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Blog carpiste - Session 2009 à 2013 - page 7

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Pêche sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 15 Juillet 2010 à 10:22 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 02 juillet 2010.

Je vais retourner pêcher, sur le poste de mes dernières vacances.

Cette fois, je compte bien ne pas quitter les lieux, en milieu de session. Le Rhône s’écoule comme un long fleuve tranquille, se baladant d’un herbier à l’autre.

La veille, j’ai préalablement amorcé la zone de pêche, avec des bouillettes et du pellet.

 

 

 Poste

 

 

 

J’arrive sur place le vendredi soir, vers 17h30.

C’est la canicule depuis une semaine, le thermomètre affiche plus de 30°C.

C’est la raison pour laquelle j’ai choisi ce poste de pêche. Le courant est non négligeable avec de gros herbiers sur la digue et la bordure. Avec de telles températures, le poisson a besoin d’oxygène et d’abris contre le soleil. Les conditions halieutiques sont idéales pour faire une bonne pêche.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je m’installe péniblement, en essuyant les gouttes de sueur dégoulinantes de mon front.

J’esche mes trois premières lignes aux pellets de 25mm. Mon schéma tactique est de stopper le poisson montant et descendant dans le courant. Je dispose mes lignes en formant un éventail de la gauche vers la droite.

Pour la dernière canne, comme la fois d’avant, je sors ma bouée tyrolienne.

Je dépose mon gadget sur la digue présente à 70m du bord.

Je garnis le cheveu de mon hameçon avec deux bouillettes carnées. Je pars poser la plombée une dizaine de mètres derrière la bande d’herbier. Lors du retour, j’emprisonne mon fil dans le mousqueton de la bouée. Une fois sur la berge, je tends la ligne de manière à ce que la bannière ne touche plus l’eau.

 

 

 

BouéeBouée

 

BouéeBouée

 

 

 

 

Il est 20h, je peux enfin poser mes fesses sur mon level-chair.

Il fait encore très chaud, plus de 20°C. Le sommeil va être dur à trouver.

Je prends une bonne douche, histoire de revigorer le bonhomme.

Je conseille à tout le monde l’achat d’une douche solaire : c’est que du bonheur.

 

Je mange un morceau et vais me coucher un peu plus tard.

 

Je suis réveillé vers minuit.

Le détecteur de ma deuxième canne de gauche s’emballe pour ne plus s’arrêter.

Je saute dans la barque pour passer au-dessus des herbiers. Avec quelques efforts, je sors une petite commune de 8kg.

Dans la foulée, je replace ma ligne.

 

Deux heures plus tard, c’est à nouveau la même ligne qui déroule. J’engage le combat du haut de ma barque. Je me fais traîner sur plusieurs mètres, dans la descente du courant. Finalement, le poisson monte à la surface et se glisse au fond du filet.

Il s’agit certainement d’une belle commune, vu la difficulté à hisser le poisson dans la barque.

De retour sur la berge, le peson indique un poids de 15kg. Voilà une bonne chose de faite !

 

 

 

 

 15kg15kg

 

En fin de nuit, je sors encore 3 poissons entre 7 et 11kg, sans compter les prises de brèmes et barbeaux.

Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit.

Par chance, j’ai pu monter mon abri derrière les arbres, pour avoir de l’ombre toute la matinée. J’arrive à dormir un peu, entre 9 et 11h.

 

Il est bientôt midi, c’est l’heure de manger.

Les carpes l’ont bien compris. J’enregistre un départ sur ma canne de gauche. Je pose une nouvelle petite commune sur le tapis de réception.

Je relance la ligne aussitôt.

Je n’ai même pas le temps de regagner mon siège qu’elle redémarre instantanément.

Rebelotte : barque, combat, mise à l’épuisette, retour à la rame, pesée et relâche du poisson, sans toucher les 20 mille de la case départ.

 

Cette fois, c’est à mon tour de dévorer une bonne salade de tomate.

 

Vers 14h, je reçois la visite de « Nouveau ». Un collègue de pêche, membre et trésorier de mon club Suncarpe26.

