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Articles sur la pêche de la carpe par département - Isère (38)

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Pêche aux gros

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Article de TomSuncarpe26 publié le 21 Octobre 2010 à 15:28 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le lundi 20 septembre 2010.

Ma troisième et dernière partie de mes vacances va se dérouler sur un plan d’eau à quelques kilomètres de Lyon.

Il s’agit d’une base de loisir construite sur un ancien bras du Rhône. Cette étendue recèle plusieurs beaux spécimens en carpes miroirs et communes.

Avec les diverses fréquentations de ce plan d’eau, je n’y ai pas mis les pieds depuis cinq ans.

 

Samedi dernier, en revenant du lac de Pannecière, je m’y suis arrêté pour voir la disponibilité des postes de pêche. Le côté plage était déjà squatté par deux anglais, mais au sud le poste était libre.

 

J’arrive sur les lieux lundi matin vers 11h, j’espère trouver mon poste disponible.

Au premier coup d’œil je ne vois personne installé, mais en m’approchant du plan d’eau j’aperçois un biwy sur la digue.

Le poste de pêche est occupé, je prie le bon Dieu pour qu’il ne reste pas toute la semaine.

Je gare mon Kangoo où je souhaite m’installer, puis vais voir le carpiste. C’est un jeune super sympathique avec qui je discute un bon moment. Pour me donner le sourire, il m’annonce qu’il ne reste que jusqu’à demain.

Je regagne ma voiture pour sortir mon matériel et prendre place pour cette première nuit.

Je retourne voir mon voisin pour lui demander si je peux exploiter la digue immergée en face de moi. Avec son accord, je rédige mon plan de bataille.

 

Avant toute chose, je refais mes montages pour adapter ma stratégie pêche.

Le plan d’eau regorge de poissons-chats, j’opte pour des appâts à la graine.

 

J’esche le premier montage à la black-tiger. Je pars déposer la ligne sur la digue dans 3.5m de fond. La pose est très périlleuse, car la digue est constituée de blocs de roches laissant apparaître une multitude de failles. Il faut trouver une jolie roche plate et tendre la ligne avec minutie. L’erreur peut être fatale si le montage venait à tomber entre deux roches.

 

J’installe la canne sur le trépied et prépare la deuxième ligne avec un montage à la fève.

Je rame jusqu’en face pour déposer la ligne dans 9m d’eau, au pied de la digue.

 

Soudain, il me semble entendre l’un de mes détecteurs. Je tends l’oreille, plus rien !

Je continue la dépose de ma ligne puis entends de nouveau un son qui ne m’est pas inconnu. Cette fois pas de doute, c’est bien mon détecteur qui sonne. Je tourne la tête et aperçois un collègue au voisin en train de courir vers mes cannes.

Je lui donne mon accord pour ferrer le poisson.

Incroyable, cela fait seulement 10 minutes que la canne est en place.

Je prends la canne et pars à l’abordage pour combattre le monstre, enfin j’espère !

 

Le combat n’est pas violent, je ne pense pas sortir un gros spécimen aussi rapidement. Le poisson monte à la surface pour finir au fond du filet de mon épuisette.

La première carpe est une commune de 8kg. Le capot est sauvé en moins de 10 minutes de pêche, trop bien !

Je repose cette ligne dans la foulée.

 

Les deux dernières cannes sont positionnées à chaque extrémité pour exploiter la bordure derrière les herbiers.

 

Il est 16h, je suis paré aux départs.

 

Vers 19h, je me prépare un bon repas : pommes de terres sautées avec une côte de porc.

Une demi-heure plus tard, mon meilleur ami Sammy et sa femme Angélique me font le plaisir de venir pique niquer avec moi.

Pour pimenter cette soirée, j’enregistre de nouveau un départ sur la même canne pendant leurs présences.

Sammy monte dans la barque avec moi pour retrouver quelques sensations d’ancien carpiste.

