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Coupe de France des clubs 2013

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Article de TomSuncarpe26 publié le 21 Janvier 2014 à 17:57 dans le blog Session 2009 à 2013
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Pendant l’assemblée générale de notre club Suncarpe26 du mois de janvier 2013, nous avions décidé de nous inscrire pour le championnat de France de la coupe des clubs 2013.
Cela va se dérouler pas très loin de chez nous, sur trois plans d’eau autour de la ville de Bollène, dans le Vaucluse.

Cela inculque de préparer trois équipes de deux pêcheurs et un capitaine.
En ce début d’année, les esprits sont encore vagues, mais les binômes se mettent déjà en place.
Les binômes seront composés de Denis et Guillaume (n°1), Olivier et moi (n°2), puis Irwin et Pierre-Alain (n°3), avec notre capitaine Xavier.

Les mois défilent à vitesse grand V, pour enfin arriver à la date fatidique du mercredi 16 octobre 2013.

Nous faisons le chemin ensemble pour arriver au QG du GN Carpe, vers 16h.
Nous procédons à la validation des équipes et trinquons avec les participants des autres clubs de France.

En soirée, nous faisons route vers la salle des fêtes du village de Mondragon.
Nous sommes très bien accueillis pour participer au premier tirage au sort.

Dans un premier temps, nous sommes appelés par ordre alphabétique de club. Alors avec notre « S », nous sommes appelés avant-derniers pour définir notre ordre de passage et pour les tirages suivants.

Une fois que les 14 équipes précédentes ont un numéro de passage, c’est Xavier qui plonge la main au sac.
Il fait un bon tirage avec le numéro 5.

Après chaque numéro distribué, nous allons procéder au tirage des secteurs, qui sont déterminés par les trois plans d’eau.
-    Secteur A : plan d’eau du Troplong
-    Secteur B : plan d’eau de Lapalud
-    Secteur C : plan d’eau des Brotteaux

C’est donc en cinquième position que Xavier est appelé à monter sur l’estrade, pour désigner notre sort.
Il tire d’abord la lettre A, cela signifie que notre équipe 1, Denis et Guillaume seront confrontées au plan d’eau du Troplong.
Puis la lettre B, donc Olivier et moi seront sur le plan d’eau de Lapalud, et enfin Irwin et Pierre-Alain aux Brotteaux.

Dans l’ensemble, la répartition des équipes nous convient assez bien.
La plus grande difficulté sera certainement sur le lac des Brotteaux qui est très peu pêché habituellement.

L’attribution des postes par tirage au sort se fera demain matin.

Nous terminons cette soirée par un bon repas mijoté par Pascal Bailleux.
Nous dévorons une gardiane de taureau accompagnée de riz, et finissons par un morceau de tarte aux pommes.

Il est déjà tard, nous regagnons le camp de base monté près du QG.
L’excitation se fait ressentir autour des différentes équipes.

La nuit est assez agitée, mais nous trouvons tout de même le sommeil.

Le réveil des portables sonne à 6h45.
Nous plions les bedchairs pour aller prendre le petit déjeuner.

Vers 7h30, nous recevons la feuille de tirage.
Elle est composée de 16 lignes numérotées de 1 à 16, indiquant les 3 postes attribués au secteur.

Je ne vous mentirai pas si nous avions déjà nos préférences.

8h pétante !

Le capitaine de l’équipe n°1 s’approche du sac contenant les boules.
L’histoire se répète jusqu’à la quatrième, puis enfin, Xavier s’avance pour tirer le numéro magique.
Il tient en sa main le numéro 1.
Après un rapide coup d’œil sur la fiche de tirage, nous sommes satisfaits de ce tirage.

Guillaume et Denis seront sur le poste A1, l’un des cinq meilleurs postes du plan d’eau.
Olivier et moi serons au numéro B6, certainement l’un des trois meilleurs.
Pour Irwin et Pierre-Alain, le poste C12 semble intéressant aussi, en bout de pointe.

Après une photo de groupe, nous grimpons tous dans les voitures pour rejoindre nos destinations.

Une fois sur place, nous découvrons notre poste, en limite de la réserve, côté nord.
Nous avons pas mal de place pour exploiter la surface d’eau qui se présente à nous. Il n’y a pas de concurrent sur la berge opposée.

Nous nous installons confortablement et stratégiquement pour rentrer dans le ring de compétition.


Il est 11h, nous pouvons commencer à sonder notre zone de pêche.

Voici comment se présente notre poste :
Notre bordure plonge rapidement à 7m.
A 30m du bord sur notre droite, nous découvrons un énorme haut-fond culminant à 2m. Certainement une grosse bute de gravier restant de l’exploitation de cette ancienne carrière.

Sur ma gauche, il y a également un plateau avec un point à 5m, puis une décente à 9m en direction de la berge d’en face.
La rive opposée se trouvant à 120m est aussi raide et bordée de roseaux.

Après ce sondage méticuleux, nous préparons les quatre lignes.
Je positionne un montage au pellet de 15mm sur ma gauche en bordure, dans 5m d’eau.
Puis un second à la bouillette Hot Demon de 14mm en bonhomme de neige, sur la pente descendante derrière le haut fond.

Olivier expulse un montage à la bouillette SK30 de 10mm, sur la bordure d’en face. Nous profitons du vent dans le dos pour envoyer des bouillettes au cobra.
Il lance la deuxième ligne sur la droite du haut font.

En fin de journée, nous apprenons que le poste B11 à déjà 5 poissons sur le tapis.
Cela nous fait vraiment cogiter !
Ca part fort pour cette équipe.