Il décide d’aller chercher son matériel pour s’installer à côté de moi.

 

Il fait vraiment très chaud, sans un brin d’air. Je tourne autour des arbres pour profiter d’un peu d’ombre.

 

« Nouveau » me rejoint vers 16h, en montant son matériel sous un gros soleil de plomb. Voilà une bonne solution pour brûler les graisses.

 

Je sors encore quelques poissons dans l’après midi.

 

Nous profitons d’un bon barbecue à la tombée de la nuit.

Après deux nouvelles carpes, nous pouvons attaquer le dessert.

 

 

 

10kg10kg

 

Je prends ma douche et me couche un moment après.

Pas le temps de fermer les yeux, j’entends le sifflement d’un détecteur de « Nouveau » . Puis quelques minutes après, un autre départ sur sa batterie.

« Nouveau » me demande de l’aide, j’accours pour saisir la deuxième canne.

Nous mettons deux carpes en même temps sur le tapis, dont une jolie miroir de 12.5kg.

 

12.5kg12.5kg

 

Je regagne mon couchage pour essayer de trouver le sommeil.

Rien à faire, les poissons ne me laissent pas tranquille, mes détecteurs émettent des bips intempestifs toutes les cinq minutes. Les brèmes doivent sucer mes pellets sans se piquer.

Soudain, mon détecteur de droite se met à hurler. Il s’agit de la ligne suspendue à la bouée.

En sortant de la tente, je suis flashé telle une star de cinéma. Un orage gronde autour de moi.

Dans ma barque, au milieu du Rhône, je ne fais pas le malin avec une canne en carbone à la main. Le poisson ne me facilite pas la vie. Il descend à grande vitesse dans le courant. Je me retrouve à plus de 300m de mon poste de pêche.

J’essaie de ne pas trop lever la canne en l’air, je ne voudrais pas me transformer en toast grillé.

La carpe vient petit à petit, pour finir à l’épuisette.

Je reviens à la rame et remets à l’eau ce poisson de 10kg.

 

Je ne prends pas de risque, la ligne reste sur le rod-pod avec l’hameçon accroché à l’anneau.

Je n’ai pas le temps de me recoucher, j’ai une nouvelle touche sur la ligne de gauche. Je sors une petite commune de 7kg.

Comme la canne précédente, je ne rejette pas la ligne.

 

Il fait seulement quatre gouttes, l’orage a dû éclater derrière moi, sur les collines ardéchoises.

 

Je trouve enfin le sommeil, je n’en pouvais plus.

 

Après une grasse matinée bien méritée, je me lève vers 10h.

« Nouveau » n’enregistre aucun départ dans la nuit.

 

 

Pliage

 

 

 

 

 

 

 

Je déjeune et commence à plier bagage, pour un départ à 11h45.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques heures plus tard, j’apprends qu’il est tombé de la grêle, pendant trois quarts d’heure, sur le Puy en Velay.

Heureusement que cet orage m’a épargné, malgré une petite pensée aux gens touchés par ce sinistre.

 

Le bilan de cette session est très bon. J’enregistre 12 départs, pour 12 carpes, dont une belle commune de 15kg. Ce poste me réserve toujours de bonnes surprises.

Malgré une deuxième nuit écourtée, je suis satisfait de cette pêche.

Il ne faut pas jouer avec le feu, la pêche reste avant tout un plaisir.

  
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Retenue de barrage

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Article de TomSuncarpe26 publié le 7 Juin 2010 à 15:47 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le mardi 11 mai 2010.

Suite à la montée des eaux du Rhône, je suis obligé de quitter mon poste de pêche.

 

Je pars pour une nouvelle destination, sur la retenue de barrage de la Roche de Glun.

 

J’arrive sur place vers 17h. Par précaution, je décide de m’installer sur le haut du parcours. Avec le pont de l’Ascension et le Rhône en cru, les carpistes devraient arriver en force durant le weekend.

Cette zone de pêche n’est pas souvent occupée, car il faut charrier le matériel sur plus de 200m.

