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Articles sur la pêche de la carpe par département - Drôme (26)

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Sortie club sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 25 Octobre 2013 à 14:55 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 20 septembre 2013.

Sur mon agenda, cette date correspond avec une pêche en commun avec mon club Suncarpe26.
Dans la semaine avant le jour “J”, nous nous décidons sur le point de chute.
La destination désignée est le vieux Rhône, près de Saint Vallier.

Il s’agit de mon dernier weekend de vacances, avant la reprise du boulot. J’espère prendre un bon bol d’air avant l’assaut.

Je démarre la voiture vers 16h, pour rejoindre le lieu de pêche défini préalablement.
Une fois arrivé sur place après 20 minutes de route, une surprise m’attend de pied ferme.
Nous n’en avons pas encore fini avec les caprices du fleuve cette année. La zone est totalement impêchable, car le barrage hydroélectrique a quatre vannes d’ouvertes.

Il faut rapidement trouver un plan “B”.
J’appelle Olivier dans la foulée pour exprimer les différentes idées de replies.
Nous pensons tous les deux à la retenue de barrage de la Roche de Glun.

Je grimpe dans le Kangoo et refais les kilomètres dans l’autre sens.
Une fois sur place, je découvre que toutes les vannes sont fermées.
Il me vient une autre idée de destination. Nous connaissons déjà très bien la retenue, mais beaucoup moins la zone en dessous du barrage.

Je rappelle Olivier pour soumettre mon hypothèse.
Avec son accord, je pars à la recherche d’un poste pouvant accueillir au moins trois équipes de pêcheurs.
Je stoppe la voiture près d’une grande plage de galet, offrant plusieurs possibilités d’axe de pêche.

C’est décidé, je plante mon campement ici.
Je descends mon matériel sur le côté sud de la plage.
Une fois le camp de base dressé, j’équipe ma barque avec mon nouvel échosondeur couleur, pour les premiers essais.

 

Après quelques réglages, je sonde méticuleusement ma zone de pêche.
Je vais exploiter la bordure de gauche, perpendiculairement à une digue de roche.
Je laisse à mon coéquipier “David”, la berge opposée.
La pente est constituée de galet et de sable, rejoignant les 7m de fond.

Une fois revenue sur la terre ferme, je prépare les lignes avant la nuit.
Pendant ce temps-là, David et Olivier arrivent sur le poste.

David s’installe à côté de moi et Olivier sur le nord de la plage.

En sachant que la moyenne des poissons sur cette zone n’est pas très élevée, j’oriente ma pêche sur du rendement.
Je vais faire un barrage sur le côté dans le prolongement de la pente.
J’esche mes deux premières lignes aux maïs allégés de liège. J’en dépose une dans moins d’un mètre à ras la bordure sous un arbre et la seconde dans 3m.
Le troisième montage est muni d’un pellet de 25mm disposé dans 5m de fond, puis la dernière à la bouillette sur le bas de pente dans 7m.

David procède de la même manière sur la berge d’en face.

Il est déjà 20h, les faisceaux de nos frontales nous indiquent le chemin de l’apéro.
Denis et Xavier arrivent trop tardivement pour monter le matériel ce soir. Ils préfèrent s’installer à la table pour papoter un verre à la main et prendre le repas tranquillement.
Vers 22h, le jeune Yoann nous rejoint accompagné de son père.
Remonté comme une horloge, il veut pêcher cette première nuit.
Il s’installe dans le noir, dans le milieu de la plage.

Une fois son camp de base opérationnel, il vient avec nous, déguster la viande grillée sur le barbecue.

En fin de repas, je suis interpelé par le son de l’un de mes détecteurs de touche. J’engage un sprint de 100m jusqu’au rod-pod.
Tout en reprenant mon souffle, je démarre le combat avec mon collègue de jeu.
Sans trop de difficulté, je dépose une petite commune d’environ 7kg sur le tapis de réception.
Je la relâche et retends la ligne au même endroit, sur la bordure de gauche.

 

Je remonte sur la digue pour finir la soirée avec mes potes.

Des détecteurs de touche commencent à sonner de part et d’autres sur les batteries. Le niveau du Rhône monte petit à petit, en traînant des morceaux d’herbiers se coinçant dans les lignes tendues trop loin du bord.
Fort heureusement, cela ne dur pas très longtemps.
Le niveau reprend son cours deux heures après. Juste de quoi embêter le monde.

Nous regagnons tous nos duvets aux alentours de minuit.

La nuit est assez agitée, je suis réveillé à plusieurs reprises par les départs.
J’enchaîne cinq touches de 1 à 7h du matin. Je parviens à sortir trois petites communes avoisinantes les 7 kg. Je décroche les deux autres devant l’épuisette.

Malheureusement, c’est le capot général pour les autres.

La journée est digne d’un jour d’été. Nous nous tenons à l’ombre des rayons du soleil.

Pendant l’apéro de midi, l’un de mes détecteurs s’emballe à nouveau.