La nuit tombe doucement sur cette journée de jeudi.



Le sommeil se fait ressentir vers 22h30.
Je connecte mon réveil toutes les 4h pour changer mon pellet, et allons nous coucher.

A peine le temps de fermer les yeux, le détecteur d’Olivier s’emballe.
C’est la ligne d’en face.

Il établit le contact, mais le poisson se décroche au bout de quelques tours de manivelle.
Grrrrrr !!!! Crotte, crotte … !

Olivier relance aussitôt le montage soigneusement clipper avant. Nous ne voudrions pas pêcher les rats dans la roselière d’en face.
Le vent est encore bien présent, nous permettant de faire un rappel de bouillette.

Les émotions nous tiennent éveillées, le sommeil est dur à trouver.

Minuit sonne !
Suivi en harmonie avec le détecteur de touche à Olivier.

Je sors le premier du biwi et me jette sur la même canne que précédemment. Je ferre et manipule la ligne telle une épée d’escrime. Avec justesse et sans lui laisser de chance.

Je parviens à ramener notre première carpe commune.
Ouf ! La bredouille est déjà sauvée !

Sans perdre de temps, je m’occupe de mettre le poisson au sac de conservation, pendant qu’Olivier réexpédie le montage sur orbite.

Vers 2h du matin, la ligne redémarre à vive allure.
Olivier sort comme une trombe et met fin au sifflement du détecteur.

Il ramène sans trop de difficulté une nouvelle petite commune.
Comme précédemment, je gère le poisson et lui le montage.

A 4h, c’est au tour de ma ligne de droite derrière le haut fond. Je me saisis de la canne et prends contact.
Après quelques tours de manivelle, une jolie petite carpe miroir est emprisonnée dans l’épuisette.

Je replace aussitôt la ligne au même endroit.
Toutes nos lignes sont repérées d’un coup de marqueur noir ou d’un élastique sur le nylon.
Les distances de pêche sont forcément bonnes jour et nuit.

Nous arrivons finalement à dormir sur le matin. Nous n’avons pas enregistré d’autre touche jusqu’à notre levé, vers 8h.

Nous recevons la visite des commissaires pour peser les poissons capturés cette nuit.
Nous avons tout de même une carpe de 6kg qui s’additionne au poids total.

Ce matin, nous apparaissons deuxièmes au classement, derrière le poste B11 et cinquième au classement général.

 

De notre côté, la journée est très calme. Pas moyen de piquer un poisson de jour.

Les émotions de cette journée de vendredi sont tournées vers le plan d’eau du Troplong. Notre équipe Denis et Guillaume enregistre quatre départs.
Avec beaucoup de difficultés dans les herbiers, ils parviennent à sortir deux poissons, de 8 et 13kg.
A leur tour, il rentre à la quatrième place du classement, nous propulsant à la première du général de 20h.

Nous sommes tous remontés comme des horloges.
Il faut garder la tête.

Avant la nuit, nous positionnons deux lignes sur la berge d’en face, avec quelques spombs de bouillettes et de chènevis.

Le soleil bascule peu à peu derrière les collines, laissant place à l’obscurité de la nuit.

Nous sommes aux aguets, prêt à bondir sur les cannes.

Vers 22h, ma canne de gauche déroule.
Je prends contact et ramène une nouvelle petite carpe commune.

Je réexpédie rapidement le montage sur la rive d’en face.

Cette ligne enregistre une nouvelle touche à minuit.
C’est encore une petite commune qui remplit un sac de conservation.

Nous sommes vraiment chauds bouillant pour la suite de la nuit.

Malheureusement, c’est le calme plat jusqu’au lever du jour.
Le plus inquiétant est le nombre de départ que nous avons entendu chez les voisins d’en face, au poste B5.

De plus, nos deux équipes n’ont rien fait cette nuit.

Dans la matinée, le verdict tombe.
Nous sommes plus que troisièmes sur notre plan d’eau, à quelques grammes du poste B5 et à 13kg des premiers au B11, mais à la seconde place du général.

 

Nous misons beaucoup sur Irwin et Pierre-Alain encore capot.
Il suffit d’un poisson pour nous placer premier au classement général.
Pour le moment, aucun club n’est parvenu à prendre du poisson sur les trois plans d’eau.

La tension est à son maximum.
Nous sommes vraiment à rien d’une belle victoire.

Cette journée de samedi est déconcertante.
Rien à faire !
Même avec des bas de lignes décollés de plusieurs mètres, les carpes ne se laissent pas duper.

Notre équipe au poste C12 commence enfin à apercevoir du poisson en activité.
L’adrénaline monte peu à peu avant l’arrivée de la nuit.

Sur notre plan d’eau, il se fait seulement quelques poissons contre la digue au sud.
Mais nous sommes très confiants pour cette dernière nuit, car le vent est maintenant de face.

Nous sommes conscients que tout va se jouer là.

Vers 21h, le détecteur d’Olivier s’emballe violemment.
Il s’agit du montage placé sur notre bordure, à seulement quelques mètres devant nos pieds.

Mon coéquipier engage le combat et je commence à préparer l’épuisette.
Quand soudain !
Mon détecteur de gauche siffle à son tour.

Je lâche tout est me jette sur la canne.

Pendant ce temps-là, Olivier tente d’emprisonner son poisson à l’épuisette, puis c’est le drame !
L’hameçon s’échappe de la bouche de la carpe.
J’espère que le bon Dieu me pardonnera, car j’ai juré plein de vilaines choses.

