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Vos articles préférés sur la pêche de la carpe - page 52

Flux RSS des 10 meilleurs articles sur la pêche de la carpe publiés dans les blogs carpistes

Flash-back session 2007 - 6ème et fin partie

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Article de Dadou publié le 1 Décembre 2009 à 09:30 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                         Flash-back 2007

Suite lundi 19 Mars 2007

Maintenant, je place mon poisson en sac car j'ai oublié mon appareil-photo numérique, le con ! après m'avoir aidé, ma femme décide d'aller le chercher. Que je l'aime ! Je suis content de la faire participer à mes délires et lui faire ressentir les mêmes choses que moi, lors de la prise d'un beau poisson !

Je constate que la bille laissée par la carpe n'est pas très abîmée, la replace sur le coup et retourne sous le parapluie-tente pour attendre sagement. Autour de moi, les piafs chantent et font des aller-retour pour m'observer. Je me demande ce qu'ils pensent.

 

 

8h20 : un nouveau bip bizarre me réveille. Je me lève difficilement (les pieds engourdis par le froid) et m'approche des cannes. Sur celle de gauche, l'écureuil descend lentement jusqu'à se retrouver à la verticale; il y a quelque chose au bout (brème ou chat ? vue la touche), mais je doute que ce dernier soit réveillé de sa léthargie hivernale.

Je prend ma canne en mains et regarde le fil se tendre et se détendre lentement, ferre et sens quelque chose assez mou. Sur le chemin, je vois ma femme arriver en voiture; ça tombe bien : comme moi, elle verra de quoi il s'agit !

 

 

 

                      Désolé pour la qualité de l'image

 

Mais il ne faut pas longtemps pour mettre une petite carpe commune sans défaut au sec qui a daigné goûter une bille poisson-calamar. Deux poissons pour le moment . Je la pose sur le tapis de réception et attends qu'elle arrive à mon niveau pour la lui montrer, elle a dû me voir batailler.

Maintenant que nous avons l'appareil, la séance-photos peut commencer. Je pose avec la petite carpe en 1er et me dirige un peu plus loin pour lui rendre à son élément, après lui avoir fait une petite bise sur la tête et la remerciée pour la visite.

Je me dirige sur mon poste où l'autre mémère attend dans le sac de conservation. Je la sors avec soin pour ne pas la blesser; elle est toujours aussi nerveuse et promet du fil à retordre à celui qui l'aura au bout de la ligne avec plusieurs kilos en plus ! Je la mets sur le tapis de réception et la pause-photos peur reprendre. Je la dépose ensuite au même endroit que j'ai relâché l'autre et lui fais un petit salut amical sur la tête en lui disant "à bientôt, peut-être" !

Les relâche est aussi beau que de les attraper. Aujourd'hui, l'étang me donne une belle récompense ! (ALT) au top. Je retourne sur mon poste avec ma femme pour y replacer la canne qui vient de me servir et me rassois, encore tout tremblant. Ma femme lit pendant que je scrute l'horizon qui s'arrête à la grande route, je gobe les mouches quoi !

9h20 : départ sur ma canne de gauche. Poisson tout en puissance qui ne se laisse pas faire. Je décide de le suivre, vers la gauche. C'est parfait; hors du coup, il ne gênera pas les autres cyprins ! Après quelques ruts en bordure, le poisson se décroche. Dommage : 1er loupé et certainement pas le dernier ! Je remplace la bille arôme secret de fruit et relance la ligne au même endroit. Au même moment un bip se produit sur la canne de droite : encore un poisson qui a touché la bille ou le fil ?

9h40 : Une touche violente survient sur la ligne relancée 20 minutes plus tôt. Je ferre le poisson qui part sur la gauche et suis obligé de le suivre car il me paraît gros, et revient au bord. Je peux enfin le travailler en bordure ! Ma femme me suit avec l'épuisette et attend derrière moi.