Je cours jusqu’au rod-pod et saisis la canne.
Le poisson est bloqué dans un obstacle. Je saute dans la barque pour essayer de libérer la ligne. Je reprends contact, mais au bout de quelques minutes, une petite commune se décroche au-dessus de l’épuisette.

J’en profite pour replacer aussitôt le montage.

Le reste de la journée est calme, nous profitons de ce magnifique ciel bleu.

J’enregistre une autre touche avant la tombée de la nuit.
Je sors la première carpe miroir.

Pour cette deuxième nuit, je n’ai pas le temps de trouver le sommeil.
Les carpes ne me lâchent pas une minute.

Je fais même un doublé avec l’aide de David.

Au petit matin, j’enregistre mon septième départ de la nuit.

David et Olivier sortent chacun une petite commune et Denis attrape une belle 13kg.

Nous terminons cette session en pliant bagage vers midi.

Je suis enfin arrivé à faire une belle quantité de poissons sur le Rhône cette année. Je finis avec 14 départs pour 10 poissons sur le tapis.
Je suis plus que satisfait de cette sortie avec mes potes du club.

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Pêche en gravière

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Article de TomSuncarpe26 publié le 20 Mai 2013 à 12:05 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le lundi 6 mai 2013.
Hugues et moi prévoyons d’effectuer une session de pêche de quatre nuits.
Sachant que mon compagnon de pêche est papa depuis peu de temps, nous recherchons un terrain de jeu pour mouiller les fils pas trop loin de chez lui, au sud de Valence.

Notre point de chute sera une nouvelle fois sur un plan d’eau. Le Rhône est encore terriblement en cru, dû aux pluies diluviennes qui s’abattent dans le nord-est du pays.

Nous prospectons trois plans d’eau très peu pêchés et sauvages. Plusieurs postes sont très intéressants, mais l’un d’entre eux retient tout particulièrement notre attention.
Cet emplacement nous permettrait de poser une batterie sur deux lacs différents, sans être très loin l’un de l’autre.
Nous nous mettons d’accord de suite sur les attributions des plans d’eau.

Je vais prendre le plus technique à pêcher, au vu de mon expérience par rapport à Hugues. Les herbiers sont présents sur une grande partie de la surface à exploiter.
De plus, le poste n’existe pas encore, il faudra que je taille quelques arbustes et broussailles, afin de m’y installer.

La session débute le mercredi 8 mai à partir de 12h30.
A notre arrivée, nous sommes surpris de voir plusieurs carpistes déjà installés sur les plans d’eau. Avec les ponts et la crue du Rhône, les pêcheurs se retrouvent confinés sur les lacs de la région.

Mon poste reste assez libre car les pêcheurs se sont bien répartis sur le reste de l’étendue, mais du côté d’Hugues, c’est plus restreint.
Il lui reste tout de même une jolie petite baie de roseaux à pêcher sur la droite de son poste.

J’empoigne un sécateur, une scie et une cisaille pour pouvoir établir mon camp de base.
Quel plaisir de pêcher dans la nature sauvage !

posteposte

 

Je ne connais absolument pas ce plan d’eau, le repérage va être primordial pour réussir une bonne pêche.

J’équipe ma barque avec un échosondeur et une canne avec de la tresse, puis j’enfourche mes lunettes polarisantes sur le nez.
Je passe plus de deux heures à chercher des spots de gravier ou une zone sans herbier. C’est vraiment très compliqué de trouver des trouées, pour placer quatre cannes proprement. Le fond est recouvert sur sa totalité, d’un à deux mètres d’herbier.

Je parviens tout de même à déposer quatre repères sur les bordures d’île ou de berge. Les tâches sont visibles avec les lunettes, ne dépassant guerre le diamètre d’un seau d’amorce.
Je pense avoir déniché quelques spots à carpe, nous verrons bien par la suite.

repèrerepère

 

Les deux plans d’eau sont habités par nos ennemis les poissons-chats. Je décide d’aborder ma pêche avec quatre montages eschés aux maïs équilibrés d’un morceau de liège.
Je fais dans la simplicité pour débuter.

Je prépare un seau d’amorce rempli d’un mélange de graine (maïs, chènevis et noix tigrée), et quatre filets solubles de pellet en 7mm me permettant une grande fiabilité dans la présentation de l’appât sur le fond.

mélange de grainesmousse

Il est déjà 16h, je procède à la dépose chirurgicale des lignes près des repères. J’arrose le tout de quelques poignées de graines.
Le retour jusqu’au rod-pod est très important. Il ne faut absolument pas tirer sur la ligne, afin de ne pas déplacer le plomb. Pour m’avantager cette manipulation, j’ai opté pour un plombage de type grippe assez lourd, en 160g.
A mon arrivée sur la berge, c’est le swinger qui tend doucement la ligne.

Il fait vraiment très chaud et le soleil m’a grillé la nuque et les bras. Le thermomètre de l’échosondeur affiche une eau à 20°C.

