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Vos articles préférés sur la pêche de la carpe - page 32

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Un de mes petits moments de solitude !

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Article de Dadou publié le 13 Août 2009 à 00:38 dans le blog évolution-carpe Mag
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A la veille du départ pour la Saône-et-Loire, j'ai envie de parler de mes inpressions hors sujet ; peut-être que certains carpistes, dans le même cas que le mien, comprendront ce que je ressens.

Jai toujours été pêcheur dans l'âme, et dans l'écrit. Pourtant, je n'ai jamais aimé l'école; quand mes camarades restaient assis à écouter l'instituteur parler d'un certain Vercingétorix ... ça servira plus tard à trouver du travail ? Cela m'a souvent fait défaut quand moi, le petit baveux haut comme 3 pommes, donnais mon avis sur le sujet.

Il en était de même avec les filles; ça ne me disait rien de roucouler; mais je clamais haut et fort : "qu'elle était belle ma carpe" ! Ca a duré avant que je me rende-compte que ça ne ferait pas de moi un homme. Plus tard, les filles ont eu raison du pêcheur; peu à peu, je m'éloignais de ce qui avait bercé toute ma jeunesse :

L'eau, l'air autour d'une rivière un matin brumeux, le calme d'un étang qu'un seul saut hante et lui donne vie, l'odeur de l'amorce et la conviction d'avoir trouvé celle qui prendra plus de poissons, les aléas des saisons.

 

  

 

 

 

 Un hiver froid : solitude et calme; saison que j'adore pour le self-contrôle et pour prouver que l'homme a une place dans ce monde qui dort sans luxe.                                                          

 

 

 

 

 

    

 

 

 

Le printemps avec les 1ers rayons de soleil, la vie qui réapparaît, les multiples odeurs et la fringale des poissons qui peuvent nous donner des surprises.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'été est la saison que j'aime le moins car la plus difficile; l'air est chaud et électrique, l'eau de même, les poissons sont souvent difficiles et supportent mal la chaleur (comme moi, qui, tout comme eux y suis habitué).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'automne est la saison-reine avec ses couleurs chaudes et les matins brumeux partout.

 

 

 

 

 

 

 

Je suis un homme qui ne vie que pour la pêche; est-ce un mal ? Je ne pense pas ; c'est sûr : la flotte m'attire comme un aiment ; c'est devenu une drogue, un besoin ! Le jour viendra de ne plus pouvoir faire ce que je fais actuellement, de ressentir ce que je ressens. Je crois qu'à ce moment-là, je ne serai plus rien !

Si des femmes de pêcheurs lisent ça, elles diront que je suis malade, que je n'ai pas de vie de famille. Je préfère passer ma vie au bord de l'eau plutôt qu'avec elle ! dans un sens, elles auront raison, mais il faut savoir que, sans être macho, je pars du principe que nous n'avons qu'une vie, qu'une chance.

Et si votre homme est encore avec vous, c'est que vous l'avez voulu avec ce défaut (une passion pour certains) ! Il faut essayer de se mettre à sa place et vivre ce qu'il ressent quand, une nuit, le rêve devient mystère; la prise d'un poisson tant attendu et la douceur de son comportement envers lui. il pourrait vous surprendre !

Mais attention tout de même, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier car des brebis galeuses peuvent profiter de cette situation pour d'autres prises qu'un cyprin !

Voici ce que j'avais envie d'écrire avant le départ pour rencontrer des carpistes que j'estime, que je respecte et qui sont bien plus qualifiés !

Partage, convivialité, repect des autres, envie de découvrir, d'apprendre encore passent avant le poisson; comme quoi un malade (comme moi) est quelquefois humain !

Bien sûr, j'aime aussi ma famille, mais le partage n'est pas équitable ! je vous laisse méditer . Dadou

 

                                               Dadou

 

                                                                                                      Dadou

Thème: Ethique et comportements | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 10 commentaires
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La pêche à l'ancienne; juste pour le plaisir !

