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La Seille août 2008

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Article de couzchain publié le 21 Octobre 2008 à 17:22 dans le blog PASSION CARPISTE
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Le temps des vacances est maintenant terminé et il l'heure de reprendre mon activité favorite. Durant la période estivale, je me permets de faire un break pour m'occuper d'autres choses et de couper quasiment tout lien avec la pêche, cela permet de préserver cette envie de partir taquiner cette troublante madame carpe. Depuis deux mois, avec René, nous avons décidé d'une pêche en commun. La distance qui nous sépare est quelque peu difficile à parcourir pour un week-end normal, mais là se présage le 15 août et ses jours de repos qui en découle. Il m'est impossible de poser des congés lors de cette période de l'année, activité professionnelle oblige, alors il faut compenser avec ce que l'on nous donne. Il est de passage dans la région et notre lieu de séjour sera assez vite choisi, il descend sur la région Bourgogne et la rivière qui sied le mieux est la Seille (il y a bien la Saône mais je suis attiré depuis quelque temps par les petites rivières). Pour ne pas être ennuyé par la garderie durant cette session, nous optons pour le secteur de nuit de Louhans pourtant réputé très difficile car la pression de pêche y a été forte ces dernières années. René sera sur place bien avant moi et je lui laisse le soin de s'installer sur le poste de son choix. Il choisira celui-ci à la limite aval du secteur, nénuphars, bras mort et berge d'en face sauvage avec arbres et herbiers immergés. Un poste qui sent très bon la carpe et offre des tas de possibilité de pêche. Il sera accompagné de Michaël à partir du vendredi 8 août, je n'arriverais avec Béatrice que le jeudi soir suivant soit le 14 août. Durant ce laps de temps le poste aura le temps de montrer toutes ses capacités en termes de rendement. Cela m'inquiète un peu d'arriver si tard mais je n'ai pas le choix. René ne pêchera pas le coup qu'il m'amorcera mais si lui déroule, il y a de grande chance que les carpes s'éloignent vers d'autres cieux.

Les conditions météorologiques de leur début de session sont idéales pour la pêche, entre les rayons de soleil les orages éclatent pour électriser l'atmosphère et faire chuter les pressions atmosphériques, et ainsi faire bouger les carpes. Les nouvelles que je reçois sont des plus encourageantes dès les premiers jours. Les carpes ne sont pas rentrées tout de suite sur les coups mais depuis qu'elles ont trouvé les bouillettes Birdy, elles y reviennent joyeusement à heures fixes. Les départs s'enchaînent et les résultats risquent d'être énorme si tout continue jusqu'à la fin de la session. Je commence à ne plus avoir la tête au travail depuis ces bonnes nouvelles et j'ai vraiment hâte que ce satané jeudi arrive. Les coups de téléphone de René me font de plus en plus regretter de ne pas avoir de congés au mois d'août. Il enregistre déjà le lundi une trentaine de départs avec dans le lot de beaux poissons dont une miroir de 18 kg et les locaux commencent à venir voir ce qu'il se passe sur ce poste devenu fou. Il est maintenant très difficile d'après eux de faire du poisson sur le secteur de nuit mais là les poissons ont l'air d'être en confiance et répondent maintenant aussi bien aux bouillettes Birdy qu'aux bouillettes Winning. René s'autorise même à relever certaines cannes la nuit pour ne pas pourrir le poste prématurément avant que je n'arrive, un grand respect pour cet acte qui montre bien toutes ses qualités.

C'est maintenant le jour J, il est temps de rejoindre René, Cathy, Michaël et Maryline pour cette fin de week-end. Je charge rapidement le matériel dans la carpamobile et nous voici partis, en compagnie de Béatrice, pour Louhans. Nous arrivons sur les coups de 18h00 et je découvre cette petite rivière qu'est la Seille, merveilleuse, elle m'en met déjà plein les yeux. Elle est encore assez sauvage sur sa berge opposée et les bons spots à carpes vont être difficiles à localiser aux milieux des nombreux possibles. René m'a préparé le terrain et a amorcé une partie de la berge d'en face, bien que les carpes ne soient plus trop réceptrices en ce moment. Le temps plus froid, la montée des eaux et le poste pêché depuis quelques jours, ont sonné le repli des poissons. Je m'affaire à placer mes cannes tandis que ma copine œuvre à monter notre petit camp de base. Deux de mes cannes iront surveiller la berge opposée, là où la quasi totalité des départs se sont faits et la troisième tiendra les herbiers de ma berge car ils m'attirent fortement. Les plombs rivières de 170 grammes tiennent dans le courant, il me faudra cependant installer des back-leads conséquents afin de soustraire la bannière à la navigation présente sur la rivière et ne pas voir mon moulinet se dévider à une allure folle. J'ai comme cela perdu une bonne centaine de mètre de tresse !!! Nous passons une agréable soirée sur les bords de Seille, la nature et le calme ont ici encore leurs places. La nuit sera très tranquille comme les deux jours que René vient de passer, je suis arrivé après la bataille. Les carpes ont déserté la zone ou simplement ne se nourrissent plus, j'opterais plus facilement pour la première solution car les deux compères totalisent une cinquantaine de départs en cinq jours, la zone commençait à être malpropre pour les carpes. René ne pêchait qu'à deux cannes la nuit pour ne pas trop pourrir la zone mais cela n'a pas eu l'impact escompté. Les carpes étaient tellement éprises des bouillettes Birdy qu'il devenait difficile de ne pas en prendre, à part en relevant les cannes, difficile de le faire quand des conditions comme celle-ci se passent !!!

