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Vos articles préférés sur la pêche de la carpe - page 48

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Rencontre tout en couleur - 1ère partie -

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Article de Dadou publié le 23 Décembre 2009 à 19:13 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back histoire de !

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis !

_________________________________________________________________________________________

                                                                          Flash-back 2007

 

Dimanche, 23 septembre 2007

vers 6h, je me rends au bord de l'eau en compagnie de ma femme, qui a du courage pour supporter une session de pêche qui s'allonge, et qui aime son homme et sa passion qui prend beaucoup de temps. Elle m'aide à transporter tout le bordel sur ma secteur puis repart, et je me retrouve dans mon élément (la pêche, la nature et le calme).

Quel pieds d'entendre le bruit des oiseaux qui se réveillent, les cris d'angoisse des canards qui s'enfuient en volant (dérangés par un gobe-mouches qui va à la pêche de bonne heure), les meuglements des vaches (moment de la traite), les bruits de tracteurs de mon ami paysan (qui ne connaît aucun dimanche de repos), les chants du coq....; je suis ici et rien n'en pourrait me faire partir !

Un coup d'oeil sur le monde qui m'entoure (et que je connais bien) m'indique que le champs est désert, mais en fait plein de vie : malgré l'absence des brebis (elles ont pratiquement toutes fait des petits), il y a des hordes de canards dans les basses d'eau, ainsi que des hérons cendrées qui y cherchent leur pitance (ou insectes et vers dans les herbes humides); corneilles et corbeaux tentent de casser des noix ( volées dans jardins et champs du coin) dans les 2 parcs, cachés sous un épais brouillard que seuls ceux qui se lèvent tôt voient et apprécient.

 

 

Je regardent l'ensemble de la rivière où il y a quelques sauts de brèmes et gardons (qui l'apprécient l'aurore brumeux, quand l'eau commence à chauffer; contrairement à nous qui attrapons la goutte au nez).

Le jour se lève et il est temps pour moi de mettre mon rod-pod et mes cannes en place ! Je prend mon temps pour tout installer correctement (je n'ai pas envie de tout replacer en cours de journée, à cause d'une canne de travers, une ligne mal posée ou pêcher hors du coup).

Une fois le rod-pod en place, j'installe chacune de mes cannes eschée d'un gros pellet huileux au goût de poisson, puis celle au coup avec, de nouveau, un grain de maïs. Maintenant, il fait bien jour.

J'en profite, avant que la brume matinale arrive, pour vérifier que mes montages sont bien placés; parfait, c'est parti pour 3 ou 4 heures sans les relever ! J'amorce également, avant qu'il y ait plus d'activité en surface; je peux enfin n'asseoir... dans l'herbe mouillée (le tapis de réception a pris l'humidité ambiante).

Je regarde mes scions qui bougent; signe que du poisson touche mes appâts ou mes lignes. S'il s'agit d'autres cyprins, les carpes seront attirées par leur remue-ménage. J'enregistre quelques belles touches, mais aucun départ franc ! Vers 8 h, mon regard est attiré par un mouvement le long de la rive d'en face : un renard roux clair avec la face aux traits bien bancs (moins gros que celui du week-end dernier) ; il doit y avoir une nichée dans le secteur !

Ils prennent tous le même chemin ! Il ne semble pas avoir peur de moi et a compris que je ne peux pas traverser la rivière à la nage; il sait différencier un pêcheur d'un chasseur ! Malgré que je l'appelle "maître Fox", il continue sa route et disparaît; malin et rusé renard !

La légère brume ancrée dans le secteur fait place au soleil qui chauffe. Les poissons qui se trouvaient là n'ont plus l'air de vouloir s'alimenter; certainement à cause de la lumière plus vive sur le coup ! Je pense qu'il faut attendre que le soleil tourne pour voir les poissons sur le coup ! Je me concentre sur la canne au coup pour ne pas trouver le temps trop long, durant cette période !

Je change le grain de maïs doux (coupé en morceaux sur une touche que je n'ai pas remarquée) et lance le montage près du coup amorcé en faisant attention à ne pas toucher les montages à carpes; en cas de touche de gros poisson, je n'ai pas envie qu'il fasse le tour des lignes et faire une grosse salade de fruits !