Je me console péniblement en capturant mon petit poisson.

Nous regarnissons nos cheveux et repositionnons les montages.

A peine une heure plus tard, mon détecteur de gauche émet un bip.
Je me lève brutalement de ma chaise, pour voir ce qui se passe.

Rien, puis mon swinger monte doucement.
Je prends immédiatement la canne en main pour ferrer.

Et là !
Le poisson me lance un rush terrible.
La bobine de mon Emblem tourne à grande vitesse sans que je puisse faire quoique se soit.

C’est avec panique que j’aperçois mon fil encore clippé à la bobine.
Eh oui !
Vu les petites touches précédemment enregistrées, j’avais laissé le nylon clippé après mon lancer sur la berge d’en face.
Quelle erreur !

J’évite le drame de peu. Je m’en sors en arrivant à le débloquer du moulinet, avec le doigt.
Je vois que Dieu m’a déjà pardonné !

Le combat est impressionnant.
Cela n’est certainement pas un poisson de quelques kilos.

Au bout de plusieurs minutes, nous apercevons une lueur blanche près de la surface.
C’est une belle carpe commune, certainement de plus de 10kg.

Encore quelques rushs sur la bordure, puis le poisson glisse à l’épuisette.
Un grand cri de joie sort de ma bouche.

Nous déposons cette belle prise sur le tapis de réception et l’enfermons dans le sac de conservation, avant la venue des commissaires.

Nous recevons leur visite vers 23h30.
Nous tarons le peson et positionnons ce beau poisson dans le sac de pesé.
Une fois le sac suspendu au crochet du peson, les digits se figent sur 11.2kg.


C’est le plus gros poisson pris sur ce plan d’eau.
La joie se fait sentir sur le poste.

Dans la foulée, nous pesons notre deuxième petite carpe à un peu moins de 3kg.

Après le départ des commissaires, l’heure est aux calculs.

Sachant que la moyenne des prises sur ce plan d’eau est d’environ 3kg, notre carpe de 11.2kg en vaut quatre.

Après les diverses additions, nous passons premiers à 3.170kg du poste B11 et premier au classement général.
D’ailleurs, même en étant second, nous devrions être à la première place du général.
 
Cette dernière nuit, l’excitation est à son comble.
Impossible de dormir dans ces conditions.

La première partie de nuit a démarrée en folie, mais certainement trop vite.
Malheureusement, avec grande déception, nous n’enregistrons aucune touche par la suite.

Au lever du jour nous sommes tendus, car le poste B11 a certainement refait quelque chose.

Aux alentours de 8h, une grande nouvelle tombe.
Nous recevons un SMS de Pierre-Alain nous annonçant une prise ce dernier matin.

Nous n’en croyons pas un mot et l’appelons dans la foulée.
Sa voix pleine de bonheur nous affirme rapidement que cela n’est pas une plaisanterie.

Olivier et moi respirons un grand coup et éclatons de joie.
Nous sommes très certainement champions de France.

Vers 8h30, nous recevons les commissaires sur notre ring pour prendre les nouvelles.
Ils n’en savent pas bien plus pour le moment, car ils commencent par nous.

Après leur départ, nous n’attendons qu’une chose.
C’est de voir au loin s’ils s’arrêtent pour peser du poisson au poste B11.

Une demi-heure plus tard, nous voyons un carpiste du poste B11 descendre près de l’eau pour monter un sac de conservation à la pesée.
Ils pèsent une carpe et repartent vers les autres pêcheurs.

J’espère vraiment être premier sur notre plan d’eau.
Il faut que leur carpe fasse moins de 3.170kg.

L’attente des commissaires est longue. Nous sommes stressés de connaître le verdict.
Au bout d’une bonne demi-heure, le jugement va tomber.
La voiture des commissaires s’arrête derrière notre poste et je bondis à leur fenêtre.

C’est avec regret qu’ils nous annoncent que nous sommes 300g en-dessous du poste B11.
Sur le coup, je tire la gueule et suis très déçu.

Ils redémarrent en faisant quelques mètres, puis descendent de la voiture pour me dire que c’est l’inverse.
C’est nous qui sommes devant car leur poisson faisait moins de 3kg.

La supercherie avait bien pris.

Nous éclatons de joie après cette bonne nouvelle.
Nous finissons bien à la première place de ce plan d’eau, à quels grammes du poste B11.

La dernière heure d’attente est longue.
Nous attendons patiemment le coup de sifflet final en rangeant nos affaires.

Les minutes passent et la fin est annoncée par un klaxon.
C’est très heureux que nous levions les bras au ciel. A moins d’un gros changement de dernière minute, nous sommes champions de France.

Nous terminons de plier bagage et nous nous rejoignons tous au plan d’eau du Trop long, pour célébrer cette belle performance.

Nous finissons par regagner la salle Georges Brassens de Bollène, pour la proclamation des résultats et la remise des prix.

Les équipes sont appelées de la dernière à la première place.
Nous arrivons à l’annonce du podium pour les trois premiers.

3ème : Le club “Kolomcarp”
2ème : Le club “carpe club d’Osthouse”
1er : Le club “Suncarpe 26”

C’est avec un grand sourire que nous montons sur la plus haute marche du podium.

 

Ce fut une très belle expérience individuelle et collective.
Nous sommes un club avec un noyau solide et une très bonne entente.

Je crois que cela a vraiment compté tout au long de la compétition.

C’est avec plaisir que nous remettrons notre titre en jeu lors de la prochaine édition.



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Sortie club sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 25 Octobre 2013 à 14:55 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 20 septembre 2013.

