activité sur mon coup. Quelques petites tirées ici et là, mais sans départ; dommage! je suis satisfait car le plus gros est fait: j'ai trouvé un secteur où les carpes viennent se nourrir; reste maintenant à les décider sur l'appât qu'elles voudront bien goûter! je reviendrai sûrement vendredi en fin de soirée, pour amorcer le coup (pour samedi matin de très bonne heure, pour tenter de sortir une belle de ce plan d'eau.
Vendredi, 15 Mai 2009
Je me lève tard ce matin; réveil difficile avec mes horaires de travail chamboulés. 1ère constatation au réveil, en regardant le temps qu'il fait dehors : surprise, il pleut à seaux, et le ciel est gris; galère, galère ! Un vrai temps de merde, juste bon pour aller chercher des escargots !
La journée s'annonce une nouvelle fois difficile, et mon nouvel amorçage sera effectué en fin de soirée. J'espère que le temps sera plus clément, samedi matin; ça, c'est moins sûr !
Hé ouais, pas facile en ce moment avec ce temps capricieux.. Tu vois, moi j'avais prévu une petite session en rivière mais je pense que c'est grillé car en deux jours à cause de la pluie, elle a pris 20 bons centimètres et une couleur de Pastis51!!
Ce sera pour la semaine prochaine quoi! -N2R-
Ecrit par N2renn le Samedi 16 Mai 2009 à 11:10
Pas facile de concilier travail et pêche de la carpe.
Bon courage pour cette session.
N'hésite pas à rester si l'orage gronde au loin, les changements de pressions atmosphériques rendent dingue les carpes, mais toujours resté prudent.
5h30 : le réveil sonne une 1ère fois, puis 2, et 3 fois; dur dur, mes yeux ont du mal à se décoller car je me suis encore couché tard, pour terminer quelques articles des semaines passées ! Beaucoup de retard, et j'ai un peu de mal à gérer mon emploi du temps, mais j'arrive toujours à mes fins ! Une fois un pied à terre, j'ai l'humeur d'un ours; ce que ma femme n'apprécie pas (elle a raison car, dans ce genre de situation, je suis un vrai gueulard et j'ai beaucoup trop de choses en tête; tout ça me tape sur le citron) !
Après un bon café, me voilà parti avec cette humeur de merde au grand étang Thiriet, pour une petite partie de pêche essai, et pour préparer la place; c'est à dire mettre 2 repères sur mon poste, pour avoir ainsi un amorçage le plus précis possible (ici, le bateau est interdit) !
En ce qui concerne les repères, je n'ai pas eu le temps de terminer ceux que Stef (carpo 91) a crées (manque de temps), et je suis obligé de me rabattre sur 2 kinder; quelle merde ! Je n'ai pas le choix car ils resteront jusqu'au dernier jour de la session; et ici, les pêcheurs ont souvent la main basse sur tout ce qui flotte ou qui ressemble à un flotteur !
6 h : Je suis à l'étang, où ma femme vient de me déposer. Un coup d'oeil alentour; il n'y a personne et mon collègue n'est pas encore arrivé ! Un autre regard à la surface de l'étang, lisse comme un miroir; une lègère brume stagne à ras du sol, où la fraicheur matinale est palpable. Je décharge le matos en pensant que mon poste est loin (surtout le matin, avec la tête en vrac) !
1ère galère : j'ai oublié les bottes, et suis parti (vous allez me prendre pour un beubeu) avec mes patins; dur dur ! Ma femme me donne les bottes de son fils, mais il m'est impossible d'entrer le pied droit dedans; je dois forcer et me tors un orteil ! Avec mon humeur de chien; imaginez l'ambiance ! Mais je suis au calme, et suis la pour me détendre et passer un bon moment, ce matin, avant le taf cette après-midi !
Je me dirige avec tout mon attirail sur mon poste, en boitant comme un canard. Sur place, mon regarde se fixe sur quelque chose qui file à la surface de l'eau et je comprends aussitôt ce qui se passe : c'est la journée galère ! Beaucoup de carpes de petite et moyenne taille (4 à 6 kg) tournent ensemble en se frôlant : elles préparent leur fraie ! Je me dis que cet étang est assez difficile, mais avec ça en prime, un doute me trotte dans la tête sur le futur résultat de la pêche de nuit (qui arrive à grands pas) ! Si les poissons fraient, il sera difficile de les décider à se nourrir; mais voilà un bon défi !
