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Pêche aux gros

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Article de TomSuncarpe26 publié le 21 Octobre 2010 à 15:28 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le lundi 20 septembre 2010.

Ma troisième et dernière partie de mes vacances va se dérouler sur un plan d’eau à quelques kilomètres de Lyon.

Il s’agit d’une base de loisir construite sur un ancien bras du Rhône. Cette étendue recèle plusieurs beaux spécimens en carpes miroirs et communes.

Avec les diverses fréquentations de ce plan d’eau, je n’y ai pas mis les pieds depuis cinq ans.

 

Samedi dernier, en revenant du lac de Pannecière, je m’y suis arrêté pour voir la disponibilité des postes de pêche. Le côté plage était déjà squatté par deux anglais, mais au sud le poste était libre.

 

J’arrive sur les lieux lundi matin vers 11h, j’espère trouver mon poste disponible.

Au premier coup d’œil je ne vois personne installé, mais en m’approchant du plan d’eau j’aperçois un biwy sur la digue.

Le poste de pêche est occupé, je prie le bon Dieu pour qu’il ne reste pas toute la semaine.

Je gare mon Kangoo où je souhaite m’installer, puis vais voir le carpiste. C’est un jeune super sympathique avec qui je discute un bon moment. Pour me donner le sourire, il m’annonce qu’il ne reste que jusqu’à demain.

Je regagne ma voiture pour sortir mon matériel et prendre place pour cette première nuit.

Je retourne voir mon voisin pour lui demander si je peux exploiter la digue immergée en face de moi. Avec son accord, je rédige mon plan de bataille.

 

Avant toute chose, je refais mes montages pour adapter ma stratégie pêche.

Le plan d’eau regorge de poissons-chats, j’opte pour des appâts à la graine.

 

J’esche le premier montage à la black-tiger. Je pars déposer la ligne sur la digue dans 3.5m de fond. La pose est très périlleuse, car la digue est constituée de blocs de roches laissant apparaître une multitude de failles. Il faut trouver une jolie roche plate et tendre la ligne avec minutie. L’erreur peut être fatale si le montage venait à tomber entre deux roches.

 

J’installe la canne sur le trépied et prépare la deuxième ligne avec un montage à la fève.

Je rame jusqu’en face pour déposer la ligne dans 9m d’eau, au pied de la digue.

 

Soudain, il me semble entendre l’un de mes détecteurs. Je tends l’oreille, plus rien !

Je continue la dépose de ma ligne puis entends de nouveau un son qui ne m’est pas inconnu. Cette fois pas de doute, c’est bien mon détecteur qui sonne. Je tourne la tête et aperçois un collègue au voisin en train de courir vers mes cannes.

Je lui donne mon accord pour ferrer le poisson.

Incroyable, cela fait seulement 10 minutes que la canne est en place.

Je prends la canne et pars à l’abordage pour combattre le monstre, enfin j’espère !

 

Le combat n’est pas violent, je ne pense pas sortir un gros spécimen aussi rapidement. Le poisson monte à la surface pour finir au fond du filet de mon épuisette.

La première carpe est une commune de 8kg. Le capot est sauvé en moins de 10 minutes de pêche, trop bien !

Je repose cette ligne dans la foulée.

 

Les deux dernières cannes sont positionnées à chaque extrémité pour exploiter la bordure derrière les herbiers.

 

Il est 16h, je suis paré aux départs.

 

Vers 19h, je me prépare un bon repas : pommes de terres sautées avec une côte de porc.

Une demi-heure plus tard, mon meilleur ami Sammy et sa femme Angélique me font le plaisir de venir pique niquer avec moi.

Pour pimenter cette soirée, j’enregistre de nouveau un départ sur la même canne pendant leurs présences.

Sammy monte dans la barque avec moi pour retrouver quelques sensations d’ancien carpiste.

Le poisson nous balade sur plusieurs mètres en prenant du fil. Ce combat est déjà bien supérieur au précédent. Je parviens à fatiguer la carpe et Sammy l’emprisonne avec l’épuisette.