Je rejoins Hugues derrière la digue pour faire un point de son côté, puis je finis par monter mon biwi.

Il est déjà tard, nous allumons le barbecue pour faire flamber de la bonne viande accompagnée de pâtes.

Après s’être rempli le ventre, le sommeil commence à se faire sentir.
Nous nous couchons vers 23h.

La nuit est très calme, les détecteurs sont restés muets.
Soudain au lever du jour, le chant des oiseaux est perturbé par le son grave de mon deuxième détecteur de droite.
Je sors de la tente et ferre le poisson qui part à toute vitesse.
L’utilisation de la barque est indispensable pour sortir une carpe de ce plan d’eau.

Je saute dans mon embarcation pour rejoindre mon premier adversaire aquatique.

Une fois au-dessus de la carpe, je reprends contact et démarre la bataille. Je contre plusieurs rushs pour ne pas me laisser embarquer dans les herbiers. Après plusieurs minutes, j’aperçois une jolie commune.
Un dernier coup de tête, puis le poisson glisse à l’épuisette.

Yes !!
Voilà la première prise !

Je mets cette commune de 10kg au sac de conservation, afin de prendre quelques photos après le réveil d’Hugues.

10kg10kg

Mon collègue de pêche n’a pas été dérangé de la nuit.
Cela lui change des cris de son petit Lilyan !

Cette journée de jeudi est très chaude. Nous ne sommes pas encore habitués à cette chaleur.
En début d’après-midi, nous avons la visite de Séverine et Lilyan, pour voir Papa à la pêche.

Séverine nous prévient que la pluie est annoncée pour la nuit.
Je me frotte les mains d’avance, car je sens qu’après cette chaleur, la pluie va apporter du mouvement sous la surface.
Je ne traîne pas à retendre les lignes avec grande précision avant la fin d’après-midi.

déposerepère

Quelques coups de soleil plus tard, nous nous posons autour d’une despé et allumons le barbecue pour la soirée.
Nous avons trouvé beaucoup de spots intéressent sur le lac pêché par Hugues, j’espère que cela va payer cette nuit.

Nous dégustons quelques chipolatas fraichement grillées.
Nous préparons les desserts, mais nous n’avons pas le temps de porter une cuillère à la bouche.
L’un de mes détecteurs sonne par intermittence, pendant que la pluie fait son apparition.

Je ferre et saute dans la barque avec l’épuisette.
Arrivée sur place, je découvre un gros carassin piqué à l’hameçon.

J’ai à peine le temps de reposer le montage sur ma tâche de gravier, que j’entends un détecteur s’emballer violemment sur ma batterie.

Je vois Hugues dévaler la pente pour stopper le poisson en plein élan.

Je rame à toute vitesse pour revenir sur la berge et me saisis de la canne pour repartir au combat.
Une fois au-dessus du poisson, je le décoince d’un herbier, puis entame une bataille acharnée.

Je me fais balader pendant plusieurs minutes à travers les branches et les herbes, avant d’apercevoir le spécimen dans le faisceau de ma frontale.
Il s’agit d’une très belle carpe !

Je me concentre un maximum pour contrôler ses rushs et mettre un terme au combat.
Le poisson montre enfin des signes de fatigue et je finis par l’emprisonner des filets de mon épuisette.
Un gros « yes ! » sort de ma bouche.

Je hisse cette belle carpe sur le tapis de réception de ma barque, en découvrant une très longue commune, dépassant certainement les 15kg.

Même si c’est sous la pluie que je reviens à la rame sur mon poste, je rentre avec un grand sourire.

Je pose le poisson sur le matelas de réception et commence la pesée.
Les digits de mon peson se stabilisent sur 16kg100. Nous sommes subjugués de voir une telle bête sortie de ce plan d’eau.
Je rentre cette carpe dans un sac de conservation pour faire de belles photos le lendemain matin.

Je retends aussitôt la ligne et remonte manger le dessert, même si cette carpe est déjà la cerise sur le gâteau.

Nous nous couchons vers 23h.
Je n’ai pas beaucoup de temps pour fermer les yeux, car mon détecteur de droite s’emballe soudainement.
Il pleut des cordes, j’enfile les cuissardes et un poncho avant de mettre fin à la cavale de ce poisson.
Pour être franc, je crois peu à la sortie de cette carpe. Je pêche à moins d’un mètre des arbres et le poisson a pris beaucoup de fil sur le départ.

Arrivée près des branches, je reprends contact avec la carpe.
Une bonne étoile brille fortement au-dessus de ma tête !

Le poisson est sorti tout seul des obstacles pour finir sa course une dizaine de mètres plus loin. J’engage le combat en m’éloignant un maximum des arbres.
Après plusieurs tours de manivelle, le poisson regagne les filets.

Je dépose cette carpe miroir dans le sac de pesé et dresse le peson au ciel.
L’affichage m’indique un poids de 12kg500.

