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Articles sur la pêche de la carpe par département - Loire (42)

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Session estivale, acte I

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Article de alexcarpfishing publié le 31 Juillet 2013 à 17:47 dans le blog Carpfishing 2013
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C'est l'été, à l'écriture de ces mots j'ai presque envie de dire ENFIN!! Le printemps bien frais cette année laisse sa place à cette saison que je n'aprécie que pour son confort de pêche. Cela fait 3 semaines que je suis réelement en vacances, je peux donc m'adonner à ma pêche, enfin des sessions préparées, murements réfléchies, organisées, eh oui, en période d'aprentissage ces moments de calme sont si durs à trouver et à planter qu'ils ont une saveur tellement particulière en période estivale de vacances.

Ce week end, ne pouvant pas me rendre sur les berges du plan d'eau convoité avec pour objectif de retirer des renseignements, je demande à un ami de m'indiquer quelques informations concernant la pêche et notament la pression engrangée sur le plan d'eau, à l'anonce de sa réponse le bilan est négatif, la pression de pêche est énorme (encore un point négatif de l'été). Pêchant exclusivement en semaine lors de cette période pour éviter de gacher ces moments de calme à cause de "branlos", je décide de partir dès le lundi matin pour m'installer une nouvelle fois aux cotés de ce paradis provisoire que nous aporte le côtoiement avec la nature.

A mon arrivée, je suis presque seul, un pêcheur est installé, cela m'etonne car le reservoir est habituellement bien tranquil en semaine. Je m'installe au plus loin de lui, je n'est pas envie d'être déranger ni même copié dans ma stratégie. Je me pose sur un poste que je pêche depuis voilà trois semaines, j'aime beaucoup connaitre à fond un poste avant d'en choisir un autre. Je monte le biwy tranquilemnt et m'assoie une petite demie heure sur le bedchair avant de comencer un quelqconque bruit sur l'eau. L'activitée est minime, les carpes auront certainement été "gavées" lors du week end.

Je décide de partir sur une tactique destinée à stopper les fishs plutot que de les nourir, je pêche une tâche de gravier à 25m pas plus, eh oui, beaucoup de monde pêche en fond de canne sans même sonder alors que parfois on trouve très proche de notre berge un hot spot, autrement dit dans le cas présent une bonne tâche de gravier dans cette étendue de vieille vase. Je surmouille mon petit mix de farines a la granulométrie très fine cassée par la présence de quelques noix tigrées de 10/12 mm.

Je munie ma canne d'un mini spod pour eviter les gros "splash" dans l'eau et mieux disperser les particules. Je clip ma canne à 6.5 tours autour de mes piques et comence la phase certainement la plus importante de la pêche, l'amorcage. Je lance ma canne comme ci je lancai à 40m mais juste après le lancé je plonge mon scion dans l'eau, cela à pour but de ralentir grandement la vitesse du spod en l'air et d'amortir superbement bien l'arrivée du fil au clip, ainsi mon spod est presque posé sur la surface et le bruit s'en retrouve fortement diminué. J'en lance 5-6 et clip mes deux cannes au même nombre de tours autour de mes piques, ainsi je suis sur de pêcher au centimètres près sur mon spot. J'esche mes deux petits pièges d'une noix tigrée et  d'un appat artificiel pour equilibrer parfaitement mon esche sur un hamecon de 8. La pêche comence alors qu'il est déja tard dans la matinée, au moins ca pêche!

Posé ...

 

Le soleil frappe la surface, au touché, l'eau parait brulante, ca n'anonce rien de bon, j'attend avec impatience la soirée et la fraicheur, en attendant j'équipe l'une de mes deux cannes d'un zig pour voir si le poisson ne se tiendrai pas entre deux eaux. Mais bon rien à faire le poisson ne semble même pas être sur la zone. Pourtant vers 18h une première touche me réveille presque, je suis presque étonné de dérouler, à vrai dire j'étai plus dans la phase réflection/repos que dans l'attente d'une touche. C'est une petite comune bien musclée qui casse la surface plane de l'eau pour être enfermée dans l'épuisette.

 

Après un bref rappel je mange et me sert un bon café, je profite rapidement des derniers rayons de soleil pour scruter la surface, mais rien...je m'endore assez rapidement.