Le week-end est passé tellement vite qu'il est déjà l'heure de retendre les lignes pour la dernière nuit. J'embarque avec Sébastien, le gérant du magasin Millénium Pêche de Louhans, qui connaît le lieu comme sa poche. Il m'indique les meilleurs spots et je lui fais confiance les yeux fermés, ils sont situés sur la berge opposé dans seulement un mètre d'eau. Les carpes passeraient au plus près de la bordure pour chercher un maximum de protection et ne s'en éloigneraient que très peu. J'esche deux bouillettes Birdy par canne pour ne pas être dérangé par les nombreux gros poissons blancs présents sur la zone. Pierre un pêcheur local vient prendre de nos nouvelles régulièrement et nous l'invitons sympathiquement à tendre les lignes de René avec nous, bouillettes Birdy et Winning au menu pour mesdames les carpes si elles veulent bien se déplacer jusqu'à ses montages. Un petit amorçage de quelques bouillettes par canne viendra finaliser le tout. Nous entamons une belle soirée lorsqu'un de mes détecteurs entonne un chant mélancolique aux oreilles d'un carpiste. Je pique un sprint jusqu'à la canne mais il est déjà trop tard, la carpe s'est tanquée dans un obstacle. Nous partons sitôt en zodiac pour tenter de l'y extraire mais nous n'aurons que le temps de traverser la rivière et le bas de ligne cédera. Le scénario est navrant mais une carpe a répondu présente au placement des cannes de Sébastien. Nous revenons sur cette désagréable mésaventure vue le début de session devant un bon repas sous une nuit étoilée, mais bien souvent un départ en amène un autre. Nous prenons ensuite la route des rêves tout en attendant une carpe conciliante. Béatrice reste confiante, je lui ai même laissé la liberté de placer une quatrième canne où bon lui semblait ainsi que le choix de l'appât. Les femmes ont parfois un sixième sens et il faut alors s'en servir à bon escient. Vers 3h00 du matin encore un bruit de détecteur nous extirpe de nos bed-chairs et c'est la même canne qui déroule. Je ne laisse pas le temps à la carpe de s'engouffrer sous un arbre immergé, elle bifurque et prend la direction du milieu de la rivière. Béatrice me donne un coup de main car les berges sont abruptes et rendent la mise à l'épuisette difficile. Une magnifique commune est sur le tapis de réception, notre joie est grande d'avoir pu sortir un poisson dans de telles conditions. René fera de même dans la nuit et au petit matin c'est un doublé. Les carpes commencent à reprendre de l'activité, le niveau de l'eau s'est stabilisé et les températures extérieures sont à la hausse, mais le week-end touche à sa fin et nous plions heureux d'avoir pu pêcher cette somptueuse rivière qu'est la Seille. Nous réalisons de magnifiques clichés au petit matin pour immortaliser cette session qui restera pour René exceptionnelle mais amplement méritée vu ses qualités humaines.

Merci à Sébastien et à Pierre pour leurs conseils avisés, ils n'ont pas été avares de renseignements pour que notre fin de session se déroule au mieux. Pour cette semaine de pêche René n'aura eu besoin que d'une douzaine de kilos de bouillettes Birdy et Winning pour sortir de la Seille 42 carpes miroirs et communes de toute beauté et en parfaite santé pour 56 départs. Nul besoin d'énormes quantités quand la qualité des bouillettes fait tout le travail. Une session exceptionnelle qui restera longtemps gravée au fond de notre mémoire.

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Saône et Loire (71) Lien permanent | Voir les 7 commentaires
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2ème partie session du 1er au 20 Mars 2009

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Article de Dadou publié le 20 Mars 2009 à 23:35 dans le blog évolution-carpe Mag
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Depuis mon 1er essai (le week-end dernier), où j'ai essuyé un joli capot (ce qui est normal, avec une météo changeante), je dois avouer que mon moral en a pris un coup, mais il en faut plus pour me détourner de l'idée de prendre du poisson !

J'ai donc décidé de changer de tactique et de secteur, toujours dans cet étang. D'après mes observations lors de ces 2 jours d'essai, j'ai remarqué que gardons, rotengles et autres petits cyprins avaient tendance à se manifester sur certaines zones précises; maintenant, je devais réfléchir à une nouvelle approche pour trouver des carpes en activité ! L'eau est encore froide, et le choix d'un nouveau secteur est difficile; pour moi, si un capot se répète, c'est qu'il y a problème, et chaque problème a sa solution.

