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Blog carpiste - Session 2009 à 2013 - page 11

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Vacances août

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Article de TomSuncarpe26 publié le 20 Août 2009 à 07:25 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes la deuxième semaine du mois d’août, j’ai posé une semaine de vacances pour une session de pêche découverte.

Je pars avec un collègue nommé Irwin, membre de mon club Suncarpe26, pour connaître ses coins de pêche.

Nous débutons le dimanche 9 août en début d’après midi, sur une embouchure de rivière se jetant dans le Rhône au sud de Valence. Le cadre est agréable et ombragé. Après une petite taille des branches gênantes, nous installons notre matériel.

 

BiwiPoste

 

Le lit de la rivière se trouve sur la berge d’en face à 80 m du bord, avec des profondeurs allant de 1.6 m à 3.5 m. Quelques herbiers sont présents dans le milieu du cours d’eau.

 

Eyrieux

 

 

J’exploite le côté droit avec une première ligne sous les arbres à moins de 2 m du bord, une deuxième derrière les herbiers, une troisième dans le lit de la rivière et enfin une dernière sur la bordure d’en face. Pour faire un premier test, sur ce poste qui m’est inconnu, j’ai esché trois lignes aux maïs allégés et une aux pellets.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Gauche

 

 

 

 

De son côté, Irwin pêche de la même manière mais avec des lignes eschées à la bouillette.

Après une petite pluie, c’est le calme le plus total, pas de poissons à l’horizon.

 

La nuit tombe et nous nous couchons vers 23h.

 

Mes yeux s’ouvrent, je suis dans le regret de voir le jour déjà présent, il est 8h. Le sommeil a été trop long, nous n’avons pas eu de touche de la nuit.

 

 

La journée passe comme un long fleuve tranquille, manger, sieste, bla bla … trop calme !

Le poisson semble inactif, même les brèmes ou autres blancs ne manifestent pas leurs présences.

Nous ne changeons rien à notre pêche, nous sommes sûrs de notre stratégie.

La nuit tombe sur ce deuxième jour.

 

Comme un film qui se répète, au lever du jour, toujours rien.

Nous décidons de plier bagage vers une autre destination secrète.

 

Irwin m’emmène sur une autre embouchure de rivière, mais les orages de la veille ont gonflé  le cours d’eau de boue.

 

Nous partons alors sur la visite d’une carrière privée inexploitée depuis plusieurs années. Arrivé sur les lieux, je découvre un plan d’eau d’environ 7 ha, entouré d’une végétation très sauvage.

 Poste

 

 

Aucun poste n’est tracé, pas de marque de pêcheur. Nous trouvons un poste à débroussailler pour installer le matériel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Poste

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un massacre à la serpette, roseaux, ronces et troncs d’arbres, nous pouvons enfin poser les biwis et monter le matériel.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous retrouvons devant une île et des tas d’herbiers navigants de gauche à droite en fonction du vent.

Je prends le côté droit en partageant l’île avec Irwin.

 

 

Ilegauche pouzin

 

Droite p

 

 

Je dépose 2 lignes sur le bord de l’île. Pour une bonne présentation du montage, je plante un piquet sur l’île pour pêcher en tyrolienne. Les bords sont très pentus, en orientant la ligne dans l’autre sens, le montage est présenté dans le bon sens de la pente. J’esche une ligne aux maïs et l’autre à la noix tigrée.

Je dépose une ligne sur la berge d’en face dans 1.5 m d’eau, une autre pleine eau dans 4.5 m et une dernière sur la bordure, côté droit dans 1 m de fond. Mis à part la bordure de l’île, les fonds sont très vaseux et envahis par les herbiers.

 

Irwin pêche la bordure et le côté gauche de l’île.

Les poissons-chats sont présents. Seules les graines et les bouillettes flottantes tiennent à leurs voracités.

Après une nouvelle nuit tranquille, vers 7h, j’enregistre enfin un départ sur ma ligne de droite. Je pars en barque débloquer le poisson des herbiers. Je ramène une petite commune de 5kg. Un vrai poisson sauvage qui n’a pas une égratignure.

 

5kg5kg

 

Du côté de Irwin, rien à signaler.

