Vos articles préférés sur la pêche de la carpe - page 46

Par curiosité et pour voir la topographie du fond, je me suis rendu sur le bief de Maixe, où passe le canal de la Marne-au-Rhin. Vendredi, Jean-Claude (un ami carpiste), qui y pêche la carpe, m'a annoncé la terrible nouvelle que son terrain de jeu favori était vide et il avait assistéà la dernière prise de poissons de son secteur.

Vide..... même moi, je n'en crois pas mes oreilles ! Carpes miroir, commune, koï, gardons et sandres sont partis plus loin, dans un bief où, heureusement, la pêche est interdite ! J'aurais voulu filmer la scène pour avoir un souvenir des beaux cyprins si difficiles à trouver en canal !

Jean-Claude pense carpe et c'est un spècialiste sur la recherche de secteurs, la mise en place des montages et le choix des appâts. En début d'après-midi, nous nous rendons sur les lieux; quel choc ! Presque plus d'eau; seuls quelques remous (certainement des brèmes de belles tailles) près de l'écluse sont aperçus. Je décide de prendre quelques clichés avec ma femme pour vous faire partager notre deception et notre dégoût. La cause de cette vidange n'est pas pour les poissons, mais il y a une fuite au niveau de l'écluse !

Presque à sec, mais rien ne bouge; plus de vie, et je comprends le dégoût de Jean-Claude. Je décide de marcher sur le chemin de halage pour voir s'il y a beaucoup de merdes (débris) au fond du canal de couleur bleu-vert clair qui n'est pas si sale. Il y a des branches, des cyclomoteurs et des vélos. Nous continuont notre chemin à la recherche d'un secteur, d'une tenue ou un lieu qui pourrait attirer l'attention des belles; je trouve quelques secteurs qui ne seront pas à négliger, quand de nouvelles carpes coloniseront ce lieu "tout neuf".

 Un secteur attire mon attention; les palplanches métalliques peuvent être colonisées par des écrevisses (j'en suis certain, quand l'eau du canal était encore à son plein niveau), et, à droite, il y a énormément d'arbres morts avec des racines formant des voûtes 100% écrevisses, et des plaques de graviers et galets très intéressants en raison de la nourriture naturelle qui s'y trouve. Les secteurs les plus vaseux sont colonisés par les moules d'eau douce (anadontes).

Il restera à découvrir, dans quelques années, si ce secteur n'est pas un lieu de passage ou de tenue à carpes ! Lors du retour à la voiture, nous apercevrons les passages d'animaux sauvages (chevreuils) qui ont profité de l'occasion pour traverser ce secteur infranchissable auparavant.

Encore un grand mystère sur l'heure du passage, mais il ne semble pas très ancien. J'ai envie de pêcher dans le grand étang sous Sainte-Anne où je n'ai pas eu tellement l'occasion de le faire en automne. C'est la 2ème destination prévue aujourd'hui. J'ai lancé un défi amicale au téléphone à mon ami Nicolas (Dudule66); se faire plaisir avant tout, et faire du poisson avant l' hiver ! Faire une carpe avec un décor de neige derrière; mais cela est encore loin et ce sera une autre histoire !

Beaucoup de choses prévues et pas d'arrêt pour les braves. J'ai donc l'idée de me mettre sur le poste de ma 1ère prise record perso (commune de 17 kg) (http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=2664) et pêcher une session qui dura du 21 au 27-11-09, en pratiquant un amorçage d'accoutumance au lipin (cela changera du maïs).

Sur place, il n'y a pas foule et c'est tant mieux ! Au loin, j'aperçois la voiture de Jean-Claude, qui pêche avec sa fille Camille. Il me fait signe; je me dirige vers lui; il n'a rien touché. Les poissons deviennent difficiles. Cela n'ira plus dans notre sens, sauf pour ceux qui prendront le temps de localiser et de focaliser les carpes dans un secteur où la nourriture sera plus facile à trouver.

Il se doute pourquoi je suis là (il commence à me connaître); cela s'appelle l'esprit d'équipe ! Je lui explique où j'ai l'intention de me mettre et que j'ai décidé de faire un ALT en espèrant toucher de beaux poissons avant la fin de l'année. Maintenant que nous sommes tranquilles avec les pêcheurs de carnassiers, c'est le moment d'attaquer sérieusement !