Après avoir méticuleusement réfléchi, je décide d'attaquer la nouvelle semaine sur un secteur plus profond, et beaucoup plus encombré. Je retourne sur le secteur où a débuté ma session de février (où je n'ai enregistré qu'un léger départ sans suite), mais je dois encore patienter 3 jours pour y pêcher les matins, car je reprends mes horaires de travail (du soir), mercredi ! En attendant, je dois entretenir le coup, mais différemment du 1er: par un amorçage lourd, espacé d'1 jour de repos.

Une fois de plus, je mise sur un amorçage de bordure, car je reste persuadé que les belles ne sont pas au centre du plan d'eau (idée fausse de certains carpistes du secteur, qui pensent que le poisson reste hors de portée, pour ne pas être dérangé)! L'eau est un élément où le moindre bruit est amplifié, et certains font partie de l'environnement de la carpe, très curieuse du monde qui l'entoure.

1er amorçage lundi,(toujours avec mon mélange de graines, pellets, et frolic). Vers 11 h (quand je suis sûr de ne voir personne autour des étangs, par ce temps pourri). On ne sait jamais; beaucoup de gens me connaissent, et si on me trouve là, ça veut dire qu'il y a du poisson ! C'est souvent comme cela que certains en profitent : une fois que la table est mise, ils pêchent sans gêne sur le coup amorcé par autrui (généralement, ce genre de pêcheur sait nager) !

2ème amorçage mercredi, à la même heure, mais celui-ci est plus conséquent, car je tenterai peut-être ma chance, jeudi matin (si tout va bien) !

Jeudi, 6 h : le réveil sonne et je m'arrache du lit tel un zombi. La nuit a été très courte (seulement 4 heures de sommeil), mais j'ai l'habitude; petite promenade autour du pâté de maisons avec mon labrador ( pour son pipi matinal ). Je constate qu'il n'y a pas un poil de vent et le ciel est bien dégagé, avec quelques petits nuages ici et là (mais rien d'affolant). Ma conscience me dicte que c'est un jour de pêche ! Après un café avalé rapidement, je demande à ma femme de me déposer à l'étang, et de revenir me chercher avant midi; 4 heures 30 de pêche devraient suffire, car je suis à plat !

mes deux belle !

 6h30 : j'arrive sur mon poste où ma femme me fait remarquer un cormoran qui s'éloigne de mon coup amorcé. En regardant bien, l'onde en surface me fait penser à un saut, mais je suis sceptique (à cette heure, rats d'eau et piafs en tous genres tournent autour du secteur; c'est certainement l'un deux qui a provoqué ce genre de truc ) !

Pas le temps de réfléchir; je décharge le matos de la voiture (pour que ma femme puisse aller au boulot sans avoir à refaire la navette pour une petite chose oubliée).

7h : Tout est en place; canne et montages sur le coup, et je pique du nez sur mon siège , malgré le bruit sourd de la voie rapide derrière moi.    

 

 

                                                                                         Présentation des 2 chiennes : Aïtie, à gauche et fifi, à droite.

 

Un coup d'oeil pour voir si je suis seul autour des étangs (je le resterai tout au long de la matinée de pêche) ; (rares moments à savourer, surtout ici) ! Pendant que mon oeil droit se ferme, celui de gauche tente de rester ouvert; un petit bip se fait entendre sur ma canne de droite (placée à seulement 3-4 m du bord, à 30 m de moi, le long d'une grosse souche d'arbre). Là, je reste attentif, regarde les scions des cannes et surveille le moindre mouvement pouvant trahir la présence d'un poisson sur mon coup. 20 minute plus tard, mon détecteur se met à chanter (le son aigu que j'attends depuis longtemps), puis je regarde un moment la canne, où se vide mon moulinet; je reste bouche bée!

Enfin, voilà un départ; le 1er vrais départ de l'année ! Je suis aux anges comme un gosse (comme quoi, il ne me faut pas grand chose pour me rendre heureux) ! Je reprends mes esprits et prends contact-en-douceur avec le poisson. Pendant quelques minutes, je laisse toujours la carpe mener la danse; cela lui permet de se calmer un peu et elle est moins violente pour la suite !

Une fois dans l'épuisette, je suis encore plus heureux de constater qu'il s'agit d'une belle miroir aux couleurs encore hivernales ! Je la pose sur mon nouveau tapis de réception que j'inaugure . Verdict : 10,5 kg .

                                               miroir de 10,5 kg

                                                       1ère carpe de l'année; je suis heureux !

Superbe; aucune piqûre apparente (poisson vierge, rare dans ce genre de plan d'eau). Je la place dans un sac de conservation, car je ne peux pas me prendre en vidéo seul (j'ai oublié ma pique pour poser le numérique) ! Elle devra attendre l'arrivée de ma femme pour retrouver la liberté ! Je n'aime guère mettre les poissons en sac car ils ont largement le temps de récupérer, et lors de la séance-photos, cela devient assez dangereux; autant pour elle que pour nous ! Mais je n'ai pas le choix ! Je place une autre bouillette identique à celle que la carpe a goûtée (Monster-crab), puis relance plus ou moins au même endroit du départ.