Le poisson nous balade sur plusieurs mètres en prenant du fil. Ce combat est déjà bien supérieur au précédent. Je parviens à fatiguer la carpe et Sammy l’emprisonne avec l’épuisette.

C’est une jolie miroir de 13.5kg toute en longueur.

Nous procédons à la séance photo avant la nuit noire.

 

13.5kg13.5kg

 

Mes amis me quittent vers 22h pour regagner leur domicile.

 

C’est à 2h qu’une nouvelle fois la ligne démarre. Je saute dans la barque pour sortir une petite commune de 6kg.

Cela n’est pas fini sur cette canne, aux alentours de 5h, mon écureuil chute violemment.

Je saisis la canne, mais trop tard le poisson a sectionné la ligne sur la touche. Le fil devait passer entre deux roches.

 

Je me lève à 9h pour déjeuner sous un beau soleil.

 

Malgré les restrictions du poste pour cette nuit, je m’en sors plutôt pas mal. Quatre départs pour trois poissons, le résultat est plus que satisfaisant pour la première nuit.

Surtout que le jeune carpiste d’à côté est resté capot.

 

Le reste de la journée est calme, enfin presque !

Des employés du BTP sont en train de faire une tranchée juste derrière mon biwy, pour poser une rangée de lampadaires.

 

Avec le départ du carpiste de droite, je peux enfin déployer mes lignes sur la berge d’en face.

Le test de cette nuit est concluant sur la digue avec un montage à la black-tiger.

Toutes mes lignes sont eschées avec cet appât.

 

Après mon souper toujours bien mijoté, j’enregistre un départ à 22h.

C’est une ligne posée sur la berge d’en face, je mets à l’épuisette une miroir de 10kg.

Quelques heures plus tard, je rajoute au compteur une carpe commune de 8kg.

 

Je suis réveillé par le bruit de la pelleteuse, cela n’est pas très pratique pour faire la grasse matinée.

Il faut attendre 15h pour entendre de nouveau un détecteur sonner.

Je prends la barque et sors sans difficulté une commune de 8kg.

 

A 16h30, j’enregistre une nouvelle touche sur ma deuxième canne de droite. Malheureusement, je décroche le poisson d’en une souche d’arbre.

 

La nuit approche, je commence à préparer à manger pour le soir.

Pendant ma séance d’épluchure de courgettes, ma deuxième canne de gauche démarre. Je jette l’économe pour ferrer le poisson.

Je navigue le plus vite possible jusqu’à la zone de pêche, mais encore une fois je manque de chance. La carpe en a profité pour faire le tour d’une bouée, le poisson est dépiqué.

 

Je reviens énervé sur la berge, le poisson était certainement d’une bonne taille vu le rush sur le départ.

Mais je suis très vite consolé.

A peine le temps de poser un pied sur la terre, que ma deuxième canne de droite déroule à son tour. Je bondis sur la canne et recommence le scénario précédent.

 

Le poisson se bloque dans la digue et s’en libère quand j’arrive au-dessus de lui, le combat peut débuter.

La carpe se balade sur plusieurs mètres en passant à travers mes autres lignes et les obstacles. Le spécimen doit être d’un bon poids, j’ai vraiment du mal à le fatiguer. Au bout de vingt minutes d’acharnement, il monte enfin à la surface. J’aperçois une belle commune.

Après quelques éclaboussures, je glisse le poisson à l’épuisette.

 

Une fois sur la terre ferme, l’aiguille de mon peson indique un poids de 17kg.

Comme par enchantement, j’oublie que je viens de perdre une carpe juste avant.

17kg17kg

 17kg17kg

 

 

Je retends les lignes et peux enfin manger tranquillement.

 

Pendant cette nuit de mercredi à jeudi, je reprends deux poissons de 10 et 7kg.

 

Je passe la journée de jeudi à discuter avec les pêcheurs aux coups et à faire des sodokus, sans la moindre touche de carpe.