Bizarement, lorsque je me réveille, il fait jour, la nuit s'est passée sans un bip, tiens tiens, c'est bizare...pourtant après quelques minutes de réveil une touche provient sur une canne, j'empoigne la canne, c'est encore un jeune poisson bien combatif qui pose son joli petit ventre sur le large tapis encore mouillé par la rosé.

 

Après presque 24h de pêche je ne touche "que" deux poissons, cela m'inquiète, je pense vraiment que ces fishs étaient juste des poissons de passage, et la suite n'anonce rien de bon avec cette chaleur toujours plus forte, sachant qu'il me reste 5-6h de pêche c'est décidé je plie tout pour aller chercher un autre spot! Je garde juste le nécessaire de nokill et les cannes et go! J'ai en vu une petite bordure ou je pourrai déposer mes montages à la main, je m'en vais donc déposer ma première canne sur ce magnifique plateau de gros cailloux et m'en vais deposer la seconde canne, à l'arrivée à l'aplomb de cette bordure j'entend quelques bip, je ne m'affole pas, quand soudant j'entend mon détecteur s'embaler, départ!! Etant en tong je ne vous fais pas de dessein le srint doit être illarant à voir, je prend contact et le poisson semble tenir le fond, le combat s'éternise et les rushs du poissons lorsqu'il aproche à moins d'un mètre de l'épuisette sont fatiguant, j'en tremble! Les bras arrachés, je tire une dernière fois pour toute et enferme le poisson après plus d'une demie heure de combat, c'est assurément le plus gros poisson que j'ai fait jusqu'à maintenant sur le plan d'eau, quelle satisfaction, prise de décision payante !

 

Quelques heures plus tard un collègue avec qui je n'est pas eu l'occasion de pêcher depuis la nuit du nouvel an me contacte et me propose de faire la nuit en loire, ce que j'accepte volontié. Vous l'avez compris je passe d'une pêche fine et précise à l'amorcage light à une pêche de bourin dans les cassures à l'amorcage copieux, fini les hamecons de 8, place aux bon vieux sb300 en 4, aux têtes de ligne en 60 centièmes et aux plombs grippa en 220g.

Arrivé sur le poste convoité, nous faisons vite, je place mes deux cannes à la tombé de cassures en gravier l'une eschée de deux tiger et d'une dumbell ananas et l'autre d'une pop up neutre en 20 surmontée d'une 15 milky tofee toutes deux de couleurs blanches pour contraster le fond, le collègue pêchera une fosse passant de 1 à 4 mètres et une pente douce sur notre bordure, sans amorcage à l'avance ca va être dur mais voilà la magnifique récompense de cette nuit ...certainement le plus beau poisson que j'ai fais jusqu'alors en fleuve.

 

C'est sur cette note positive que ce fini ce petit 48h montrant les deux facettes principales de mes pêches, toutes deux magnifiques et aux surprises synonimes de souvenirs halieutiques magnifiques, un grand merci à dame nature!

A+,
Alex

Thème: Sessions de pêche | Département: Loire (42) Lien permanent | Voir les 4 commentaires
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Enduro Veauchette 2009, suite et fin

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Article de couzchain publié le 20 Octobre 2009 à 04:49 dans le blog PASSION CARPISTE
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La soirée se déroule calmement, les détecteurs restent muets sur notre étang tandis que derrière nous cela semble s'agiter un peu plus. Nous nous couchons assez tard en ayant attendu un départ tant attendu. Il nous faudra patienter jusqu'à minuit passé pour enregistrer notre second. L'arbre plongeant, et notre amorçage, ont attiré une petite commune de 5 kg. Nous replaçons consciencieusement nos deux petites graines de noix tigrées sous l'arbre, ce n'est pas chose facile mais à deux la chose est plus facile.