Sur mon agenda, cette date correspond avec une pêche en commun avec mon club Suncarpe26.
Dans la semaine avant le jour “J”, nous nous décidons sur le point de chute.
La destination désignée est le vieux Rhône, près de Saint Vallier.

Il s’agit de mon dernier weekend de vacances, avant la reprise du boulot. J’espère prendre un bon bol d’air avant l’assaut.

Je démarre la voiture vers 16h, pour rejoindre le lieu de pêche défini préalablement.
Une fois arrivé sur place après 20 minutes de route, une surprise m’attend de pied ferme.
Nous n’en avons pas encore fini avec les caprices du fleuve cette année. La zone est totalement impêchable, car le barrage hydroélectrique a quatre vannes d’ouvertes.

Il faut rapidement trouver un plan “B”.
J’appelle Olivier dans la foulée pour exprimer les différentes idées de replies.
Nous pensons tous les deux à la retenue de barrage de la Roche de Glun.

Je grimpe dans le Kangoo et refais les kilomètres dans l’autre sens.
Une fois sur place, je découvre que toutes les vannes sont fermées.
Il me vient une autre idée de destination. Nous connaissons déjà très bien la retenue, mais beaucoup moins la zone en dessous du barrage.

Je rappelle Olivier pour soumettre mon hypothèse.
Avec son accord, je pars à la recherche d’un poste pouvant accueillir au moins trois équipes de pêcheurs.
Je stoppe la voiture près d’une grande plage de galet, offrant plusieurs possibilités d’axe de pêche.

C’est décidé, je plante mon campement ici.
Je descends mon matériel sur le côté sud de la plage.
Une fois le camp de base dressé, j’équipe ma barque avec mon nouvel échosondeur couleur, pour les premiers essais.

 

Après quelques réglages, je sonde méticuleusement ma zone de pêche.
Je vais exploiter la bordure de gauche, perpendiculairement à une digue de roche.
Je laisse à mon coéquipier “David”, la berge opposée.
La pente est constituée de galet et de sable, rejoignant les 7m de fond.

Une fois revenue sur la terre ferme, je prépare les lignes avant la nuit.
Pendant ce temps-là, David et Olivier arrivent sur le poste.

David s’installe à côté de moi et Olivier sur le nord de la plage.

En sachant que la moyenne des poissons sur cette zone n’est pas très élevée, j’oriente ma pêche sur du rendement.
Je vais faire un barrage sur le côté dans le prolongement de la pente.
J’esche mes deux premières lignes aux maïs allégés de liège. J’en dépose une dans moins d’un mètre à ras la bordure sous un arbre et la seconde dans 3m.
Le troisième montage est muni d’un pellet de 25mm disposé dans 5m de fond, puis la dernière à la bouillette sur le bas de pente dans 7m.

David procède de la même manière sur la berge d’en face.

Il est déjà 20h, les faisceaux de nos frontales nous indiquent le chemin de l’apéro.
Denis et Xavier arrivent trop tardivement pour monter le matériel ce soir. Ils préfèrent s’installer à la table pour papoter un verre à la main et prendre le repas tranquillement.
Vers 22h, le jeune Yoann nous rejoint accompagné de son père.
Remonté comme une horloge, il veut pêcher cette première nuit.
Il s’installe dans le noir, dans le milieu de la plage.

Une fois son camp de base opérationnel, il vient avec nous, déguster la viande grillée sur le barbecue.

En fin de repas, je suis interpelé par le son de l’un de mes détecteurs de touche. J’engage un sprint de 100m jusqu’au rod-pod.
Tout en reprenant mon souffle, je démarre le combat avec mon collègue de jeu.
Sans trop de difficulté, je dépose une petite commune d’environ 7kg sur le tapis de réception.
Je la relâche et retends la ligne au même endroit, sur la bordure de gauche.

 

Je remonte sur la digue pour finir la soirée avec mes potes.

Des détecteurs de touche commencent à sonner de part et d’autres sur les batteries. Le niveau du Rhône monte petit à petit, en traînant des morceaux d’herbiers se coinçant dans les lignes tendues trop loin du bord.
Fort heureusement, cela ne dur pas très longtemps.
Le niveau reprend son cours deux heures après. Juste de quoi embêter le monde.

Nous regagnons tous nos duvets aux alentours de minuit.

La nuit est assez agitée, je suis réveillé à plusieurs reprises par les départs.
J’enchaîne cinq touches de 1 à 7h du matin. Je parviens à sortir trois petites communes avoisinantes les 7 kg. Je décroche les deux autres devant l’épuisette.

Malheureusement, c’est le capot général pour les autres.

La journée est digne d’un jour d’été. Nous nous tenons à l’ombre des rayons du soleil.

Pendant l’apéro de midi, l’un de mes détecteurs s’emballe à nouveau.

Je cours jusqu’au rod-pod et saisis la canne.
Le poisson est bloqué dans un obstacle. Je saute dans la barque pour essayer de libérer la ligne. Je reprends contact, mais au bout de quelques minutes, une petite commune se décroche au-dessus de l’épuisette.

J’en profite pour replacer aussitôt le montage.

Le reste de la journée est calme, nous profitons de ce magnifique ciel bleu.

J’enregistre une autre touche avant la tombée de la nuit.
Je sors la première carpe miroir.

Pour cette deuxième nuit, je n’ai pas le temps de trouver le sommeil.
Les carpes ne me lâchent pas une minute.

Je fais même un doublé avec l’aide de David.

Au petit matin, j’enregistre mon septième départ de la nuit.