C’est une jolie miroir de 13.5kg toute en longueur.

Nous procédons à la séance photo avant la nuit noire.

 

13.5kg13.5kg

 

Mes amis me quittent vers 22h pour regagner leur domicile.

 

C’est à 2h qu’une nouvelle fois la ligne démarre. Je saute dans la barque pour sortir une petite commune de 6kg.

Cela n’est pas fini sur cette canne, aux alentours de 5h, mon écureuil chute violemment.

Je saisis la canne, mais trop tard le poisson a sectionné la ligne sur la touche. Le fil devait passer entre deux roches.

 

Je me lève à 9h pour déjeuner sous un beau soleil.

 

Malgré les restrictions du poste pour cette nuit, je m’en sors plutôt pas mal. Quatre départs pour trois poissons, le résultat est plus que satisfaisant pour la première nuit.

Surtout que le jeune carpiste d’à côté est resté capot.

 

Le reste de la journée est calme, enfin presque !

Des employés du BTP sont en train de faire une tranchée juste derrière mon biwy, pour poser une rangée de lampadaires.

 

Avec le départ du carpiste de droite, je peux enfin déployer mes lignes sur la berge d’en face.

Le test de cette nuit est concluant sur la digue avec un montage à la black-tiger.

Toutes mes lignes sont eschées avec cet appât.

 

Après mon souper toujours bien mijoté, j’enregistre un départ à 22h.

C’est une ligne posée sur la berge d’en face, je mets à l’épuisette une miroir de 10kg.

Quelques heures plus tard, je rajoute au compteur une carpe commune de 8kg.

 

Je suis réveillé par le bruit de la pelleteuse, cela n’est pas très pratique pour faire la grasse matinée.

Il faut attendre 15h pour entendre de nouveau un détecteur sonner.

Je prends la barque et sors sans difficulté une commune de 8kg.

 

A 16h30, j’enregistre une nouvelle touche sur ma deuxième canne de droite. Malheureusement, je décroche le poisson d’en une souche d’arbre.

 

La nuit approche, je commence à préparer à manger pour le soir.

Pendant ma séance d’épluchure de courgettes, ma deuxième canne de gauche démarre. Je jette l’économe pour ferrer le poisson.

Je navigue le plus vite possible jusqu’à la zone de pêche, mais encore une fois je manque de chance. La carpe en a profité pour faire le tour d’une bouée, le poisson est dépiqué.

 

Je reviens énervé sur la berge, le poisson était certainement d’une bonne taille vu le rush sur le départ.

Mais je suis très vite consolé.

A peine le temps de poser un pied sur la terre, que ma deuxième canne de droite déroule à son tour. Je bondis sur la canne et recommence le scénario précédent.

 

Le poisson se bloque dans la digue et s’en libère quand j’arrive au-dessus de lui, le combat peut débuter.

La carpe se balade sur plusieurs mètres en passant à travers mes autres lignes et les obstacles. Le spécimen doit être d’un bon poids, j’ai vraiment du mal à le fatiguer. Au bout de vingt minutes d’acharnement, il monte enfin à la surface. J’aperçois une belle commune.

Après quelques éclaboussures, je glisse le poisson à l’épuisette.

 

Une fois sur la terre ferme, l’aiguille de mon peson indique un poids de 17kg.

Comme par enchantement, j’oublie que je viens de perdre une carpe juste avant.

17kg17kg

 17kg17kg

 

 

Je retends les lignes et peux enfin manger tranquillement.

 

Pendant cette nuit de mercredi à jeudi, je reprends deux poissons de 10 et 7kg.

 

Je passe la journée de jeudi à discuter avec les pêcheurs aux coups et à faire des sodokus, sans la moindre touche de carpe.

 

Je mange avant la tombée de la nuit.

Soudain, ma ligne de droite démarre, elle était restée muette depuis le début de la semaine.

Je prends la barque et pars à l’abordage.

Le poisson tient le fond tout en naviguant lentement, m’entraînant vers le bout du plan d’eau. Ce combat est significatif de gros poisson, je ne devrais pas me tromper.

