Tu viens faire le coup du soir ? Tel était la question posé de Tof ce samedi 30 avril lors d'une visite surprise a mon domicile ! Sur le coup je reste un peu hésitant car la météo n'était pas terrible et de plus c'était le jour ou j'accorde un peu de temps a Barbara ma femme sans la bassiné avec ma passion !
Me voyant dans l'embarra, il demande à Barbara de venir nous rejoindre et qu'elle ne sera pas seul ce soir, car ma soeur Véro sera de la partie, avec en plus un bon barbecue, cela me changera les idées car j'ai un mal de dents d'enfer. Barbara ce laisse donc tenté pour mon plus grand plaisir !
C'est après avoir fait quelques courses, que le rendez-vous était donc donné sur un des petits étangs proche de chez nous. Il et environ 17 h lorsque je charge la voiture et doit chercher en passant mon neveu kiki faute de place dans la voiture de Tof. Une fois le petit homme avec nous, direction l'étang.
Arrivé sur les lieux, je remarque qu'il y a pas mal de monde, ce qui est normal car beaucoup viennent chercher des vifs pour faire l'ouverture du carnassier demain! Difficile aussi de ce trouvé une place tranquille, et surtout de ne gêner personne ! Tof qui me suit et me voyant tourné en rond me demande ou ont ce place ? Je lui répond, tient ont va ce mettre ou nous étions vendredi matin !
Une fois sur notre poste, un petit coup d'oeil sur les carpistes déjà en place histoire de voir ou sont placé lors lignes. Parfait aucune sur notre secteur ! Déchargement de toute la famille et du matos, mais avant de monté nos rod-pod, je décide d'aller voir quelques amis qui sont eux aussi à la carpe. Pour le 1er ce fut une petite commune, et pour le 2ème qui ce trouve lui aussi en famille et pêchant dans un autre étang, ce fut 3 casses et une prise lui aussi d'une belle commune !
Après avoir fait notre petit tour, nous pouvons enfin nous installé. Tof décide de monté ces lignes avec un plombs amorçoir et escher chacune d'elle de bille flottante. Quant a moi je placerait sur mes montages 1 bille flottante sur une canne isolé mise en bordure, 1 autres sur une canne avec un sac soluble, et les 2 autres avec des billes normal cerise et pèche Melba, qui seront placé a environ 30 / 40 mètres.
Une fois tout en place l'espoir et de mise, j'en profite pour mettre le barbecue en route en vu d'un festin de roi, mais ce n'est pas gagné car le ciel ce couvre et le ciel commence a grondé.
Toute la petite famille ! Il en reste peu , j'ai tout mangé !
Entre deux merguez et chipo, les amis carpistes derrière nous venu en famille enregistre un beau départ direct , et vois l'un des membres ce dirigé vers ces cannes pour ferré, Tof et moi allons jeter un coup d'oeil histoire de ce motivé un peu, mais a peine à mi-chemin, c'est la casse ! Une fois sur place je regarde le montage de notre confrère et remarque que son fil n'est pas terrible, trop de souplesse, presque élastique, bref un fil de merde !
1H30 environ après c'est une de mes cannes qui ce met en action, la carpe et venu goûté une bille cerise, et c'est sous les yeux de ma petite famille présente que je ferre mon premier poisson de cette soirée. Les quelques coup de tête donné par le poisson n'indique qu'il n'a pas l'air très gros , peu importe , une carpe reste une carpe ! Ce que j'aime lorsque je travaille un poisson de petite taille, c'est sa combativité, un vrais plaisir ! Au bout de quelques minutes je met au sec une belle petite commune qui posera en photo avec Barbara qui surmonte la peur du poisson et ce sera une première pour elle, Bravo a ma petite femme courageuse!
Barbara la courageuse ! Petite pose avec Monsieur !
Mais avant sa remise à l'eau, j'avais remarqué une petite blessure au niveau de la caudale, et la soigne avec un antiseptique ( Le permanganate de potassium), il est vendu en pharmacie au prix de 20 centimes d'€ , le sachet de 0,25 grammes à dilué dans 1 litre pour 1/3 de sachet, cette solution peu être utilisée pour lui désinfecter les blessures sur certaines parties du corps, mais évité la bouche. Puis remise à l'eau de ma protégé, qui n'avais pas sur le moment envie de rejoindre le fond de l'étang.