Soudain, un bruit siffle à mes oreilles et je regarde vers les 2 autres cannes, à environ 30 m de là. Il me faut 2 secondes pour réaliser qu'il y a un départ sur une autre canne. Je desserre le frein du moulinet et laisse la 1ère à ma femme qui ne sait plus quoi faire. Je cours très vite et en douceur, pour ne pas effrayer les autres poissons, et ferre avec celle de droite (avec une touche sans suite).

Après avoir ferré le poisson, je la repose, moulinet ouvert, et rejoins ma femme très vite pour la soulager de ce poids qui lui donne du fil à retordre. Quelques secondes plus tard, le poisson se laisse glisser dans l'épuisette qui se casse au niveau de l'attache. Quelle merde, elle n'a pas un an ! Tant pis, je n'ai pas le temps de pleurer !

 

 

 

Je m'empresse de déposer une magnifique commune, toute en longueur, sur le tapis de réception puis demande à ma femme de décrocher l'hameçon pendant que je ramène l'autre qui se débat encore.

Elle est partie à droite, sur le bord, et il ne faut guère de temps pour la ramener à l'épuisette foutue.

 

 

 

 

 

 

 

Ma femme n'a pas pu enlever l'hameçon mais elle décide de gardé plutôt une belle miroir dans le filet , ouf je n'en peu plus. Après avoir décroché la commune, et après les photos, je relâche mon gros bébé dans son milieu naturel pour m'occuper de la miroir. Toutes deux attrapées avec le même arôme secret de fruit.

 

 

 

 

Le reste de la matinée sera calme après ce remue-ménage. Il est 11h30 et c'est le moment de partir. Pour le 1er jour, je suis hyper content et surpris par autant de départs de poissons, comme quoi un (ALT) a du bon

 

                                                                                      Fin

 

                                                                                      Dadou

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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Flash-back session 2007 - 5ème partie

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Article de Dadou publié le 30 Novembre 2009 à 11:07 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                         Flash-back 2007

Dimanche, 18 mars 2007

(Jour "J" - 1)

Aujourd'hui, il n' aura pas de pêche en raison du mauvais temps, mais je doit tout de même amorcer. C'est en allant promener les chiens que j'ai compris que la journée serait pourrie, avec un ciel couvert et des chutes de pluie froide pour tomber malade.

Températures : 10 °C, le matin et 15 °C dans l'après-midi avec un vent du sud-ouest soufflant de 60 à 75 km/h. Demain, ils annoncent de la neige et la chute des températures à 0°C; n'importe quoi ! Tout pour me faire chier, mais cela ne m'empêchera pas de mener ma session de pêche jusqu'au bout, avec ou sans neige et par pluie ou beau temps !

Ma femme, qui est en vacances, m'accompagne pour amorcer le secteur avant qu'il ne tombe des cordes. C'est encore un peu endormis que nous allons vers les étangs. Sur le chemin séparant le grand et celui du milieu où nous nous garons, je lui demande de regarder parterre car il paraît que les blaireaux de l'appma locale sont venus nettoyer un peu partout.

Ici, ils ont oublié (c'est plutôt laissée à l'abandon !), car il y a toujours autant de canettes de bière sur l(herbe (ça doit être miné dans la flotte) ! et je ne vais pas le faire à leur place seul surtout. Dire qu'on paie une carte de pêche et qu'on ne voit jamais le garde; qui ne fait donc pas son travail !

Je regarde autour de moi en sortant de la voiture avec le seau d'amorce à la main, mais il n'y a personne. Normal avec ce temps pourri ! Nous allons vers mon poste où le vent nous glace la tronche. L'étang est un véritable calamité avec les vagues qui empêchent toute observation; ça devient une habitude.

Un coup d'oeil vers la rivière qui a regagné son lit et a retrouvé sa couleur, mais rien n'est à signaler. Sur mon poste, j'essaye d'ouvrir le seau, mais ma femme y parvient du 1er coup. Avec ma fronde, j'avoine difficilement avec le vent de face : grains et pellets volent en dehors du coup; les bouillettes entières arrivent presque à destination; ne parlons pas des coupées qui partent en vrille de gauche à droite et pas où il le faut ! Ce n'est pas précis et j'arrête le massacre. Nous repartons avec le cerveau gelé, certainement pour nous recoucher-avec ce temps ! nous verrons plus tard.