Je m'installe et, une fois le rod-pod en place, je vois ma femme qui revient avec mes propres bottes; ah, que je l'aime ! Après les avoir mises aux pieds, je retourne avec hâte sur le poste, et prépare la 2ème galère (une erreur à ne surtout pas faire); pourtant moi qui pêche la carpe depuis longtemps, je ne suis pas à l'abri !
Je m'explique : je prépare mes cannes et place un amorçoir-maison sur l'une d'elles (j'avais fait une petite vidéo sur la préparation du poste, avec ce truc), j'ai pris soin de préparer les 2 repaires, avant de monter ce baits-roquette maison ! Je lance le 1er repère à environ 50 m, face à moi, puis le 2ème à environ 30 m, sur la même ligne; j'ai fait fort et du 1er coup (chose rare) ! Je pêcherai entre les 2 avec 2 montages à droite, et un à gauche, près de celui-ci ! Une fois les repères en place, je prépare la 1ère canne, que j'esche d'une bille arôme maïs (qui avait décidé les carpes de Sainte-Anne, ces derniers temps) , puis place le montage sur le poste de droite. 2 ème montage placé aussi à droite, et esché d'une bille flottante fluo rose, arôme crème glacée; histoire de voir si les carpes qui se trouvent entre 2 eaux sont intéressées par elle (on ne sait jamais);
je crois peu aux bouillettes flottantes malgré les nombreuses sorties sur différents lieux et sur des coups où les poissons étaient en haute activité alimentaire . Je n'ai jamais eu de départ sur ce genre de truc, qui est, pour moi, plus un attrape c... qu'un piège à poissons (enfin, c'est mon avis), !
Je décide de placer la 3ème canne hors du secteur principal; c'est-à-dire à gauche du repère, avec une bille arôme maïs sur le montage. Une fois que les montages sont en place, je peux ranger tout le bordel que j'ai dispatché dans l'herbe haute. J'ai à peine le temps de me retourner que la canne de gauche se met en action ! je me retourne en croyant que j'ai touché le moulinet, mais je remarque que ma bobine tourne.
Vu de mon poste, sur mon ponton réparer !
Je n'y crois pas : un départ alors que je viens de lancer cette ligne ! Je prends contact avec le poisson qui parait bien nerveux, mais pas très gros car il donne des coups de tête dans le corps de ligne ! Voici pourquoi j'ai annoncé que j'allais avoir une 2ème galère : je me rends-compte que je n'ai sorti ni épuisette ni tapis de réception ; quel con ! Je ne vous raconte pas le travail avec la canne entre les jambes et un poisson qui donne des coups de tête se répercutant jusqu'en haut des cuises; aïe, aïe (heureusement qu'il n'y a personne autour de moi, car j'aurais l'air con)!
Quelques manoeuvres plus tard, enfin mon 1er poisson; coup de chance ! A 1ère vue, je constate qu'il est en pleine période de fraie car il lui manque quelques petites écailles sur le flanc gauche, et une fois sur le tapis, il se vide de laitance !
1er résultat de cette observation : la partie de pêche de nuit, comme de jour, n'est pas gagnée !
En temps normal, je ne pêche pas en cette période, car les poissons sont plus difficiles, et surtout très fragile; alors, attention aux manipulations ! Une petite présentation de mon 1er poisson de l'année sur ce plan d'eau; je suis heureux car je m'était lancé le défit de faire au moins 1 poisson avant la 1ère pêche de nuit ! pari tenu au dernier moment; cool ! Après la remise à l'eau, remise en question sur ma façon de procéder, tout en rangeant mon matos !