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Article de Dadou publié le 30 Juillet 2009 à 00:40 dans le blog évolution-carpe Mag
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                                          La pêche à l'ancienne; qui n'a pas commencé comme ça ?

 

Eh oui, quel pêcheur devenu carpiste n'a pas commencé comme ça ? Attention, je ne parle pas de la méthode archaïque où il fallait accrocher un cube de pomme de terre sur un gros trident, mais de celle où il fallait jouer de finesse et de stratagênes pour piquer une carpe qui finissait, souvent et malheureusement au four; quelle horeur ! Horreur !

Depuis quelque temps, j'ai l'idée d'une petite session basée sur ce genre de pêche en no-kill bien sûr, mais il fallait trouver la meilleure période pour la mettre en pratique. Comme je ne fais jamais rien au hazard, j'ai envie de la rester seul avant d'inviter quelques carpistes de connaissance pour une session courte et amusante qu'est la pêche de Dame carpe au flotteur, façon Dadou !

1ère chose : trouver l'endroit ! Pas besoin de chercher loin, puisqu'il y a les 3 étangs de Sainte-Anne près de chez moi, où je décide de me rendre avec ma fille Apolline (qui me filmera). Chaque fois que ma petite famille me voit partir ainsi décidé, je suis sûr de faire quelque chose ! Et quand j'ai une idée derrière la tête, je ne l'ai pas ailleurs !

Reste maintenant à choisir l'étang où procéder :

- Dans le grand, Sous Sainte-Anne, il y a beaucoup trop d'herbiers et prendre une carpe dedans n'est pas bon pour sa santé (peu se font prendre actuellement) ! Les principales raisons : sur-abondance de nourriture naturelle et chaleur.

- Le plus petit (l'étang Brondeau) : depuis qu'ils ont coupé les grands arbres autour, peu de tenue et plus une once d'ombre, donc difficile mais possible de faire du poisson .

- Reste l'étang "Job", où les poissons ont tendance à être plus actifs en soirée. Mon choix est fait; ce sera le dernier, s'il n'y a pas foule !

Le matos à prendre, reste simple et limité; dans cette pêche, il n'est pas rare de changer de place si rien ne se passe, ou sion aperçoit quelque chose d'intéressant ailleurs.

Pour commencer, il faut une bonne canne; pas une merde rigide qui risque au ferrage de trop brider le poisson (ce n'est pas le but). J'ai monté une ligne sur une ancienne canne à carpes "D.A.M" de 3,6m, 2 LBS, très souple (je m'en sers souvent comme canne d'essait); Un bon moulinet (rapport qualité/prix, mais peut-être pas à long terme) garni en 35/100; un flotteur à brochet de bonne portance (15 g), une olivette de même poids, un émerillon pour éviter de vriller l'ensemble corps de ligne et bas de ligne en tresse légère, hameçon/cheveux, pour y installer une bille ou un autre appât (montage simple) !

                                           

 

Et comme nous allons tenter d'attraper des carpes, il faut rester dans le même état d'esprit carpiste; à savoir l'épuisette à carpes, et le tapis de réception. En ce qui concerne les appâts, la aussi, no problèmo; quelques billes, une boîte de maïs doux et quelques pellets. Pour passer le temps et pour occuper Apo, je prends la petite canne au coup pour éventuellement pêcher les chats qui sont très nombreux ici. Et c'est parti !

Il est environ 18 h quand nous nous rendons à l'étang, où il y a beaucoup de pêcheurs et de campeurs. Peu importe; ceux qui me connaissent peuvent penser que je vais pêcher au brochet. Il faut trouver une place tranquille pour mettre notre pratique en oeuvre; je choisi de me placer en bout d'étang après avoir remarqué un mouvement de caudale.