1 h environ après ce fut au tour de Tof d'enregistrer enfin son premier départ de l'année, ferre sur une carpe qui a goûté une bille ananas. Il savoure ce combat comme un gosse devant un jouet, trop cool, et le tout devant les yeux émerveillé de Océanne sa petite dernière ! Quelques minutes plus tard il pose sur le tapis une belle commune toute en longueur au couleur or, superbe ! Séance photos avec sa femme véro, et la petite puce, hop remise à l'eau du poisson!
Tof et sa petite famille ! Océanne émerveillé par la carpe !
Le temps devient maintenant plus menaçant et le ciel ce couvre un peu plus avec de temps a autres de bon coup de vent, cela nous indiquent qu'il va falloir bientôt plier, mais au même moment de prendre une de mes cannes, une nouvelle touche sur un direct franc ce produit, toujours escher d'une bille cerise, je ferre et la c'est du sérieux le poisson joue plus avec son poids et non avec sa force , il me faut environ 20 minutes sans brusqué pour mettre au sec une belle carpe de poids respectable, je suis heureux et satisfait de cette petite soirée !
Dimanche 1er Mai 2011
Après avoir passé un bon moment samedi, nous décidons de renouvelé la chose ce dimanche, toujours sur le même petit étang, mais une fois sur place au environ de 17h30, il y avais foule, bizarrement peu de pêcheurs de carnassiers , mais pas mal de carpistes de toute âges !
Même notre poste de la veille était pris d 'assaut ! Peu importe il y a une petite place de libre, et nous décidons de nous y placé! Même chose que la veille, même geste, montages des rod-pod, des cannes, et le barbecue, important !
Malgré quelques début difficile, la fin de soirée fut bonne pour Tof et moi, car Tof enregistre 3 départs qui ce solde par 3 poisson , 2 petite commune et une belle miroir , quand a moi j'enregistre 2 départs et 2 commune dont une de belle taille, avec ce dernier un jolie doublé, Tof et moi !
Mélina avec ma petite carpe ! Jolie doublé avec Tof !
Mais ce n'était pas fini car j'avais enregistré une belle et dernière touche qui me fit relevé le montage car dépassant l'heure légal ce n'était pas raisonnable ! Ce fut un superbe W-E comme je les aiment !
Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.
Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).
Voilà un flash-back histoire de !
Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.
J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis !
Après une courte sortie des 2 chiennes, je me retrouve au bord de l'eau. A 6h, ma femme me dépose à l'entrée du parc; il fait encore nuit et je commence ma traversée périlleuse avec tout le bordel sur le dos, juste aidé de ma mini lampe-torche (qui m'évite de tomber sur les mollaines de taupes et les touffes d'herbes). Il y a moins de moutons.
En passant le grillage au niveau du 2ème parc (je tiens le tapis de réception, la petite canne au coup, les détecteurs de touches et les écureuils montés sur le support, dans la main gauche), j'entends un craquement. près du fil électrique, je constate la casse d'un écureuil; quelle merde.... mais chaque partie de pêche comporte des risques !
Je parcours encore 60 cm et arrive sur mon poste où je me débarrasse de tout le matos pour souffler un peu. Dans le ciel, j'aperçois de belles étoiles et les lumières de gros avions qui passent en silence, et je regarde autour de moi avant de déballer mon matos.
Je prépare l'épuisette en 1er, la mets en place et installe la batterie (pas facile dans l'obscurité). Le plus dur reste à faire : monter les cannes à carpes; ne pas mettre le fil en vrille et qu'elles soient parallèles (à l'aide de ma torche). J'y arrive tant bien que mal et esche la 1ère d'un pellet et la place sur le coup un peu au hasard. J'esche la 2ème d'une bouillette suprème-fruit que je place au milieu et la 3ème d'un pellet que je mets à côté.