 

En début d’après midi, vers 13h, je vois mon fil présenté en tyrolienne faire du yoyo, puis se tendre pour laisser place à un beau départ. Après un petit slalom entre les herbiers avec ma barque, je me retrouve sans rien au bout de la ligne, quelle déception !

Je replace la ligne et en moins d’une heure, elle repart de plus belle. Cette fois, je mets à l’épuisette une nouvelle petite commune de 4kg.

 

4kg4kg

 

J’en suis à trois départs de petits poissons, sans compter les nombreux carassins.

Y a-t-il du beau poisson dans cette carrière ?

 

 

5kg Dans la deuxième nuit, je fais à nouveau une commune de 5kg. Irwin commence à désespérer, il n’a toujours pas réussi à démarrer une carpe.

 

 

5kg

 

La journée est calme, seule une petite ligne pour pêcher le poisson-chat est active.

 

Le soleil se couche pour laisser place aux animaux de la nuit.

Cette fois, rien de la nuit, pas une touche !

 

Nous décidons de nous orienter vers une autre destination.

Nous décollons vers 10h, pour une expédition en direction du vieux Rhône. Le seul chemin que l’on trouve, nous amène à des pontons utilisés par les bateaux. Nous sommes en plein weekend du mois d’août, il n’est pas question de se mettre ici.

 

Après réflexion, nous partons sur une autre carrière en pêche de nuit. Je ne connais pas les lieux mais Irwin a déjà pratiqué plusieurs sessions de pêche sur ce plan d’eau. Le poisson est de petite taille avec une moyenne à 7kg. J’ai vraiment envie de faire des départs avant la fin de mes vacances.

 

Les lignes sont opérationnelles vers 17h.

 

PostePoste

 

Le premier départ ne se laisse pas attendre. En moins de 2h d’attente, nous enregistrons deux touches en simultané. Je décroche mon poisson au ferrage et Irwin sort une miroir de 5kg.

A la tombée de la nuit, Irwin fait encore deux carpes d’une moyenne de 7kg. Puis dans la nuit, il met à l’épuisette son premier amour blanc de 9kg.

De mon côté, c’est plus calme.

Au petit matin, j’en suis à quatre départs pour deux poissons et Irwin sept départs pour sept poissons.

Pas mal, pour moins de 24h !

 

 

9kg

 

 

 

Dans le reste de la journée, vers 13h, mon détecteur de gauche s’emballe. Après un petit combat, je pose sur mon tapis de réception, une petite miroir de 6kg.

Le soleil est de plomb, l’eau est à 26°C et la température extérieure est au moins de 32°C. Il est bon de se tenir à l’ombre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vers 19h, ma canne de gauche déroule à nouveau, pour piquer une miroir de 7kg. 

 

 

 

 

 

7kg7kg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soleil se cache, avec grand espoir de voir la température baisser. Les départs s’enchaînent toute la soirée. Je fais trois poissons dont un amour blanc de 10kg et Irwin sort cinq carpes dans la nuit.

Nous plions bagage vers 9h, avant que le soleil nous grille sur place.

 

Le bilan de ces vacances est plutôt pas mal, malgré le manque de poisson.

Je découvre quatre nouveaux lieux de pêche et finis par faire du poisson dans le dernier plan d’eau.

 La fin d’année va être courte pour exploiter ces nouveaux coins de pêche.
Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 8 commentaires
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Romagnieu

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Article de TomSuncarpe26 publié le 19 Août 2009 à 15:19 dans le blog Session 2009 à 2013
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Avec mon club SUNCARPE26, nous nous sommes organisé une sortie sur le lac de ROMAGNIEU le 18 et 19 juillet.

 

Nous sommes 6 à faire la route ensemble vers 3h00 du matin. La nuit de sommeil fit très courte.

L’entrée au lac est programmée par l’ouverture d’un portail électrique à 5h00. Nous arrivons sur place à 4h45. Il y a déjà 3 carpistes qui attendent l’ouverture.

 

Avant la prise d’assaut des postes, nous nous répartissons par équipe. Guillaume et Xavier, Jérôme et moi puis Olivier et Manu.

Le temps est pourri, une petite pluie bien fraîche à 12°C nous arrose.