7h35: (5 minutes après avoir sorti ma 1ère carpe de l'eau) : c'est au tour de la canne de gauche de se mettre en action ! Elle est eschée d'une bouillette Moule/crab, mais c'est une touche sans suite ! ou le poisson a simplement touché l'appât du bout des lèvres, ou il a touché le fil; seul lui le sait ! Mes yeux restent fixés sur mes scions qui dansent dans tous les sens : un banc de carpes est sur mon coup, et elles commencent leur curée; je croise les doigts !

8h25 : un départ lent se produit enfin sur ma canne de gauche ! Je reste assis; rien ne sert de courir ! Et j'observe la scène pour comprendre cette touche un peu bizarre; où le fil se tend et se détend plusieurs fois. Une tirée franche fait tomber mon écureuil et je regarde le fil qui recommence à se tendre et se détendre; le poisson chipote sur l'appât (j'en suis sûr, mais ne peux ferrer car j'ignore si l'hameçon est bien placé dans la bouche du poisson) ! Le fil se retend violemment; je me lève et ferre amplement car ce montage est placé hors du coup (beaucoup plus loin de celui-ci). 1ère décroche; le poisson n'était pas piqué (je le savais), il devait être beau, car un énorme remous apparaît en surface; dommage !

9h45 : nouveau départ, sur ma canne du milieu, eschée elle aussi d'une bille monster-crab, et placée entre la canne de bordure et celle de gauche (décalée hors secteur). Le poisson est parti comme une balle, et il est difficile de vouloir le freiner. La carpe se dirige droit sur un arbre mort couché dans l'eau; signe qu'elle connaît bien son secteur (encore un indice)!  J'arrive (sans trop la forcer) à changer sa direction, puis, comme un chien qui revient à la charge, elle fait demi-tour pour revenir sur moi. Il me faut faire vite pour récupérer le fil qui se détend ! Le poisson est maintenant près de moi, et je ne peux pas encore l'apercevoir; il se fatigue tout seul en bordure !

J'en profite pour appeler ma femme pour lui annoncer la nouvelle (elle est contente pour moi, car j'ai passé beaucoup de temps et d'efforts pour avoir ma récompense; ça fait plaisir à entendre) ! Le poisson est maintenant plus docile, et se laisse glisser dans mon épuisette. Encore du lourd, mais ce coup-ci, une belle commune aux écailles de couleur argent, et un ventre bien rond ! Verdict : 11 kg (tout rond) ; super, et de 2 !

                                               commune de 11 kg    

                                                           Commune superbe, couleur argent 

Je la place dans un autre sac de conservation, à côté de sa soeur qui reste toujours aussi calme. Mon objectif est atteint et j'en suis content ! Un coup d'oeil sur mon tapis de réception (où la commune était posée), pour, comme dit le beau-frère, une analyse caca. Je peux voir que ce poisson est venu plusieurs fois sur mon coup amorcé (sur mon 1er secteur, ou sur celui-ci) car elle a déjà digéré blé, chènevis et un peu de maïs, mais il n'y a aucune trace de pellets ni de bouillettes. Encore un indice sur leur alimentation du moment; elles préfèrent les petites graines aux gros appâts !

Je ne suis pas au bout de mes surprises, car 20 minute plus tard, ma canne de droite (celle de bordure) entre en action sur un départ digne d'une fusée ! Je prends contact en douceur sur un poisson qui se dirige aussi droit devant l'arbre mort; il me faut du doigté pour lui faire dévier de son chemin. Il se dirige maintenant vers les 2 autres montages, et traîne le montage du milieu avec lui. En étant seul, il est difficile de faire tout d'une main; c'est une question d'habitude et d'organisation ! Il faut tout de même 20 minutes pour mettre ce poisson (qui semble pas vilain non plus) dans l'épuisette, surtout que mes cannes sont toutes montées en corps de ligne 35/100° (histoire de souplesse); j'ai horreur des câbles pour la pêche au thon, où il n'y a aucun plaisir ni sensation (chacun a sa façon de penser)! Cette fois, une belle commune de couleur or vient se poser (comme un ange) sur mon tapis de réception ! L'ange ; je le deviens lorsque mon peson indique 17 kg et des poussières et je suis fou de joie !

                                                Commune de 17 kg , un beau bébé de cette étang

                                                Record perso battu sur cet étang (l'hiver a du bon ) !

Mes doigts se mettent à trembler. J'ai battu mon propre record sur cet étang (c'était une commune de 16 kg)! Je place mon bébé couleur or dans un autre sac de conservation (l'avantage d'en avoir 3 ou 4; on ne sait jamais : la preuve) ! Je téléphone à ma femme pour lui dire que j'en ai assez et je commence à plier bagage. Je suis comblé pour ce matin !

10 minute plus tard, elle arrive et me filme lors de la remise à l'eau des bébé, qui m'ont donné beaucoup d'émotion. Cela fait du bien de savoir que le poisson est en activité; signe que les températures vont changer maintenant !Je suis heureux d'avoir partagé cette remise à l'eau avec ma femme; maintenant, la machine est lancée ! Il me reste encore 7 jours pour conclure cette session qui avait difficilement commencé.