David et Olivier sortent chacun une petite commune et Denis attrape une belle 13kg.

Nous terminons cette session en pliant bagage vers midi.

Je suis enfin arrivé à faire une belle quantité de poissons sur le Rhône cette année. Je finis avec 14 départs pour 10 poissons sur le tapis.
Je suis plus que satisfait de cette sortie avec mes potes du club.

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Pêche sur le vieux Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 26 Février 2013 à 09:31 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 22 février 2013.

Je vais participer à notre première sortie club Suncarpe26 de l’année. Nous allons tous nous réunir pour pêcher sur le vieux Rhône, près de Valence.

Les barrages hydroélectriques sont enfin fermés depuis quelques jours. Après plus d’un mois de débit infernal, le Rhône est enfin en décrue.

Nous n’avons certainement pas choisi le weekend le plus approprié pour la météo, mais la motivation à exercer notre passion gagne souvent face aux intempéries.

 

J’ai la chance de travailler à seulement quelques minutes des berges du Rhône.

Je pose pied-à-terre sur la rive Ardéchoise, vers 17h15. Il me semble être le premier sur les lieux.

Il fait vraiment très froid et le vent du nord intensifie l’effet glacial.

 

Je quitte ma tenue de bureau pour la combinaison de ski, chaussette en laine, rangers, écharpe et gants.

Attention : Robot-cop est de sortie !

 

Me voilà maintenant équipé pour monter mon campement.

Je privilégie l’installation du rod pod avec les cannes, pour une dépose des montages avant la nuit. J’ai une heure devant moi, le chronomètre est enclenché !

 

J’ai gagné un peu de temps en confectionnant mes chaussettes solubles la veille au soir, bien au chaud à la maison.

J’y ai intégré quelques pellets en 15 et 7mm, puis des moitiés de bouillette bien serrées dans les filets.

 

Je vais essentiellement déposer les montages sur la berge d’en face. Le garde-manger se trouve en face de moi à plus de 200m, dans une berge de roches empilées les unes sur les autres. A cette époque de grand froid, ces spots sont redoutables pour la prise de nos cyprinidés favoris.

 

Je démarre le moteur de mon embarcation et pars positionner ma première ligne de droite. Le cheveu est composé d’un binôme de bouillette de 14mm en bonhomme de neige, sur un montage combi-link. Je présente la plombée à 20m du bord, au plus profond de la pente, dans 6.5m d’eau. J’arrose le tout de deux poignées de pellets et quelques bouillettes.

 

Je m’aperçois sur le chemin du retour que je ne suis pas le premier, mais plutôt le dernier à être arrivée sur les lieux. Mes collègues de pêche se sont installés 300m plus loin, sur le bas du parcours, bien cachés dans les arbres.

 

Je continue la navigation d’une berge à l’autre, pour déposer les trois autres montages. Deux aux pellets de 25mm et une comme la première ligne déjà tendue.

Ma stratégie est de vite cibler où se nourrissent les quelques poissons actifs. La ligne de gauche se présente à 3m du bord dans 2.5m de fond, jusqu’à celle de droite dans les 6.5m d’eau. Je barre toute la descente de roche de la rive opposée.

Il y a bien une gourmande qui va se laisser tenter !

 

Le soleil se cache peu à peu derrière les collines Ardéchoises, laissant la température descendre au-dessous de 0°C.

Il ne me reste que le biwi à monter et je pourrai enfin aller saluer les membres du club.

 

Une fois l’installation terminée, Yoann arrive pour pêcher avec moi. C’est une nouvelle jeune recrue du club. A 14ans, cela va lui permettre de côtoyer des pêcheurs confirmés et surtout découvrir toutes les astuces de la pêche à la carpe sur le Rhône.

Vu l’heure et l’obscurité bien avancées, il s’installe rapidement à côté de moi et lance ses lignes accompagnées d’un filet soluble. Cela permettra de tester notre bordure sur plusieurs distances.

 

Après toute la mise en place, nous rejoignons le groupe autour d’un feu. Nous sommes tous équipés en tenue de cosmonaute pour braver le froid. Avec plusieurs blagues et bêtises en tous genres, les fous rires réchauffent les cœurs.

 

Soudain, un son en continu sort de ma poche !

Déjà !

C’est ma centrale de touche qui s’affole.

Je démarre un sprint jusqu’à mon poste de pêche.

C’est la canne de gauche qui déroule. Je prends le carbone glacé dans les mains et stoppe le poisson. Malheureusement, le nylon est bien coincé dans les roches. Le poisson a dû se faufiler d’une roche à l’autre pour descendre la pente.

Je saute dans la barque avec l’épuisette et affronte les vagues générées par ce maudit vent hivernal.

 

Une fois en face, je parviens à dégager la ligne de deux ou trois obstacles, mais le poisson est très certainement parvenu à me casser le bas de ligne ou se décrocher, car le plomb reste bien coincé.

La casse est inévitable !

Zut ! Bien joué petit poissounet !

 

Je reste motivé et remonte ma ligne. Je repars déposer le montage au même endroit.

Je suis surpris de voir à quelle vitesse j’ai enregistré mon premier départ.

Cette première nuit semble prometteuse !

 

Je retourne voir mes collègues pour déguster un bon plat de pâte avec des chipolatas grillés à la poêle.

Après ce petit festin et le ventre bien plein, nous regagnons notre campement vers 22h30.

J’en profite pour allumer le chauffage afin de passer une nuit agréable, malgré les conditions extérieures.