Je ne suis pas le seul; les petits vieux aussi (quelques-uns sont carpistes à temps perdu); ils monopolisent les lieux une grande partie de l'année : "t'as 1 touche ... put... je l'ai même pas entendue ... attends, faut que j'me léve encore pour ça !" Je vous passe les détails de la suite.

Je m'installe et regarde les lieux pour ne pas amorcer pour rien. Il y a une très forte activité en bordure près d'une petite souche; à mon avis, les écrevisses de ce secteur passent un mauvais moment ! D'entrée, je calme le jeu et lance quelques pellets sur le secteur (devant le regard des vieux griffons qui se demande ce que je fais); une poignée de maïs doux complète cet amorçage de bordure.

Je prépare le montage que j'esche d'une bille pèche Melba, et lance juste où j'ai amorcé. Je pose la canne sur une pique, tends lègérement le fil et observe ce qui ce passe, dans un 1er temps. Beaucoup d'activité, mais reste à voir s'il s'agit de carpes, car les chats ont encore l'air en forme. Pour passer le temps, je monte la petite canne au coup et amorce en bordure avec un peu de maïs doux (qui sert aussi d'esche).

A peine la ligne dans l'eau et un chat me pique la main; ça commence bien ! Les vieux griffons plient bagages; normal : c'est l'heure de la soupe et du journal télévisé; tant mieux, il y aura moins de remue-ménage dans le coin ! Peu de temps après, mon flotteur se met à sursauter et le mouvement indique qu'un poisson tape dans le fil; il y a longtemps que je n'ai pas pêché comme ça !

De vieux souvenirs remontent en surface, au même titre que les bulles qui crèvent celle-ci et me donnent un bon coup d'adrénaline quand le scion de la canne plie d'un seul coup. Super; je prends la canne en main et contact avec un poisson que je ferre doucement pour éviter qu'il démarre comme une fusée et fasse fuir ceux encore présents sur le coup. Il part lentement hors du coup et fait une accèlération le long de la berge de droite. Je croise les doigts pour qu'il ne se plante pas dans un herbier et j'arrive (avec doigté) à éviter cette galère, et le travaille devant nous.

Une petite commune me fait honneur et je suis heureux; pour ma 1ère sortie avec cette technique (qui date). Petite photo, vidéo de la remise à l'eau et tout le monde est content ! C'est la seule prise de cette petite soirée, car un groupe de cas-soc qui pêche toujours en fin de journée pour éviter les contrôles (très rares ici) monopolise la partie droite de l'étang; galère !

Je suis satisfait de la 1ère présentation de cette technique que tout le monde connaît (essayer pour voir), mais qu'ils ont mis de côté pour celle qu'on pratique tous aujourd'hui. La meilleure est celle effectuée en rivière, et il n'est pas rare d'avoir de belle surprises; ce que je ne manquerai pas de faire pendant les vacances d'Août !

                                                 

                                               Voici la petite vidéo qui suit l'article comme d'hab !

                               

 

                                    

                                                          Affaire à suivre !                         Dadou

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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Pêche de nuit à Maginal; le retour !

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Article de Dadou publié le 28 Juillet 2009 à 23:00 dans le blog évolution-carpe Mag
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                                                                            Maginal; Le retour !

                                             

 

Vendredi, vers 13h30, Tof m'appelle sur le portable pour me demander si je suis intéressé pour faire une nuit à l'étang Maginal. Franchement, je ne suis pas chaud pour me taper un week-end dans cet étang où les carpes sont plus "fantômes" que celles de la rivière; mais en réfléchissant bien, l'idée est bonne car les 2 rivières (Meurthe et Vezouze) sont couleur chocolat depuis quelques jours (sans parler du reste). Côté rivières; c'est mort; dommage !

A 22 h, je m'aperçois que j'ai oublié de le rappeler pour lui donner une réponse positive. Il pêche la carpe depuis 2 ans; c'est le 1er débutant carpiste qui a autant de volonté, même après de nombreux capots; quel courage (et je ne dis pas ça parce qu'il est mon beauf) ! je le rappelle et le rendez-vous est fixé le lendemain, à 5 h du mat, dans la cour. Il n'annonce une météo pourrie; mes doigts caressent mes paupières; et j'ajoute "c'est normal, on va à Maginal" ! 2 sessions avec le même temps; pas de chance !