Conclusion de cette matinée : l'observation et la persévérance ont été le bon choix pour trouver et analyser la situation; le carpiste doit faire marcher ses cellules grises pour pouvoir sortir son épingle du jeu, avec un bon sens de l'eau, surtout.

Rester simple est souvent signe de réussite. Encore merci à ma femme pour son grand soutien lors de ce début de session !

                                                                      Maintenant surprise !

 

 

                                         

               Remise à l'eau , avec respect et passion pour ce poisson qui nous fait tant rêver 

                        La suite de cette session dans un prochain article . Amicalement carpiste Dadou

Thème: Sessions de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 7 commentaires
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Légendes d'automne

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Article de seb28 publié le 2 Novembre 2009 à 16:33 dans le blog Nouveau départ !
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« Alors comme ça tu vas rentrer tôt ! »

« heuuu ouais non, je ne sais pas … »

 

Voilà un bout de conversation téléphonique entre ma copine et moi, dimanche après- midi ….

 

Petit retour en arrière … Depuis le milieu de la semaine, je me dis, que la sortie de dimanche sent bon … En effet le temps s’est radoucit depuis une grosse semaine après la chute brutale des températures ; de plus, il est prévu un WE typiquement automnal, avec un flux d’Ouest apportant pluie et températures clémentes. Du tout bon ! Je me le suis répété pendant des jours entiers, impatient de me retrouver au bord de l’eau.

 

Impatient surtout pour tester mes nouvelles cannes offertes pour mon anniversaire fin septembre … mais depuis, sur les 3 sorties = 3 tôles !!! Ca faisait donc un moment que je n’avais pas vu une écaille !

 

Après une soirée sympathique en compagnie d’un couple d’amis pour Halloween, le reveil est programmé pour 6h du mat’ ….. bon, je me lèverai au final à 7h45 … je saute dans mes fringues, le matos préparé à l’avance, la sebmobile s’envole vers un plan d’eau qui n’a pas été choisi au hasard ! Comme je le disais, 3 sorties, 3 tôles, ce n’était plus possible, alors oui une fois j’ai été mauvais, car j’ai décroché le seul départ de la journée, la seconde session, avec les carpes planquées à 200 m et hors d’atteinte, et la dernière sur un plan d’eau difficile avec un capot cuisant. Là il fallait mettre un terme à cette série d’échecs ; je choisissais donc de retourner à mon usine à pin’s.

 

Ce petit plan d’eau abrite une belle population de carpes dont le poids est compris entre 6 et 9 kg en moyenne … Quelques  belles communes qui dépassent la barre des 10 hantent également les lieux, mais ne sont pas nombreuses. Le temps laissait présager de belles choses, puisque j’imaginais déjà les carpes en pleine activité, faisaient les réserves pour passer l’hiver.

 

J’arrive alors à 9h au bord de l’eau, j’installe en priorité le parapluie ovale, des pluies étant annoncées pour l’après-midi, j’anticipe au max … Tellement bien anticipé, que je me rends compte lors du montage que j’ai oublié les mats tempête, mais également ma veste ! Super, je n’ai rien de chaud, ni d’imperméable à me mettre sur le dos …

 

Bref, le parapluie en place, c’est au tour du Rod-Pod sur lequel je  commence à placer les cannes. La première, ras de la berge à gauche ( puisque je me suis installé à l’entrée du plan d’eau), est placée, eschée d’une bille aux épices, la seconde rejoint le même secteur, avec une bouillette de la marque Dreaming for Carp ( et oui ça y est j’ai franchi le cap, et j’achète désormais des billes faites à la maison !) ; lorsque j’arrive pour placer la troisième canne, le fil de la canne n°1 est tout détendu et pointe vers la droite … je décide de prendre contact avec le plomb, quand je me rends compte que le montage s’est gentiment déplacé de 35 m … et pas tout seul ! Et oui, à peine arrivé, qu’un départ intervient … et je le manque, puisque j’ai pour habitude de n’allumer les detec’ que lorsque les 4 montages sont au fond de l’eau ! C’est rageant, planter un départ comme ça ! Surtout qu’ici, il m’est déjà arrivé de n’avoir qu’un seul départ dans la journée … À ce moment, j’angoisse un peu, je prie pour que justement ce ne soit pas le seul de la journée … Bref, je recale cette canne, ainsi que les 3 & 4. Léger amorçage de zone, ça pêche !

 


 

 

9h45, je pose mon derrière dans le level chair, ouvre le comic « walking Dead » que je me suis acheté la semaine, en prévision de cette pêche, et commence à bouquiner.

 

Le vent est fort, les nuages présents, mais, sous mon parapluie, je ne crains ni l’un ni les autres, d’ailleurs, je me dis que pour cette fois, les éléments naturels seront plus mes alliés que mes ennemis ! Et oui, vraiment les températures sont douces, je commence à ne pas regretter l’oubli de ma veste.