Pour passer le temps, je décide de pêcher au coup pour vérifier si tous les poissons réagissent de la même manière. Il y a de l'activité mais les poissons (carpes et friture) restent difficiles; dur dur !
derrière moi, un petit bout d'étang longe celui où jr me trouve, et je constate qu'il y a beaucoup plus d'activité. Je décide d'y pêcher la friture, et constate que ce plan d'eau différe du grand étang par sa profondeur et par sa population. les poissons réagissent plus vite; résultat d'une pêche assez courte sur ce petit plan d'eau : un gardon, une tanche, une casse (de carpe, certainement; peut-être une de celles que j'ai alevinées 2 ans plus tôt) et quelques chats attrapés dans le grand étang et le petit !
Le soleil commence à donner et les carpes remontent plus en surface pour leur danse nuptiale; je sens que je ne ferai plus rien, mais reste malgré tout jusqu'à midi.
Résultats de cette observation pendant cette petite matinée d'essai obligatoire (comme j'ai changé de poste, je devais prendre des repères sur ce plan d'eau très difficile); observation effectuées seul car le collègue du moment ne pouvait pas venir:
1) la température de l'eau est en train de changer; ce qui déclenche l'activité de fraie des carpes et autres cyprins. Il sera très difficile de les décider à se nourrir, car ils ont d'autres choses en tête !
2) le fait de les amorcer quelques jours à l'avance ne sert pas à grand'chose , sauf sur les petits sujets; les plus gros restent très discrets.
3) le fond vaseux m'a obligé à modifier mes bas de ligne, avec une longueur de 20 cm au lieu de 15 .
Maintenant, avec ce que j'ai pu observer lors de cette matinée, je compte approfondir les choses demain matin, en espèrant trouver une solution au problème !
Petite vidéo de cette matinée galère !
A suivre ! le prochain article sur le résultat de la pêche de nuit ! Dadou
Bonsoir a vous deux Stef et Nico , je vais bientôt placé l'article qui suit , ou je n'ai pas fait mon et merveille , mais qui vaux le coup d'être lu car une fois de plus je suis arrivée a tirer mon épingle du jeu ! chut , a voir .
j'ai de plus en plus de monde qui veulent pêcher avec moi et j'en suis ravi , comme quoi un simple carpiste comme moi qui depuis des années et rester dans l'ombre de mes cannes , ait décidé depuis début janvier 2009 de faire partagé ma passion , sur toute pêche confondu et mes connaissances du terrain et des poissons. Cela commence a porté ces fruits . j'avance dans ce que j'ai en tête , et mon propre nom évolution.carpe.54 commence a être connu dans mon secteur et mon département , cool .
Evolution et changement de mentalité sont ma priorité, nul besoin de faire un gros poisson pour être le meilleur, si l'approche , et tout le reste ne suis pas . bref , je termine mon article de ce pas, sans compter les autres en retard .
Pour ce 8 Mai j'aurait une petite pensée pour toi Nico2Renn, car je vais faire l'ouverture du carnassier dans un autre département qui et la Moselle histoire de changé un peu de secteur , je me rendrait sur un grand plan d'eau connu "le grand étang du Stock" ou silure, sandre et gros brochets seront je l'espère présent . car j'ai décidé de faire une petite pose d'une bonne semaine pour laissez mes compagne de jeu fraier en paix .
Je devrais amorcer mon secteur sur le grand étang Sainte-Anne, mais les tempèratures négatives de la veille (-9°C) n'ont rien arrangé; quand je me sui rendu sur les lieux, l'étang était complètement gelé ! Galère : je ne suis pas au bout de mes peines, car notre socièté de pêche, qui a toujours de bonnes idées et adore ses carpistes, a décidé de fermer l'étang du 13 au 21 Mars (ouverture de la truite) : tout pour faire chier !
Un petit tour des lieux pour vérifier s'il il y a des traces d'alevinage; effectivement, un canion de truites de bassine est bien passé par là ! Me voilà donc une fois de plus contraint de migrer sur les 2 autres étangs, où je décide d'aller voir s'ils ne sont pas aussi gelés.
Même punition : une épaisse couche de glace recouvre les 2 étangs ! Il me reste 6 semaines avant la 1ère pêche de nuit au grand étang Thiriet (22 har), et je vais donc finalement reprendre mon amorçage ALT sur l'étang "Brondeau" ! Je repart un peu déçu, mais ce sont les aléas du carpiste !