Après le taf, je me doute que la nuit sera très courte, car mes cellules grises repassent le film de cet étang; je repense aux renseignements recueillis; 1 heure de sommeil complète ma nuit. Là, nul besion de réveil, car je suis debout avant qu'il sonne !

5 h : je suis dans la cour avec le matos au sec dans le couloir, car il tombe quelques gouttes ! Tof arrive quelques minutes après; lui non plus n'a pas dormi de la nuit ! Il ne faut pas plus de 20 minutes pour nous rendre au bord de l'étang, en espèrent trouver le même poste que lors de notre dernière venue.

A peine à l'entrée, une 1ère voiture avec remorque nous indique que la place est déjà prise; apparament par un habitué. Nous allons un peu plus loin; pas de chance : le poste de la 1ère nuit est déjà pris car une voiture est garée devant ! Il n'y a personne à côté; parfait, on a trouvé notre poste : une petite trouée suffisante pour y placer 2 rods-pods, et un secteur de pêche moins étroit que le précèdent. Nous décidons de placer les rods-pods en premier lieu et préparons les montages avec, sur chacun, une bille différente fruit/ carné pour tester l'appât qui enregistrera le plus de touches.

 

 

En ce qui concerne les postes, il y a du choix : face à moi (j'ai choisi de me placer à gauche), il y a une île et une belle trouée avec un haut-fond entre 2 îlos. Je place le 1 er montage à gauche, à 4 ou 5 m d'un îlot, où le fond me semble peu vaseux; le 2ème à quelques m de la pointe de l'îlot, sur un haut-fond apparament sableux, sans lancer au-delà pour, en cas de départ, ne pas voir le poisson faire le tour de cet îlot (sa prise serait incertaine). Le 3ème montage est placé au centre de la trouée, au-delà de l'îlot, sur un fond aussi un peu vaseux. Ici aussi : danger, mais moins que pour le montage précèdent.

 

 

                           

                                  Mon poste !

 

Quelques billes sur chaque coup suffisent amplement , car je pense que l'étang est sur-pêché et les carpes sont devenues très méfiantes et ont adopté un comportement adéquat.

 

 

 

 

 

Tof se met à droite (commr d'hab, lorsque nous sommes ensemble). Il a le choix de placer le 1er montage à quelques m de la pointe de l'île qui est face à lui, sur une zone sableuse; le 2 ème au centre, sur un fond lègérement vaseux et le dernier prés de la petite trouée, à droite (avec le même fond).

 

 

 

                                                                                                                         

                                                                                                                              Le poste à Tof !

 

 

6 h: tout est en place, au moment où la pluie tombe à seaux, accompagnée de raffales de vent. Une acalmie nous permet d'installer le reste du matos. Nous allons apprendre à connaître ce secteur durant 29 heures ! Je décide d'aller jeter un petit coup d'oeil alentour. A gauche, à quelques mètres, il y a une jolie plaque d'herbiers, mais il est impossible d'y placer un montage : il s'agit d'un autre poste avec joncs et arbres en bordure. Dommage, car je suis sûr à 90 % qu'il est visité par des carpes !

 

                                               

 

Pendant que nous prenons un petit café à l'abri du coffre de la voiture, nous remarquont quelques taches noires en surface, et la déduction est directe : d'énormes boules de chats ! Il y en a partout et j'arrive à retirer 2 fois ces satanés poissons, pour les placer dans une flaque d'eau, derrière nous (au cours de cette pêche de nuit, les autres carpistes font de même, mais cela ne sert pas à grand'chose pour éradiquer ce genre de merde) !