Vers 9h, j'enregistre ma 1ère touche. Je ferre dès que mon flotteur bouge sérieusement (celui-ci est coulissant sans arrêt, il sert de détecteur visuel), et vois la canne plier franco; j'ignore encore de quelle espèce de poisson il s'agit ! Il se débat comme il peut et donne de petits coups de tête: c'est la défense d'un joli chevaine d'1 kg que j'aperçois dans l'eau clair du bord; je n'en ai pas attrapés de si gros depuis longtemps (ils proliféraient dans un autre secteur, dans mon enfance) !

Je le ramène sur la berge et le pose sur le tapis de réception où je constate qu'il a la panse remplie de maïs (le goulu en régurgite beaucoup); il y a une belle diversité de poissons sur mon coup ! Après l'avoir décroché, je le remets à l'eau et le regarde partir tranquillement. A l'hameçon, je remets un grain de maïs doux et relance au même endroit (ce qui n'est pas évident); il faut peu de temps pour enregistrer une touche aussi franche que la 1ère.

Je pique et voilà un chevaine du même gabarit que l'autre ! La curée dure 1/2 h : les chevaines tentent de nettoyer le coin de toute nourriture destinée aux carpes; même un gardon de 25 cm se fait piéger au bout de ma ligne ! Je les garde au bord, dans l'épuisette à carpes pour les prendre en photo avant la remise à l'eau. Ensuite il n'y a plus aucune touche !

Vers 9h30, ma femme me signale que Valérie et Valentine son à l'entrée du parc (la veille, nous avons convenu pour éviter tout conflit entre les 4 spécimen) que 2 viendraient le matin et les 2 autres l'après-midi. Je ne veux aucun bruit, alors je leur coupe un sac plastique pour qu'elle s'assoient dessus; une partie de la matinée reste calme.

A 11 h, avec le soleil d'enfer qui me fait tomber la veste, je décide de faire un amorçage de rappel pour voir si les poissons vont réagir. 1/2 plus tard, mes scions de cannes bougent sérieusement et il y a quelques beaux bip sur l'une d'elles. Je reste attentif près de la batterie car les montages (éloignés les uns des autres) enregistrent de belles tirées; je pense à un banc (de quoi) ?

Il est 11h50 quand une canne se met en action; l'écureuil saute sur un départ en force (mon moulinet se vide plus lentement que d'habitude). Je prends la canne en mains sous les yeux des filles et ferre amplement pour prendre contact avec le poisson qui remonte la rivière.

Je tente de le brider pour le faire changer de direction (et le faire sortir du coup, pour ne pas affoler les autres poissons) et l'emmener où je peux le travailler (loin des souches d'arbres sur ma gauche). Je demande à Valentine de retirer la canne au coup (ver laquelle il se dirige) et à Valérie d'aller chercher l'épuisette après l'avoir vidée de ses poissons (chevaines et gardons). Elle frappe l'eau avec malheureux; ce qui provoque la fuite du mien (plus haut).Je dois le suivre, car si je le bride de nouveau, je risque de le blesser !

 

                                   

                                        A suivre                                                    Dadou

Thème: Sessions de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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Courte session-essai en rivière !

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Article de Dadou publié le 16 Novembre 2009 à 19:37 dans le blog évolution-carpe Mag
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Ne jamais croire la météo est ma devise; pourtant, j'ai failli à cette règle pour éviter d'être trempé (météo france annonçait des rafales de vent à 70 km/h et des pluies diluviennes; mais il y a un vent lèger et quelques gouttes). Je reste au lit et je me rends-compte que le temps n'est pas trop moche et que ça sent le poisson.

Après un bon repas (digne de celui de mon ami Dudule66qui mangeait une une choucroûte ce dimanche). Il m'a appelé le jour de sa rentrée de session et je le remercie car j'avais de ses nouvelles chaque jour, et je trouve ça super de sa part. Il m'a donné envie d'aller en rivière et, en début d'aprèsmidi, je décide d'aller tenter ma chance sur "mon petits paradis" : la Meurthe.