Je connais parfaitement les lieux, je pêche cet endroit depuis 1997. Le poisson est très lunatique, mais je tente le coup. De toute manière, les circonstances ne me laissent pas le choix.

 

Je décharge le Kangoo en quatrième vitesse et mets la barque à l’eau.

Je dépose un premier repère sur la bordure de gauche, dans 2.5m d’eau, derrière les herbiers et un second à 100m du bord, dans 8m de fond, sur la pente d’un petit plateau.

 

Je pose la première ligne de gauche en bateau, juste à côté du repère. Le montage est muni d’un pellet de 25mm et d’une chaussette soluble en 15mm.

La seconde canne est à la bouillette crabe, 20m à droite de la première ligne.

Pour la troisième ligne, je pars déposer le montage à la bouillette crabe, sur la berge d’en face, dans 4m d’eau.

Enfin, la dernière ligne est posée sur le deuxième repère, avec un montage au pellet de 25mm.

 

La surface de l’eau est recouverte de troncs et d’autres détritus amenés par le Rhône. Je ne pense pas être dérangé, car le courant est très faible.

 

posteposte

 

Je dévore un bon repas et me couche vers 23h.

 

J’ai bien sous-estimé la puissance du courant. Je suis réveillé régulièrement la nuit, par l’accumulation des branches sur mes bannières. A plusieurs reprises, je prends ma barque pour faire le ménage.

 

Au lever du jour, je suis réveillé par un cri et quelques paroles en langues étrangères.

Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

 

Je sors la tête, en apercevant trois hommes équipés de combinaisons et de débroussailleuses. Des ouvriers de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône) veulent nettoyer mon poste de pêche, situé sur une borne kilométrique. Quel réveil !

J’écarte mes affaires comme je peux, pour leurs laisser le champ libre. En moins de cinq minutes, je me retrouve sur une jolie pelouse.

 

Après ce grand déménagement, je décide de retendre les lignes.

Elles sont totalement enchevêtrées dans les troncs.

Je remonte les lignes pour les reposer en bateau.

Malheureusement, je n’arrive pas à ramener la ligne d’en face. Le plomb doit être bloqué dans les roches.

Je prends la barque, en moulinant lentement jusqu’au spot de pêche.

Voilà une belle surprise !

Je retrouve mon plomb coincé au nœud de raccord, entre le corps de ligne et le brin d’arracher en gros nylon.

Je dois avoir une carpe de pendue !

 

 

8kg

 

En effet, je distingue le poisson 10m plus loin, tranquillement dans les herbiers. Il y a un petit problème technique, je suis parti sans l’épuisette.

Après un combat sympathique, j’aperçois une petite carpe commune. Tant bien que mal, je plaque le poisson contre la coque du bateau et l’attrape avec mes bras.

Je dépose cette prise inespérée, sur le tapis de réception du bateau.

Heureusement que ce poisson fait seulement 8kg, sinon, sans épuisette, c’est mission impossible.

 

 

 

 

 

 

La journée est très maussade, il pleuvine de temps à autre.

 

A 16h30, je suis surpris par un départ sur ma canne de gauche. Sur cette retenue de barrage, les touches en journée sont rares.

Malheureusement, le poisson a slalomé les herbiers de bordures, même en prenant la barque, j’arrive trop tard, la carpe n’est plus au bout de l’hameçon.

 

Vers 19h, je replace toutes mes lignes, pour optimiser un maximum de départs la nuit.

 

Je regagne mon duvet, vers 23h.

 

 

 

Dans cette nuit de mercredi, je suis réveillé à 2h. Mon détecteur de droite ne s’arrête plus de siffler. J’attrape la canne et coupe l’élan de cette carpe. Le poisson ne se laisse pas faire, il navigue de droite à gauche en me résistant.

Je finis par ramener ce spécimen sur le bord, pour le mettre au fond du filet. Il s’agit d’une jolie commune de 11.5kg.

 

 

 11.5kg11.5kg

 

 

Au lever du jour, vers 6h30, c’est ma deuxième ligne de droite qui déroule. Je prends contact, en m’apercevant très vite que la ligne est sectionnée. La berge d’en face est constituée de roches empilées, mon nylon de 60 centièmes n’a pas résisté aux frottements.