12.5kg12.5kg

Elle va rejoindre sa copine dans un nouveau sac de conservation.

Je repositionne la ligne dans la foulée.
J’ai pris une bonne douche, mais je suis heureux de mettre un nouveau poisson au sac.

Je n’arrive pas dormir, je suis sans cesse réveillé par des touches de blanc. Les carassins sont très actifs cette nuit. Sous cette pluie battante, c’est vraiment galère pour retendre les lignes, mais je sais qu’il ne faut pas manquer cette nuit où le poisson se nourrit fortement.

Vers 6h30, au lever du jour, ma deuxième canne de gauche déroule à grande vitesse, me sortant d’un grand coma.

Je réitère les opérations de sauvetage : ferrer, embarquer, ramer, mouliner et combattre …
Au contact du poisson, un violent rush vient tordre mon blank et faire tourner la bobine de mon moulinet.
Je sens du lourd au fond de l’eau !

Je libère le poisson à deux reprises des herbiers, c’est un malin celui-là !
Je reste le plus fort en manœuvrant la ligne avec intelligence, afin d’éviter la casse ou la décroche.
Au bout de quelques minutes, une belle miroir bien ronde vient faire la planche à la surface.
Je glisse l’épuisette dessous cette masse et l’enferme dans les mailles.

Je m’aperçois qu’il s’agit encore d’un beau poisson quand il faut hisser cette carpe dans le bateau.
Une fois sur la berge, je pointe à nouveau le peson en l’air afin de déterminer le poids de ce spécimen. Le chiffre de 15kg500 vient s’afficher sur l’écran.

15.5kg15.5kg


Un troisième sac de conservation rejoint la bordure.

Quelle nuit !

Je repars positionner la ligne sur la petite tâche de gravier.

C’est incroyable, je n’ai pas le temps de me recoucher pour finir paisiblement ma nuit bien agitée.
Le détecteur de droite refait des siennes.
Le swinger se colle à la canne, puis plus rien. Le poisson a dû trouver une bonne planque dans un herbier ou une branche.
Je ferre et rejoins le spot de pêche. La carpe m’attend patiemment dans un herbier, puis s’échappe à mon arrivée. Je frôle la perte du poisson à plusieurs reprises dans les branches, mais je parviens à gagner le duel.
C’est une nouvelle commune de 9kg qui repose sur mon tapis de réception, puis je la relâche à son élément.

Il est aux alentours de 8h, je monte voir si Hugues est réveillé.
Ne donnant pas signe de vie, j’en profite pour retendre et réamorcer les lignes inactives depuis minuit.
Le blanc et les poissons-chats sont tellement actifs, que les amorçages ne tiennent pas longtemps au fond de l’eau. En moins d’une heure, plus de la moitié des graines disparaissent du fond.

Par la suite, je bois un café avec Hugues qui n’a malheureusement pas eu une seule touche de la nuit. Je suis très surpris !

Vers 10h, je m’installe pour les poses photos.

Nous commençons le défilé avec la miroir de 12kg500, puis la 15kg500.
Les bras commencent à fatiguer mais il me reste la belle commune à immortaliser.

12.5kg15.5kg

Hugues tire sur la longue cordelette du sac de conservation sans grande résistance.
Mon visage se crispe car je ne vois rien bouger dans le sac qui me semble bien vide.

Cette carpe bien maline a piqué les clés de passe-partout pour ouvrir une des coutures du sac. Je suis vraiment déçu de ne pas pouvoir photographier cette belle prise.

Tant-pis, je n’avais qu’à faire attention à la qualité de mon sac.
Elle a simplement regagné sa famille un peu plus rapidement que prévu.

En fin de mâtiné, le vent du nord assez froid redouble d’intensité.
Même si je l’ai de face, cela ne me présage rien de bon dans les premières vingt quatre heures.

La journée reste très calme.
Je cherche à aider Hugues, en lui trouvant de nouveaux spots à exploiter. Nous dénichons quelques tâches de gravier entre les herbiers et près des roselières.
J’espère qu’il piègera une belle à grande écaille.
Pour cette nuit, Hugues passe toutes ses esches à la bouillette et au pellet avec une protection anti-chat, à l’aide de collants.

C’est vers 17h que nous entendons l’un de mes détecteurs s’emballer.
Je cours jusqu’à ma batterie et me saisis de la canne de gauche.

Je prends la barque en affrontant le vent et les vagues jusqu’au spot.
J’aperçois difficilement mon nylon bloqué dans une branche d’arbre. Malgré plusieurs manipulations, je n’arrive pas à dégager le fil. Le vent me fait dériver beaucoup trop vite pour comprendre comment le poisson s’est faufilé autour de l’arbre.

Je décide de revenir au poste pour embarquer Hugues avec moi. A deux, cela sera peut-être plus simple.
Une nouvelle fois au-dessus de la branche, nous essayons toutes les solutions possibles, mais la casse est inévitable.
Elle a gagné la bataille !