Le jour se lève dès que les cannes sont en place. Je mets le petit matos à l'abri et installe la petite canne au coup qui m'aide à passer le temps. Il est 7 h. Je me mets derrière mes cannes pour voir où j'ai placé les montages; alors que j'approche la main de celle de gauche (pour replacer la ligne), le détecteur de touche se mets à hurler et la bobine se vide à une allure folle. Je crois rêver : j'enregistre déjà un départ !
Je reprends mes esprits et prends contact avec le poisson qui a remonté la rivière sur au moins 50 m. Je tente de le brider pour qu'il change de direction; ma stratégie est bonne car il longe la rive d'en face et se laisse porter au gré du courant, avant de repartir.
Mais je le sens qui montre des signes de fatigue et tente de le ramener devant moi, où il y a très peu d'eau. Le long de la rive, je distingue une belle commune. Je place l'épuisette entre mes jambes et tente de la ramener au plus vite car j'enregistre une nouvelle touche sur une autre canne.
Après l'avoir hissée sans mal dedans, je la place sur le tapis de réception, la décroche et m'occupe de ma carpe qui ne bouge pas d'un poil. 7,8 kg de muscle.
Ensuite je place mon bébé dans le sac de conservation pour la photo, avant la remise à l'eau. 7h35 : une nouvelle touche se fait entendre, sans suite. Le poisson est toujours là, mais plus tatillon; pourquoi ?
7h50 : le soleil pointe le bout de son nez, en même temps que le froid et un petit vent qui me glace pieds et oreilles. Une autre touche se fait entendre sur la canne de gauche et un départ se produit aussitôt. Je prends la canne en mains en voyant la bobine du moulinet se dévider lentement; drôle de touche !
Je ferre le poisson peu nerveux, à la défense molle; le scion de la canne se plie à peine (mon pellet n'a pas été
pris par une carpe). Il se laisse faire et je n'ai aucune difficulté à ramener.... un gros chevaine d'au moins 1 kg au bord. Une fois dans la main, je remarque qu'il est piqué sur le côté de la joue; je le filme (pour le montrer à ma femme), le décroche et le remets dans son élément où il ne demande pas son reste !
Je change le pellet (un peu délavé) et replace le montage sur mon coup.8h10 : j'aperçois le vol majestueux de 2 cygnes dans le ciel; je sors le portable pour les filmer quand ils repartent dans l'autre sens pour disparaître . Peur ou méfiance ?
8h30 : une belle touche se manifeste sur une canne, mais le poisson, de nouveau, ne se fait pas piquer; les hameçons sont-ils encore assez piquants ? D'habitude, à cette heure, les poissons sont moins goulus ! Pendant que je me dégourdis les jambes, je remarque un beau saut de miroir sur mon coup amorcé et je vois mes scions bouger dans tous les sens; elle va peut-être goûter mon esche !
9h30 : je décide de changer les esches pour voir à laquelle les poissons vont s'intéresser : sur la canne de gauche, je place une bouillette maison au frolic (d'un collègue de pêche qui m'a dit que les brèmes en raffolent) et la relance un peu plus à gauche;
Sur celle du milieu, j'en place une suprême de fruit et la replace au même endroit; sur la dernière (de droite), j'en mets une arôme crabe, quand (comme avec le chevaine) une touche bizarre se produit sur la 1ère canne; mon écureuil monte et descend pendant 10 secondes.
Je la prends en mains et ferre amplement; elle plie doucement et je sens un poisson donner de petits coups de tête. Je ramène une grosse brème qui se débat comme une diablesse; elle est si lourde et la hisse sur le talus, la décroche et la laisse glisser doucement pour qu'elle ne fasse pas de bruit sur mon coup !
Je replace un pellet et lance le montage beaucoup plus loin, près de la bordure d'en face (où il y a un petit courant soutenu). En même temps, je remplace l'esche de la canne de droite par une bouillette moule/écrevisse, et lance le montage sous les arbres de la rive d'en face où j'enregistre plein de touches d'autres poissons. J'ai froid et je vais me dégourdir les jambes près de la grosse mare d'eau naturel qui se trouve au milieu su parc, pour vérifier la mini faune aquatique; il y a beaucoup d'alevins (certainement le résultat de la fraie de leurs parents,prisonniers des lieux, puis ensuite mangés par les hérons cendrés).