De plus que l’accès en voiture est interdit, il faut tout charrier sur 1km en fonction des postes.

 

La pêche démarre vers 6h30. J’oriente ma pêche à longue distance vers un haut fond à plus de 110m. Je fais un amorçage aux pellets avec 2 cannes puis une ligne à la bouillette.

 

La matinée est froide, même allongé, je ne trouve pas le sommeil, je grelotte en boule. Le matin passe, et toujours rien. Etrange, le plan d’eau est réputé pour ça pêche à gros rendement.

 

Vers 16h00, nous voyons arriver plusieurs carpistes. Notre première impression est de nous dire, ils sont malades ! venir tout charrier pour quelques heures de pêche. Mais après une discussion avec l’un d’entre eux, il nous explique que le poisson n’arrive pas avant 19h00.

 

Alors nous attendons avec impatience cette heure à déroule.

 

En effet, à 19h, comme un banc de maquereau, le poisson arrive en trombe, Manu et Olivier enchaînent les départs, 1, 2, 3 …..puis 9 départs en moins de 2h. Les cannes partent toutes en même temps.

Le poisson bouge et à mon tour je démarre 3 poissons en 30min, puis Jérôme, Guillaume et Xavier sortent plusieurs carpes en même temps.

 

Le nuit tombe très vite, il est malheureusement l’heure de plier bagage. Il faudra certainement escalader le portail qui ferme à 21h00.

A 23h00, le gardien nous fait une petite remontrance, nous aurions dû être dehors à 21h00. Mais très sympathiquement il nous ouvre le portail.

 

Le bilan de la soirée est impressionnant, plus de 25 départs avec une très belle moyenne.

15kg, 13kg, 19kg, 12kg, 20kg …….énorme !

 

 18kg18kg

 

Nous dormons sur le parking dans les voitures vers 1h00, pour être les premiers le dimanche matin.

 

A 5h00, le portail s’ouvre, chargé comme des mules nous nous répartissons les postes. Guillaume reste avec Xavier, moi je pêche avec Manu et Irwin qui nous a rejoint la veille au soir, puis Jérôme sur le poste de Guillaume.

 

Manu fait 3 poissons dans la journée. Puis vers 19h00, rebelote, le poisson arrive en troupeau. Ca démarre dans tous les sens, 13kg, 12kg, 15kg, 14kg, 18kg …….et plus, pas de petits poissons.

 

18kg18kg

 

Nous décidons de partir pour être devant le portail à 22h.

Nous avons 2h de route, le lundi matin va être dur au boulot. Malgré quelques siestes, les heures de sommeil manquent.

 

Dommage que le poisson ne morde pas en journée, il faut vraiment être motivé pour venir pêcher ce plan d’eau. Le chariot est indispensable.

 PS : j’aurai aimé avoir plus de photos, mais mon appareil est resté chez moi. Il y aura plus de photo sur notre site : www.suncarpe26.com 

Thème: Sessions de pêche | Département: Isère (38) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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Plan d'eau

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Article de TomSuncarpe26 publié le 19 Août 2009 à 15:07 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 31 juillet. Je parts pêcher un plan d’eau près de Valence pour le week end.

 

Je suis sur les lieux vers 17h, après le boulot. Je découvre le plan d'eau recouvert d'une couleur blanchâtre, il s’agit du pollen de peuplier, heureusement, pas de pollution. Le temps est très agréable, soleil et pas un brin de vent.

Je vais pêcher ce plan d’eau dans les troués d’herbiers, dans moins de 1m de fond. Une jolie pêche à vue.

 

Les poissons chats sont nombreux, je suis obligé de sortir les graines, maïs dur et noix tigrée.

Je navigue avec ma barque en scrutant le fond avec mes lunettes polarisantes. Je repère plusieurs taches de graviers intéressantes. Le plan d’eau est couvert d’herbe, c’est incroyable !

Je dépose 2 lignes au maïs et 2 autres à la noix tigrée. Je suis seul, cela me permet d’exploiter tout le bras nord.