J’en profite pour refaire ce montage et retendre toutes les autres lignes pour la nuit.
C’est avec grande difficulté que je dépose les esches sur le gravier, le vent trouble ma vision et me fait dériver rapidement. Je ne suis pas très confiant pour cette nuit.

Après un bon repas, nous nous couchons vers 23h.

Pour cette nuit de vendredi à samedi, j’enregistre seulement la touche d’un carassin. Je ne m’étais pas trompé sur mes prévisions.
Hugues est encore capot et retrouve toutes ses lignes inopérantes, au petit matin. Les chats n’ont fait qu’une bouchée des bas de protection.

Il repasse à la graine pour les dernières vingt quatre heures.

La journée est très calme, mais le vent est moins intense que la veille.

Je retends les lignes avec confiance, en milieu d’après-midi.

En début de soirée, je commence à ranger un maximum de matériel pour pouvoir partir assez tôt demain matin.
J’ai rendez-vous chez moi à 9h45, pour aller voir jouer mon beau-frère, près du Puy-en-Velay, en quart de finale du championnat de France, avec le club de rugby du FCG (Grenoble) en catégorie Reichel.

Il vaut mieux que j’anticipe le pliage express de demain matin.

Nous avons à peine le temps de nous coucher pour cette dernière nuit, que mon détecteur de droite nous rappel à l’ordre.

Je sors sans trop de difficulté une commune de 8kg, que nous photographions immédiatement.

8kg8kg

C’est seulement deux petits bips qui viennent perturber mon sommeil, mais rien d’autre.

Mon réveil sonne à 7h, c’est l’heure de plier bagage.

Je tombe la tente en quatrième vitesse et commence à remonter les lignes.
Je parviens à ramener du bord trois montages sur quatre.

Je pars en barque pour récupérer mes repères et débloquer la dernière ligne.
Au moment de prendre le nylon dans les mains pour dégager les herbiers, je sens des coups de tête, puis le poisson s’échappe violemment de l’obstacle.
Je suis très surpris d’avoir quelque chose piégé à l’hameçon. Je n’ai pas l’épuisette avec moi.

Heureusement, c’est une petite commune d’environ 4kg qui mène bataille.
Une fois bien fatigué, j’arrive à la coincer sur le bord de la barque pour la libérer de l’hameçon.
Belle dernière action avant de partir !

Hugues me paye le café et je décolle avec la voiture chargée vers 8h50.
Oui, je suis grave à la bourre !

Je suis plus que satisfait de cette session de pêche. Je ne connaissais absolument pas ce plan d’eau, ni le cheptel qu’il abritait.
Je m’en suis pas mal sorti avec 8 départs et 7 poissons à l’épuisette. Pour couronner le tout, je dépasse à deux reprises les 15kg en commune et en miroir.
Il faudra vraiment que je revienne découvrir ce qu’il se cache sous la surface de ce lac.

Le seul bémol de cette session est le capot enregistré par Hugues.
Promis, la prochaine fois c’est ensemble que l’on affrontera ce même plan d’eau.


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Plan d'eau

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Article de TomSuncarpe26 publié le 25 Avril 2013 à 10:00 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 19 avril 2013.

Cette nouvelle année 2013 ne nous gâte pas vraiment en ce qui concerne la météo. J’admire briller le soleil par la fenêtre de mon bureau la semaine, pour me battre avec la pluie, le froid et le vent pendant les weekends de pêche.

C’est quand même râlant !

 

Pour rester dans la continuité des galères climatiques, suite à l’abondance des chutes de neige cet hiver, le Rhône est encore en crue, due à la fonte activée par la chaleur de la semaine dernière.

 

Une fois de plus, il faut trouver un plan d’eau de repli pour ce weekend.

Avec l’arrivée des douceurs printanières, les carpistes sont de sortis. Avec notre fleuve favori non praticable, les plans d’eau sont pris d’assaut.

 

J’ai une petite chance de trouver la tranquillité sur un petit lac près de chez moi. Il est peu pêché et vu la mauvaise météo annoncée, il restera que les plus courageux au bord de l’eau.

 

Je quitte le boulot vers 17h, je fais la route sous la pluie pour rejoindre les berges du petit lac qui m’attend.

J’arrive sur place un quart d’heure plus tard. Il n’y a pas de carpiste à l’horizon, le champ est libre.

Par chance, la pluie cesse quelques instants. J’en profite pour m’installer confortablement.

 

Poste Poste

 

Avec l’apparition des premières chaleurs, le fond du plan d’eau s’est recouvert de petites algues vertes. Je mise beaucoup sur la présentation des montages, qui peuvent vite être inopérant dans cette végétation.

 

Je confectionne quatre montages assez longs, avec des bas de lignes en tresse gainée « combi-link ».

J’esche trois cheveux avec de la noix tigrée et un morceau de liège pour alléger un maximum l’appât. Il faut impérativement que le piège reste au-dessus des algues.