 

10h30. D’un coup, sans semonce, sans signes avant-coureurs, le détecteur de la canne n°1 se met à hurler !!!! C’est le cœur battant que je jette sur la canne, qui va enfin pouvoir me montrer ce qu’elle a dans le bidon ! Mais dès les premières minutes du combat, je sens un poisson un poil endormi, qui visiblement n’a pas envie de se fatiguer, 2 ou 3 timides rushes résumeront ce combat de cette petite miroir. Pas très longue, cette boule de 5 kg mettra fin à la série de capots !

 

 

La photo est faite, je peux remettre le poisson à l’eau, et je retourne sous mon abri.

 

11h15, un bip, encore sur la canne à l’extrême gauche, le swinger s’est abaissé … et là j’interprète très mal cette touche à revenir flagrante ! Je suis persuadé qu’il ne s’agit que d’une tirette sans suite ; mais c’est en m’approchant des cannes que je vois le scion qui bouge légèrement, le fil qui se tend, pour se détendre à nouveau, je prends alors conscience, que je suis à deux doigts de louper ce nouveau départ ! Je prends la canne à pleines mains, mouline, prends contact avec le poisson, et ferre d’un geste sec ; la réponse ne se fait pas attendre et le blank se comprime instantanément, le frein hurle sous les premiers assauts du poisson. Cette fois, le combat est engagé, le poisson, prend la direction des herbiers et souches, pique à gauche, à droite, un vrai beau combat, qui sera de plus en plus acharné au fur et à mesure, pour offrir un final épique et 10 minutes de combat à 3 mètres de la berge des plus violents ; c’est d’ailleurs à ce moment que je découvre la nature du poisson : une commune … Là pas question de la manquer car forcément ce sera un beau poisson !

 

Et oui un beau poisson, puisque le peson indiquera 13,750kg

 


 

 

Je suis ravi, le poisson est magnifique, c’est la première fois que j’en prends un aussi gros dans ce plan d’eau, et là je prends ce magnifique poisson comme une vraie récompense ; après 1 mois sans poisson, ça fait un bien fou de se mesurer à un tel adversaire.

 

Je remercie intérieurement (bah oui, sinon, je risque passer pour un fou à dire merci aux poissons !!) ce poisson que je remets à l’eau ; je le regarde partir lentement … Lorsqu’un nouveau départ intervient !!!! Le montage n°4 s’active !

À peu près le même scénario que lors du premier combat, assez décevant et une mise à l’épuisette rapide d’une miroir de 4,5 kg

 

 


 

Il est 12h00, et bien ! Quelle matinée !!! 4 départs, 3 poissons, pour moi la pêche est faite ! Il commence à pleuvoir, le vent se renforce et malmène les baleines du parapluie ! Ma copine m’appelle, et se fout de ma poire en me demandant si la pêche sous la pluie, c’est sympa :

-       « Alors cette pêche sous la pluie »

-       -« mouais …. »

-       « Alors comme ça tu vas rentrer tôt ! »

-       « heuuu ouais non, je ne sais pas … »

 

Et effectivement voyant la pluie redoubler et le vent se transformer en rafales dévastatrices, je me pose des questions … j’ai fait 3 poissons, une magnifique commune …. On peut éviter la galère en rentrant tôt ….. Mais non, la journée est programmée, je savais qu’il pleuvrait, je reste affronter l’automne !

 

Et c’est sous une pluie battante, vers 14h, que la diode bleue du détecteur n°2 s’allume pour ne plus s’éteindre, le swinger s’agite, il n’y a plus de doute, DEPAAAART ! Ferrage, combat plaisant avec un poisson  qui utilisera tous les stratagèmes possibles pour me mettre en échec, mais qui finira au final au fond de l’épuisette ; Verdict : miroir de 8 kg, sympa, vraiment sympa cette journée, où je suis arrivé à 9h en touriste !

 


 

Le montage est replacé à l’identique, rapide amorçage autour, je retourne me mettre à l’abri sous le parapluie, et là, avec pour seule protection un sweat a capuche, je commence à avoir froid … je suis trempé jusqu’aux os ! Je me demande si lors d’une accalmie je ne vais pas lever le camp, je n’ai pas vraiment envie d’attraper la crève !

 

Mais la passion est plus forte que la raison, les poissons sont en activité comme prévu, je dois en profiter jusqu’au bout.

La pluie cesse de tomber vers 15h, j’en profite alors pour rendre visite à une dame péchant au coup à une cinquantaine de mètres sur ma droite, nous discutons, puis lors de notre discussion, je décide de porter un regard sur la batterie … et là … non, je ne rêve pas, c’est bien le swinger de la canne n°4 qui valdingue dans tous les sens !!! Vite, je pique un sprint dans l’herbe trempée, et c’est effectivement un superbe départ en tout droit qui n’attend plus que moi !