Nous profitons d'une nouvelle pause de la météo pour monter les biwis; une fois le tout installé, nous sommes opérationnels ! La pluie peut tomber : nous somms prêts ! La matinée se passe sans touche, et, un peu avant de manger, nous relevons les lignes pour changer les billes, et c'est sans surprise que nous nous apercevons que toutes les billes sont carrées ou ont disparu. Pour une pêche "à la goutte d'eau" , ces satanés chats ont l'air en forme, ce matin !

En début d'après-midi, le temps semble se remettre un peu, mais il n'y a toujours rien à l'horizon; aucune touche, pas un bip ! Et cela semble génèral ! Vu le calme plat, je décide de faire une petite sièste d'une heure, pendant que Tof s'adonne à la pêche au coup (plutôt à la pêche au chat). J'ai un réveil difficile, car mes lombaires me font mal; sans compter les mouches bizzarrement nombreuses dans ce secteur.

Je pense qu'elles sont attirées par quelque chose, mais j'ignore par quoi. Je regarde mes chaussures et les place assez loin, mais ce n'est pas ça ! Une légère odeur de mort flotte dans l'air, et elle devient de plus en plus forte au fil des heures, surtout lorsque le soleil pointe le bout de son nez. Je suis contraint de me lever.

Un carpiste qui pêche dans cet étang, depuis 2 ans, vient nous saluer; il était passé sur mon site web et m'avait laissé un message sympa. Nous papotons sur différents trucs, et je lui demande certains renseignements sur cet étang qui est très difficile. 1er carpiste sympas rencontré depuis notre dernière visite ! 2 autres pêcheurs viennent papoter avec nous; eux aussi pêchent la carpe et connaissent l'étang et sa topographie; ils sont sur notre 1er poste (à droite de Tof). Je les remercie pour leur sympathie.

D'autres évenements viennent agrémenter cette journée : 2 pêcheurs au coup d'un certain âge se mettent à droite, où se trouve la plaque d'herbiers pour pêcher le gardon. Quelques heures après, l'un d'eux vient nous voir et nous demande, un peu paniqué, si nous avons une pince; son frère a malheureusement pris un hameçon derrière l'oreille ! Aucun problème; je demande à Tof de surveiller les cannes pendant que je vais faire ma petite B.A de la journée.

Le pauvre petit vieux a effectivement 1 hameçon cristal n° 14 derrière le lobe de l'oreille et c'est très difficile de l'enlever avec une pince (le risque de pêcher avec ardillons) ! Je demande au petit vieux de serrer les dents; je parviens enfin, avec mes doigts de fée, à retirer le "percing fish" . Son frère, qui tournait en rond (de remord), me serre le bras en me félicitant. Je n'en demande pas plus; c'est tout à fait normal ! Je leur demande de me suivre, car nous avons une petite bouteille d'alcool pour désinfecter les mains, avant de manger (produit conçu pour cela).Un peu de ce produit miracle, et tout le monde est content ! Ils retournent sur leur poste et poursuivent sereinement leur partie de pêche. Je retourne à mes occupations : attendre !

Cela fait 12 heures que nous sommes là et toujours par le moindre bip. Tout est calme autour de l'étang; c'est tout de même bizzare ! Seuls les chats sont actifs et super voraces; quelle merde ! Rien ne leur résiste; même le montage flottant avec grains de maïs est attaqué (sans parler des salades de fruits sur le bas de ligne) ! Il nous reste 17 heures de pêche, mais l'espoir de prendre une carpe s'amincit; même les Amour blancs semblent bouder !

Maintenant, le soleil est présent, mais le vent est soutenu, et l'odeur de mort est plus forte; je comprends pourquoi il y a autant de mouches dans le secteur : il doit y avoir une bête crevé pas loin d'ici ! (ce n'est que dans la matinée du dimanche qu'un carpiste se trouvant à droite nous signalera la présence d'un monticule de poissons-chats dans un ravin, entre leur poste et le nôtre; imaginez l'air, dans ces cionditions) !