Dans la série "faute-à-pas de chance", samedi 13 Mars, je décide de me rabattre sur le petit étang "Brondeau" et d'y amorcer les graines qui commencent à faire la gueule. Normal : j'en avais prévues assez pour un amorçage d'i jour sur 2, mais sans savoir que j'allais être encore emmerdé par la météo trop capricieuse; tous les plans d'eau du coin sont gelés (et toc pour les pêcheurs de bassine dans l'étang où 100 kg de truites peu farouches ont été déversés) ! Et toc aussi pour moi, le carpiste, qui me retrouve avec mon seau de graines sous les bras !
Dimanche, je me rends au bord des étangs, surpris de voir autant de voitures dans le secteur, et aperçois, avec stupeur, que les plans d'eau sont dégelés ! Je rêve : c'est dégelé juste pour l'ouverture de leurs satanées truites de bassine ! Ils ont fait un feu ou quoi ?
Un peu dégouté, je décide d'aller jeter un coup d'oeil sur l'étang "Brondeau" qui, lui aussi, est complètement dégelé. Je choisis un poste au pif, pour débuter. Mais après quelques observations, j'aperçois une bonne population de rats d'eau; ce qui n'arrange pas mon affaire car je ne suis pas copain avec ces mammifères qui ont tendance à nettoyer mes coups amorçés à l'avance.
Il faut donc encore patienter quelques jours pour revenir sur l'étang où j'ai décidé de pêcher, et surtout sur le poste prévu, et d'essayer une nouvelle gamme de bille "Martin SB", avec des arômes fruités dont Pineapple, Roasted nut, Tutti fruitti, Chocolat blanc, Maïs corn, sans oublier les fameuses pèche Melba, d'une autre marque, et les classiques banane, fraise ainsi que mes pellet (assez pour une année de pêche).
Dimanche 21 Mars
C'est le dernier jour de pêche pour nos amis truitistes de bassine (je tiens à préciser que je n'ai rien contre eux; juste le principe de cette pêche que je trouve un peu barbare, car dès le coup de canon, c'est pire qu'une chasse de perches dans un banc d'alevins) !
Je suis à la veille de pêcher sur mon fameux poste sur cet étang que j'avais prévu d'attaquer avant le printemps. Sûrn c'est râpé pour moi, cette année, mais peu importe ! Puisque les beaux jours arrivent et le réveil de nos belles se fait déjà ici et là sur canaux, lacs et rivières. Il est temps de me réveiller de ma léthargie hivernale ! C'est en fin de journée que je décide d'aller amorcer sur mon poste avec du maïs et quelques pellets, quand je suis sûr de ne trouver personne ! Maintenant, le rendez-vous est fixé : demain matin 6h15 !
Lundi 22 Mars
6h30 : j'arrive sur mon secteur où il fait déjà grand jour. J'ai encore loupé le coche; moi qui voulais arriver à l'aurore: c'est râpé ! Mais peu importe : je suis là pour quelques heures, et je suis seul autour de l'étang; le pied ! Un grand miroir et un superbe lever de soleil s'offrent à moi !
Je sens qu'aujourd'hui, ça va être la bonne ! Il est 7h10 quand tout est en place, et j'installe mon siège pour contempler ce petit plan d'eau qui me fait toujours rêver; pas un poil de vent et il est facile d'observer les gobages de petits blancs et les sauts de quelques truites survivantes au carnage. Mais je ne vois rien qui ressemble à un saut, ou une quelconque activité de carpe.
Que je suis bien là avec le chant des petits piafs et le doux bruit de la rivière mélé à cette satanée voie rapide qui n'est pas très loin. Le cadre reste beau. Il est 8h02 quand j'enresgistre ma 1ère touche sur la canne de droite placée à environ 15 m, avec une bille tutti fruitti "Martin SB". Un beau coup qui a fait trembler mon rod-pod, mais le poisson ne se fait pas piquer, dommage ! Mais je reste confiant. Je reprends mes esprits car ce qui m'attend va clore ma partie de pêche avant l'heure !