La dernière ligne est présentée à la bouillette épicée en bonhomme de neige.

 

Je prépare également quatre filets solubles avec du pellet en 7 et 15mm.

Montage Pellet

 

C’est à ce moment-là que mon collègue de pêche « David », arrive pour s’installer à côté de moi.

Nous bavardons un peu et étudions notre stratégie d’attaque.

 

Sur mon poste, je vais exploiter la berge d’en face bordée d’arbres surplombant l’eau et le lit de la rivière qui traverse le plan d’eau.

Spot Spot

 

David va positionner ses quatre lignes dans différentes configurations de profondeur. De son côté, les fonds sont irréguliers.

 

Je me saisis de mon embarcation et dépose deux lignes très près du bord d’en face et les deux autres montages dans le chenal.

 

Je place mes montages avec la plus grande attention. J’enfourche mon hameçon dans la chaussette soluble et plonge la ligne bien à plat sur le fond, sans tirer le montage.

De cette manière, mon esche est équilibrée sur le matelas de pellet dissous, écrasant le duvet d’algue verte. La présentation est optimum pour gruger une mémère.

J’arrose le tout de plusieurs poignés d’un mélange de noix tigrées, chènevis et pellet en 7mm.

Graines Noix tigrées

 

Je rejoins David pour voir l’état d’avancement de son installation.

 

J’ai à peine le temps de l’apercevoir que l’un de mes détecteurs émet quelques bips.

Je cours devant ma batterie, le swinger bleu est en haut et le sillon bouge légèrement. Je prends aussitôt la canne pour ferrer.

 

La ligne est bien bloquée dans un obstacle. Je saute dans la barque pour avoir une chance de décoincer ce poisson.

Une fois au-dessus de l’encombrement, je ressens bien des coups de tête. J’aperçois une branche et la carpe naviguant sur le fond.

Avec quelques manipulations, je parviens à libérer la ligne et prendre contact avec le spécimen.

Le poisson m’entraine dans les arbres à plusieurs reprises, mais je gagne cette lutte en emprisonnant mon compagnon de jeu dans les mailles du filet.

De retour sur la terre ferme, le peson m’affiche un poids de 13.5kg. C’est une miroir toute ronde, bien grassouillette.

Nous faisons les photos justes avant la nuit noire, puis je remets la carpe à son élément.

13.5kg 13.5kg

 

Je repars aussitôt remettre la ligne en place, sous les arbres de la berge opposée.

 

David enregistre déjà quelques touches de blanc sur sa canne de droite, mais cela reste sans suite.

 

Nous nous installons confortablement pour boire un verre à notre future 30kg et pour dévorer une bonne quiche maison.

 

Nous avons à peine le temps de finir notre petit festin, que j’entends un de mes détecteurs sonner et aperçois la LED bleu allumée.

D’un pas de course effrénée jusqu’au rod-pod, je me saisis de la canne et stoppe le poisson.

Le combat n’est vraiment pas violent. Le poisson donne quelques coups de tête sur la bordure et se laisse épuiseter.

 

C’est une petite carpe miroir d’environ 4 kg que je dépose sur le tapis de réception.

Je fais tout de même une photo pour cet article et relâche ce poisson.

4kg 

 

Je repars à l’abordage pour déposer cette ligne bien productive.

 

Nous regagnons nos sacs de couchage vers 23h.

 

Mis à part le bruit du vent dans les arbres, les détecteurs restent mués pendant la nuit.

 

David décroche un poisson dans le milieu de son sommeil.

 

Nous retendons nos lignes sous la pluie et le vent, en début de matinée. Il fait vraiment froid par rapport à la belle semaine passée.

La température de l’eau est à 11°C, c’est encore très juste pour rendre l’activité des poissons à son meilleur niveau.

 

Il est déjà midi, nous avons du temps pour peaufiner le repas, autant en profiter. Nous nous réchauffons autour d’un émincé de poulet à la crème et aux champignons.

 

A 14h, je décide de repositionner la ligne à la LED bleu.

Toujours rien !

Cela n’est pas normal !

 

J’avais bien raison, une heure plus tard le détecteur s’emballe violemment.

En prenant la canne en main, je m’aperçois très vite que le poisson est coincé dans des branches.

Je saute dans ma barque et rame jusqu’à la berge d’en face. Le poisson est bien au bout mais bloqué sous le sillon.

Je ressens un coup de tête violent et la ligne se débloque avec le bas de ligne en moins. Zut !

 

On ne peut pas gagner à tous les coups !

 

Je remets mon montage à neuf et retends la ligne au même endroit.

 

Il faut attendre la fin de journée pour entendre un nouveau son de détecteur.

C’est encore la même bobine qui tourne.

Le poisson ne semble pas très gros, je n’ai aucun mal à l’emprisonner des filets.

C’est une nouvelle carpe miroir de quelques kilos.