Je mets plus d’une demi-heure avant de pouvoir apercevoir la bestiole. La taille de cette bête est plutôt sympathique.

Une fois le poisson à l’épuisette, je le hisse avec difficulté dans mon embarcation.

L’objectif de la semaine est certainement atteint en passant la barre des 20kg.

 

Arrivé sur la berge, mon peson confirme mes pensées, en se fixant sur 21.5kg.

J’éclate de joie en voyant ce splendide poisson étalé sur le tapis de réception.

Quel dessert !

21.5kg21.5kg

 

21.5kg21.5kg

 

 

Je replace le montage et vais me coucher.

 

Dans la nuit, je décroche un poisson sur cette même ligne.

 

Dans le début d’après-midi de ce vendredi, quelques gouttes de pluie font leurs apparitions.

Vers 17h, je vois débarquer un van rouge immatriculé en Allemagne. Je comprends très vite qu’il s’agit de carpistes.

Au même moment un orage éclate, je me réfugie à toute vitesse dans mon biwy.

 

Quelques minutes plus tard pendant une éclaircie, je vais à la rencontre des étrangers pour faire connaissance.

Je leur résume ma pêche de la semaine et annonce que je pars demain matin.

 

Je pensais qu’ils venaient pour la semaine, mais non !

Seulement pour le weekend, quels courageux !

 

Steven et Peter s’installent sur ma droite en dispersent des lignes sur les bordures.

 

PeterSteven

 

Soudain, à 19h l’une de mes lignes démarre.

Je sors une petite commune de 7kg.

 

Je repars aussitôt retendre la ligne sur la berge d’en face.

Pendant mon retour, j’entends l’un de mes détecteurs sonner en continu.

 

Steven n’hésite pas saisir ma canne et débute le combat avec le poisson.

A mon arrivée, il me donne la canne pour finir ce qu’il avait commencé.

 

Il s’agit de la ligne de gauche placée en bordure.

La carpe fournit de gros efforts pour ne pas goûter à mon épuisette.

Malgré tout, elle finit au fond des filets.

Steven s’exclame en me disant que c’est une très belle commune, « big fish ! »

 

15kg15kg

 15kg

J’admire ce beau poisson sur mon tapis de réception et remercie l’efficacité de Steven.

Le peson indique un poids de 15kg.

 

 

 

Nous finissons la soirée sous un abri de fortune composé d’une bâche pour faire un petit poker.

Super soirée !

 

Nous-nous couchons vers 1h du matin.

 

En fin de nuit, j’enregistre une grosse touche sur ma canne de gauche, mais malheureusement je n’ai pas le temps d’arriver au rod-pod que le poisson lâche prise.

 

Pendant toute la nuit, les détecteurs allemands ont sonné.

Ils ont esché toutes leurs lignes à la bouillette, les poissons-chats se sont régalés.

 

Le jour se lève sur la fin de mes vacances.

 

Je plie tranquillement dans la matinée.

Vers 11h30, après mes adieux à Steven et Peter, je décolle pour Bourg lès Valence.

 

Cette session de pêche est une grande réussite. Mon objectif de passer la barre des 20kg a été atteint et à côté de cela je me suis permis de prendre deux belles communes de 15 et 17kg.

J’ai été gâté par le temps toute la semaine avec le soleil et un vent presque nul.

Je termine mes congés avec succès.

Thème: Sessions de pêche | Département: Isère (38) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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Championnats de France 2010

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Article de couzchain publié le 3 Août 2010 à 11:08 dans le blog PASSION CARPISTE
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Les heures défilent à toute vitesse, nous ne voyons aucune activité pour nous indiquer que les carpes sont là, hormis peut-être une zone inatteignable avec une canne longue distance digne de ce nom. Nous avons sondé le poste et n'avons pas trouvé grand-chose pour installer confortablement nos montages, beaucoup d'herbes, heureusement pas encore trop prononcé et quelques petites zones sablonneuses à travers. Le secteur de longue et moyenne distance n'est pas des plus attirant, nous l'amorcerons assez largement pour capter un maximum de carpes, n'oublions pas qu'ici le cheptel est très prolifique. Guillaume variera ses appâts, bouillettes et graines, pour cette première nuit, je prendrais les mêmes options car on ne connait pas les mœurs des poissons sur ce plan d'eau.