 

Piquet Gauche

 Cygne

 

 

 

Vers 19h, je suis contraint de faire diversion à un cygne, en lui lançant du gravier pour le détourner de l’un de mes amorçages. Puis c’est au tour des poules d’eaux, enfin je déplace la ligne pour ne plus être embêté. Une demi heure plus tard, 2 bip en touche retour. Je ramène la ligne avec un poisson chat harponné à la noix tigrée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Barque

 

 

 

 

Je prépare la barque avec le tapis de réception et l'épuisette. Je n’aurai pas une minute à perdre lors d’une touche. Le poisson sera automatiquement bloqué dans les herbiers. La barque est indispensable à chaque départ.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la tombée de la nuit, l’activité est très calme. La volaille se couche et me laisse tranquille.

Vers 23h, je regagne mon bedchair pour un gros dodo.

 

A 1h00, mon détecteur de droite s’affole. Je ferre et prends immédiatement la barque pour me retrouver au dessus du poisson. Arrivé sur la trouée, le poisson monte à la surface. Que vois-je ! un poisson de plus de 1m de long, une commune, non ! certainement un amour blanc. Le rush est très violent, en moins de 10s le poisson se retrouve à plus de 20m de la barque. Je me fais traîner sur plus de 80m pendant une demi heure. Après un combat acharné, le poisson avoue ça défaite et glisse au fond de l’épuisette. Je prends conscience de l’imposante bête lorsque je le hisse sur la barque. Il tient plus de la largeur de mon embarcation et fait son poids.

Je regagne la terre et procède à la pesée. Le pesons indique 18.5kg, record personnel battu !!!  de plus de 4kg. Un amour blanc magnifique de plus de 1.20m de long.

Malheureusement, je suis seul, je n’ai pas pu faire de photo. Il s’agit d’un poisson fragile, je ne me permettrai pas de le garder trop longtemps au sec ou dans un sac de conservation. Puis la question ne c'est pas posée éternellement, soudain, ma 2ème ligne de droite déroule. Je ferre et c’est reparti pour un tour.

Arrivé sur la zone de pêche avec la barque, je monte une nouvelle fois un amour blanc. Avec un peu moins de va et vient, je le mets à l’épuisette au bout de 10mn.

 

Sur la berge, l’aiguille du peson se stabilise sur 12kg. Encore un beau poisson que je relâche aussitôt.

 Je retends mes lignes tant bien que mal dans les petites trouées d’herbes et retrouve mon lit.

 

Poste 1

 

 

Vers 6h00, c’est ma canne de gauche qui me réveille. Un beau départ !

Après une traversée de plus de 80m d’herbiers, je sors une carpe commune d’environ 8kg. Je la relâche de la barque et repose la ligne en même temps.

 

La journée est calme, pas un bip. Vers 14h, le vent du sud se lève à décorner les bœufs ! Il entraîne avec lui des monticules de sable, vraiment pas très agréable. Je me camoufle comme je peux derrière mon biwi.

 

Vers 18h, ma voisine apporte le pic-nique avec l’apéro pour la soirée, trop bien !

Je retends mes lignes en lui faisant faire une petite balade en barque, enfin, elle est vite devenu mon assistante de pêche.

 

Nous passons tranquillement la soirée, despé, petit friand aux saucisses et pizza. Elle a oubliée le dessert à la maison mais comment pourrai-je lui en vouloir ? (PS : Je l’ai mangé le lendemain !).

 poste

 

 

 

 

Un orage se fait sentir, quelques éclairs accompagnés d’un grognement s’approchent. Ma voisin me quitte avant la tempête vers mi-nuit. Toujours pas de touche, je ne le sens pas !

La pluie fait son apparition vers 0h30 et me berce dans un sommeil profond.

 

       

 

 

Je suis réveillé à 7h00 par un animateur au micro, je me retrouve en face d’un concours de pétanque.

Rien de la nuit !

 

Je plie bagage au sec à 10h.

 

Le bilan est tout de même sympathique, 2 amours blanc dont un record à 18.5kg, une petite commune de 8kg et un charmant petit pic-nique.

  

Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Lien permanent | Voir les 7 commentaires
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Vacance 2007

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Article de TomSuncarpe26 publié le 29 Juin 2009 à 10:11 dans le blog Session 2009 à 2013
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Depuis quelques années, j’entends parler du lac de Pareloup. Près de 1200ha de pêche de nuit, ça laisse rêveur ! Quelle grosse flaque !