Je ne dois pas trop me charger, car il faut marcher. Mais je suis chargé, et en compagnie de Apolline (ma fille et mon assistante), malgré la réduction à l'essentiel ! Le terrain est très gras, et les taupinières plus nombreuses qu'il faut éviter; galère-galère. Sur le lieu de pêche, l'eau très claire n'a pas monté du tout; ce qui veut dire pêche difficile. De plus, face à moi, ils ont coupé les arbres (dont une partie se retrouve dans l'ea), et je me doute que celui qu'au fil du temps, ce sera un vrai nid a carpes et à brochets. De plus, les maison sont apparentes et il est devenu impossible de faire une nuit tranquille (même en pleine été) !

Je dois poser le matos que j'ai sur le dos, et souffler un peu. Apo aussi en a plein les bras et pose tout sur le sol gorgé d'eau. 1ères choses à faire : monter le rod-pod, puis les cannes; j'esche 2 lignes avec des pellets ring carpes et une avec ma bille fétiche à la pèche Melba.

Une fois les montages à l(eau, j'amorce le coup avec quelques pellets, puis range le matos pour ne pas marcher dessus malencontreusement. Tout est en place; je peux enfin poser mes fesses sur la caisse. L'attente peut commencer et le rêve d'avoir une carpe au bout d'une canne est de mise.

 

                                

 

Le ciel n'est pas terrible tout de même, pour passer le temps, j'ai pris soin de prendre une canne à brochet et 2 vifs pour tenter silures et brochets du coin. Mais il y a peu de mouvements dans ce sens ! Nous regardons autour de nous, où règne le parfum de l'automne; il n'y a plus aucune feuille sur les arbres. Nous sommes à la vue de tout le monde.

Une belle touche-retour se produit sur la canne eschée d'une bille pèche Melba; je retends la ligne sans rien toucher. Peu de temps après, de nouveau une belle touche sans suite; serait-ce un chevaine ? Les heures défilent, et ma fille annonce que du monde arrive. Effectivement, 3 pêcheurs de carna viennent tenter leur chance et passent derrière nous sans un sourire (cela veut dire capot) !

Je profite qu'ils lancent leurs leurres en plastique blanc pour replacer les lignes hors amorçage, et il ne faut pas attendre longtemps pour enregistrer une belle touche-retour. Je me doute qu'il s'agit encore d'un chevaine. Un petit combat et présentation de la seule prise de cette courte-session ! Je ne peux revenir demain, à cause de grosse pluie prévue; dommage ! Mais je n'ai pas encore dit mon dernier mot !

 

                           

 

 

                                                                                 Dadou

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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PowerCarp destination Saône 7 Août 2009

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Article de LaMagie publié le 4 Août 2009 à 21:22 dans le blog LaMagie :Pêche carpe entre potes à Mâcon
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Historique des modifs de cet article
Mise en ligne : 29.7.2009
Ajout du paragraphe découverte du secteur : 30.7.2009
Première nuit d'essai sur le secteur : 01.8.2009
Il fallait bien une vidéo débile pour cet article : 01.8.2009
Les hostilités débutent, cuisson de la graine d'amorçage : 03.8.2009


 

Internet est un lieu de communication mais aussi de belles rencontres.

Le site PowerCarp en est l'excellent exemple : cet espace nous permet de créer des articles sur notre passion. Des inconnus nous conseillent, nous critiquent, nous notent... bref, nous aident à faire de meilleurs articles  et ainsi nous aident à améliorer sans cesse notre technique de pêche.

On met des commentaires sur les articles, puis on trouve ces commentaires sympa, une affinité se crée.

On se contacte par mail, puis deux puis trois, puis on s'échange les téléphones.

On s'appelle puis, un jour, on se promet de se rencontrer. C'est ce qui s'est passé pour moi avec Dadou, NicolasB, Maco Capa et quelques autres...

Ainsi, courant Juillet, Dadou et sa femme Flo me demandent de venir sur ma région pour que je leur fasse découvrir la pêche en grande rivière. Pas de problème, la date est fixée sur début Août. Mon beau frère Hervé sera aussi de la partie.

NicolasB me contacte et me demande : "je souhaite venir découvrir la pêche dans ta région, peux-tu me servir de guide ?"  Impec, ça tombe bien. Je propose à tout le monde une session commune.