 

Je mange avant la tombée de la nuit.

Soudain, ma ligne de droite démarre, elle était restée muette depuis le début de la semaine.

Je prends la barque et pars à l’abordage.

Le poisson tient le fond tout en naviguant lentement, m’entraînant vers le bout du plan d’eau. Ce combat est significatif de gros poisson, je ne devrais pas me tromper.

Je mets plus d’une demi-heure avant de pouvoir apercevoir la bestiole. La taille de cette bête est plutôt sympathique.

Une fois le poisson à l’épuisette, je le hisse avec difficulté dans mon embarcation.

L’objectif de la semaine est certainement atteint en passant la barre des 20kg.

 

Arrivé sur la berge, mon peson confirme mes pensées, en se fixant sur 21.5kg.

J’éclate de joie en voyant ce splendide poisson étalé sur le tapis de réception.

Quel dessert !

21.5kg21.5kg

 

21.5kg21.5kg

 

 

Je replace le montage et vais me coucher.

 

Dans la nuit, je décroche un poisson sur cette même ligne.

 

Dans le début d’après-midi de ce vendredi, quelques gouttes de pluie font leurs apparitions.

Vers 17h, je vois débarquer un van rouge immatriculé en Allemagne. Je comprends très vite qu’il s’agit de carpistes.

Au même moment un orage éclate, je me réfugie à toute vitesse dans mon biwy.

 

Quelques minutes plus tard pendant une éclaircie, je vais à la rencontre des étrangers pour faire connaissance.

Je leur résume ma pêche de la semaine et annonce que je pars demain matin.

 

Je pensais qu’ils venaient pour la semaine, mais non !

Seulement pour le weekend, quels courageux !

 

Steven et Peter s’installent sur ma droite en dispersent des lignes sur les bordures.

 

PeterSteven

 

Soudain, à 19h l’une de mes lignes démarre.

Je sors une petite commune de 7kg.

 

Je repars aussitôt retendre la ligne sur la berge d’en face.

Pendant mon retour, j’entends l’un de mes détecteurs sonner en continu.

 

Steven n’hésite pas saisir ma canne et débute le combat avec le poisson.

A mon arrivée, il me donne la canne pour finir ce qu’il avait commencé.

 

Il s’agit de la ligne de gauche placée en bordure.

La carpe fournit de gros efforts pour ne pas goûter à mon épuisette.

Malgré tout, elle finit au fond des filets.

Steven s’exclame en me disant que c’est une très belle commune, « big fish ! »

 

15kg15kg

 15kg

J’admire ce beau poisson sur mon tapis de réception et remercie l’efficacité de Steven.

Le peson indique un poids de 15kg.

 

 

 

Nous finissons la soirée sous un abri de fortune composé d’une bâche pour faire un petit poker.

Super soirée !

 

Nous-nous couchons vers 1h du matin.

 

En fin de nuit, j’enregistre une grosse touche sur ma canne de gauche, mais malheureusement je n’ai pas le temps d’arriver au rod-pod que le poisson lâche prise.

 

Pendant toute la nuit, les détecteurs allemands ont sonné.

Ils ont esché toutes leurs lignes à la bouillette, les poissons-chats se sont régalés.

 

Le jour se lève sur la fin de mes vacances.

 

Je plie tranquillement dans la matinée.

Vers 11h30, après mes adieux à Steven et Peter, je décolle pour Bourg lès Valence.

 

Cette session de pêche est une grande réussite. Mon objectif de passer la barre des 20kg a été atteint et à côté de cela je me suis permis de prendre deux belles communes de 15 et 17kg.

J’ai été gâté par le temps toute la semaine avec le soleil et un vent presque nul.

Je termine mes congés avec succès.