 

Décidément, cette ligne est vraiment intéressante. Les autres restent dans le néant.

 

Pour le repas du soir, ce sont des pates à la Carbonara au menu.

Une fois la peau du ventre bien tendue, nous allons nous coucher vers 23h.

 

C’est dans mes rêves les plus profonds que je suis réveillé par le détecteur bleu, vers 3h30.

J’enfile les chaussures et ferre le poisson. Le contact est rude, je pense avoir affaire à plus lourd. Le combat est plus soutenu et les va-et-vient de cette carpe confortent mon idée.

 

Après quelques efforts, je hisse le spécimen au fond de l’épuisette.

C’est une belle commune !

 

Le peson m’affiche un poids de 13.8kg.

Je décide de mettre ce joli poisson au sac de conservation pour faire une belle séance photo sur le matin.

13.8kg 13.8kg

 

Après ce bon moment, je retourne à mes rêves.

 

Mes paupières se soulèvent aux alentours de 8h, éblouies par une tentative de percer du soleil.

 

Je relève tous les montages pour les replacer, afin de terminer convenablement cette matinée.

 

De son côté, David n’a pas était gêné dans son sommeil. Les détecteurs sont restés dans la pénombre.

Batterie
 

 

Nous déjeunons autour d’un bon gâteau (merci ma chérie) et contemplons nos dernières heures de pêche.

 

Nous rangeons un maximum de nos affaires, pour les monter à la voiture. Enfin, il ne reste plus que les batteries de canne.

 

Après une petite Despé, nous dégustons notre repas de midi, composé de tortellini à la sauce tomate.

 

Rien à faire, il n’y aura pas de nouvelles carpes sur le tapis avant notre départ.

 

Nous faisons extinction des feux à 13h. Les véhicules sont pleins pour faire route vers nos domiciles respectifs.

 

Je suis assez satisfait de cette session de pêche. J’ai eu la chance de prendre 4 carpes dont 2 jolis poissons.

Mes seuls regrets sont de ne pas être arrivés à trouver d’autres spots productifs et de voir partir David sans avoir piqué un poisson.

Cela sera pour une prochaine fois !

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Carpe d'hiver

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Article de TomSuncarpe26 publié le 5 Février 2013 à 14:12 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 1er février 2013.

Depuis deux semaines, je prévois une petite session de 48h sur le Rhône, avec mon pote Hugues. Malheureusement, la nature nous joue des tours. Cela fait plusieurs jours qu’il pleut dans le nord, faisant gonfler la Saône, continuant son petit bout de chemin par le Rhône.

Ce vendredi matin, je jette un dernier coup d’œil sur le site de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône), pour suivre l’évolution du niveau des eaux. J’ai le moral dans les chaussettes, le débit a encore pris 400m3 dans la nuit, les barrages hydroélectriques ont ouvert leurs vannes.

 

Il ne reste plus qu’à trouver un nouveau point de chute, sur un plan d’eau de la région.

 

Je passe un coup de téléphone à Hugues, pour déterminer notre nouvelle destination.

Nous nous entendons sur un petit plan d’eau de quelques hectares, non loin de chez nous.

 

Les conditions climatiques ne vont pas être faciles à vivre. Le vent du nord est annoncé à plus de 100km/h, faisant chuter les températures de plus de 5°C.

 

Hugues arrive sur place en milieu d’après-midi, puis je le rejoins vers 17h30.

Nous nous installons sur le côté sud du plan d’eau, derrière une grosse digue qui nous protégera des futures rafales de vent.

Il ne fait vraiment pas très froid pour un début de mois de février. Le thermomètre de mon échosondeur affiche 10°C, puis je suis surpris de voir que l’eau du lac est à la même température. Le poisson devrait être plus ou moins encore actif.

En cette soirée, il faut dire que le vent du sud réchauffe l’atmosphère.

 

Hugues a positionné sa batterie de cannes sur le côté droit. Il s’apprête à lancer ses quatre lignes à la bouillette, munies d’un filet soluble en tête chercheuse.

Il n’y a pas d’eau sur les quarante premiers mètres, puis une cassure en pente douce plonge sous 2m de fond, jusqu’à la berge d’en face.

La technique est de pêcher entre 40 et 80m du bord, pour stopper les poissons navigants dans ce petit chenal.

 

Je procède de la même manière en bloquant cette passe à poissons.

A l’aide de ma barque, je dépose une ligne à 40m, en bas de la première cassure, une seconde dans le milieu du chenal, puis les deux autres sous les arbres surplombants la berge d’en face. De mon côté, les fonds n’excèdent pas les 1.60m et sont très vaseux.

 

PostePoste 

J’opte pour quatre montages eschés en bonhomme de neige, munis d’une chaussette soluble de bouillettes et de pellets en 7mm. Le tout est arrosé avec parcimonie d’une petite poignée de ce mélange. Je dépose les quatre montages avec délicatesse, afin de ne pas trop envaser les bas de lignes. Les esches sont toutes équilibrées, mais mieux vaut être assidu pour cette manipulation.