Après plusieurs informations sur Internet, Géoportail, mappy et les sites de pêche, je suis bien décidé à partir sur les bords de cette mer intérieure.

 

Pareloup

Nous sommes le vendredi 10 Août 2007, je suis en congé la semaine du 15 Août.

Il est 21h, le Kangoo est chargé pour un départ au petit matin.

 

La nuit fut courte, le réveil sonne, 4.00.

J’avale un petit déjeuné et s’est parti. Je décolle au petit matin car c’est la semaine du 15 Août, annoncée rouge par bison futé. Je préfère rouler à la fraîche.

 

La route se passe très bien, j’arrive au pied de cette mer vers 8h00. C’est immense ! de l’eau à perte de vu !

Il est encore très tôt, je décide de faire le tour du plan d’eau pour trouver un poste de pêche accessible et intéressant.

Quelle déception ! 95% des berges sont privées avec pas moins de 15 campings.

Après une dizaines de marches arrières, attelages et dételages de remorque ainsi que 80km de voiture, me voilà au point de départ. Je suis bien avancé !

 

Quelques kilomètres avant, j’ai aperçu une voiture immatriculée en 42 avec une remorque de bateau, peut être un carpiste voisin de mon département ?

Après une centaine de mètres dans la foret, je trouve personne sur la berge. Finalement, je tombe sur un poste pas trop mal. Une entrée de bras, un pont et de l’ombre. Par dépit, je m’installe ici.

Il est déjà 15h, je descends la barque pour passer l’échosondeur. Le fond reste très simple, une longue descente vers le lit de la rivière dans 20m d’eau à 250m du bord.

A ma gauche, j’ai une zone très intéressante avec le pont. Je trouve de très beaux enrochements et détecte une bonne activité de poisson.

 

PostePoste

 

Pour la première nuit, je dépose 2 cannes aux pieds des piles de pont et les 2 autres cannes dans la pente, dans 4 et 9m d’eau.

 

Je suis crevé, entre la route et les va et vient, la fatigue se fait sentir.

Vers 21h, ma ligne de droite se détend subitement, je sors une belle brême.

La soirée est très calme, pas de marsouinage, ni de saut.

 

Je m’endors vers 23h.

 

Je sors d’un comas bien profond vers 8h du matin, pas un bip de la nuit. Je quitte mon biwi pour changer l’eau du poisson, enfin, faire un pipi pour ceux qui n’on pas compris !

A peine le temps de remettre le tout dans l’emballage, que ma 2ème canne de droite déroule à grande vitesse. Je ferre et pars en bateau pour ne prendre aucun risque. Je mets ma première carpe de Pareloup sur le tapis de réception. Une jolie petite commune de 7kg.

 

7 kg7kg

 

La journée est très calme, c’est vraiment les vacances !

Vers 14h, je reçois un coup de fil de Stephane, il souhaiterai me rejoindre demain matin. Je lui dis sans aucun problème, en lui indiquant la route pour me trouver.

 

Pour la 2ème nuit, rien de changé.

Vers 2h00, c’est de nouveau la même canne qui déroule. Je sors une petite miroir de 8kg. Le reste de la nuit, je le passe à dormir.

 

Vers 8h00, mon téléphone sonne, c’est Steph. Il me dit qu’il arrive dans peu de temps.

Steph pointe le bout de son nez vers 9h00. Je lui explique ma pêche et lui montre où j’ai pris mes 2 poissons.

Il est vrai que 2 poissons en 48h, c’est maigre. Je souhaite tout de même faire encore 1 nuit, on ne sait jamais.

Steph décide de ne pas décharger le matériel, il passe simplement la 3ème nuit avec moi.

Dans la journée, je vois débarquer les carpistes de la Loire 42. Ils sont installés dans une baie sur ma droite. Leur bilan est encore plus grave que le mien, seulement 1 carpe en 72h à 3 pêcheurs. Finalement, je m’en sors pas si mal avec mes 2 petites carpes.

 

J’apprends que le niveau de l’eau est au plus haut pour cause de réparation au barrage. A cette époque, normalement, le niveau est beaucoup plus bas et facilite la pêche.