Au loin, j'aperçois une voiture, puis 2, et 3, et le bal continue jusqu'à 8h56 où je suis entouré d'une équipe de vétérants de pêche au coup qui balancent assez de bouffe pour nourrir tous les poissons de l'étang. Quelques truitistes; mais ce qui est surprenant : tous ont dù se donner le mot car ils se trouvent du même côté que moi; l'enfer !
Je comprends que je n'aurai plus rien, décidément pas de chance ! Pour ne pas me démoraliser, je vais faire mon petit tour, caméra numérique en mains, et arrive à filmer la parade nuptiale de quelques beaux brochets qui fraient en bordure.
13h ma femme vient me chercher, capot une fois de plus faute a pas de chance, pas grave je vais continuer un peu mon hibernation sur ce plan d'eau et regarder un peu plus autour de moi pour me trouver un bon poste valable et surtout sans pêcheur de truite !
Salut Dadou, vraiment galère le début de ta saison. Bon courage pour la suite sur ce plan d'eau.
A plus. NICO37
Ecrit par NICO37 le Mercredi 24 Mars 2010 à 19:49
pas de chance, mais sa viendra, je le sent d'ici.
Ecrit par carpo91 le Mercredi 24 Mars 2010 à 20:06
bonsoir,
malgrès le dernier caprise de la nature.Le beau temps et de retour au beau fixe.
premier coup de lancer dans 6 jours quelque soit les conditions .je serai au bord de l'eau.
A bientoôt nicolas & domi.
Ecrit par dudule66 le Mercredi 24 Mars 2010 à 22:25
C'est bien vrai ce que tu dis, cette peche s'apparente plus à un laché de volaille qu'à autre chose mais bon, c'est dans la culture de ces Bouffons de Francais donc... (j'suis francais moi aussi mais je ne cautionne pas ce genre de tradition de merde!!) Mais par contre, (et là je déconne) l'an dernier LaMagie nous a sorti une façon d'amorcer par temps froid j'ai nommé la boule de mais congelée... Tu prends un pot de yaourt, tu le rempli de mais et tu le balance sur la glace directos... et quand ça fond (c'est à dire au mois d'avril), ça te fera un put1 de hot spot de fou.. je l'invente pas hein..!
En TT cas de la bombe les carnacs qui frayent!! en esperant que ces connards de truitos ne gardent pas les brochetons de 60 qu'ils vont réussir à choper au vers de terre.. (j'me comprends, j'en ai vu un à l'oeuvre pas plus tard qu'hier en allant amorcer, j'aurais du le balance tiens ou carrément lui casser la tete à cet enfoiré...)
Ecrit par Nico le Jeudi 25 Mars 2010 à 19:35
Hahaha, la chasse à la galinette cendrée dans le pays du Bouchonnois : une classique ENORME ! C'est pas bête, le coup de balancer des glaçons de maïs sur le lac gelé. Pas très discret car les petits malins auront vite compris l'astuce. Quoi que, à grande distance, pour piger que ces cailloux sont des boules d'amorce, faut dèjà être malin. Pis si on te demande ce que tu lances, tu dis que tu t'entraînes au curling pour les prochains JO de la Moselle !! Moi z'aussi, ça ne vient pas ce premier départ. En plus, il pleut. Bon, ça a pour effet de grossir les eaux de mon ruisseau et de faire bouger les truites. Heu : des truites de bassines qui ont survécut un mois, ce sont devenues des vraies sauvages arc-en-ciel, Hein ? Bon, ça va, je suis pas si gros con alors !
Ecrit par LaMagie le Vendredi 26 Mars 2010 à 09:00
salut chouette article, sympa la vidéo!!a +
Ecrit par carptom le Dimanche 28 Mars 2010 à 21:28
Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.
Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).
Voilà un flash-back histoire de !
Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.
J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis !
Je prends contact avec le poisson qui fait un rut d'enfer, et sens que ce n'est pas une brème. Super, voilà mon 1er poisson, mais rien n'est encore gagné car il n'est pas encore dans mon filet ! C'est avec une envie de tuer que je réveille la taupe qui a le culot de me demander ce qu'il y a .