Ensuite, NicolasB me demande si son pote Zozo, ainsi que MacoCapa peuvent se joindre à nous. Pas de problème, d'autant que je dois bien celà à MacoCapa, après tous les précieux conseils qu'il m'a (nous) à donnés.

Ainsi est née la session

PowerCarp destination Saône 7 Août 2009
   Logo PowerCarp - 468 x 60

Bon, j'avoue que maintenant, mon petit poste discret va se transformer en camp d'irréductibles Gaulois, c'est le maxi de personnes que mes coins peuvent accueillir !

 Et comme j'ai promis à tout le monde de leur faire de la bonne cuisine pour les remercier d'un tel déplacement, c'est plus la petite mais la grosse cocote minute qui va chanter !

 

 J'ai commencé par bricoler un camp de base, au moins si le cagnard s'invite, on aura un peu de répit !

 

 

 

 

 

 

 

 Ce soir, je vais prospecter mes coins habituels, voir si ils sont toujours OK ! Et pourquoi pas commencer à amorcer, pour me faire un ch'tit speed fishing dès Vendredi soir ??

 

 

Humm, je commence à être impatient. Je n'ai pas l'habitude de tels rassemblement, voici un beau challenge d'organisation !

 


29 juillet : Découverte du secteur
Je pars en repérage d'un poste que je n'ai jamais pêché. De passage en bateau devant, je l'avais pourtant déjà sondé.

 

Il y a une fosse intéressante tout à gauche, sinon, configuration classique de la Saône :

  • Première cassure à 20-30 mètres du bord (6 mètres de fond),
  • un haut fond intéressant à 30 mètres, 
  • puis chenal à 100 mètres (10-12 mètres de fond)

 

 

 

 

 

 Allez, hop, un petit coup d'amorçage, je vais tester ce poste dès ce Vendredi soir, en solo.

Il ne faudrait pas que les artistes soient déçus et me demandent le remboursement, hein  ? Moqueur

 

 Au fait : le lundi, après cette session, j'arrive (déjà) à mes 40 ans
(beurk, rien que d'y penser, ça me fout la gerbe Horreur !).
Il risque donc d'y avoir du Champomy Mort de rire :  un tout petit verre par personne, faut pas gâcher Sencuré.

 

 

 

 


31 Juillet : nuit d'essai sur le secteur

Allez zou, après deux jours d'amorçage, la météo est parfaite, à 21h30, je largue ma petite famille et pars en solo sur le poste pour tenter de sortir du fish, en avant première Sourire.
J'arrive sur le secteur. Mince, au bout du chemin, à 80 mètres il y a un attroupement de 6-8 voitures ! Un groupe gégène débite du jus discrètos dans un fourré, il y a de la lumière à fond. Un barbecue crache ses flammes comme dans une compète de dragster. Mais... pas un bruit, même pas des chuchotements !

Mince, je suis tombé sur une rave partie, ou un truc de ce genre !?!? Surprise 

Bon, je déballe, je m'installe, je garde un œil suspicieux sur le groupe. D'autre voitures arrivent, certaines repartent.
Pour un coin calme, ca ressemble plutôt à l'autoroute A6 un samedi de Juillet !

 

Bon, je suis installé, ça pêche.

23h : je me coule sur mon bed. Incroyable : il y a au mois 10 bagnoles, donc largement plus de monde, et pas un bruit, pas de cris, ni d'éclats de voix.
Je commence à me marrer doucement : c'est une secte, il vont tous se suicider en silence. Ou alors : ils font une rave partie avec des écouteurs sur les oreilles... bref, je n'ai pas le temps de me demander comment je fait pour imaginer des trucs aussi zarbi que je sombre dans un repos de fin de semaine.

 

Bip................................... bip..... bip

M'ouhais, c'est pas franc, qu'elle heure qu'y s'fait-y ? 7 heures. Bon, vaut mieux aller épuiser une brème après dodo que pendant la nuit !


Je m'étire doucement et je ramène effectivement une belle brème. Je la décroche directement dans l'eau, pas la peine de la stresser.

Le soleil est déjà haut, la brume recouvre la rivière. Au large, deux pêcheurs de carna se laissent dériver sans bruit, c'est cool

Je retourne au pieu, et une nouvelle touche timide me relève. Une brème encore plus grosse m'a fait honneur de mon pellet.