 

Vers 8h, c’est au tour de ma ligne de gauche. Le poisson se faufile dans les herbiers, mais sans trop de difficultés, je sors une petite commune de 8kg.

 

Vers 9h, Xavier, un petit jeune de mon club, me rejoint pour finir la semaine. Il s’installe en dessous de mon poste.

C’est avec grand plaisir que je lui enseigne quelques montages et méthodes de pêche. Cela fait seulement un an qu’il pratique la pêche de la carpe, il ne connaît pas encore toutes les ficelles du métier.

 

De la même manière que moi, il disperse les lignes sur les spots stratégiques.

 

Nous commençons tranquillement à papoter, lorsque la ligne déposée sur la berge d’en face, se met à dérouler.

Il est 14h, Xavier va peut-être sortir sa première carpe du Rhône.

Malheureusement, il a le droit à la même tragédie que moi. Le poisson a sectionné le fil sur le départ.

Avec déception, il remonte la ligne en rajoutant un brin d’arracher plus long.

 

Vers 15h30, son détecteur se remet à siffler. Il prend contact, cette fois le poisson est piqué.

Nous sautons dans la barque, pour minimiser les risques de perte dans un obstacle. Le combat est bref, avec une petite commune de 8kg, prisonnière à l’hameçon.

Xavier est comme un fou, c’est la première du Rhône.

 

8kg8kg

 

Il est 16h, je relève mes lignes, je dois m’absenter pour la nuit.

Je suis invité d’anniversaire, pour les 30 ans d’une amie.

 

De retour vers 10h, je prends les nouvelles de la nuit, auprès de Xavier.

Je le retrouve avec un visage dépité. Sur les coups de 4h, après un gros combat, il a manqué un très beau poisson devant l’épuisette. Certainement une belle miroir de plus de 15kg.

Malgré tout, il garde le moral avec une commune de 11kg, prise en soirée.

 

Pendant la nuit, le poisson a été très actif sur mes spots d’amorçages. Xavier me dit que de nombreux sauts de carpes ont été significatifs sur ma bordure de gauche.

Bien sûr, quand le chat n’est pas là, les souris dansent !

 

Je dépose mes lignes vers 11h, pour essayer d’enregistrer un départ dans la journée.

 

Mais il est déjà 18h et rien !

 

Nous repositionnons nos lignes pour la nuit.

 

Nous mangeons ensemble vers 21h, puis allons nous coucher.

 

La nuit est vraiment mouvementée. Un groupe de teuffeur est installé 200m derrière nous. La musique, si nous pouvons appeler cela comme ça, est très forte. Après quelques verres et autres, ils arrivent même à crier plus fort que le son des enceintes.

Je suis à deux doigts de craquer, en appelant la police. Je ne sais pas comment les riverains font pour supporter ce boucan.

Enfin, je prends sur moi en essayant de trouver le sommeil.

 

Vers 2h du matin, à travers le bruit de la musique électro, je distingue le sifflement de mon détecteur de droite.

Je ferre et ramène une petite miroir de 7.5kg.

 

Il se passe le même scénario vers 4h, avec une commune de 8kg.

 

appât

 

Je me lève avec un petit déjeuner, aux alentours de 9h.

 

Un vent violent se met à souffler sur le Rhône.

Avec l’aide de mon moteur thermique, je décide de retendre la ligne de la berge d’en face. Je ne me suis pas rendu compte de l’ampleur des vagues. Arrivé au milieu du plan d’eau, il se forme des creux de plus de 50cm. Je commence sérieusement à baliser. Je dépose le montage et retourne avec grande prudence sur la terre ferme.

 

 

 

 

 

 

Malgré tous nos efforts, nous ne faisons rien de plus dans la journée de vendredi.

 

C’est la dernière ligne droite avant de retrouver mon boulot.

Je dispatche mes lignes pour la nuit.

 

J’enregistre encore deux départs sur ma canne de droite. Je sors deux nouvelles communes de 8 et 9kg.