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Novembre 2009, une pêche forte sympathique

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Article de couzchain publié le 8 Avril 2010 à 04:55 dans le blog PASSION CARPISTE
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Difficile de trouver du temps libre en cette fin d'année pour assouvir ma passion, j'arrive pourtant à me dégager une petite journée pour tremper les gaules avec Guillaume. Direction un plan d'eau de l'Isère, le temps est froid et un vent du nord renforce cette sensation. La température de l'eau est basse depuis un mois et on ne sait pas ce que les poissons ressentent réellement mais surtout quelle est leur envie de se nourrir.

Nous avons opté pour des bouillettes fraîches en 18 mm sur un mix à grosse granulométrie très digeste, la diffusion ne sera ainsi que meilleure. J'ai pour l'occasion rajouté du Sirop de Foie Rouge comme simple additif, les carpes ne le connaissent encore pas et la pression de pêche du lieu nous incite à sortir de l'ordinaire. Il est vrai que beaucoup de pêcheurs locaux pêchent avec des bouillettes du commerce, le changement ne peut-être que bénéfique.

 

Il y a un peu de monde au bord de l'eau malgré les conditions climatiques du moment, nous pêcherons loin de tout cela, malgré qu'il faille acheminer le matériel à dos d'hommes (ou sur un chariot prévu à cet effet). Il nous faut vingt bonnes minutes avant d'arriver sur le poste éloigné, mais le jeu en vaudra la chandelle. Nous nous activons à trouver ce haut fond qui longe devant nous, Guillaume connait bien le lieu et facilite grandement le geste. Après quelques coups de marqueur sondeur, nous pouvons lancer les cannes car les trois spots sont lus. Une canne derrière le haut fond, une sur la descente et la dernière devant. Les carpes empruntent généralement ce chemin naturel pour parcourir le plan d'eau afin de se nourrir. Une pêche très simple mais aujourd'hui pas de prise de tête, ce qui compte c'est le résultat final. Maintenant on ne sait pas trop si en novembre elles cheminent beaucoup.

 

Nous amorçons légèrement mais suffisamment pour que les carpes trouvent notre nourriture dans cette vaste étendue d'eau. Une quarantaine de bouillettes par canne, nous avons tous les deux une approche très différente avec Guillaume, nous coupons donc la poire en deux en ce qui concerne les quantités à introduire. L'attente commence mais ne fût pas très longue avant les premiers bips.

La première carpe se fait prendre juste après la première heure de pêche, une miroir pleine de fougue se laisse amener à l'épuisette non sans mal. Nous avons déjà réussi cette journée de pêche sur notre premier poisson, enfin nous ne nous arrêteront pas là et replaçons pareillement le montage derrière le haut fond.

Nous déplaçons une de nos cannes derrière nos spots car de l'activité visible nous le fait conseiller vivement.

 

Notre deuxième poisson se laissera prendre juste avant le repas de midi, encore une miroir plus belle et plus grosse que la précédente. Une carpe qui nous fait dire qu'il fallait être au bord de l'eau aujourd'hui, un poisson comme tous les carpistes pensent dans leurs rêves. Notre journée s'achèvera par une troisième carpe prise sur le haut fond, les carpes glanaient çà et là un peu de nourriture mais ne restaient pas sur zone très longtemps. Elles prenaient simplement le minimum vital à leur bien être.

Les autres carpistes présents, de ce qu'on a vu et entendu, sont restés cloués derrière leurs batteries en attendant un vain départ durant cette journée.

Avec une moyenne dépassant allégrement les quinze kilos, cette journée quelque peu à l'improviste s'est avérée forte sympathique. Encore de bons moments passés au bord de l'eau, nous n'aurons en tout et pour tout pêché que 7 heures.