Le poisson remonte le courant et je décide d'aller le travailler à l'endroit habituel, c'est-à-dire où il y a moins de risques de le perdre(dans une souche ou autre). Je tente de le brider et il redescend le cour d'eau; parfait ! Pierre est sur le bord avec l'épuisette sans bouger. Je lui demande de venir à côté de moi, dans la flotte, car il ne peut avoir un poisson à 4 m depuis le talus ! Cela lui évitera de tomber car je le soupçonne de dormir debout; quelle calamité !
Le poisson est tout près, mais je dois le voir pour le mettre dans l'épuisette. Je demande la lampe à Pierre (qui l'a dans la poche); puis il l'éclaire en bordure; quelle surprise de voir encore une belle Koï au bout de ma ligne ! Je comprends pourquoi les touches étaient aussi longues !
Je suis aux anges car voici mon 1er poisson de nuit, sur mon secteur de pêche ! Je le décroche directement dans l'eau et donne la canne a Pierre qui ne sait pas quoi en faire; je lui dis de la tenir; il comprend tout de suite et la pose par terre.
Je le regarde sans répliquer; j'ai une carpe qui est plus intéressante que voir un gobe-mouches dormir debout ! Je prends l'épuisette avec ma prise à l'intérieur, monte sur le talus et demande a Pierre d'aller chercher le sac de conservation, mais vue la vitesse de réaction, j'y vais moi-même !
Je revient avec le sac et une pique pour l'accrocher dans l'eau (dans un secteur assez profond pour le confort du poisson et pour la photo en journée). Heureux, je retourne sur mon poste avec la canne que Pierre avait posée dans la merde .
Il a eu la présence d'esprit de remettre le filet d'épuisette sur la pique, puis l'ensemble à sa place; comment il a fait ? Je l'ignore; il dort en marchant ! je suis scotché de voir ça : c'est une 1ère ! Si je le raconte, personne ne me croira !
Je pose la canne sur le parapluie-tente et change toutes les esches (cela fait + de 5 h qu'elles sont immergées dans l'élément liquide et elles ont du perdre de leur attrait. Je lève la 1ère canne qui n'était pas emmêlée, mais recouverte de feuilles et d'herbiers sur l'hameçon. Je place un pellet ring carpe et une bille arôme monster crab, lance le montage un peu au pif à gauche (en espérant qu'il est bien placé), branche le détecteur de touches au plus hautes volume et installe la canne.
Je dois escher la 2ème canne qui est aussi recouverte d'herbiers et de feuilles, avec en plus une petite salade de fruits au niveau du bas de ligne ! Démêler ce genre de truc de nuit n'est pas évident ! Après un petit bout de temps, avec Pierre qui pique du nez en m'éclairant (ce qui m'énerve car il faut suivre la lumière à chaque fois qu'il descend la tête), j'esche le 2ème montage d'une bouillette suprême fruit. Au moment où je tente de replacer le montage, la 1ère canne se met en action; je n'en crois ni mes yeux ni mes oreilles !
Ça fait 10 minutes que j'ai attrapé le 1er poisson, et voilà un 2ème départ en force ! Je donne la 2ème canne à carpes a Pierre (qui gobe les mouches derrière moi) pour prendre contact avec le poisson, qui m'arrache presque la canne des mains; là c'est du sérieux ! Il semble costaud et ne se laisse pas faire, pour le moment ! Comme il est impossible de le brider, je vais déjà vers le secteur où je peux l'épuiser tranquillement, toujours suivi de Pierre qui souffle : il ne peut pas se coucher !
Il veut savoir quand les poissons vont arrêter de manger mes billes. Si on vient à la pêche de nuit, ce n'est pas pour dormir à la belle étoile jusqu'au matin ! Je suis là pour le poisson, et rien d'autre ! Le poisson longe maintenant la rive d'en face et redescend la rivière. C'est à ce moment que je tente de le brider; il tire encore plus ! A mon avis, c'est du gros ! Il passe près de "moi" sans que je puisse le voir (je dit de "moi" car Pierre est en haut avec l'épuisette). J'aime quand il me devance, comme ici; il dort encore !