 

Quelques bips viennent troubler le silence de la nuit, Yoann décroche un blanc à quelques mètres du bord, sur sa ligne de droite. Il relance son montage dans la foulée.

 

Avec la fatigue de la semaine de boulot, je rejoins mon duvet pour tenter de trouver le sommeil. Mais comme d’habitude, mes pensées sont plus à la pêche que dans les doux rêves du monde des bisounours. Mon cerveau cogite sans cesse et reste à l’écoute du moindre son de détecteur.

 

Puis vers 23h30, une série de bips salvateurs m’éjecte du bed-chair.

C’est de nouveau la ligne de gauche. Je ferre et débloque à plusieurs reprises le nylon des roches. Le poisson vient tranquillement pour finir sa course dans un reste d’herbier, à 30 m du bord devant moi. Rien à faire, je suis obligé d’emprunter la barque pour dégager le poisson.

Je brave une nouvelle fois les vagues et glisse la première carpe de la session à l’épuisette.

 

Il gèle vraiment fort, l’eau se solidifie très rapidement sur la barque et le tapis de réception.

Je pèse cette jolie carpe commune au poids de 8kg. Je prends vite fait bien fait une ou deux photos et relâche rapidement ce poisson.

8kg8kg 

Après deux départs avant minuit, c’est avec grand espoir que je retends cette ligne.

Je vous prie de croire qu’il faut être vraiment motivé et acharné, car retourner déposer un montage à plus 200m à minuit par -4°C, avec un vent glacial à décorner les bœufs et quelques flocons de neige frappant le visage, cela n’est pas mince affaire.

Cette passion nous rend vraiment tarés !!!

 

Une fois l’expédition terminée, je regagne mon couchage bien au chaud.

 

Aux alentours de 3h du matin, la Led rouge de ma centrale de touche illumine l’intérieur de ma tente. Je sors et bondis une nouvelle fois sur ma canne de gauche.

Je sens le nylon qui frotte les roches, puis le poisson s’en dégage. Le combat n’est pas violent et après quelques tours de manivelle, je glisse une petite carpe miroir dans les filets.

 

Le peson m’indique le poids de 7kg. Je prends une photo et remets ce poisson à son élément.

7kg7kg 

Je retends une quatrième fois cette ligne au ras de la berge d’en face.

Les carpes ont l’air de se nourrir dans peu d’eau sur les bordures. Les autres lignes restent figées par la glace.

 

Je me réveille vers 8h30, le vent est encore bien présent avec des petits flocons de neige ressemblant à de petits moustiques albinos.

Je me rhabille chaudement pour affronter le froid.

 

Je vais prendre des nouvelles de mes colocataires.

Mise à part quelques blancs, rien à signaler de leur côté.

J’ai sorti les seules carpes de cette première nuit.

 

Au cours de la matinée, j’en profite pour montrer mes montages à Yoann et lui expliquer quelques méthodes et astuces de pêche.

Il relève deux de ses lignes pour un contrôle de ses montages.

Je m’aperçois vite de plusieurs petits détails négligés. Les raccords nœud sans nœud des hameçons sont montés à l’envers et je lui montre comment réaliser une bonne épissure pour ses leadcores.

 

Nous profitons de ce moment pour réaliser deux brins d’arrachés en gros nylon, pour pêcher la berge d’en face. Sans cela, la casse serait inévitable sur le départ.

Nous préparons un montage à la bouillette épicée en bonhomme de neige et un montage à la noix tigrée équilibrée, avec les filets solubles appropriés.

PosteYoann 

Il est bientôt midi, nous rejoignons le groupe pour le repas.

Nous faisons griller quelques côtes porcs et petits lards, accompagné de taboulé et de salade piémontaise.

J’ai tout juste le temps de finir de manger quand ma centrale de touche me rappelle à l’ordre.

J’engage un nouveau sprint jusqu’au poste de pêche.

 

J’empoigne la canne et reprends mon souffle pour commencer le duel. Le poisson se laisse ramener sans trop de difficulté, mais les hostilités sont lancées arrivées près de la berge. La carpe zigzag entre nos lignes en me reprenant plusieurs fois du fil, puis le cyprinidé montre des signes de fatigue et se laisse enfermer dans les mailles de l’épuisette.

 

Cela n’est pas un gros poisson, mais cette jolie petite commune de 7kg me fait bien plaisir en pleine journée et en guise de dessert.

7kg7kg 

Je repars aussitôt reposer la ligne sur les roches de la berge d’en face.

 

Quelques minutes plus tard, mon swinger de droite chute violemment.

Je ferre et ramène un gros chevesne. Grrrr …. !

 

Suite à la révision des montages de Yoann en fin de matinée, je pars lui déposer ses deux lignes sur la rive opposée, une centaine de mètres à ma gauche.

Pour sa sécurité, je préfère partir seul sur ma barque. Dans une eau à 6°C et un fort vent, une erreur ne navigation peut être fatale.

 

Sa batterie est opérationnelle en milieu d’après-midi.

Il lui suffit de quelques minutes pour enregistrer une touche. Sa ligne de gauche fait du yoyo, il y a certainement un blanc de pendu.

Il se saisit de la canne, mais le poisson est bloqué dans les roches. Je prends mon embarcation pour libérer la ligne. Il y a bien une brème de piquée sur les noix tigrées.

Nous changeons d’appât pour passer au pellet de 25mm, très productif sur ma ligne de gauche.

 

Il est maintenant 16h, je décide de repositionner toutes mes lignes en réajustant mon approche. J’ai démarré quatre carpes à 3m de la berge, donc je vais en rapprocher une deuxième au pellet de 25mm.