Au petit matin, on se réveille avec ce seul poisson au sac. Apparemment la nuit fût calme sur notre étang et nos concurrents directs ont eu moins de chance que nous. A la fin de la pesée, nous passons dixième sur les dix huit équipes. Le deuxième étang déroule plus et les poids sont en notre défaveur. Il va être difficile de rivaliser à armes égales avec lui. Cependant nous restons extrêmement confiant car pour un poste qui n'abrite plus de carpes depuis longtemps nous en sommes déjà à deux poissons en 24h00, je crois que ce n'est pas mal tout de même. La journée est sur off et nous peaufinons avec Guillaume notre stratégie à venir. Il continuera sur sa lancée tandis que moi je placerais une canne sur cette langue de cailloux qui nous tend les bras. L'amorçage et les esches seront identiques à ceux de la veille, maïs et noix tigrées. Petite remarque entre nous deux, le poisson de cette nuit aura refait une quantité ahurissante de morceaux de cacahuètes. En tout cas ce n'est pas chez nous quelle s'est nourrie. Les carpes passent chez nos voisins avant de venir dans notre baie.

 

L'après midi est calme et le soleil commence à décliner, la nuit est maintenant là quand un détecteur de Guillaume s'emballe, encore la canne de l'arbre. Une petite miroir pleine de fougue se rendra facilement, direction le sac de conservation. Nous nous recouchons confiant et plein d'espoir pour le reste de la nuit. Bien nous en a pris car une seconde carpe aura le bonheur de venir goûter à notre tapis de réception. Deux carpes dans la même nuit, de l'inespéré.

Le jour se lève petit à petit et le soleil vient lécher doucement la toile du biwy, pour réchauffer cette atmosphère humide du réveil. La nuit a été fraîche et les commissaires arrivent pour la pesée matinale. La joie et la bonne humeur se lisent sur leur visage quand nous leur parlons des prises de la nuit, ils n'en reviennent pas. Cette nuit nous aura fait remonter quelque peu au classement général, il va être difficile de faire mieux.

Nous visons maintenant la deuxième place de l'étang. Il nous sera impossible de contrer le premier car l'écart de poids est trop conséquent et notre moyenne trop faible. Nous repartons pour une journée calme mais ensoleillée. Nous préparons, comme à notre habitude, l'amorçage de fin d'après-midi assez tôt. Les cannes sont placées aux millimètres car le classement peut encore changer et que certaines équipes ont déroulé derrière nous.

A la même heure qu'hier nous sommes tirés du level assez tôt. Le poisson se défend bien et semble être de taille correcte. Nous le travaillons doucement et celui-ci se débat comme un beau diable à l'autre bout de la ligne. Tout d'un coup la carpe se tanque dans quelque chose, bizarre car tous les autres sont venus tout seul. Que peut-il bien y avoir au fond ? Guillaume détend la ligne et le poisson reprend un peu de fil, on reprend le contact mais cela ne vient toujours pas, ce n'est pas des herbiers. Peut-être une grosse branche immergée ? Ce qui devait arriver, arriva, et le bas de ligne cède quelques instants plus tard. Nous sommes un peu déçus mais c'est la vie. Nous replaçons vite la canne sous l'arbre et l'attente recommence. Dans la nuit une jolie sonnerie nous extirpe des duvets, la noix tigrée et le maïs ont trouvé preneur. Une belle miroir de 6 kg viendra compléter notre tableau. Le jour se lève et le soleil vient réchauffer nos corps fatigués.

L'enduro se termine sur les coups de 10h00 et tous les compétiteurs attendent les résultats de cette dernière nuit, les organisateurs nous laissant dans le doute. Il nous faudra attendre la septième place pour entendre nos noms respectifs, belle place pour un poste pas facile. Le choix du poste reste et restera quelque chose de très difficile lorsque l'on ne connait pas le plan d'eau. Néanmoins cette petite compétition reste très sympathique avec une bonne organisation malgré le manque de volontaires dans les rangs de l'Indépendence Carpe.

A l'année prochaine pour une revanche.

 

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Enduro Veauchette 2009

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Article de couzchain publié le 2 Octobre 2009 à 10:55 dans le blog PASSION CARPISTE
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Août touche à sa fin et il est temps de reprendre le chemin des bordures d'étangs, de lacs, de gravières ou de rivières. Pour le moment je prends la direction, en compagnie de ma copine, de Veauchette et de son enduro annuel. L'indépendence carpe nous accueille pour 72h00 de pêche, la convivialité à ici toute sa définition. Je vais pêcher avec Guillaume durant cette compétition, un pêcheur rodé aux joutes carpiennes depuis longtemps. Sa connaissance des enduros nous sera d'un grand secours. Nous ne connaissons pas vraiment les lieux et nous partons avec un wagon de retard par rapport aux autres engagés. Tant pis, les défis ne nous font pas peur et la pêche ne sera que plus enivrante.