Ici, tout est parfait : pour leur sécurité, de petits herbiers se sont formés et une faune de divers invertébrés leur fournit une nourriture abondante (je viendra y attraper des vifs pour les perches, plus tard) ! Après une petite promenade tout autour, je perçois le bip d'un détecteur de touches; il m'appelle. mais une fois devant, il y a moins d'activité et le froid persiste malgré le soleil présent.
Il est 11 h et il est temps pour moi de rentrer et j'appelle ma femme qui est sur le point de sortir du boulot. Quand elle arrive, j'ai tout remballé, sauf le tapis de réception sur lequel je pose ma belle carpe qui a la particularité d'avoir une petite nageoire caudale (par rapport à sa taille); ce qui ne l'a pas empêchée de grandir et atteindre cette taille et de me livrer ce beau combat. Après avoir posé avec elle, je la remets dans son milieu naturel où je la vois partir tranquillement. Super, j'ai choisi le bon poste et la bonne décision entre étang et rivière ! Rien n'a dire : une de plus !
Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.
Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).
Voilà un flash-back histoire de !
Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.
J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis !
Voici les 2 derniers jours de ma session carpes que je n'ai malheureusement pas pu réaliser correctement, en raison de beaucoup de problèmes rencontrés pendant ces 6 semaines :
- 1ère merde : le concours de truites à l'étang Sainte-Anne m'a bloqué pendant une semaine (que j'ai dû reporter); j'ai dû cesser de pêcher dans mon secteur, en raison des gobe-mouches installés dessus qui ne les pêchaient pas.
- J'ai dû me rabattre sur un autre étang où j'étais sûr que personne ne viendrait piquer ma place, et rester sur un poste plusieurs jours de suite et un secteur assez corsé pour poursuivre ma session. J'étais trop dégoûté :
- Le temps s'est beaucoup déréglé avec bourrasques de pluie, vent et orages, et m'a obligé à rester à la maison pour réfléchir à mon nouveau secteur. J'ai décidé de m'attaquer au grand étang Thiriet, qui fait 22 hectares. Assez de place pour tout le monde et des surprises car on ne sait pas quels petits ou gros poissons on va attraper dans ce plan d'eau qui a plus de 30 ans ! Cela m'a permis de tester mes capacités de carpiste !
Après avoir trouvé le secteur, j'ai terminé ma session-carpes sur ce lieu où même les pêches de nuit sont autorisées à certaines dates, comme celle d'aujourd'hui qui se termine par un immense capot avec de multiples raisons : brusques changement de temps, concours Maver (les gars ont balancé de l'amorce le matin et en cours d'après-midi, en bordure, dispersant certainement quelques poissons. Ils ne pêchaient la carpe qu'à 12 ou 13 m du bord; beaucoup moins loin que moi) ! Ce fut très calme des 2 côtés et 1 seule carpe de 3 kg a été prise au cours de la matinée !
Dommage, mais la carpe est très lunatique; c'est pour cela que sa pêche est passionnante !
Conclusion de ces 6 semaines de pêche :
- 3 semaines de pêche à Sainte-Anne, dans le grand étang :
Poste parfait en début de saison, où le calme était de rigueur, avec la prise de beaux poissons qui se nourrissaient plus souvent en matinée (en mars, entre 7h et 11h et entre 18h et 20 h). Entre ces 2 tranches-horaires, les poissons calés ne donnent aucun signe d'activité.
Pêche de bordure meilleure car amorçages précis. Beaucoup de graines utilisées dans ce secteur peu vaseux, maïs en grains couplé avec gros pellets et quelques bille coupées en 2 pour amorcer le soir (et/ou avant la pêche le matin), en fin de matinée ou en cours de journée (pour pêcher en soirée); ce qui donne des résultats, le matin de bonne heure, avant le lever du jour et à la tombée de la nuit, les poissons sont moins méfiants : l'activité alimentaire est intense quel que soit le temps.