Après avoir été scotché presque toute la journée devant l'ordinateur, je décide d'aller amorce mon poste à carpes. J'ai préparé un boîte de gros pellets extrudés de 8mm qui seront plus facile à lancer avec leur poids, ainsi que quelques bouillette au scopex.

Sur le chemin qui mène aux étangs, je remarque qu'il ne pleut et vente plus. Parfait ! Il est passé 19 h et il commence à faire sombre; il ne faut plus traîner ! A l'étang, il n'y a pas un pèlerin. Nous chaussons nos bottes car le terrain doit être gras et nous nous dirigeons vers mon secteur de pêche. Je ne remarque aucune activité sur le coup, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a rien en-dessous; nous n'y sommes pas .

Seuls quelques petits gobages de rotengles ou gardons viennent crever la surface de l'eau. C'est à la fronde que j'avoine mon secteur, en essayant de bien répartir mon amorçage de façon à ne pas le concentrer sur un seul m2; en cas de départ de carpe, celle-ci ne devra pas affoler ses congénères et les faire fuir, en partant comme une malade. Une fois ma stratégie mise en place, nous retournons tranquillement à la voiture.

Je regarde de nouveau mon secteur et espère que pendant ces 6 semaines ! sortir le max de carpes. Demain, c'est le grand jour et je suis fin prêt pour tout supporter.

Lundi, 19 mars 2007 (Jour "J" ) enfin !

6h : le réveil sonne et ma femme, réveillée par une envie subite, m'appelle. il ne me faut guère de temps pour comprendre que c'est le grand jour aujourd'hui, le fameux jour"j" que j'attendais pour mettre enfin mes capacités de carpiste en oeuvre. Une fois debout, je vérifie, derrière la fenêtre, que la météo de la télé s'est encore trompé dans ses prévisions: il y a de gros nuages et des trouées d'éclaircies, pas la neige annoncée !

Avant toute chose, il faut bien s'habiller pour aller promener les 2 chiennes, surtout Aïtie, le labrador, qui n'arrête pas de taper dans la porte du salon (c'est énervant). Elle a dû se lâcher ! Après leur avoir donné à manger, j'emmène le bulldozer faire sa promenade matinale. Il n'y a pratiquement pas de vent et que le temps n'est pas trop pourri.

Je ramène mon fauve à la maison avant d'avaler un bon bol de café-histoire d'avoir quelque chose dans l'estomac ! Mon matos a été minutieusement préparé la veille; rien n'a été oublié : fourreau, sac avec diverses bouillettes et petit matériel de rechange, tapis de réception, parapluie-tente, amorce dans la voiture. Il est presque 7 h quand nous partons enfin. Ma femme m'encourage; ça qui me fait plaisir car elle a peut-être vu que j'avais l'esprit ailleurs, ces derniers temps.

Nous partons vers les étangs Sante-Anne. Je suis confiant, serin et sûr de moi, peut-être un peu trop ! Nous garons la 205 (4x4) devant les gros rochers, au bout du chemin-pourri avec plus de trous et les flaques d'eau qui les recouvrent : un vrai champ de mines ! Avec le temps-incertain, il faut faire vite, avec tout le matos sur le dos ! Nous allons, bottes aux pieds, sur le chemin gras et glissant menant à mon secteur.

Il n'y a personne autour des étangs, sauf cormorans et mésanges. Nous voilà sur le coup en un rien de temps et je regarde la surface de l'eau : il n'y a pas mal d'activité en bordure; ce qui me surprend car ce n'était pas le cas la veille au soir. Cela ne veut rien dire mais le poisson est là, à voir s'il a décidé de manger mes appâts.

En 1er, je monte la batterie et prépare les cannes : 2 en lesquelles j'ai entière confiance que j'esche de billes secret de fruit, et 1 à l'essai : poisson-calamar de la même marque (Dave Richardson). Petit repérage avant de lancer ma 1ère ligne et dès que les 3 cannes sont en place, je plante le parapluie-tente et place tout le matériel nécessaire à proximité, pour ne pas être pris au dépourvu.