Je laisse les deux autres lignes de droite au même spot.

 

Avant la tombée de la nuit, le vent s’intensifie de plus en plus. Les conditions sont vraiment compliquées à gérer. Les bordures du Rhône sont recouvertes de glace, due aux éclaboussures des vagues qui viennent s’écraser sur les bords et gèlent en une poignée de secondes.

Les contours de ma barque sont constitués de stalactite. J’aurai bien aimé immortaliser l’événement, mais je suis en rade de pile dans mon appareil photo.

 

Pour le repas du soir, nous nous réunissons autour du feu. Nous buvons un verre et mangeons pour reprendre des forces.

Cette fois, ma centrale de touche me laisse tranquille.

 

Nous allons tous regagner nos duvets bien au chaud, vers 22h30.

Le vent est terrible, les arbres sifflent très forts autour de nous.

 

Il ne se passe rien pendant cette dernière nuit.

Il faut attendre 8h pour que mon swinger de droite m’indique une touche.

Je sors un gros chevesne qui a osé engamer mes deux bouillettes.

 

J’apprends que seul Guillaume a réussi à prendre une commune de 10kg dans la matinée.

Cette deuxième nuit a vraiment été très calme pour tout le monde.

 

Nous plions bagage aux alentours des 10h, pour retrouver la chaleur de nos foyers.

 

Malgré les conditions hivernales, je m’en sors vraiment pas mal avec mes 4 départs et 3 poissons. J’aurai tout de même souhaité prendre un beau poisson dans la deuxième nuit.

 

La nature en est ainsi …

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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Barrage sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 26 Novembre 2012 à 14:22 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le samedi 24 novembre 2012.

Je m’apprête à rejoindre les membres de mon club Suncarpe26, sur les berges du Rhône.

Mes amis carpistes se sont installés le vendredi, au-dessus de la retenue d'un barrage près de Valence.

 

N’étant pas disponible ce vendredi, je les retrouve le samedi en début d’après-midi, pour passer une nuit de pêche ensemble.

 

Le vent du sud d’une douceur exceptionnel pour la saison, brasse violemment la surface de l’eau.

En surmontant les bourrasques de la nuit précédente, quelques poissons ont été sortis, mais rien extraordinaire.

 

Je décide de m’installer au nord du secteur, sur un poste que je connais très bien. J’ai souvent fait de belles pêches avec un vent soufflant dans ma direction.

 

Je prépare ma batterie de cannes et équipe mon Kangoo en camping-car pour la nuit. Compte tenu de la douceur de l’air et la météo annonçant quelques gouttes en soirée, je décide de ne pas monter mon biwi, mais aménager ma voiture pour accueillir mon bedchair.

Kangoo          Kangoo

 

Il est 16h20, le vent est encore très soutenu, mais je dois poser les lignes pour la nuit.

 

Ce poste de pêche m’offre une bonne diversité de spots intéressants.

Il reste encore des herbiers sur ma bordure et un petit haut-fond à 70m du bord, puis la berge d’en face forme un gros dos d’âne en roche.

 

Je dépose une première ligne dans 4m d’eau derrière les herbiers, sur ma bordure de gauche avec un pellet de 25mm muni d’une chaussette soluble de pellets en 7 et 15mm. J’en rajoute quelques poignés, éparpillées sur le spot.

 

Pour la deuxième canne, je pars affronter les vagues à plus de 300m du bord en direction de la berge d’une face. Je présente un montage à la bouillette en bonhomme de neige dans 7m de fond, sur la digue en roche descendant dans le chenal. J’accroche un filet soluble garni de pellets et de quelques bouillettes, puis j’arrose le spot d’amorçage.

Je réitère l’opération avec la troisième ligne, mais en présentant un pellet de 25mm dans le début de la remontée, sous 4m d’eau en bordure de la berge d’en face.

Le vent redouble d’intensité pendant ma navigation, je dérive rapidement entre la dépose et l’amorçage. Je parviens tout de même à manœuvrer, mais je ne fais pas le fière au milieu de l’eau.

 

Je dépose ma dernière ligne dans 7.5m d’eau, sur la pente descendante du haut-fond se présentant à 80m.

 

Je suis sain et sauf, en terminant juste avant la tombée de la nuit.

Poste            Poste

 

Comme pour chaque pêche en commun avec le club, nous nous réunissons au centre du secteur pour un verre d’amitié autour d’un bon repas.

Ce soir, nous fêtons l’anniversaire de Guillaume avec une bonne choucroute préparé par François.

 

Vers 19h, je connecte ma centrale de touche et je rejoins le poste pour les festivités.

 

Après un verre d’apéro, la Led n°3 de ma centrale s’allume en émettant quelques bips par intermittences.

C’est une ligne tendue à plus de 300m, il y a certainement un poisson. J’engage un sprint jusqu’à mon poste de pêche.

A mon arrivée, le swinger est en bas. Je prends la canne et mouline pour prendre contact, mais la ligne est bloquée. Malgré la distance, je sens les coups de tête d’un poisson.

Le vent est encore violent, mais je saute dans la barque pour une tentative de sauvetage. Une fois sur les lieux, je m’aperçois que le poisson a fait le tour d’une grosse bouée délimitant la navigation. Les bourrasques de vent ne me permettent pas de bien gérer mes manœuvres pour libérer le montage. Le frottement de mon nylon sur la chaîne de ce gros flotteur sectionne la ligne au bout de quelques minutes.

Grrrrrr !!!!!!!!!! Vent de mer…de… !!!