Prises : je suis parvenu à touché 12 carpes : 5 miroir dont une de 13 kg, 6 communes dont une de 15,5 kg (un poisson magnifique tout en puissance) et une surprise de taille dont je suis fier : une koï de 6 kg qui m'a rendu visite le jour du Printemps.
Appâts : Beaucoup ont été séduites par des billes "secret de fruit" de la marque Dave Richardson, plus petites, ont préfère celles à l'arôme "poisson/calamar" de la même marque. Les gros pellets de marque Dynamite Bait et Géologic (ring carpe) de chez Décathlon ont eu leurs heures de gloires.
Arrêt de la session : concours de truites !
Quelques jours de pêche au grand étang Thiriet :
Emplacement choisi en fonction des pêches de nuit autorisées, pour sa tranquillité sur un secteur où le fond assez vaseux est estimé à 3,50 m, protège du vent (pratique pour les pêches en bordure entre 50 et 60 m). beaucoup moins de passages de voitures et de pêcheurs.
Seul petit problème : l'ouverture du brochet le 12 mai m'a obligé à stopper la pêche de la carpe durant plusieurs jours, sans décalage.
J'y ai pris 5 carpes dont 1 belle commune dont je ne connaît pas le poids, ressemblant à une carpe typique de rivière, lors de la 1ère pêche de nuit, sur un coup amorcé en bordure avec billes (scopex et autres), maïs cuit (que les poissons-chats ne touchent pas car trop dur), pellets à carpes et morceaux de pommes de terre (qui m'ont permis d'en prendre une de 9,5 kg le 1er jour) ; beaucoup de petites ont été prises avec des billes classic carp monster-crab de chez Décathlon.
Ici, les poissons sont actifs assez tard dans la matinée jusqu'à 13 h environ; sur le coup du soir, je n'ai pas eu le temps de vérifier sauf en cas de pleine lune où les poissons entrent en activité jusqu'au matin puis ralentissent.
Aucune chance avec les billes "secret de fruit" et les pellets pris d'assaut par les chats et les grosses brèmes ne dédaignant pas celles au monster-crab de 18 mm.
Résumé : 17 carpes en majorité des communes en pleine forme.
Je termine cette session-carpes après quelques difficultés plus ou moins imprévues. Je suis malgré tout satisfait de mes résultats et content de toutes mes prises et des moments partagés avec ma femme .
Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.
Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).
Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.
Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.
J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !
C'est reparti pour quelques heures de pêche sur mon secteur. Je suis prêt et, la 1ère fois il ne fait pas froid, mais il y a des nuages; j'ai assez souffert.
6h20 : le réveil sonne et ma femme bouge dans tous les sens alors que je suis à peine réveillé mais aucun ne veutouvrir les yeuxet ce lever. Après le cocorico fatal, on s'habille très viteet , après un bon café, je prépare les billes sur mes heameçons; cela m'évite de batailler pour placer un stop avec mes gros doigts !
Il est 7h quand nous arrivons aux étangs et un carpiste pêche déjà la carpe dans l'étang "JOB", mais depuis peu car il n'a pas installé ses cannes. Je décharge la voiture aidé de ma femme qui emmène le matos sur mon poste. Sur le chemin, l'étang est en effervescence : il y a des sauts partout (de carpes, brèmes, petits rotengles). Sur place, c'est pire : brèmes et carpes sautent tels des dauphins; c'est assez inpressionnant ! Ma femme repart et me souhaite "bonne chance". Cela m(embête un peu, mais travail oblige ! Je lance mes montages sur le coup amorcé la veille.
7h30 : Tout est en place. Assie sur mon siège de pêche, je regarde la surface de l'eau : que de poissons, mais vont-ils goûter mes billes ? En bordure, un poisson ou un rat d'eau fait fuir les petits poissons. On croirait une chasse de perche-franche !
7h40 : une touche se produit sur la canne de droire qui plie un peu, sans faire de bruit. Je pense qu'un poisson a touché le fil.
7h45 : une nouvelle touche se produit sur la canne du milieu, cette fois, eschée d'une bille gorgée d'arôme fruit exotique (à l'essai, mais qui pourrait marcher comme celles utilisées d'habitude). Derrière moi, la rivière coule assez vite avec la pluie et la neige de ces derniers jours. Un bruit me fait tourner la tête et j'aperçois 2 canards qui s'envolent plus loin, vers un coin plus calme.