 

BatteriePareloup

 

Un peu plus tard, je rencontre un carpiste du coin, très sympathique, il me dit à son tour que la pêche n’est pas terrible en ce moment. Avec Steph, ont discutent et regardent où nous pourrions aller pour finir la semaine.

 

Depuis plusieurs années, je pensais aller pêcher le Tarn. Non loin de notre route de retour, nous trouvons un secteur de pêche de nuit sur le barrage du Pinet, à quelques kilomètres de Millau.

 

Ont en parlent toute l’après midi, puis la 3ème nuit tombe peu à peu sur cette petite mer.

 

Au levé du jour, rien a bougé, pas un bip !

 

Ni une, ni deux, après un petit déjeuné, tout est dans la voiture.

Direction le Tarn !

 Pont millau

 

 

Nous empruntons plusieurs routes sinueuses, mais très touristiques. Sur le trajet une petite photo du pont de Millau s’impose.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tarn

 

 

 

 

Arrivé sur les lieux, quel paysage ! magnifique ! une eau verdâtre qui slalom les falaises.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vers 12h00, nous trouvons un poste de pêche simple d’accès, car encore là, la difficulté est de taille.

 

Je m’installe à droite, à l’entrée d’un grand canyon.

Je pêche les bordures, à ma droite et la berge d’en face à 200m.

 

TarnTarn

 

Steph fait la même chose avec 2 cannes dans les herbiers de bordure.

 Tarn

 

 

 

 

 

 

La journée est très motivante, nous repérons quelques sauts de carpes sur la bordure d’en face.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La nuit tombe et laisse place aux bruits de la nuit, grillons, cris de sangliers, brames de cerfs, vive la nature sauvage !

Nous allons nous coucher vers 23h.

 Tarn 7kg

 

 

 

A 0h00, départ sur ma canne de gauche. Steph se réveil et viens m’épuisetter une petite commune de 7kg. Ma première carpe du Tarn, quel poisson combatif !

La nuit fut courte, je sors encore 4 autres poissons de tailles moyennes. Les 4 cannes ont déroulées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De son côté, Steph n’a rien fait, bizarre !

 Tarn

 

 

 

 

J’ai fais essentiellement du poisson avec de la noix tigrée. J’ai remarqué que les bouillettes ne tenaient pas longtemps face aux écrevisses aussi gros que des crabes.

 

 Rien de la journée, mis à part le bateau touristique des gorges du Tarn et les canoës naviguant de droite à gauche. Back-lead obligatoire !

 

 

 

 

 

 

Le soleil se couche, aussitôt, j’enregistre un nouveau départ. Encore une commune de 8kg.

Au petit matin, j’en suis à 11 départs dont une carpe commune de 12kg.

 

Tarntarn

 

A ni rien comprendre, Steph est toujours capot. Pourtant le poisson a sauté toute la nuit sur ses lignes. Son moral n’est pas bon.

Je le motive pour rester encore au moins une nuit.

 Tarn

 

 

 

 

 

Vers 15h, j’ai une touche sur ma canne de droit. Au ferrage, je vois bien qu’il ne s’agit pas d’une carpe. Je ramène une belle tanche de 2.8kg.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la 3ème nuit, pas de changement, je sors encore 6 poissons d’une moyenne de 7kg.

Steh, rien !

Cette fois, je ne peux pas le retenir, il plie bagage.

 

Je reste encore 2 nuits seul, livré à moi même, même pas peur !

 

Heureusement, je rencontre beaucoup de touristes et de pêcheurs du coin qui me raconte la vie sur le Tarn.

 

TarnTarn

 

Je fais 4 poissons la 4ème nuit et un seul la dernière. Je crois avoir épuisé le stock.

 

Il est temps de plier et rentrer à la maison.

 

Le bilan de ces vacances est très satisfaisant, 2 carpes sur le Lac de Pareloup et 22 carpes sur le Tarn dont une 12kg en plus gros poisson.

Je ne regrette pas d’avoir changé de destination, j’ai trouvé sur le Tarn un paradis de couleur et de calme. Il ne faut pas y venir pour chercher le gros poisson, mais pour se reposer en harmonie avec la nature, c’est le pied !

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Aveyron (12) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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