 

Enervé, je ne remonte pas la ligne de suite.

 

Je retourne manger la choucroute avec mes collègues de pêche.

 

Après un morceau de mille feuilles et une part de tarte aux framboises, je regagne mon campement.

 

Sur le trajet du retour, je n’ai pas le temps d’arriver sur mon poste, ma centrale se met à sonner dans ma poche.

Je cours jusqu’à ma batterie et saisis la deuxième canne de gauche. La ligne restante sur la berge d’en face.

J’engage le combat en moulinant les 300m de nylon tendus. Les rushs ne sont pas très violents, mais le poisson est bien pendu à l’hameçon.

Je glisse une belle carpe miroir à l’épuisette.

Une fois le poisson dans le tapis de réception, je le pèse à 12.5kg.

 

Je relâche cette première carpe sans photo, en espérant piquer sa grande sœur.

 

La motivation revenue et la baisse momentanée du vent, je décide de replacer cette canne et refaire le montage dû à la casse précédente.

 

Pendant le retour pour la dépose de la dernière ligne, j’aperçois la Led bleu d’un détecteur allumée.

AAAAAHHHHH départ !!!!!

 

Ni une, ni deux, je saute sur la berge, installe ma canne sur le rod-pod et ferre le poisson qui part à folle vitesse.

 

Le spécimen fait un grand travers sur la gauche avec férocité. Une fois au bord, les rushs sont impressionnants. Après une bonne bagarre, j’emprisonne cette carpe dans les filets.

 

En enroulant le filet de l’épuisette, je devine une commune de belle taille.

Je la glisse dans mon sac de pesée et la suspends au peson.

Les chiffres se stabilisent sur 14.7kg.

Je suis vraiment content de cette prise et surtout de deux carpes et une casse en quelques heures.

14.7kg           14.7kg

 

Il est minuit, je replace aussitôt cette ligne.

 

Je monte dans mon Kangoo pour dormir un peu, je suis crevé !

 

Je n’ai pas le temps de trouver le sommeil bien longtemps.

Vers 12h45, mon deuxième détecteur de gauche sonne par alternance.

Je vois le swinger descendre doucement.

Je sors du duvet, puis de mon véhicule pour ferrer au plus rapide le poisson.

 

Une fois la prise de contact avec le poisson, j’enfile mon imperméable car une pluie fine a fait son apparition.

Avec le vent, autant dire que je vais être mouillé !

 

Je parviens à ramener le poisson sur quelques mètres, puis la ligne se bloque.

Je ressens bien les coups de tête au bout du nylon.

 

Par chance, le montage se libère pour laisser place à la bataille.

Ce n’est pas une bataille, mais une guerre qui est déclarée.

 

Je vois très vite que j’ai affaire avec un beau spécimen. Il tient le fond sur les 300m et je ressens vraiment une masse très lourde.

Arrivé à moins de 10m du bord, la bobine du moulinet se déroule à plusieurs reprises pour absorber la violence des rushs.

Cette carpe montre enfin signe de faiblesse, en l’apercevant à la surface, je vois une belle tache blanche dans la lueur de ma lampe frontale.

Un dernier tour de manivelle et le poisson est à l’épuisette.

 

Je prends vraiment conscience de l’ampleur de ce poisson, au moment de soulever les filets de l’épuisette.

Je hisse le poisson hors de l’eau et le dépose dans le tapis de réception.

 

Mon sourire en dit long !

 

C’est le moment fatidique, le sac de peser est suspendu au crochet du peson.

Je parviens à stabiliser les chiffres sur 19.100kg.

Super ! Quelle belle carpe commune !

19.1kg          19.1kg

 

J’en oublie que j’ai les bas de pantalon et les chaussures trempés.

 

Je change les appâts et retourne déposer cette ligne.

 

L’excitation m’empêche de trouver le sommeil pendant un moment, puis la fatigue prend le dessus en sombrant dans les rêves.

 

J’ouvre les yeux au lever du jour, rien n’a bougé.

Pourtant, je sens le départ !

 

Les jeunes du club me rejoignent pour discuter et prendre connaissance des prises de la nuit.

Je suis le seul à avoir réussi à capturer du poisson.

 

Nous papotons un bon moment, toujours pas de nouvelle touche.

Olivier et François ont presque fini de plier bagage, je m’absente de mon poste cinq minutes pour leur dire au revoir.

A peine arrivée pour leur serrer la main, que ma centrale de touche se met à sonner.

Fait chié !!!!!!!

 

Je suis à plus de 500m de mes cannes, je sais que cela n’est pas bien !

Pour cinq minutes de trop !!

 

Je fais 500m au pas de course, mais une fois sur place, j’aperçois le swinger tout en bas.

Je mouline dans le vide, sur le départ le poisson a sectionné le nylon dans les roches.

Je m’en veux vraiment d’être parti, mais je voulais quand même saluer mes potes de pêche.

Enfin, tant pis, surtout que je n’aurais peut-être rien pu faire de mieux sur place.

 

Je plie bagage en fin de matinée, aux alentours de 11h.

 

Le bilan de cette session de pêche est énorme. Je suis parti en pêche éclair avec un minimum de matériel et me voilà avec une pêche de rêve.

J’enregistre 5 départs pour 3 poissons de 12.5kg, 14.7kg et une superbe commune de 19.1kg

Le seul bémol sera les deux casses, mais en pêche en commun avec le club, il y a des sacrifices.

Autour d’un verre et un bon repas, les bons moments passés ensemble sont tellement inoubliables !

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