Je retourne à la voiture en compagnie de ma femme, où nous prenons ce qu'il faut pour amorcer afin de conditionner le poisson sur un coup assez large. Je balance un peu de lupin et pois chiche arôme poisson, et environ 05 kg de pellets de 9 mm en bordure (maxi 20 m). Suffisant pour un début, ensuite, je devrais m'adapter en fonction des touches et de l'appât qu'il faudra.

 Maintenant, je dois me lever de bonne heure pour être sur le coup, en espèrant faire un poisson !

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                              http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3494

Les poissons semblent être sur mon coup de bordure, et ce n'est pas le fait du hasard car nous sommes tous les 3 persuadés que mon mélange d'amorce-maison nous a permis de sortir déjà 3 poissons, sur mes cannes; super ! Mais il ne faut pas rêver : ce n'est pas Noël; ce n'est pas fête tous les jours, ce serait trop monotone et on se lasserait.

La matinée passe doucement; seuls quelques bips timides au même endroit, mais sans vrai départ. Le Soleil est presque au zénith et il est grand temps de casser la croüte. Pascal, qui à le coeur sur la main, avait tout prévu (même de très bons gâteaux de la boulangerie). Il est très gentil et je suis super heureux d'avoir des amis comme lui et jean-Claude sur place; un peu à l'image des 3 mousquetaires (dont l'un mange comme un ours).

Avec un casse-croûte dans la main, nous partons dans un sujet très important : la bouffe. Pascal, qui a l'oreille plus fine que la mienne, nous dit que quelqu'un a un départ dans le coin, et ne semble pas s'affoler. Nous nous regardons, et nous comprenons que ça déroule encore dans mon secteur.

Vers 12h30 et avec un casse-croûte dans la main, je demande aux collègues qui veut se dévouer pour ferrer ce poisson surprise. De nouveau, Pascal part très rapidement, malgré tout ce qu'il fume (mauvais défaut), et ferre le poisson; nous le rejoignons tranquillement. Quand j'arrive devant mes cannes, je constate que la bille à la fraise (que je n'ai pas changée) a une nouvelle fois déroulé; il va s'amuser avec la canne "D.A.M" !

Un gars, installé sur un autre étang, nous dit toujours la même chose "elle longe la rive de votre côté", puis vient vers nous pour regarder à quoi nous pêchons et comprendre pourquoi il est capot depuis le matin. Le poisson ne semble pas très gros, mais Pascal s'amuse comme un fou avec la canne; je le chambre en lui disant qu'il s'agit d'un énorme brochet car les petits blancs de surface partent dans tous les sens, et le doute survient l'espace d'un instant.

Quelques minutes après, enfin, elle décide de montrer sa belle dorsale, et je la trouve finalement plutôt belle. Une fois dans l'épuisette, nous pouvons enfin souffler ! Quelle surprise de voir cette commune d'une dizaine de kg avec une particularité : une petite partie du corps est plus claire (une carpe bicolore se remarque mieux sur les miroir que sur les commune).

Pascal est heureux; et de 4 pour cette session, et ce n'est pas fini ! La journée se passe tranquillement, avec un soleil tantôt voilé, tantôt très chaud; même les carpes se calment de notre côté (enfin c'est ce que nous croyons), car quelques petits bips discrets se font entendre (des poissons tapent dans mon fil plutôt que sur mes bouillettes).

Un coup d'oeil autour du grand étang où les pêcheurs de brochets ont pris le relais. A la mi-journée, Pascal me fait remarquer qu'un gars s'est posté à l'angle de mon coup; si c'est un pêcheur de brochet, c'est foutu : le coin sera déserté par les carpes à cause des coups de cuillère à répétion !

Je décide d'aller voir de quoi il retourne, et me place devant les cannes pour vérifier s'il m'a vu : apparement pas ! Je décide donc de faire biper une canne pour lui dire où je suis; il me regarde, et je lui montre la zone où je suis.

Il me parle mais je ne comprends pas; je décide d'aller à sa rencontre pour trouver un terrain d'entente. Voir un ours n'est pas facile; et en quelques secondes, il doit se demander ce que je vais lui dire. Je le salue et lui explique où je me trouve, et que je n'arrête pas de dérouler depuis ce matin sur ce petit secteur amorcé par mes soins. Parfois; il comprent tout de suite et discute pêche avec un gars que je ne connais pas et qui se lance à la carpe depuis très peu de temps.

A suivre la 4ème et dernière partie de cette session !