 

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Journée d'automne

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Article de carpillon38 publié le 3 Novembre 2009 à 21:14 dans le blog L'esprit no-kill38
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Se vendredi, je tourne en rond dans mon lit depuis que ma femme est partie au boulot, il est 8h quand l'envie subite de partir taquiner dame carpe me prends, je charge la voiture et hop s'est partie, j'arrive sur le lieu de pêche une bonne vingtaine de minutes plus tard, quelques carpistes sont en action de pêche, je me tâte sur le choix du poste et après avoir fumé une petite clope je jette mon dévolue sur un poste que je connais, je prépare mes cannes ainsi qu’une amorce pour réaliser mes sticks, je la laisserai reposer pendant 2h avant de l'utiliser, pendant que cette dernière repose tranquillement je sors ma canne pour sonder et après quelques lancer je trouve un petit haut fond d’une profondeur de 2 mètres  puis une petite fosse de 3,50 mètres de profond juste devant, s'est décider, je placerai donc 2 de mes cannes dans cette dernière, puis le troisième à une trentaine de mètres juste devant moi dans 4,50 mètres de profondeur.

La séance du sondage est maintenant terminer, il me reste plus qu'à placer mes montages, l'amorce pour mes sticks n'est pas encore prête à mon goût alors j'utiliserai des petits sacs soluble de pellet enrichit  avec de l'huile de saumon, il est 10h toutes mes cannes sont en action de pêche, l'attente peu commencer.

Bien assit sur mon level je patiente tranquillement tout en observant le plan d'eau, l'absence d'activité générale me laisse présager rien de bon mais je reste confiant car ma stratégie me semble correcte, le temps tourne est toujours aucune activité sur mon poste, je passe un petit coup de fil à mon compère et ami Ben pour savoir s'il veut venir passer un petit moment avec moi, aucun problème pour lui, d'ailleurs il est déjà en route pour le plan d'eau, je raccroche et Bip, une touche à revenir me fait sauter de me siège, Biiipppppp, s'est partie, je prends la canne en main, contact et le combat s'engage, le poisson part dans un rush effréné et me prend du fil sans discontinuité, impossible de l'arrêter, patience elle va bien se calmer, chose qu'elle ne tarde pas à faire et le véritable combat commence, le poisson tient bien le fond et me donne du fil a retordre, Ben arrive tranquillement, ainsi que le poisson, il saisi l'épuisette et hop dame carpe finit sur le tapis de réception, s'est une très joli miroir bien grasse, petite séance photo et retour dans son élément, je redépose mon montage au même endroit mais cette fois si avec un stick d'amorce qui à bien reposer. 

  

Ben s'installe tranquillement sur ma gauche et pêchera au fedder, 30 minutes plus tard toutes ses cannes sont en pêche, nous discutons de chose et d'autre quand tout à coup nous somme stopper dans nos bavardage par un départ tonitruant , s'est une nouvelle fois une de mes cannes qui déroulent, je me précipite pour prendre contact et hop le combat s'engage, il est moins puissant que le premier mais reste tous aussi agréable, quelques minutes plus tard dame carpe finit dans l'épuisette, petite routine habituelle et hop retour dans son élément.

Durant le reste de la journée Ben auras deux runs et fera 2 fish, quand à moi je ferai 5 autres runs pour 4 fish, l'amorce réaliser pour confectionner mes sticks à fort bien fonctionner, je pense renouveler cette recette dans quelques semaines et voir les résultats que cela peu occasionner dans une eau légèrement plus froide.

 

 

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Et au millieu coule une rivière

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Article de carpillon38 publié le 4 Septembre 2009 à 10:35 dans le blog L'esprit no-kill38
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En se mardi, le réveil sonne, il est 3h30 du matin, le jour J est arrivé ! Une session de 3 jours et 2 nuits avec René (le concepteur de Liberty-baits) se profile à l’horizon, il a décidé de me faire découvrir une petite rivière très sauvage et riche en joli poissons.

 

Excité comme une puce et légèrement en retard sur l’horaire prévu, je me hâte de préparer mes affaires et de charger ma petite 205, qui elle-même, sera atteler de la remorque sur laquelle j’aurai disposé la barque qui nous servira pour déposer les montages de manière chirurgicale car la pêche de cette petite rivière y est relativement difficile dans la détection de spots, bref !