La soirée arrive doucement et les 2 petits vieux pêcheurs de gardons repartent et me saluent en passant derrière nous, la place ne reste pas froide longtemps car un carpiste arrive et se place devant la plaque d'herbiers. Peu de temps après, il vient nous voir et me demande où sont placées mes lignes ; une fois renseigné; il repart sur son poste. Mais quelques minutes plus tard, sa fille vient nous demander s'il serait possible d'aider son père à monter la tente, alors que les carpistes de droite sont avec nous. Nous voilà donc partis tous les 4; la tente est montée en 2 temps 3 mouvements; encore un carpiste sympa (un petit salut s'il se reconnait).

Vers 21 h,  le soleil commence à se coucher, et l'espoir de prendre une belle dans cet étang est basé sur cette nuit; sinon c'est le capot ! Il faut trouver une solution pour éviter les attaques des chats sur nos billes pendant la nuit. Sachant qu'il faut les changer toutes les 2 h ; imaginez la nuit, si aucune carpe ne se manifeste !

Tof a pris un vieux seau avec quelques billes dures comme de la roche de différentes tailles, sans arôme précis. Un pêcheur de droite me dit de les booster, bonne idée ! J'ai un peu de boost dans une verrine avec les fameuses billes pèche Melba ; j'esche une canne pour un essai, afin de voir si les chats se cassent les dents dessus. Je change aussi les 2 autres montages, avec des billes classiques.

30 minutes après, résultat . 1ère canne avec bille classique : plus rien; 2ème canne eschée d'une bille de roche dur : impéccable; 3ème montage : cube de petit diamètre. Il n'y a pas photo : les billes à la consistance de roche dur sont sur les 3 montages. Tof reste sceptique sur ces bouillette qui ne lui ont jamais rien donné, mais esche tout de même une canne avec !

La nuit s'installe à grands pas, et le vent est toujours aussi fort. Le chant des grenouilles annonce une nuit tranquille. 23 h : nous sommes devant nos cannes depuis 1 h 30 , assis sur nos sièges à contempler la surface de l'étang et écouter; rien ne se passe , pas un saut ni un vrai départ sur les autres postes; seuls quelques maniaques des bips vérificateurs de piles jouent les trouble-fête.

J'installe la vieille centrale à fil sur les détecteurs et vérifie s'ils sont tous opérationnels; galère : un ne fonctionne plus ! Je règle donc le volume à fond, et dis à Tof que ce serait un coup du hazard si il déroule. Un coup de barre et le calme nous montre qu'il est temps d'aller se coucher. Je décide de fermer complètement le biwi et me glisse dans le duvet ; ce qui étonne Tof (d'habitude, je dors avec la porte ouverte et repose simplement sur mon duvert). Cette nuit, on va pouvoir bien dormir !

A peine dans mon duvet (un peu à l'étroit, à mon goût), j'entends le bruit d'un détecteur que je reconnais: celui qui n'est pas relié à la centrale. Je souçonne Tof de me faire un coup fumant, pour ma 1ère nuit porte fermée; mais un doute survient quand je l'entends préparer ses clopes à tubes.

Un second bip me fait sortir en vrac du duvert; j'ouvre cette fermeture de merde avec furie. J'arrive pieds nus devant le rod-pod où le led bleu pétant m'éclaire la face. Je regarde l'écureuil qui monte et redescend; Tof me demande de ferrer parce qu'il croit que le poisson est au bout. J'ai oublié qu'il y a beaucoup d'Amours blancs, ici. Je ferre amplement, et prends enfin contact avec, malheureusement, encore un Amour blancs; quelle galère, ce n'est pas ce que je cherche !

Il revient vers nous à la vitesse grand V, et m'empresse de reprendre le fil qui se détend à vue d'oeil. Tof a sa petite phrase habituelle : "c'est pas vrai, j'le crois pas" Hé oui, j'ai encore eu de la chance ! Il s'aperçoit que je suis pieds nus et en tee-short, et prend soin de me rapporter les 2 vestes et les claquettes; on ne sait jamais, avec tous ces poissons-chats sur le sol !