                                                                                          Dadou

Samedi, en soirée, le temps se prête à une petite session rapide en étang, mais je ne serai pas seul car Pascal, Jean-Claude s'y trouve dèjà depuis le matin, de très bonne heure. Le 1er à me saluer est l'ami Pascal qui arrive en courant et en levant les bras. Il dit: "Oh,mon Dadou, on n'arrêt pas de dérouler avec Jean-Claude" !

Je pose mon matos sur une place bien dégagée en bout d'étang, et me dirige vers mes collègues de pêche. Leurs sourrires en disent long. J'apprends que Jean-Claude a posé 5 carpes (dont une belle mémère de plus de 16 kg et quelques-unes entre 6 et 10 kg) en sur le tapis de réception ; ce qui est super; signe que les poissons-chats sont moins actifs ! Pascal, lui aussi a eu son honheur avec une petite entre 4 et 6 kg. Super les gars et super l'amorçage de précision; la dépose des lignes et amorces avec le bateau (super jouet) de Pascal !

Les minutes passent et la clarté du jour baisse très vite; je décide tout de même de m'installer car je suis très en retard (vidéos et articles http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3481 Préparation et amorce à carpes simple). Pour cette courte soirée, j'ai donc pris un peu de mon mélange, pour voir son effet rapide ou non. Une fois le rod-pod en place, les lignes eschées de divers arômes et graines de mon choix, je prépare mon mélange que Pascal emmène à l'aide de son bateau, ainsi qu'une de mes lignes, du même coup. Parfait : tout est en place; il n'y a plus qu'à...

Je ne trouve pas le temps long car Pascal a toujours quelque chose à dire; ont ne s'ennuie pas. Personne ne reposera un poisson sur le tapis, ce soir; dommage, mais ce n'est que partie remise car nous sommes tous lancés pour revenir demain matin !

Dimanche matin, l'ami Jean-Claude, accompagné de Camille, sa fille (notre petite assistante) passe me chercher en bas de chez moi. Nous sommes les 1ers sur les lieux; Pascal a-t'il loupé le coche ? Nous attendons et nous en profitons pour parler de pleins de choses et de la façon dont nous allons aborder cette journée prévue ensemble.

Le jour n'est pas encore levé que nous aperçevons les phares du scooter de Pascal; enfin, voilà l'équipe carpiste du moment au grand complet ! Nous sommes prêts à casser la baraque ! Dés que le jour pointe le petit bout de son nez, nous nous empressons de monter nos rods-pods, chacun au même endroit que la veille; Jean-Claude & Pascal pour une pêche au centre et en bordure, et moi je retourne sur mon secteur en bout d'étang où, la veille, j'avais balancé ma mixture.

Je suis le 1er à poser les lignes toujours eschées de simples billes et de diverses graines, mon amorce maison et quelques graines cuites (toujours avec le bateau de Pascal). C'est ensuite son tour; il pose ses lignes en bordure. il n'y a plus qu'à...

7h51 : nous avons établi le campement de base devant les cannes de Jean-Claude et Pascal quand sonne l'un de mes détecteurs; quelle belle musique à mes oreilles, mais Pascal, qui range son bateau, est le plus près. Il me lance: "Dadou, c'est une de tes cannes!" je cours vers lui, puis m'arrête devant le rod-pod et lui lance " a toi d'ouvrir le bal, l'ami!". Je le regarde faire. il est content d'avoir une carpe en mains, mais aussi d'avoir une canne (celle avec laquelle j'ai traversé les saisons, tous mes récits; mon matos). Je décide qu'aujourd'hui, ce sera la journée partage ! Quel plaisir de voir quelqu'un faire un compliment sur votre matos (simple) !

Le poisson arrive doucement; mes moulinets sont règlés de façon à ne jamais en brider un, surtout quand il s'agit d'une pêche en étang; Pascal ne dira pas le contraire !

Une fois sur le tapis, nous constatons que cette miroir gourmande a goûté une bille Monster-Crab (pas touchée par les chats); de gros poissons étaient sur le coup et ceux-ci n'ont pas eu le temps de les rendre carrés ! Pascal pose en compagnie de Camille, la petite assistante du moment, avant la relâche du poisson de la 1ère partie de cette session.

                                A suivre !                                                                              Dadou

Samedi 27 juin :

Je vais passer une nuit sur l'un des 3 étangs sainte-anne (rare, mais à ne pas louper); notre satanée fédé a organisé les 24 h du poisson-chat dans le grand étang Thiriet (22 har) le jour prévu d'une pêche de nuit (donc décalée à cet endroit). Peu de carpistes étaient au courant, et moi je l'ignorais; ce n'est qu'en allant voir ceux qui sont en place que je constate le problème. Peu importe; une petite nuit autorisée avant d'aller en faire une en rivière : pas de problème !