 

Tous est près, il est temps maintenant de prendre la route pour rejoindre René et 2h plus tard je retrouve mon acolyte sur le parking d’un Leclerc, la rencontre est forte et le dialogue s’engage de suite comme si l’on se connaissait depuis toujours et que l’on s’était vue la veille et après quelques PATALI  PATALA, il nous reste plus qu’à rejoindre le poste que René a méticuleusement repérer quelques jours auparavant, nous longeons cette formidable rivière pendant environ 2km, je suis ébahit devant ça beauté et son aspect sauvage, elle n’est pas très large (environ 45 mètres) mais énormément boisée se qui va nous offrir de très bon spot en bordure.

 

 

 

Il est maintenant 7h30, nous arrivons enfin sur le poste, il est vraiment idéal pour une pêche à deux car il est suffisamment grand pour que l’on puisse placé 3 cannes chacun, René pêchera la droite du poste où un petit champ de nénuphar s’offre à lui dans à peu près 1.50m, quand à moi, se sera la gauche du poste où ma pêche se déroulera uniquement en bordure car la berge est jonchée d’arbre surplombant l’eau, offrant à la fois sécurité et nourriture au poisson, je disposerai donc 2 cannes sur cette bordure quand à la troisième elle sera placé sur notre berge où un haut fond semble très intéressant à pêcher car il est peu profond (entre 0.90m et 1.50m) et garni d’un herbier très dense se qui offre oxygène et nourriture à notre chère cyprinidé. Le poste étant analysé, il est temps de monter le campement, qui se fera à la vitesse d’un escargot, car tout en montant celui-ci, nous faisons plus ample connaissance avec René, des vraies pipelettes à tel point qu’on dirait 2 nanas qui parlent chiffons bref ! Il est 13H30 et enfin nos cannes sont en action de pêche, René place donc ses 3 cannes le long des nénuphars, 2 cannes échée avec des billes BIRDY en 20mm et 18mm et la troisième échée avec une bille WINNING avec un petit détail qui aura son importance lors de notre session, en effet René test un nouveau montage qui lui a été conseillé par Sébastien le détaillant local, il utilisera donc se montage sur ses 3 cannes, quand à moi j’utiliserai se montage uniquement sur une canne car je suis pas convaincue et aussi parce que je n’ai pas l’habitude de pêcher avec se genre d’hameçon, se montage me semble grossier mais de se montage je garderai tout de même sa technicité, en effet j’utiliserai le système D-ring qui semble bien adapté à la situation, j’écherai donc mes 3 montages D-ring avec des billes ANCESS de 24mm et 20mm, 2 cannes pêcheront sous les arbres d’en face sur une petite marche constituer uniquement de gros cailloux et la troisième canne pêchera donc le haut fond.

  