Un poisson saute hors de l'eau; je pense à un hotu qui remonte sur les zones de frai. Sur mon coup, toujours autant de sauts mais encore aucun poisson. Pour passer le temps, je prends quelques photos de tout et de rien.
8h20 : un saut me fait tourner la tête vers la droite et, avec surprise, j'aperçois une carpe d'environ 10 kg qui saute plusieurs fois hors de l'eau (une miroir de couleur or orangé). Le remous se répercute sur presque tout l'étang.L'onde à peine dissipée, une canne en en action et mon détecteur de touche hurle.
Je me jette dessus, ferre amplement et prends contact avec le poisson qui prend du fil et tire droit devant lui. Je règle le frein qui ne l'était pas assez et laisse faire à sa guise quelques minutes, juste le temps de se calmer. Ensuite, je commence à le faire dévier de sa trajectoire; il n'apprécie pas et repart de plus belle.
Le pêcheur se trouvant dans l'étang à côté me scrute jusqu'à la dernière minute; les touches ne l'affolent pas ! Le poisson montre des traces de fatigue et se laisse dominer. Près du bord, je place l'épuissette de façon à ne pas l'effrayer et y fais glisser doucement la carpe. Et voilà le 1er bébé de la journée !
En la portant, je remarque que mon montage est piqué juste en bordure, prêt à ce décrocher. Ce n'est que sur le Tapis de réception que je vois mon bas de n'est plus performant, j'ai eu de la chance !
Je pose la canne que je devrai refaire tout-à-l'heure. Après avoir pris soin d'enlever l'hameçon planté dans sa bouche, je pèse la belle : 9 kg pour ce beau mâle.
Je m'empresse de le placer en sac pour la photographier en présence de ma femme à qui j'annonce la bonne nouvelle au téléphone, ainsi qu'au collègue de travail qui vient juste de se réveiller.
Une fois la carpe dans l'eau, je refais mon montage et y place une bille secret de fruit qui marche du tonnerre ici pour le moment.
Je me rassieds sur le siège, content de cette matinée. Je n'ai pas réussi à photographier un saut de carpe du fait de la présence d'une dans mes filets ! Pris dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'il pleuvait ! J'installe mon parapluie-tente même si ciel et nuage ne paraissent pas chargés en eau. (je pense à des averses) ! A la surface de l'eau, face à mon poste, les poissons montent encore et, apparament, la prise de la carpe ne les a pas perturbés. Là-bas, l'autre pêcheur d'un jour dans dans tous les sens; il a l'air de se faire chier, ou il a froid ! Pourtant, il a une voiture ! il est bien à sa place.
9h40 : Comme c'est toujours le calme plat, je décide de me dégourdire les jambes en regardant au bords s'il n'y a pas autre chose que du brochet qui fraie. Ne remarquant rien, je reviens à ma place où les poissons ne cessent de monter en surface. Cela me donne une idée : mettre une bille flottante sur une canne. Pendant que je prépare ce truc, je surveille les 2 autres cannes, toujours en action, et remarque une touche sans suite ni bip sur celle de droite.
Le poisson est là et tape dans le fil, mais je reste prudent et m'empresse de finir le montage flottant avant d'avoir un départ (pourquoi pas ?). C'est toujours avec quelques chose dans les mains que se produit la touche...... Je lance la ligne sur mon coup et atteds, assis, avec un petit vent qui refroidit la tronche et ride légèrement la surface de l'eau à ce niveau.
Il est 10h20 et je commence à plier le parapluie-tente en regardant l'autre carpiste partir de son poste aussi. Maintenant, je suis seul et je pense qu'il n'y aura qu'une unique prise; ce n'est pas mal !
10h25 : J'appelle ma femme pour savoir quand elle sera là; elle en a pour 10 minutes. Ca va être la course car je prends mon poste de travail à 12 h ! Je décide de continuer d'amorcer le secteur car j'ai pas fini encore sur ce poste