De mon côté, je n'ai pas non plus quelque chose de significatif au fond, si ce n'est une bande de petits cailloux qui jure au milieu du reste. Elle s'étend de dix mètres après la bordure jusqu'à environ quarante mètres. J'amorce petitement à la bouillette et y place soigneusement un montage. J'ai à ma droite une très belle bordure mais difficilement pêchable, nous nous contenterons ce soir de faire un petit chemin d'amorce jusqu'à mon esche, deux petites noix tigrées. Nos montages sont assez simples, lead-core, plombs in-line, fluorocarbone et petits hameçons, nous ne connaissons pas l'état des lèvres des carpes et on avisera au cas où.

A l'heure du coucher, la canne de bordure déroule, magnifique. Nous avons à faire à une petite carpe pleine de fougue qui fait plier la Dream Maker. Après un joli combat, nous mettons à l'épuisette une belle commune. Quel bonheur que de faire un poisson avant de dormir, de quoi ne pas nous faire fermer l'œil de la nuit. Au lever du jour, un deuxième poisson rejoint le tapis de réception, voilà notre troisième carpe au sec. Au classement du vendredi matin, nous sommes neuvièmes, il ne faudra pas être plus bas pour avoir toutes les chances de nous qualifier. Il va falloir exploiter un maximum  cette bordure très prometteuse.

La journée du vendredi est placée sous le signe de la malchance, je décroche une petite commune tanquée dans les arbres plongeants du bord. Guillaume aura aussi droit à sa décroche sur une canne au loin après un très beau run. Je finirais cette série par une casse de mon bas de ligne dans un obstacle encore inconnu et très viril entre mon coup de bordure et la langue de petits cailloux. Cette journée pourrait nous faire très mal mais nous ne nous laissons pas aller pour autant, nous passons cependant à la onzième place au classement général.

Heureusement lors de la seconde nuit, la canne de bordure nous comble de bonheur. Nous totalisons trois carpes de plus au petit matin, de belles mais fines communes. Nos combats se sont bien finis et nous ne perdons plus de poissons, nous laissons faire les carpes et jouons sur leur extrême amabilité à venir joindre l'épuisette, la douceur a du bon. L'équilibrage des appâts n'est sans doute pas étranger à cela, les carpes sont quelques peu tatillonnent. Les autres cannes restent muettes, notre pêche est sur la bordure, comme d'ailleurs 95% de nos concurrents. La journée du samedi nous rapportera une nouvelle carpe, nous voici huitième au classement.

La dernière nuit sera tendue car notre voisin du poste 10 commence à pêcher la bordure, ce qu'il n'avait pas fait jusque là et nous a sauvé dans notre pêche. Nous avons su rester très discrets dans nos amorçages et nos reposes de lignes. Une seule petite commune sera au sac en ce dimanche matin, nous avons au final une moyenne de poids très basse mais nous finissons tout de même avec huit poissons, ce qui est très satisfaisant sur le secteur au vu du classement final.

Nous finirons neuvième de la manche lac mais avec encore toutes nos chances de nous qualifier. La manche rivière va être des plus intéressantes et captivantes.

Thème: Enduros et compétitions | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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Enduro Veauchette 2009, suite et fin

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Article de couzchain publié le 20 Octobre 2009 à 04:49 dans le blog PASSION CARPISTE
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La soirée se déroule calmement, les détecteurs restent muets sur notre étang tandis que derrière nous cela semble s'agiter un peu plus. Nous nous couchons assez tard en ayant attendu un départ tant attendu. Il nous faudra patienter jusqu'à minuit passé pour enregistrer notre second. L'arbre plongeant, et notre amorçage, ont attiré une petite commune de 5 kg. Nous replaçons consciencieusement nos deux petites graines de noix tigrées sous l'arbre, ce n'est pas chose facile mais à deux la chose est plus facile.