Veauchette est composé de deux petits étangs quasiment identiques, bien que le premier nous attire un peu plus. Nous faisons un rapide tour pour nous imprégner des postes, tout le monde aura assez de place pour pêcher aisément, ou presque, 18 équipes sont présentes. Les noms défilent et nous sommes tirés dans la deuxième partie. Nous aurons le choix entre le poste 4 (une île à plus de 120 mètres comme seul pêche distincte) et le poste 9 avec une baie et des arbres surplombants l'eau. Deux postes totalement différents mais Guillaume se verrait bien sur le 9, je dis bingo car le poste est assez attirant à première vue. Nous évitons le bruit en arrivant sur le poste et nous choisissons de ne pas déranger le poisson s'il est déjà sur le poste. Nous montons nos deux cannes respectives dans le calme et au coup d'envoi nous envoyons nos quatre lignes au spot qui nous semble propice de visu. Petites bouillettes et graines pour ce début d'enduro, pas d'amorçage.

Au bout d'un quart d'heure, Guillaume enregistre son premier départ sous un chêne prometteur et cinq minutes plus tard, le capot est déjà derrière nous. Une petite miroir pleine de fougue se débat joyeusement sur le tapis de réception. Pendant qu'il relance sa canne, je place soigneusement ce premier poisson au sac de conservation en attendant les joyeux lurons du club carpiste. Notre tactique ne bougera pas jusqu'en milieu d'après-midi. Nous prenons des nouvelles du poste auprès des locaux qui passent et le bilan ne semble pas des plus positifs. Il parait que depuis quelques années ce poste est vierge de carpe et ne permet pas de jouer les troubles fête au classement final. Personne n'aurait choisit celui-ci entre deux, mais si nous on l'a fait !!!! Nous continuons à pêcher comme si de rien n'était.

 

 

Cependant il nous reste une part d'appréhension commune, qui dit petit étang dit poisson chat, ce proverbe tiendra ici toutes ses paroles. En moins d'une heure de temps les bouillettes fraîches ou non sont réduites à néant, un changement s'impose assez logiquement. Les noix tigrées et le maïs feront partis de nos appâts principaux. L'amorçage pour la soirée et la nuit commence tôt pour faire l'inverse de tous nos concurrents directs. Boules d'amorces avec particules et graines entières auront nos faveurs, les cannes sont placées en ayant pris soin de sonder parfaitement la zone. Nous n'avons pas grand-chose à nous mettre sous la dent hormis les bordures et les arbres plongeants. J'aurais pour ma part une petite langue de cailloux partant de la bordure gauche et passant à une trentaine de mètres devant moi. Nous n'y pêcherons pas cette nuit mais nous y plaçons tout de même quelques friandises pour les carpes qui emprunteraient ce chemin et qui voudraient bien s'y rappeler.

L'attente commence et les détecteurs n'attendent qu'un départ pour scintiller......

 

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Barrage de Villerest

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Article de TomSuncarpe26 publié le 7 Mai 2009 à 12:04 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le mercredi 29 avril. Le réveil sonne, il est 3h00 du matin, la nuit a été très courte mais c’est pour la bonne cause. J’ai rendez-vous à 6h30 au barrage de Villerest sur la Loire avec mon pote Patrick SALIERNO. Nous allons faire équipe pour participer à l’enduro du club C.I.A. (Club Interpêche Associées).

 

Je décolle vers 3h30 avec mon super Kangoo bien chargé traînant la remorque de ma barque. A cette heure là, tout se passe bien, il n’y a pas un chat sur la route.

 

Vers 6h15, dans le petit village de Coteau, je m’arrête à un passage à niveau. Je ne pouvais pas mieux faire, la voiture de devant, qui attendait patiemment que le train trace sa route, était celle de Pat. Nous finissons le reste de la route ensemble et arrivons pour 6h30 au PC près du barrage.

 

Nous faisons connaissance avec les membres du club et prenons un petit déjeuner : croissant et café.

 

Le tirage au sort est à 8h00, il nous reste du temps pour faire le tour des 12 postes (nous apprenons que seulement 8 équipes sont inscrites).