Il est 7h10. Ma femme bouquine, assise sur ma caisse de pêche tandis que je regarde le bord de l'eau et commence à écrire cette histoire, bien calé sur un seau de fortune. 7h30 : Je n'en crois pas mes oreilles : l'une de mes cannes entre en action sur un départ franco et violent. Je suis dépassé par les événements et saute dessus à la vitesse d'un escargot.

La bobine du moulinet se vide à une allure folle; je ferre un poisson qui est déjà loin. La 1ère prise de contact de l'année !

                                     

                                                        Désolé pour la qualité d'image (scan)

 

Je suis aux anges : ma femme est témoin de mes prouesses ! Le poissons me paraît assez costaud et tente, après un départ droit devant lui, de revenir et emmener une autre ligne, la traîne sur quelques mètres hors du coup puis fini par la lâcher presqu'en bordure. Rien de méchant ! Cette carpe a succombé à une bille secret de fruit (la gourmande ) !

j'arrive à ramener assez maladroitement une belle miroir nerveuse aux couleur d'hiver en bordure et la mets dans l'épuisette. Je la sors pour la porter jusqu'aux tapis de réception. C'est le coeur battant que je contemple ses formes : perte d'une grosse écaille au niveau du flanc gauche.

Après avoir pris toutes les précautions pour l'enlever, nous la pesons : 10 kg, pas mal pour la 1ère carpe de l'année 2007 !

 

                                                     A suivre !

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Speed-fishing avec visuel et olfactif 11-11-09

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Article de Dadou publié le 13 Novembre 2009 à 10:17 dans le blog évolution-carpe Mag
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C'est aprés avoir pris une belle linaire (voir article : http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3637&p=1 ) dans l'étang Brondeau, sur le poste du moment, que j'ai envie de persister malgré la méfiance des carpes; surtout en cette saison où beaucoup de pêcheurs baissent les armes.

La veille de cette mimi-session de quelques heures (speed-fishing) en compagnie de ma femme, j'ai relaté à des amis carpistes quelques remarques sur cette saison (beaucoup me demandaient des renseignements sur un appât, et moi qui teste toujours quelques chose, j'était pris de cours.

Un article de Nico2renn nous pond un truc avec de la sardine; moi qui aime donner des conseils en les essayant leur donne l'idée de ce pote, mais je dois suivre ce que j'avance pour prouver que ce truc marche (surtout à cette saison, où l'eau commence à être froide) !

 

 

 

 

J'ai donc préparé des appâts frais et attractifs. Pour rester dans le principe des graines, j'ai fait tremper environ 100 gr de lupins que je place dans un petit seau avec du cucurma, un booster fish, et l'huile d'une boîte de sardine; le tout avec beaucoup d'eau car les graines de lupin gonflent énormément (ainsi que quelques poignées de pois chiche avec l'arôme fish).

 

 

 

                  

 

                     Un mélange du tonnerre

 

 

 

 

 

En ce qui concerne le reste de l'amoçage, je compte sur les pellets (comme d'hab), maintenant que les poissons-chats ne sont plus là pour les rogner.

 

 

 

 

                                                                                                          

                                                                                                                  Mon unique amorçage

 

Le 11 Novembre, au petit matin (non, je me lève très tard et j'ai honte), je dois m'occuper et découvrir ce que j'ai laissé gonfler toute la nuit : les fameuses graines de pois chiche et de lupin arôme sardine; parfait, tout est gorgé d'eau et d'arôme ! Il ne reste qu'à faire cuire le tout (je vous passe l'odeur); j'y crois à 100 %.

Vers 15 h, je vais à Brondeau en compagnie de ma femme; moi pour la carpe (je ne sait pêcher que ça), et ma femme pour la petite friture dans l'autre étang, derrière nous . 1ère constatation quand nous arrivons : le terrain est gorgé d'eau, donc dur-dur pour la 205 ; et le nombres impressionnant de pêcheurs de carna ici et là (sauf sur l'étang Brondeau); cool pour moi !