Pour une meilleure présentation et éviter le passage des ragondins dans les lignes, je coule les bannières à l’aide de mes back-leads.

 

Montage 

C’est vers 20h que mon détecteur de droite nous fait sursauter. La Led verte clignote, m’indiquant une touche retour. Je prends contact et ramène très vite ma première brème de l’année.

Je la relâche et retends aussitôt la ligne dans le milieu du chenal.

 

Après une bonne semaine de travail, vers 23h, nous regagnons respectivement nos duvets.

 

Dans le milieu de la nuit, j’entends l’un des détecteurs de mon très cher voisin. A son tour, il extirpe une brème de l’eau.

 

Le reste de la nuit est très calme.

 

Nous sommes réveillés au petit matin, par Denis avec les croissants à la main.

Il souhaitait pêcher le Rhône avec Guillaume et Xavier. Ils sont contraints de faire comme nous, se lancer à la recherche d’un plan d’eau.

Malheureusement, tout est plein aux alentours. Nous leur proposons de se joindre à nous.

 

Il est près de midi, Denis déballe tout un assortiment de charcuterie avec un bon pain de campagne, arrosé d’un petit vin blanc. Rien de mieux pour motiver les troupes.

 

Xavier s’installe au nord du plan d’eau, puis Denis et Guillaume, côté sud en ne mettant que deux cannes chacun.

 

Depuis 7h du matin, le vent du nord redouble d’intensité, en faisant chuter les températures.

Je crains que cela ne soit pas très bon pour l’appétit de nos dames carpes.

 

Denis était chargé de me livrer des noix tigrées et du chènevis, achetés à bas prix près de chez lui.

Ni une, ni deux, je fais cuire une petite casserole de noix tigrées pour la dernière nuit.

 

Je retends toutes mes lignes vers 12h, en eschant deux montages à la graine.

MontageNoix tigrées

 

L’après-midi se déroule tranquillement, sans la moindre touche.

 

Vers 19h, Xavier engage un sprint vers ses cannes, la centrale de touche siffle à plusieurs reprises.

Il sort une petite miroir de 5kg.

 

A peine une heure plus tard, c’est ma deuxième canne de droite qui démarre. Je sors à mon tour une miroir de 5kg, trompée par mon bonhomme de neige.

Malheureusement, avec l’intensité du vent, je ne prends pas le risque de reposer la ligne.

Les rafales sont très violentes, heureusement que la digue nous protège.

 

Vers 23h, Xavier met une nouvelle petite miroir sur le tapis de réception.

 

Nous nous couchons à la suite de cette action.

 

Vers 3h du matin, je perçois un sifflement de détecteur, à travers le bruit infernal du vent dans les arbres.

Je sors du duvet et me jette sur la canne de droite qui déroule à grande vitesse.

La noix tigrée va peut-être payer !

 

Lors du ferrage, je comprends que je n’ai pas affaire à un petit poisson. La bobine fait encore plusieurs tours avant de pouvoir reprendre du fil à ce bolide aquatique. Le plus compliqué est de faire passer le poisson au-dessus de la cassure présente à 40m.

Le combat est encore plus intense près de l’épuisette, dans moins de 40cm d’eau. Le poisson doit être de belle taille, car il a du mal à se tenir droit. Les rushs sont suivis de gros éclaboussements à la surface de l’eau.

Après quelques derniers coups de tête, je parviens à hisser le spécimen dans les filets.

 

C’est une très belle miroir d’hiver que je dépose dans mon tapis de réception. J’accroche le crochet de mon peson au sac de peser et tends les bras au ciel, telle une révérence. Les digits se figent sur 16.5kg.

 

J’avais fini l’année avec une commune de 19.1kg et suis vraiment heureux de recommencer l’année avec une nouvelle belle prise.

 

Je glisse ce poisson au sac de conservation pour pouvoir l’immortaliser avec mes potes.

 

Je passe le reste de la nuit à chercher le sommeil. Je suis partagé entre l’excitation de cette prise et l’énervement du bruit incessant de ce maudit vent.

 

Au petit matin, je retrouve mes collègues pour connaître les différentes informations de la nuit. Xavier a refait une petite miroir, portant sa pêche à 3 poissons et Hugues a sorti une nouvelle brème, puis un éventuel sac plastique.

Hugues

 

La nuit n’a pas été fructueuse pour Guillaume et Denis, qui n’enregistrent aucune touche.

 

Vers 10h, nous profitons du soleil pour sortir et photographier le trésor de ma nuit. Nous sommes ébahis devant les couleurs de cette carpe. Elle est d’une dorure magistrale, tels les feuillages d’automne. Il n’y a vraiment que l’hiver qui apporte cette magie.

16.5kg16.5kg

16.5kg

 

Je plie bagage vers 12h, pour me remémorer cette belle session au coin du feu.

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