 

 

 

 

 

Bon, je regarde au fond du chemin : toutes les voitures sont parties, il ne reste qu'un fourgon.

Je commence à remballer et, vers 10h, je vois deux mecs émerger du combi et s'affairer autour du barbeuque.
>>> Allez, ma curiosité est plus forte, je vais les saluer Cool.

Les mecs sont aussi sympas que cools, ils émergent gentiment d'une bonne nuit arrosée.
Y en a un qui me sert un rosé pamplemousse, pendant que l'autre se roule un humhum long comme un marqueur sondeur Innocent

Je leur demande ce qu'ils ont fait, car ils ont été bien silencieux !

Il m'expliquent : Et oui, on fait des javas au bord de l'eau, on arrive avec le barbeuque et la viande. On appelle les potes, chacun arrive avec ce qu'il veut, et on passe la soirée à picoler et manger, tranquillos. On regarde l'eau qui coule, sans bruit, sans se prendre la tête. Le lendemain, on nettoie tout, même les mégots, on remballe. Un jour ici, un autre là...

Ha ben mince alors, ils ne leur manque plus qu'une canne de 12'' eschée d'une bouillette cana, pardon, carnée pour nous ressembler, à ceux là.

J'ai pas le temps de dire ouf que je me retrouve avec un sandouiche gavé de 2 andouillettes dans les mains :
tu tombes bien, on voulait appeler un pote pour finir les restes, mais on ne sait pas si on va arriver à le réveiller. Faut pas gâcher la bouffe, mange !

Et bien, encore une belle rencontre au bord de l'eau Mort de rire Mort de rire.

Nb : le rosé pamplemousse, comme ça, sans déjeuner, c'est assez...rock 'n roll Embarrassé

Bon, en espérant qu'il y aura plus de succès la semaine prochaine : ce serait bien que les carpes soient au rendez vous le jour où les PowerBlogueurs débarquent en masse !


01 Août : Les carpistes ne sucent pas les cailloux

Bon, je téléphone à tout le monde pour préparer leur déplacement. Au détour de la conversation, Nicolasb me dit : "je suis cuisinier de formation".
Mince, me voilà obligé de me surpasser, il va y avoir de la critique gastronomique dans l'air !
Bon, je commence à cuisiner dès aujourd'hui. Je vais faire des trucs genre : "c'est meilleur réchauffé"

 Allez, je ne pouvais pas faire un article comme celui-ci sans une ch'tite vidéo débile, uniquement destinée à vous impatienter grâââââve Moqueur :



03 Août : Préparatifs d'amorçage
 

Et voilà la première cuisson : 10 kilos de graines prêtes à jaillir dans les airs, catapultées de main de maître par votre serviteur, pour retomber en généreuse et appétissante table à manger pour Dames carpes.

 

 Le plus gros de l'amorçage est constitué de maïs. Acheté en coopérative à 8€ les 25 kg, c'est vraiment l'ingrédient à ne pas économiser.

Pour tout le reste, je vous rappelle que je m'approvisionne au moulin Giraud, (voir ancien article en cliq ici) :

 Il y a des graines de LUPIN, du MAÏS GEANT spécial carpes, du TIGER NUT d'amorçage, du TIGER JUMBO, du CHENEVIS.
L'eau de cuisson est teintée par un peu de colorant à paëlla pour plus de contraste sur le fond (cliq ici). J'adoucis avec quelques cuillères de miel, j'aromatise à l'huile de chènevis. Enfin, Un peu de gros sel permet de limiter les bouillons de cuisson.


 Allons Dadou, grand gourmand, retires tes doigts du seau, c'est pour les carpes ! Moqueur

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Thème: Destinations et lieux de pêche | Département: Saône et Loire (71) Lien permanent | Voir les 25 commentaires
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Dernière session en rivière pour 2009

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Article de Dadou publié le 21 Novembre 2009 à 12:10 dans le blog évolution-carpe Mag
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Je Pars certainement sur ma dernière session en rivière; tout dépendra de cette petite matinée et du résultat ! C'est les yeux encore collés que j'arrive sur le lieu de pêche, où je ne vois rien parce que je dois marcher 200 m dans un champs pour arriver à destination avec le fourreau blindé, un sac (digne d'altérophilie) et une caisse fourre-tout chargée à toc; le tout sur un terrain que je surnomme taupi-land (les 1ères choses qu'on voit et qu'il faut éviter parce que pour pimenter le tout, le sol est gelé et complètement blanc de givre; ce qui veut dire mottes très dures : casse-croûtes assurés).