Ma femme m'aide à installer le matos, cannes et rod-pod. Je regarde avec attention la surface que je compte prospecter, où j'aperçois une petite activité mais difficile de dire s'il s'agit de carpes ! j'esche aussitôt les montages d'un pellet ring carpe, et un lupin goût sardine. Un amorçage uniquement basé sur du pellet, et c'est parti !

Les montages à l'eau, l'attente commence. Je range tout le bordel car j'ai horreur que tout traîne dans mes pattes, et prépare l'ancienne caméra numérique car la nouvelle continue de me jouer des siennes. Après 10 ou 15 minutes que nous sommes là, une canne se met en action.

Je regarde ma femme qui me dit d'y aller. Je rêve : une belle a succombé au montage esché d'un pellet ring carpe et un lipin jaune pétant arôme sardine, trop cool ! Je donne tout ce que j'ai dans les mains à ma femme et ferre le poisson qui a déjà pris beaucoup de fil, et comme la miroir de la dernière fois, le poisson revient en bordure vers moi (normal, car beaucoup de merde spècial carpes ici et là, toc , et autres) .

Le combat se fait uniquement en bordure car le poisson n'a aucune envie de livre bataille au large, il livre plutôt un combat de poids à la façon d'une tanche. Magnifique, j'adore ! Chaque poisson que j'attrappe a rarement le même comportement : pourquoi ? Le combat est trop court, mais les bonnes choses ont une fin et je mets à l'épuisette un nouveau bébé de l'étang Brondeau.

 

 

 

 

Une fois sur le tapis de réception, nous somme en admiration devant ce qui me fait rêver et vibrer. Je l'estime à environ 10 kg. séance-photos et vidéo et la belle retrouve son élément; quel plaisir de la regarder partir en pleine forme et se dire qu'elle continuera sa petite vie tranquille jusquà une nouvelle sortie de l'eau, pour le plus grand plaisir d'un carpiste qui l'aura mérité.

Chaque poisson est une récompense, un chalange, la cerise sur le gâteau !

 

 

 

Après cette prise, plus rien ne bouge, pourquoi ? Je l'ignore; à croire qu'il n'y en avait qu'une pour moi dans le coin ! Je suis là jusqu'à la tombée de la nuit. Pour passer le temps, je rejoins ma femme qui est partie pêcher la friture dans l'étang "JOB", derrière moi. Cela semble marcher plus ou moins bien, certainement à cause d'un carnassier, ce dont je doute car l'eau est très froide (elle n'y est pas encore assez car elle arrive à toucher des percher-soleil) !

 

 

 

Je décide de placer une petite canne à brochet sur le coup de friture de ma femme. Je reste assie sur le talus et la regarde attraper de petits blancs quand une petite chasse de vifs se fait remarquer en surface; il y a un ou plusieurs carnassiers là-dessous.

Je regarde le petit vif placé sur ma petite canne à tout faire, où le flotteur vibre, le vif a une peur bleue (l'instinct de survie), puis plus rien.

 

 

 

                                                                                                   

 

                                                                                                           Flo et la friture; dur-dur, le froid !

 

Je décide de redescendre le fond et remonte la ligne quand c'est l'attaque foudroyante, nous sommes tous 2 surpris, mais ce poisson n'est pas gros (il aurait pris le large). Je demande à ma femme de prendre la caméra avant qu'il n'engame l'appât; l'affaire est dans la boîte elle filme tout (même la décroche, et la remise à l'eau).

Une carpe, un brochet, et quoi d'autre ? Mystère ! Dernière surprise de cette petite session : une écrevisse ! Quand je pense que certains disent qu'il y en a plus à cause des poissons-chats, laissez-moi rire (cela peut donner un bon indice sur l'alimentation des carpes)!