Nous découvrons un paysage magnifique, très sauvage avec des falaises, des plages, des îles…

Nos souhaits se portent sur les postes suivant :

-         notre premier choix est le poste 12, le poste le plus en amont du barrage, falaise sur la berge d’en face et une belle pêche de bordure sur la droite.

-         notre deuxième choix est le poste 1, le premier poste après le barrage, falaise en face à plus de 400m, plage de gravier devant et anse sur la gauche. 

-         notre troisième choix est le poste 8, au milieu de tout le monde mais avec une île à 30m devant nous, une grande baie sur la berge d’en face à 400m munie de grosses falaises

 

Il est 8h00, nous allons être fixés, si le bon dieu est avec nous. La première équipe appelée est Belge, elle tire 3 postes, le 1, le 12 et je ne sais plus, enfin, pas la peine d’aller plus loin. Dieu est Belge ! Ils choisissent bien sûr le 12. Ça s’est fait !

 

Nous sommes tirés en 5ème position, il reste encore le poste 1 et 8 de disponibles. Nous tirons le 3, le 5 et le 8. Notre choix est vite fait : le poste 8 sans hésitation.

 

Les postes sont tous occupés du numéro 5 au 12 et personne vers le barrage. Le poste 1 est refusé 3 fois, je ne comprends pas leur raisonnement !!!

 

Nous prenons place sur les lieux. Nous déchargeons les voitures et allons nous garer sur le parking du PC.

Le partage de la pêche est rapide, je suis spécialiste de la pêche à longue distance, et Pat en pêche de bordure. Je prends le côté gauche.

 

Après un sondage à l’échosondeur, je trouve 40m de fond au milieu, un plateau à droite de l’île et de beaux enrochements sur la berge d’en face.

Pat positionne ses lignes à droite de l’île en lançant du bord. Moi, je remets à neuf mes lignes en les adaptant avec des brins d’arrachés en 60/100ème.

 

 Ileposte

 

Il est 11h30, je tends ma première ligne avec une bouillette BBE (Banane, Beurre, Epice) de la gamme SAONECARP, à plus de 300m dans 8m d’eau sur un éboulis de roche, en mettant une vingtaine de billes autour. Après un bon coup de rame je reviens sur le poste.

 

milieuDroite

 

Je prépare ma deuxième canne avec de la noix tigrée. Je prends la barque et fait 30m, soudain j’entends mon détecteur s’emballer. Quoi ! Déjà !

Pat s’empresse de saisir la canne pour stopper sa vive allure dans les roches, je reviens très vite et prends la canne avec moi dans la barque pour un beau combat.

Après quelques minutes, je hisse une belle Commune à l’épuisette. Je ne vous dis même pas comme j’étais content !

Les commissaires arrivent en vélo avec le matériel de pesée. Même eux n’en croient pas leurs yeux, à peine 45min après avoir posée la canne, nous faisons notre premier poisson. Nous pesons cette belle Commune à 10.370kg. Il s’agit d’un bon début de compétition !

 

 10.370kg10.370

 

Il est 14h00, j’ai enfin fini de déposer toutes mes lignes à l’aide de la barque. Cela représente environ 2km à la rame : ça c’est du sport ! Nous pouvons enfin manger tranquillement.

 

Tout au long de l’après midi, rien ne se passe, pas d’activités, ni de poisson pris par les autres équipes.

Vers 19h00, Pat relance ses lignes pour entamer la nuit. Une nuit bien calme d’ailleurs. Pas un bip ! Nous apprenons d’ailleurs que rien n’a été fait de la nuit.

 

Le temps est clément, un peu de vent mais un grand soleil. En fin d’après midi l’équipe belge du poste 12 fait une commune de 9.800kg. Aie ! Vont-ils rentrer le poisson ?

 

Pat exploite la bordure au plomb amorçoir, à base de farine et aux petits pellets de 4 à 15mm de sa conception.

Malgré tout, pas de touche !

Après avoir replacé toutes les lignes, nous mangeons et allons nous coucher vers 23h00.

 

Au levé du jour, toujours rien, c’est vraiment très calme. Au petit déjeuner les commissaires nous informent que les belges ont fait 3 poissons dans la nuit et sur le matin. Nous passons à la 2ème place après une quarantaine d’heures de pêche.