Au petit matin, on se réveille avec ce seul poisson au sac. Apparemment la nuit fût calme sur notre étang et nos concurrents directs ont eu moins de chance que nous. A la fin de la pesée, nous passons dixième sur les dix huit équipes. Le deuxième étang déroule plus et les poids sont en notre défaveur. Il va être difficile de rivaliser à armes égales avec lui. Cependant nous restons extrêmement confiant car pour un poste qui n'abrite plus de carpes depuis longtemps nous en sommes déjà à deux poissons en 24h00, je crois que ce n'est pas mal tout de même. La journée est sur off et nous peaufinons avec Guillaume notre stratégie à venir. Il continuera sur sa lancée tandis que moi je placerais une canne sur cette langue de cailloux qui nous tend les bras. L'amorçage et les esches seront identiques à ceux de la veille, maïs et noix tigrées. Petite remarque entre nous deux, le poisson de cette nuit aura refait une quantité ahurissante de morceaux de cacahuètes. En tout cas ce n'est pas chez nous quelle s'est nourrie. Les carpes passent chez nos voisins avant de venir dans notre baie.

 

L'après midi est calme et le soleil commence à décliner, la nuit est maintenant là quand un détecteur de Guillaume s'emballe, encore la canne de l'arbre. Une petite miroir pleine de fougue se rendra facilement, direction le sac de conservation. Nous nous recouchons confiant et plein d'espoir pour le reste de la nuit. Bien nous en a pris car une seconde carpe aura le bonheur de venir goûter à notre tapis de réception. Deux carpes dans la même nuit, de l'inespéré.

Le jour se lève petit à petit et le soleil vient lécher doucement la toile du biwy, pour réchauffer cette atmosphère humide du réveil. La nuit a été fraîche et les commissaires arrivent pour la pesée matinale. La joie et la bonne humeur se lisent sur leur visage quand nous leur parlons des prises de la nuit, ils n'en reviennent pas. Cette nuit nous aura fait remonter quelque peu au classement général, il va être difficile de faire mieux.

Nous visons maintenant la deuxième place de l'étang. Il nous sera impossible de contrer le premier car l'écart de poids est trop conséquent et notre moyenne trop faible. Nous repartons pour une journée calme mais ensoleillée. Nous préparons, comme à notre habitude, l'amorçage de fin d'après-midi assez tôt. Les cannes sont placées aux millimètres car le classement peut encore changer et que certaines équipes ont déroulé derrière nous.

A la même heure qu'hier nous sommes tirés du level assez tôt. Le poisson se défend bien et semble être de taille correcte. Nous le travaillons doucement et celui-ci se débat comme un beau diable à l'autre bout de la ligne. Tout d'un coup la carpe se tanque dans quelque chose, bizarre car tous les autres sont venus tout seul. Que peut-il bien y avoir au fond ? Guillaume détend la ligne et le poisson reprend un peu de fil, on reprend le contact mais cela ne vient toujours pas, ce n'est pas des herbiers. Peut-être une grosse branche immergée ? Ce qui devait arriver, arriva, et le bas de ligne cède quelques instants plus tard. Nous sommes un peu déçus mais c'est la vie. Nous replaçons vite la canne sous l'arbre et l'attente recommence. Dans la nuit une jolie sonnerie nous extirpe des duvets, la noix tigrée et le maïs ont trouvé preneur. Une belle miroir de 6 kg viendra compléter notre tableau. Le jour se lève et le soleil vient réchauffer nos corps fatigués.

L'enduro se termine sur les coups de 10h00 et tous les compétiteurs attendent les résultats de cette dernière nuit, les organisateurs nous laissant dans le doute. Il nous faudra attendre la septième place pour entendre nos noms respectifs, belle place pour un poste pas facile. Le choix du poste reste et restera quelque chose de très difficile lorsque l'on ne connait pas le plan d'eau. Néanmoins cette petite compétition reste très sympathique avec une bonne organisation malgré le manque de volontaires dans les rangs de l'Indépendence Carpe.

A l'année prochaine pour une revanche.