Je la place avec les petits blancs dans le pagnier (s'il y en a d'autres), mais rien n'y fait. La nuit tombe vite, et je relâche tout ce petit monde dans son élément . Je commence à plier lorsqu'une autre surprise de taille et d'envergure impressionnante survient : une trentaine de cormorans passent sans complexe au-dessus de nous; beaux à voir car il s'agit de migrateurs, mais aussi de grands tueurs. le no-kill, ils ignorent !

 

 

                               

 

 

                                                                                                   Dadou

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Amitié et partage entre copains 2ème partie

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Article de Dadou publié le 2 Octobre 2009 à 07:02 dans le blog évolution-carpe Mag
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Suite article :  http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3486

Le jour et la brume se sont donné le mot pour ce dimanche, et l'automne nous fait sentir sa présence malgré le petit réchauffement et l'adrénaline apportés avec la miroir "de l'ami Pascal"sur une de mes cannes eschée d'une de ses billes Monster-Crab (cela change un peu de ma pèche melba).

Après l'avoir remise dans son élément, nous retournons au campement de base nous réchauffer avec un bon petit café, mais ma tasse à peine servie, nous entendons un nouveau départ: ça déroule une nouvelle fois sur mon secteur ! L'ours part comme une bombe (personne n'est devant mon rod-pod).

Je reconnais le son pourri du décteteur de la 4ème canne, posée que sur une pique, avec un moulinet pas débrayable, (règlé pour une carpe assez nerveuse) en bordure avec quelques graines et mon fameux mélange; le tout esché avec une simple bille arôme fraise. Devant le rod-pod, je regarde, médusé, le scion de canne qui plie vers le montage; un gars me dit qu'elle longe la rive.

Dès que je prends contact avec la belle, quel plaisir d'avoir une nouvelle montée d'adrénaline avec une canne "D.A.M" (que je trouvais trop souple sur de petits poissons). La carpe me donne du fil à retordre; la petite Camille (la fille de Jean-Claude) va encore avoir du boulot (avec un ours et une carpe, on pourrait l'appeler Boucle d'Or) !

Elle arrive enfin à mon niveau, ne semble pas contente de se faire piquer d'aussi bonne heure et me le fait sentir par de violents coups de tête qui me permettent de l'estimer entre 4 et 5 kg. Au bout de 5 minutes de combat, elle ne veut toujours pas montrer le bout de sa nagoire.

Je la laisse faire un moment, puis décide de reprendre les choses en mains. Elle montre enfin sa dorsale; une belle petite commune aux couleurs d'hiver avec les tons clairs-orangés /rouges. Elle décide enfin de se laisser glisser dans l'épuisette; photos et vidéo, et l'air frais refroidit le pauvre petit café noir du matin-pêcheur (et non du martin-pêcheur). Nous faisons vite et le poisson ne demande pas son reste pour retourner dans son élément.

 

                                           

 

Pendant que Pascal parle de son lapin Caramel, nous replaçons le montage au même endroit et avec la même amorce à l'aide du bateau-amorceur de Pascal; même la bille reste, car elle ne semble pas avoir été touchée par les chats et l'arôme est toujours aussi fort. La matinée passe doucement et les températures montent légèrement; ce qui nous oblige à enlevée les fringues. Il y a plus de monde autour de l'étang, normal soleil = pêcheurs .

10h passé : un nouveau départ sur ma vieille canne "D.A.M" et je cours de nouveau vers elle. C'est sur mon amorce-maison (qui avait attiré les carpes et les blancs bien avant), mais toujours aucune trace de poissons-chats.

La donne aurait peut-être été différente si j'y aurais incorporé des pellets ! Je prends la canne et un super combat identique au 2ème se produit; le gars qui se trouve encore là me dit qu'elle arrive en bordure et longe la rive. Une fois le poisson à l'épuisette, je me rends-compte qu'il s'agit d'une commune un peu plus grosse que sa soeur. Parfait et de 3 !

La relâche se fait dans la bonne humeur car je ne suis pas seul à remettre le poisson dans son élément : Mon assitante Camille vient me donner un coup de mains !

 

                                             

 

 

                             

 

 

                                                   A suivre !                                       Dadou

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