 

                                               

                                                                               Taupi-land

 Sur mon terrain de jeu, je suis acueilli par 2 cygnes blancs qui se laissent lentement glisser sur l'eau à mon approche, sans crainte. C'est beau; dommage que je ne peux pas filmer la scène. 1ère remarque : il y a un peu d'activité de chevaine de mon côté, en bordure, ainsi qu'où il y a des arbres couchés; mais je doute que ce soit des carpes.

J'essaye de voir où je vais me placer car il s'agit d'une pêche à l'arrache, sans amorçage préalable. Devant moi, c'est le vide, car il est impossible de calculer ou juger où je peux lancer; il y a un épais brouillard (c'est l'automne en Lorraine) !

 

                                              

 

Une fois le poste choisi, je monte le matos à la vitesse grand "V". J'esche un montage de graines de lupin (trempés dans de l'huile de sardine et cuits dans le jus. Attention : ça empeste toute la cuisine); le 2ème avec une fameuse pèche Melba et le 3ème avec une bille poisson (pour vérifier si le carné est plus important que le fruité pour les futures pêches). Une fois le rod-pod installé, l'attente peut commencer.

 

                                             

 

Je lance la 4ème canne eschée d'une bille poisson en amont dans une légère cassure. Le sol gelé et froid commence à me faire regretter de ne pas avoir mis d'épaisses chaussettes d'hiver ( mes doigts de pieds se contractent).

Autour de moi, le sol est blanc de givre et c'est magique comme ambiance ! Sol gelé, brume épaisse : on se croirait ailleur ! Je range les affaires de pêche qui traînent et m'installe tranquillement sur la caisse de pêche; calme et silence sont de rigueur.

 

                                             

 

j'écoute la nature qui se dévoile au fil des heures. La brume se lève timidement pour laisser passer quelques rayons de soleil qui dégèlent lentement le sol. Un petit bip me fait redscendre sur terre pour constater qu'il s'agit d'une touche; les scions des cannes bougent encore, mais le poisson ne s'est pas laissé piquer. Dommage; certainement encore un gros chevaine, la canne eschée d'une bouillette pèche Melba a été goûtée !

Je retourne dans mes pensées et regarde le ciel; au loin, un grand V se dessine. Tout penaud, je regarde passer un groupe de grands cormorans qui volent en silence pour ne pas éveiller les sousçons. depuis combien de temps passent-ils, et où vont-il ? Le soleil sort de son polochon de brume et montre enfin le bout de son nez derrière les arbres nus de leur parure de printemps et d'été.

 

                                           

 

Mais toujours aucune touche; ça sent le capot (mais rien n'est encore décidé) ! La brume disparaît lentement, et la nature se dévoile pour me laisser découvrir beaucoup de chose que d'autres ne voient pas : 3 cygnes passent en suivant le cours de la rivière et tourne devant moi, pour le plus grand plaisir de mes yeux. C'est simplement superbe ! au loin, le cri de 2 hérons cendrés, et le maladroit attérissage d'un couple de canards.

La bio-diversité est grande, aujourd'hui ! Je tente de fermer un oeil quand un détecteur se met à biper. Le scion tremble encore ; certainement un autre chevaine ! Pas d'affolement, je me sens bien ! Les heures passent et aucun poisson.

Plus loin (à environ 100 m en aval), 2 beaux sauts me font pensent à de la carpe d'après le gros gobage. Encore 2 fois et je décide de me déplacer. Je regarde taupi-land pour la dernière fois, cette année ! Une heure encore passe quand je décide de baisser les armes dans ce petit coin de paradis qui m'a donné tant de plaisir, peu de prises, mais beaucoup de surprises et d'émotions.

C'est donc avec un petit pincement au coeur que je quitte cet endroit merveilleux. 2010 sera l'année dans ma rivière natale qui est la Meurthe !

 

 

                                                                                           Dadou

Thème: Météo et saisons | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 4 commentaires
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