Nous cassons une petite croûte sous la tente car la pluie nous a rejoins se qui nous apporte un peu de fraîcheur après ses semaines passées où le soleil de plomb était de rigueur. La journée se passe tous tranquillement, nous refaisons le monde avec le père René comme à chaque fois que l’on met 2 passionnés ensemble, nous partageons nos expériences et anecdotes personnel, se qui occasionne quelques parties de rigolade, se qui fait que le temps passe très vite, tellement vite que le coup de soir est déjà là, la pluie est toujours présente mais tombe par intermittence, l’activité débute timidement mais nous réjouis sur la futur nuit qui se prépare, le soleil est bientôt dans les bras de Morphée et le premier bip se fait entendre, s’est la canne de droite du père René qui fait des siennes, étant habituer au départ bien spécifique de nos charmante cyprinidé, René se précipite au pied de la canne et attend qu’un autre bip se face entendre, chose qui se produit quelques secondes plus tard, René saisi la canne et prend contact, le combat s’engage mais tourne cour car s’est la décroche, Arf s’est la déception, mais s’est aussi ça la pêche, René repose sa canne, quelques bouillettes en guise de rappel et hop ça pêche de nouveau, nous reprenons notre petit diner entre amis et BlaBlaBli BlaBlaBla et Patali Patala et Bip un nouveau départ se profil à l’horizon, René se précipite au pied des ses cannes, Biiiiipppppppp, s’est un départ de toute beauté franc et direct comme on les aime, René prend contact immédiatement avec le poisson et Arf s’est de nouveau la dépique, nous somme tous deux dégoutter, les fameux montage anti décroche de Sébastien vient d’occasionner une deuxième dépique, René repose son montage et réalise un petit rappel avec seulement quelques bouillettes. Nous somme dessus d’avoir subit ses deux décroches d’affilée, nous essayons d’en comprendre les raisons et mettons nos expérience en commun pour pouvoir trouver le fin mot de ses décroches, nous émettons des hypothèses sur le pourquoi du comment, se qui fait que le temps tourne et il est maintenant l’heure d’aller se coucher car la journée a été longue.

  

La nuit est agréable, quelque peu étoilé, relativement fraîche et humide, qu’est-ce qu’on est bien dans son duvet, mes yeux clignotent, le sommeil est proche, Morphée m’appel, me tend les bras, Biiipppppp, une des cannes de René s’emballe de nouveau, il sort à toute vitesse de son biwy, saisie la canne, contact, le combat s’engage et une nouvelle fois ça tourne cours, s’est la dépique, René est vraiment écœuré, blasé, énervé et j’en passe, il faut dire qu’enregistrer 3 dépiques de suite y’a de quoi être dans cet état, bon passons, il repose son montage, un petit rappel de quelques bouillettes et hop au dodo mais 1h plus tard de nouveau une canne a René s’emballe et une nouvelle fois s’est la dépique, mais que se passe t-il ? Nous somme tous deux désespéré, nous ne comprenons pas se qu’il se passe mais s’est décidé René changera tous ses montages dés les premières lueurs du jour, sur cette sage décision nous retournons respectivement dans nos biwy pour essayer de dormir un peu avant que le soleil se lève. Il est 4h et enfin un de mes fox s’emballe, ni une ni deux, je saute du bed pour prendre contact, le combat s’engage, sa semble lourd mais ne crions pas victoire toute suite car s’est la canne que j’ai monté avec le même montage que René, le poisson me livre un super combat et quelques minutes plus tard le poisson est dans l’épuisette, en voici un joli poisson, une vrai commune de rivière vient d’ouvrir le bal, nous somme tous deux ravi que le conteur se soit enfin ouvert, il nous reste que très peu de temps avant que le jours se lève, alors nous allons profité de se peu de temps pour somnolé un peu.

   

Il est 7h30, le café se prépare doucement, nous discutons de nos mésaventures nocturne, mais on a beau tourné ça dans tous les sens, impossible de trouvé la solution, alors la seul façon d’y remédier est de changer tous les montages, René s’affère à l’intérieur de son biwy afin réaliser ses nouveaux montages, quand à moi je sirote mon café bien car mes cannes sont déjà prête à être déposer, ça y’est René a terminé, il boit son café et nous voilas partie pour déposer les lignes, il nous reste plus qu’à attendre que dame carpe daigne bien vouloir s’alimenter sur nos spot.

   

La matinée passe à vitesse grand V, il est maintenant 12h30, l’heure de casser une croûte, nous nous installons comme 2 pachas et les discutions de « carpiste » reprennent, Sébastien nous rejoins pour prendre des nouvelles, nous lui expliquons que ses montages n’ont pas bien réussit à René, nous n’avons pas compris le pourquoi du comment, lui-même est surpris car il ne décroche que très rarement avec se dernier, bon bin on en reste sur cette inconnue même si s’est ragent de ne pas savoir, Sébastien doit nous quitter car il travail, tous deux restons là à attendre un petit départ, mais surtout à chercher de l’ombre car contrairement à la veille nous avons un soleil de plomb, la journée avance tout tranquillement, le coup du soir est imminent, l’activité démarre tout doucement et nous laisse présager une belle nuit bien remplit, nous effectuons tous les deux un petit rappel d’une dizaine de billes par canne et l’attente se poursuit.