 

Thème: Enduros et compétitions | Département: Loire (42) Lien permanent | Voir les 7 commentaires
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La fabrication de bouillettes

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Article de David25 publié le 27 Septembre 2009 à 10:36 dans le blog Appâts :
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Voici un sujet illustré pour réaliser ses bouillettes soi-même. Il est adressé surtout à ceux qui débutent dans le roulage, mais également aux rouleurs confirmés, qui pourront nous faire partager leur expérience.
 
Le matériel :


Une table à rouler, qu'on peut fixer sur un support afin qu'elle ne bouge pas pendant le roulage. On peut l'incliner à environ 30°, afin que les bouillettes tombent dans un récipient placé en dessous.


Différentes farines, attractants, arômes, épices, selon la recette.


Un pistolet à bouillettes et un grand récipient  pour mélanger les farines.


Une balance et une seringue pour doser les attractants liquides.


Un couscoussier, une cocotte minute ou une friteuse à gaz pour la cuisson, ainsi qu'un plateau recovert d'un linge pour réceptionner les bouillettes après la cuisson.

Le mélange des ingrédients :

Il faut bien mélanger les différentes farines, surtout le soja gras ou le chenevis, qui ont tendance à coller et former des boules.


Pour un parfait mélange des farines, il vaut mieux les tamiser.


Pour que le robin-red soit bien répartit, je le mélange d'abord à la semoule fine de blé.


Casser des oeufs, en général 10 par kilo et ajouter les attractants liquides, afin de les mélanger avec les oeufs pour qu'ils soient bien répartis dans le mix.


Une fois que tout est bien mélangé, on y ajoute les oeufs.


Ensuite il faut que tout le mix soit mouillé pour former une pâte homogène, pour cela on en prend entre ses mains et l'émiette en fesant un mouvement de va et viens jusqu'à ce que tout le mix soit impréqnié.

Le roulage :



Une fois la pâte prête, on remplit le pistolet au trois quart, c'est un peut dure de pomper quand il est plein, à moins d'avoir un pistolet pneumatique ou un hachoir pour faire des saucisses, on peut ainsi faire des boudins de pâte sans effort et avec un gain de temps accru. Pour le diamètre de la buse enlever environ 10% du diamètre de la bouillette, pour des 20 mm utiliser une buse de 18 mm, ça dépend aussi de la consistance de la pâte, certaine se dilate en sortant du pistolet. Il faut tenir le pistolet en hauteur, afin de faire des boudins droits.


Presser le dessus de la table sur les boudins et faire 4 ou 5 allers retours d'environ 5 cm, puis 5 ou 6 un peu plus longs. Certains font d'abord tous les boudins pour que la pâte ne sèche pas, mais ça dépend des ingrédients et de la quantité de pâte, pour 2 kilos je n'ai jamais eu de problèmes. Bien sûr, il ne faut pas la laisser trop longtemps à l'air, sinon elle va se durcir.


Voilà les bouillettes sont roulées.


Si elles ont du mal à se détacher les unes des autres ou sont un peu ovale, c'est que le diamètre de la buse est trop gros.


Utiliser un plateau pour les stocker avant la cuisson, sinon on peut les cuire directement.


Si elles ne sont pas trop collantes, on peut les placer délicatement l'une sur l'autre. On peut les soupoudrer de farine pour qu'elles ne collent pas, mais pas trop sinon des taches blanches resteront lors de la cuisson, surtout à la vapeur.

La cuisson :


Moi je préfère à la vapeur, car en les plongeant dans l'eau d' une cocotte minute, elles déteignent dans l'eau, et perdent de leur saveur.


Après quelques minutes de cuisson, on les place sur le plateau recouvert d'un linge qui absorbera l'humidité des bouillettes.

Le séchage :

 

Les faire sécher sur un grillage fin, du grillage vert en plastique pour jardin convient parfaitement, il suffit de réaliser un cadre en bois comme support. On les laisse sécher dans un endroit sec, au soleil s'il y en a.

Thème: Appâts et amorces | Département: Doubs (25) Lien permanent | Voir les 11 commentaires
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