Je me rends donc aux étangs où je suis surpris de voir peu de monde autour 3 ; parfait ! Je rencontre un carpiste que je connais de vue et lui demande s'il y a bien une nuit au bord des étangs ; Après confirmation, c'est donc décidé pour une nuit ici ! Je téléphone à mon entourage pour demander si ça tente quelqu'un; seul Pascal répond présent à l'appel. Nous serons donc 2 carpistes en action sur une partie de l'étang, et seulement 5 autour du grand étang; peu mais le choix des places reste abordable.

vers 19h, je me rends sur un poste côté rivière avec ma femme qui me dépose avec tout le bordel. Un coup d'oeil sur celle-ci me fait remarquer que le niveau n'est pas haut, mais couleur chocolat; ce qui est normal à la suite d'orages dans les Vosges (la Meurthe en ressent les effets). Pour le moment : aucun regret pour la rivière.

20h : après le départ de ma femme, tout est en place : rod-pod et montages sur le coup amorcé, à environ 30-40 m du bord, et tous les montages sont eschés de billes pèche Melba. 21h : arrivée de Pascal avec son fils. 21h30 : Tout le monde est en place, et la nuit arrive doucement.

1ère remarque surprenante; aucune activité de carpes visible; la nuit s'annonce difficile et calme ! Ce qui est le cas car aux petites lueurs du matin frais, le résultat se ressent sur presque tous les carpistes présents : rien cette nuit ! Pour moi, ce n'est pas grave car je ne suis plus à un poisson près, cette année; et cela m'a permis de passer une nouvelle nuit à la belle étoile !

Il est environt 9h quand je relève les lignes, pour savoir si elles pêchent encore ou si les nombreux poissons-chats ont volé mes appâts. Seule une canne ne pêchait pas : la bouillette a disparu ! Pour les quelques heures qui restent, je décide de placer les montages à moins de 15 m du bord, avec seulement un amorçage à base de pellet.

9h31 : bingo; un départ et 1er poisson; un pin's . Celui qui me filme est étonné que je n'avais rien attrapé (je connais cet étang comme ma poche); l'honneur est sauf ! Pascal est de nouveau capot. Nous repartons vers midi; il est très déçu de ne rien avoir touché (même pas un bip pour remonter le moral), mais c'est le jeu ! De retour à la maison, une bonne douche, un café, et après une petite sieste réparatrice, me voilà reparti pour une nouvelle nuit, en rivière; en espèrant que les poissons seront plus coopératifs que ceux de l'étang !

J'ai envie de faire une nuit en solo sur le secteur du grand virage, où je pense sortir autre chose qu'un Amour blanc ! Vers 18h, ma femme me dépose à moins de 300 m du poste; purée, avec ce temps très chaud, je vais paner en arrivant sur le secteur avec tout le bordel sur le dos ! La motivation me donne des forces, et je me vois déjà en train de vous présenter une belle de ma rivière !

Mais elle prend un sale coup quand je constate une grosse galère sur la rive d'en face, à l'endroit où, un matin, j'avais vu un Espace avec un couple que j'avais pris pour des amoureux. En fait, c'étaient des bûcherons déguisés, car des arbres et arbustes ont été coupés par des gorets; et le poste que je convoitais est maintenant à vue de tout le monde. Je ne sais plus quoi faire ! Si je reste ici, la nuit, il y a de fortes chances que je rencontre quelqu'un ; et merde !  Où vais-je me poster, puisque c'est mort pour le virage ?

Mon portable sonne; Tof, le beau-frère, n'est pas loin pour venir me saluer. Quelle chance : il va m'aider pour transporter quelques affaires (pour soulager mon dos) sur un poste que je finirai bien par trouver ! Effectivement, la petite famille est au complet, et chacun m'aide; bien sûr, j'ai gardé le plus lourd ! Après 200 m de marche sous le soleil de plomb, je finis par trouver un petit poste parfait pour la nuit; où la profondeur varie de 1 à 2 m par endroits. Un secteur à petites eaux; reste à voir si les carpes s'en approchent une fois la nuit tombée !

Petit regard à la surface de l'eau, avant de m'installer pour de bon. Quelques gobages de petits blancs m'indiquent que les poissons vont entrer en activité; parfait ! Je commence donc mon installation, et une fois cannes et montages en place le long de la rive d'en face, je peux enfin me reposer !