 

Il est 20h30, nous venons tous juste de finir de manger quand tous d’un coup un bip se fait entendre, s’est une nouvelle fois la canne de René qui fait des siennes, il se précipite, biiiipppppppp, s’est le départ, il prend contact et le combat s’engage, le poisson semble piqué, un coup à gauche, un coup à droite, le poisson se bat bien et quelques minutes plus tard l’épuisette fait le reste, nous somme ravis, enfin, surtout René, il a bien fait de changer ses montages, petite séance photo et hop retour dans son élément, René part vite reposer son montage en barque car la nuit n’est pas encore tombé, chose faite nos décidons d’aller nous coucher car la fatigue commence à s’accumulée.

   

La nuit est déjà bien entamée et cette fois ci s’est un de mes fox qui s’emballe, prise de contact, le combat s’engage et quelques minutes plus tard, craque !!! Plus rien, mon bas de ligne vient de rompre Arf ! Décidément on a la guigne, je remonte un bas de ligne et relance ma canne avec seulement un fil soluble en guise d’amorçage puis s’est de nouveau l’attente dans le duvet. Il est maintenant 2h30, j’entends au loin un hurlement de détecteur, j’ouvre un œil et que vois-je ? Mon ami René qui sort à toute bringue de son biwy, il saisi la canne et hop contact, le combat s’engage, sa semble lourd, la canne décrit une très jolie courbe quasi parfaite, le poisson n’est pas décidé à se rendre, elle Zig Zag devant nous et là s’est le drame ! Elle attrape une autre ligne et Zig Zag de nouveau, se qui devait arriver, arriva, René est obligé de couper la ligne en question pour pouvoir décrocher le poisson qui attend tout tranquillement dans l’épuisette, pas facile de tous remonter dans le noir, René décide de remettre ça à plus tard et ne pêchera plus qu’à une canne jusqu’au petit matin.

   

Il est 4h, je suis tiré de mon sommeil par 2 bip, je sors du biwy, j’allume ma frontale pour voir se qui se passe mais plus rien, bip, le poisson m’a l’aire tatillon et pas décidé à dérouler, je patiente au pied des cannes mais toujours rien, je rallume ma frontale et jette un œil sur mon scion, il oscille tout doucement, je décide de ferrer et là surprise le poisson est piqué, le combat s’engage et quelques minutes plus tard dame carpe finit dans l’épuisette, je replace mon montage toujours écher d’une bille ANCESS et d’un chapelet sur fil soluble, à peine le temps du fumer une clope que le même scénario se produit sur ma canne situer sous l’arbre, seulement 2 bip et une oscillation du scion, donc même résultat, je ferre, contact et le poisson finit dans l’épuisette, le reste de la nuit ne donnera plus aucun poisson ainsi que la matinée d’ailleurs, s’est pourquoi nous commençons à plier le matos et se juste après avoir pris le petit déjeuner, il est 12h tous est ranger il reste plus que les cannes à mettre dans le fourreau.

   

 

Sébastien vient de nous rejoindre, petite séance photo et hop il est temps de partir et de rentrer à la maison, l’heure est au bilan, nous totalisons 11 départs en 2 nuits, 6 pour René et 5 pour moi, René a mit au sec seulement 2 poissons car il a eu quelque déboire avec son montage en début de session, quand à moi j’ai mis aux sec 3 poissons, une casse, une décroche, mais dans l’ensemble nous avons passé une super session dans un cadre vraiment très agréable.

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Isère (38) Lien permanent | Voir les 8 commentaires
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