Je ferre et le poisson est encore là, le combat peut commencer, je pompe tranquillement, fais face au rushes, vraiment je m’amuse,  en plus ces nouvelles cannes sont ultra agréables lors des combats, bien moelleuses comme j’aime, tout en absorbant les charges violentes sans broncher. Le combat dure depuis maintenant 5 bonnes minutes, lorsque la canne n°2 décolle !!! Double départ !!!! Aïe, il va falloir gérer ça, surtout que le montage de cette dernière n’est placé qu’à une vingtaine de mètres de la berge à droite …. Tant pis, le ferrage est effectué, je repose la canne sur le Rod-Pod, j’enclenche le débrayage et laisse filer le poisson, on s’en occupera plus tard !

 

Je continue le combat, qui pour le coup, me semble beaucoup trop long !!!!!! Mais à peine dans l’épuisette, je décroche le poisson, le glisse en sac de conservation, jette la canne sur la berge et me rue sur la n°2 où le poisson a arrêté de prendre du fil …..

 

Je mouline pour prendre contact, et c’est avec horreur que je me rends compte que la carpe est allée direct dans les souches …. Je pompe un peu, et me rends compte que je suis tanké … me*de ! Je détends le fil … rien ne bouge,  je force un peu, rien ne bouge, j’insiste un peu jusqu’à enfin sentir de légers coups de tête ! 2 ou 3 mouvements de canne plus tard, le poisson se dirige pleine eau, il est décoincé et le combat peut prendre une tournure plus conventionnelle. 10 petites minutes plus tard je mettrai au sec ce 6ème poisson de la journée !

 

Whaou, ça tourne au carnage cette journée !

Je m’empresse de peser et photographier ce dernier poisson : 8 kg, là aussi très court, mais bien gras, avec les flancs bombés à mort ! effectivement ils font leurs réserves pour l’hiver !

 

 

 

Je procède à la remise à l’eau, et récupère le sac de conservation avec sa captive, une miroir, encore, de 9,5 kg ; même morphologie courte, ronde avec des flancs bombés prêts à exploser !

 

 


 


 

Je suis de plus en plus trempé, la pluie ayant repris sous forme de crachin assez désagréable, mais cela ne m’empêche pas de relancer les 2 montages et de reprendre mon attente.

 

16h40, alors que là encore je discute avec des promeneurs (courageux soit dit en passant !!!), un départ fait monter la température ! Encore la canne n°1, ras de la berge, départ violent ! je ferre et le poisson, opère un 180°, pour filer vers les roseaux, j’accompagne sa fuite en avant en moulinant  et commence alors une bataille de proximité avec lui ! Ça se bagarre, plus que les derniers poissons faits, et cela s’expliquera quelques minutes plus tard lorsque je verrai qu’il s’agit d’une … commune !

 

Il s’agit encore d’un beau poisson : 12,200 kg

 

 

Je suis aux anges !!!! 7 poissons, un départ de manqué, que demander de plus ???

 

La nuit commence à tomber, et c’est sous une pluie violente que je range le matériel à 18h … et ce à la lumière de la frontale ! L’été et ses sessions en T-shirts jusqu’à 22h30 est bien loin !!!

 

 

 

Voilà, cette journée a vraiment tenu toutes ses promesses aussi bien en quantité qu’en qualité ; prochaine sortie, sûrement le WE prochain, puis le 11 novembre pour clore cette saison 2009, qui se présente déjà comme la meilleure depuis que je me suis remis à la pêche … surtout que cet été, je n’ai pas eu de vacances et n’ai pu pêcher que lors des WE (et 1j/WE, sinon je me fais arracher un œil par ma copine ! hahahaha !).

 

Salut à tous les acteurs de Powercarp !!!!

Seb

 

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Carnet de bord d'une session d'Automne

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Article de Dadou publié le 28 Septembre 2009 à 16:27 dans le blog évolution-carpe Mag
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                                               Préparation d'une session d'Automne (1ère partie)

 

                                            

Les vancances sont finies et c'est triste, car il faut reprendre le train-train quotidien; mais je suis heureux parce que moins de branleurs foutront leurs merdes au bord de l'eau (après un barbecue trop arrosé), et l'Automne arrive (saison que je préfère à l'été, malgré que j'aime le temps froid et brumeux, avec le soleil dans mon sang)!

J'ai envie de pêcher à nouveau sur mon secteur de rivière et étangs près de chez moi, pour des raisons de déplacements et de disponibilité. Je n'ai pas encore mon permis de conduire (ça commence à me saoûler grave; plus t'es vieux : plus c'est long), et mes horaires de travail me permettent de me rendre au bord de l'eau toute la matinée et une petite partie de l'après-midi (en soirée, c'est le taf). Ma femme est toujours mon "chauffeur" (plus pour longtemps; j'espère) elle aussi avec des horaires à la con.

Pour commencer je procèderai ainsi :

Choix des postes tantôt en rivière, le week-end de préférence pour d'éventuelles pêches de nuit; tantôt en étang en matinée uniquement. Cela changera des pêches rapides; surtout qu'en ce moment, je ne sais pas sur quel pied danser : rivière trop basse, eau trop claire, poissons super difficiles, dérive d'herbiers et autres merdes, canal impossible (trop de chats et de petits bateaux : discrétion nulle, même pour des pêches de nuit), sans parler des étangs qui sont pris d'assaut avant la chute des feuilles !