Soudain, le poisson se bloque; je tente de sentir s'il est encore au bout de la ligne; mais où est-il ? Un coup de lampe frontale sur le bout du scion et je suis la ligne pour me rendre compte que ma prise est passée de l'autre côté de l'îlot.

 

 

 

 Quelle merde; le seul départ depuis tout ce temps, et il reste bloqué ! Je doit attendre que le poisson décide de sortir d'où il est, mais au bout de 20 minutes, il n'y a toujours rien; je tends et détends la ligne pour voir s'il est toujours là. Soudain , il donne des coup de tête; lui aussi sait qu'il est bloqué. Je ne sait plus quoi faire, alors j'attends avec la canne en main.

30 minutes plus tard, je décide de forcer plus sur la ligne pour faire bouger le poisson qui ne veut rien savoir. Depuis 35 minutes que je le tiens, il est toujours de l'autre côté de l'îlo avec la ligne bloquée sur un arbre tombant; dommage que le bateau n'est pas autorisé ici !

 

 

Je ne vais pas passer toute la nuit comme ça, alors je décide le tout pour le tout ; sa passe ou sa casse ! Je tends la ligne au maximum (à la limite de la rupture), telle une corde de guitare, qui siffle avec ce vent qui souffle toujours autant (je vous rappelle que je suis monté en corps de ligne nylon 7 kg).

Soudain, je sens le fil se détendre d'un seul coup; le poisson a bougé et j'en profite pour reprendre un peu de fil. Un énorme saut surgit à la pointe de l'île : c'est mon Amour ! je crois rêver ; il est énorme ! Le carpiste; à gauche près de l'herbier, arrive et me dit qu'il a vu une carpe sauter juste en face; je lui indique que je ai un Amour au bout de la ligne depuis 35 minutes.

Re-belote : il se bloque à nouveau, mais pas loin de nous. 5 minutes plus tard, il repart et arrive vers nous pour de déchaîner comme il se doit en bordure et dans l'épuisette, quelle boule de nerfs !

 

                                              

 

Une fois sur le tapis de réception , je suis surpris par sa taille et par le fil fluo qu'il a autour de lui; je décroche mon hameçon et essaye d'enlever ce fil étranger (d'un pêcheur qui a cassé dessus et qui est arrivé à se débarasser de l'hameçon par les ouïes) qui est passé en partie par là aussi; cela n'a pas enpêché le poisson de se nourrir.

Je le délivre de son piège, et le pèse enfin; le peson affiche 13,5 kg. Je suis heureux mais inquiet aussi car il ne veut pas se laisser faire pour la photos et il m'est impossible de le prendre seul. L'ami carpiste me le place dans les bras et Tof prend plusieurs raffales de photos et relâche ma prise qui repart très vite.

Je suis content et déçu en même temps; heureux car je sens le poisson, et déçu car ce n'est pas une carpe. Mais je suis sauvé du capot ! Le reste de la nuit est très calme. Au petit matin, quelques carpistes qui ont sympatisé avec nous viennent aux nouvelles et regardent la photo de ce bel Amour, mon record perso finalement !

Conclusion de ce week-end à Maginal :

Je reste sur ma 1ère impression que cet étang a une forte population d'Amours blancs. Les carpes surpêchées sont devenues plus méfiantes et je pense qu'un amorçage en grande quantité est signe d'un capot assuré. Avec les renseignements pris sur la topo du fond et sur les différentes prises de carpes sur les secteurs de cet étang, je pense que, si le temps le permet pour retenter l'expèrience d'une nuit ici, j'appliquerai une autre stratégie pour me sortir de ce capot carpes qui plane.

 

                                                         Comme d'hab la petite vidéo qui va bien !                    