Tof a pris son lancer lèger pour tenter d'attraper un carnassier. Je papote un peu avec ma soeur, quand j'enresgistre ma 1ère touche; il doit encore s'agir d'un chevaine (mais la touche ne suis pas) ! Il est 19h30 quand toute la petite famille repart. Je me retrouve seul et je décide de faire une petite vidéo de présentation du lieu de pêche, avant le coucher du soleil.

Soudain, sur l'écran LCI du numérique, j'aperçois une tache orange/rouge clair qui vient vers moi. Un coup d'oeil rapide avec mes yeux de buse, pour constater avec surprise qu'il s'agit d'une petite carpe Koï ; parfait on ne me prendra pas pour un menteur (j'en ai une sainte horreur, ainsi que des vantars. Je ne vois pas l'intérêt de gonffler sur notre passion) ! Je me rapproche des cannes pour mieux la voir, mais elle est rusée, la belle ! Une fois qu'elle est passée sous les cannes, elle disparaît hors de la vue d'un gobe-mouches comme moi.

20h50 : je décide de rapprocher les montages au centre de la rivière, et amorce la zone à base de graines (blè, maïs, chènevis) et pellets, ainsi que quelques billes diverses. 21h : il y a beaucoup d'activité sur le coup, est pratiquement sur toute la rivière d'ailleurs. Reste si cela durera toute la nuit ! 22h : le soleil à disparu derrière une petite colline; les carpes sont là et trahissent leur présence par de beaux sauts caractèristiques. Mais vont-t-elles décider de goûter mes appâts?

La nuit arrive à petits pas. Il y a maintenant une très forte activité, et les scions des cannes n'arrêtent pas de danser la gigue; l'espoir de faire un poisson est plus fort que jamais ! Le calme régne en maître; seuls le clapotis de l'eau et le bruit des moustiques qui tapent sur la toile du parapluie-tente se font entendre ! Mes yeux sont rivés sur la surface de l'eau. Dans la pénombre, je distingue une canne qui passe discrètement sous les arbustes, sur la rive d'en face; 4 petits la suivent doucement et j'ai l'impression qu'ils glissent sur l'eau. Quelques bips m'obligent à me relever du bedchair pour diminuer le son des détecteurs (pour plus de sécurité, car le bruit résonne plus, de nuit)!

23 h : le 1er quartier de lune (ma lampe de chevet) éclaire à peine le poste, et mes yeux se sont adaptés à la petite luminosité; je peux distinguer ce qui se passe autour de moi, et la moindre fixation sur un truc qui me semble louche me donne l'inpression d'être en mouvement. Une légère brume m'entour et je peux sentir l'humidité du sol; c'est pour moi un instant magique !

1h environ : j'entends des voix de l'autre côté de la rive; on marche dans le petit sous-bois ! Je pense à des bracos qui m'auraient repèrés, mais l'un d'eux lance à l'autre : "ce n'est rien; simplement un carpiste" ! Une fois les 2 gobe-mouches plus loin, je retire les lignes (on ne sait jamais; avec ce genre de pèlerins); tant pis, j'en profite pour faire une petite sièste.

4h30 : le jour arrive doucement et je replace les montages; je n'ai pas pu fermer l'oeil, car il y avait beaucoup de sauts et une activité très forte sur le poste. J'ai vu des carpes en activité sur le poste de droite (dont une belle mémére qui m'a montré sa superbe caudale). Je change d'endroit dans la foulée.

10h sonne; je m'était assoupi. Le soleil me chauffe la tronche et me fait ouvrir les yeux; un regard sur les lignes qui n'ont pas bougé d'un pouce. Normal ; car une fois que le soleil donne sur une bonne partie de la rivière, les poissons semblent migrer et deviennent des carpes fantômes.

Il me reste seulement 2 heures de pêche et cela sent de nouveau un beau capot; je n'ai pourtant pas rêvé : elles étaient bien là ! Ce n'est pas grave; j'ai pu observer certains paramètres et si les exploite, ça me donnera des résultats, à un moment ou à un autre.

Je reste blindé et continue sur ma lancée : à la conquête des carpes-fantômes de ce secteur ! Une nouvelle fois capot; mais je n'ai pas dit mon dernier mot !

                                             Voici la petite vidéo qui va avec cette article ! 

                                    Prochaine article : rêve ou réalité, il n'y a qu'un pas à faire !

                                                                                                                   Dadou