Au bout de ce 3ème jour de pêche, je cherche à exploiter une anse encore plus loin à ma gauche avec l’accord des commissaires et de l’équipe d’à côté, fort sympathique !

 

Gauche

 

 

 

Je prolonge ma pêche à plus de 400m du bord pour atteindre une pointe en roche sur la berge d’en face. Pat en profite pour reprendre l’un de mes postes mais dans beaucoup moins d’eau ~2.5m.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vers 18h00, Pat enregistre un départ sur la ligne d’en face posée dans la journée. Après un peu de bataille il met une commune de 9.5kg sur le tapis de réception.

 

 

 

 

9.5kg

 

 

Malgré ce 2ème poisson, les belges s’éloignent de nous avec déjà 6 poissons à leur compteur. Nous gardons espoirs et surtout nous voulons sauvegarder notre 2ème place.

A 23h00, mon écureuil de gauche se colle à la canne en faisant 2 petits bip ! A plus de 400m il faut ferrer. Je ne sens aucune résistance et je ramène ma ligne avec mon 60/100ème sectionné par les roches. Merde !

Le bateau est interdit la nuit, je ne peux donc pas la retendre.

 

 

 10kg

 

 

Le levé du lit est brutal, la ligne du milieu sur la batterie de Pat fait une chute vertigineuse, une belle touche retour. Pour plus de sécurité, avec mon expérience, je prends la barque avec la canne pour combattre ce poisson. Je reviens avec une nouvelle commune d’une dizaine de kilos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous méritons bien un petit déjeuner amenés par l’équipe de commissaires.

Cela fait 2 poissons sur la même canne dans 2.5m de fond. Je replace mes lignes dans moins d’eau, je pêchais dans 5 à 8m d’eau, maintenant je passe de 2 à 5m d’eau, nous verrons bien.

 

Pour le moment seulement 3 équipes on fait du poisson, nous, les belges et le poste n°7 d’à côté avec une petite commune de 1.060kg. Les belges seront très certainement indétrônables avec 10 poissons. Enfin, nous avons une belle 2ème place à tenir.

 

 

 9kg   

 

 

 

Vers 15h00, pour la 3ème fois, la ligne d’en face de Pat déroule, même procédé, je pars en barque et ramène une commune de 9kg.

 

 

 

 

 

 

 

Pat décide de rajouter une canne en face car nous n’avons eu aucune touche devant nous, sur le bord de l’île.

 

A la tombée de la nuit, j’ai un bip sur la canne de gauche, mais pas plus, rien ne bouge. Idem sur la batterie de Pat une demi-heure après.

Nous allons ensuite nous coucher.

 

 

 

4.4kg

   

Vers 2h00, je suis réveillé par ma centrale. Sur ma canne du milieu, l’écureuil bouge de haut en bas très doucement, je ferre et prend contact avec le poisson. Après un petit combat je sors de l’eau une petite miroir de 4.5kg, notre dernier poisson.

 

 

 

 

 

  

 

 

 

Nous finissons cet enduro avec 6 départs et 5 poissons pour un total de 43.430kg. Les belges comptabilisent 13 poissons pour ~99kg

Nous montons donc sur la 2ème marche du podium.

 

lotPodium

  

J’invite tout le monde à participer à cet enduro l’année prochaine. En effet, les gens sont chaleureux, plein d’humour et très sympathiques. De plus, ne parlons pas du lieu : un paradis de pêche. Notre poste avait la possibilité d’exploiter 300m sur la berge d’en face et 50m devant nous. Un grand luxe de pêche avec la barque et l’échosondeur.

 

BarrageTrain

 MongolfièreEcho-sondage

 

Un grand merci à l’accueil de ce club C.I.A. et à son président Cyril FILLON.

 

 

 

Pellet

 

Pour les appâts, je remercie Patrick. Nous avons testé tout au long de ce concours ça nouvelle gamme de produit.

Bouillette BBE, Fish meal, pellet du 2 au 25mm, les boosters et ses différentes farines. Le résultat sur le barrage de Villerest montre un test très concluant. Nous avons fait 5 départs sur 6 à la bouillette BBE avec un amorçage au sac soluble rempli de pellets et de bouillettes coupées.

 

Si cela vous intéresse, voici ses coordonnées :

Patrick SALIERNO (Marque SAONECARP)

Tel : 06 29 82 74 03

  
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