L'automne annonce aussi la saison du carnassier; alors j'ai droit aux lancers lègers râcleurs de lignes ! En attendant que je puisse élargir mes horizons sur d'autres étangs, canaux, lacs et rivières. Je procéderai donc pour cette 1ère partie par le début; cela permettra peut-être à d'autres carpistes confirmés (ou débutants) de découvrir ou re-découvrir certaines tactiques et approches d'un secteur !

La préparation de mes graines :

Début de semaine (Ex: lundi) jour que j'aime le moins, cela ne m'empêche pas de penser aux poissons et préparer le trempage des graines pour la base de l'amorçage :

2 kg de maïs - 2 kg de blé - 1 kg de noix tigrées - ainsi que lupin et pois chiche sont trempées dans de l'eau de rivière ou de l'étang ou mieux encore pour ceux qui ont un jardin (celle du puit) car le goût du chlore d'un robinet est pour moi un répulsif; et préfére de loin l'eau de source). Ces grains tremperont jusqu'à mercredi (en changeant l'eau pour éviter qu'elle fermente avec la chaleur persistante; (d'où formation d'une mousse blanchâtre). (Dadou a bien appris la leçon, en Saône & Loire) ! Bien sûr, ces proportions peuvent changer au besoin du carpistes; je donne juste la quantité que j'ai préparée perso (d'autres ingrédients peuvent être ajoutés).

 

 

Après avoir fait tremper les graines qui ont bien gonflé, il est temps de les faire cuire en vue d'un ALT ou ACT sur un poste choisi.  

Pour la cuisson, je retire l'eau, puis rince les graines pour enlever les creuses qui flottent en surface.

Puis j'inspecte quelques graines au hasard pour vérifier si elles sont parfaitement gorgées d'eau (sinon, elles retournent au trempage).

Enfin, je mélange maïs, blé, lupin et noix tigrées dans un grand seau en les brassant.

 

      

        

 

    Préparation, une fois trempée (encore nature)

 

 

 

J'en retire environ 1 kg que je mets dans la cocotte-minute, y ajoute beaucoup d'eau (10 cm au-dessus), quelques cuillères à soupe de miel et un colorant naturel (ici, du curcuma) qui les "teindra" en jaune.

Quant la soupape se met à chanter, j'arrête le feu et laisse mijoter l'ensemble (qui continuera de cuire et gonfler pendant quelques heures, avec une bonne odeur de miel).

2ème cuisson, identique à la 1ère; seule chose qui varie : le colorant rouge (malheureusement du commerce) utilisé pour la préparation des billes maison.

 

 

                                                                                                                 

                                                                                                                       Graines après cuisson

 

Dès que ces 2 cuissons sont terminées, je mets tout dans un gros seau, en gardant le jus (très important, arôme natuel) et brasse l'ensemble !

Ensuite il y aura d'autres ingrédients en essai au cours de ces session d'automne :

En ce qui concerne l'essai, 2 ingrédients seront testés sur des coups différents, pour avoir, j'espère, de bons résultats :

* un banal en amorçage (connu des vieilles mains et qui m'a permis de faire de belles prises sur certains plan d'eau, à l'époque où il n'y avait aucun (poisson-chat); appât délaissé par les carpistes : des petits carrés de pommes de terre !

Il serira uniquement pour l'amorçage, car il est dangereux pour la carpe. Pourquoi ?

- Dès qu'elle a le nez dessus, elle l'assimile comme une source de nourriture et a tendance à l'avaler profondément; même au cheveux ! Autrefois, il était l'appât-roi, en rivière !

* 2ème appât, qui peut être esché, lui : la carotte !

Certains diront que j'ai pris un coup de soleil sur la tête, ou que nos belles ne sont pas des lapins, mais avant, il faut savoir que les croquettes Frolic en contiennent 4% il y a 2 ans, j'ai essayé cet appât non sélectif en rivière, et il m'a rapporté quelques poissons (quelques carpes et beaucoup de chevaines). Je ne l'ai jamais essayé en étang et c'est l'occasion, pour avoir un résultat !

Pour cette préparation, j'ai simplement lu l'article d'un carpiste connu (Fabien creux) sur un magasine de pêche, et je vais le mettre en pratique !

En ce qui concerne cette préparation qui est assez simple: faire cuire les carottes (coupées, au préalable, à la taille souhaitée); rajouter à l'eau de cuisson (je préfère mettre du sucre). Toujours vérifier la cuisson; ni trop cuit , ni trop cru pour pouvoir'escher sur des lancers un peu appuyés. Une fois la cuisson terminée, je place le tout sous un filet d'eau froide pour l'arrêter instantanément, et place les appâts dans un bocal avec du miel liquide comme enrobage.

     Seule photos de carpe prise en rivière sur un essai avec un morceau de carotte, il y a un bout de temps déjà; comme quoi ! Pourquoi pas ?

      l'appât con du mois !

                   Sans preuve dommage !                              &         L'appât con du mois (pour essai bien sûr) !

                                                                                              Dadou

     

 

Thème: Appâts et amorces | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 21 commentaires
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