                                 

                                                 

                                                                                                                 Dadou

Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 9 commentaires
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Session de jour...

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Article de Nico2Renn publié le 31 Mai 2009 à 17:43 dans le blog N2R
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Et voilà encore une session de plus, mais de jour cette fois-ci! L'idée nous est venue en début de semaine, après les echos de pecheurs locaux qui ne font plus grand chose sur le secteur de nuit. La pression commence à se faire sentir... Nous décidons d'aller chercher les poissons sur leurs lieux de retranchement à savoir les coins calmes du lac, les endroits où elles ne subissent pas de pression.

La voiture chargée la veille, nous décollons de mon domicile vers 5 heures du matin de façon à etre O.P pour les premières lueurs du jour. Le poste que nous avons choisi est difficile d'accès, nous devrons faire pas moins de 800 mètres à pied à travers des marécages! Pour le coup nous avons limité notre matos: nous avons juste nos cannes, une épuisette, un tapis de réception, des appâts, un casse croute pour le midi et basta!

Il est 6h00, nous sommes en place et l'attente peu commencer. Nous pechons à une cinquantaine de mètres du bord pour la plupart des cannes. Les deux-trois dernières seront calées au bord, à la limite des herbiers.

Notre amorçage est très leger, une poignée de billes par ligne. Nous avons opté pour des bouillettes moule-crabe et quelques noix tigrées.

    

9h00, premier départ.. Le poisson vient directement vers nous, à croire qu'elle veut en finir vite fait! elle n'a combattu que les 10 derniers mètres.. Bizarre mais je pense que la berge sur laquelle nous sommes est en quelque sorte leur refuge. Les poissons de ce plan d'eau ont l'habitude d'ètre capturés de la berge d'en face.. Ceci explique sans doute cela! En tt cas, nous sommes bien contents d'avoir chopé notre premier poisson!

 

Trois heures s'écoulent, il est donc Midi et nous préparons nos casse-dalle.. Après un petit repas (plutôt frugal), Arno décide de relancer une canne qui avait bipé plus tôt dans la matinée et à ce moment précis, l'un de mes écureuils se met à descendre.. Une touche à retour!

12h15, je chope la canne et le combat s'engage. Le poisson à l'air costaud, c'est tout sauf une petite! Arrivée à l'épuisette, elle reprend une quinzaine de mètres. Un combat digne d'une torpille de rivière. Nous n'avons pas encore pu bien identifier le poisson, le stress commence à monter, il ne faut pas que ça décroche!! Soulagement, elle arrive dans l'épuisette et nous découvrons une splendide miroir à moitié linéaire.. Cool, deuxième fish!

     

Tout le reste de l'après midi est calme, pas le moindre bip. Il est 18h00 et nous sommes devant nos cannes à discuter. Le vent s'est mit à souffler vraiment très fort dans l'après midi et l'eau a pris une teinte pastaga!

 18h15 départ!

C'est au tour d'Arno de prendre la canne, le poisson nous offre un combat assez sympa avec des rushs vraiments costauds.. La belle finit par se rendre, encore une miroir qui frise la dixaine..

      

 A peine ai-je le temps de replacer la canne qu'un autre départ survient! Je prends contact et ça a l'air d'ètre encore une petite bagareuse... 5 à 10 minutes plus tard, elle est dans l'épuisette. Encore une manifique miroir d'une dizaine de kilos..

      

  Ce coup là, la canne ne sera pas relancée, il nous reste 1h30 de peche mais nous ésperons quand même un dernier départ! (que nous n'aurons pas!)

19h30, nous commencons à plier bagages, biens heureux d'avoir fait quelques poissons mais surtout, d'avoir réussi notre pari de pecher ce coin très difficile d'accès et en plus de tirer notre épingle du jeu, ce qui devient de + en + dur de l'autre coté du lac sur le secteur PDN!   

 -N-

    Résumé en images de la session:

                                    

                                

 

 

   

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