 

 

 

 

pliage

Il est 10h, je commence à plier bagage pour regagner mon domicile.

 

Le kangoo est chargé et la barque est bien sanglée sur la remorque. Je fais 100m sur le chemin et que vois-je !

Nous avons complètement oublié d’enlever les repères.

Il est hors de question, de laisser traîner nos flotteurs à la surface.

 

Je stoppe mon véhicule et sors une canne de mon fourreau.

Après plusieurs tentatives de lancés, j’accroche mon repère à l’hameçon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, cette fois, direction la maison !

 

Je suis satisfait de cette session, ce lieu de pêche reste assez difficile.

Le seul regret que je peux avoir, est le manque d’un beau poisson de plus de 15kg.

Enfin, je fais tout de même 10 départs pour 8 poissons.

 

Le solde de mes vacances se porte à 33 départs pour 30 carpes, avec un poids total de 300kg.

 

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Pêche sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 7 Juin 2010 à 15:33 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 7 mai 2010.

J’ai profité du pont de l’Ascension, pour poser une semaine de congés, bien méritée.

 

Le dimanche 2 mai, je suis allé débroussailler un poste sur les berges du Rhône. J’ai déjà pêché cette zone, en juin 2009.

Le jeudi 6 mai, je suis retourné sur les lieux, pour amorcer le poste avec des bouillettes et des pellets de 15 et 25mm.

 

Enfin, l’heure est arrivée.

Je quitte le boulot à 17h, avec le kangoo chargé jusqu’au plafond.

Je suis sur place, vers 17h30.

 

Le temps est pluvieux, mais il n’y a pas un brin de vent. La surface du fleuve est lisse comme un miroir.

 

Je m’installe petit à petit, en commençant par mettre la barque à l’eau et monter le biwy.

 

 

poste

En connaissant la pêche à effectuer, je ne perds pas une minute.

Je dépose un repère sur ma gauche, juste derrière les herbiers, dans 2m de fond.

Puis je monte mon gadget flottant, pour exploiter une zone intéressante, derrière une digue enfoui 2m sous la surface, à 60m du bord.

Pour être plus précis, j’installe une bouée de type pneu, prise en sandwich entre deux planches, traversées par une tige filetée de plus de 1m de haut. Je dépose ce gros flotteur sur la digue, arrimé à une grosse roche, pour me permettre de hisser la ligne en tyrolienne, au-dessus du courant violent présent devant moi.

 

 

 

 

Sans cette ingéniosité, il est impossible de pêcher la digue. La bannière est emportée par le fort courant, en tirant le montage.

 

Passons aux choses sérieuses, en positionnant les lignes.

 

Je lance mes deux premiers montages sur la bordure de gauche, derrière le repère. Les hameçons sont garnis d’un pellet de 25mm.

J’esche le montage de ma canne de droite, avec deux bouillettes écrevisses. Je jette la ligne le plus près possible de la digue, en attendant que le plomb de 220g, se cale dans les roches.

Pour la dernière canne, j’ai besoin de la barque.

Je pars déposer le montage à la bouillette crabe, derrière la digue. Sur le retour, j’accroche le corps de ligne, au mousqueton suspendu au sommet de la tige filetée de la bouée.

Arrivé sur la berge, je tends la ligne au maximum, en décollant la bannière de l’eau, jusqu’à la bouée. Le processus marche avec succès.

 

Il est 19h30, le matériel est totalement opérationnel.

 

poste

 

Je n’attends pas très longtemps pour obtenir la première touche.

Vers 21h, le deuxième détecteur de gauche s’emballe. Je ferre et démarre un combat sans relâche avec le poisson. Je sens bien la force du courant, la carpe exploite bien son terrain de jeu. Après plusieurs rushs, je sors une jolie commune de 9.5kg.

 

Aussitôt, je relâche le poisson et relance ma ligne au pellet.

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

    pellet      

 

Je mange et me couche vers 23h.

Je me lève régulièrement la nuit, pour faire des amorçages de rappels, aux pellets de 15 et 25mm.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malgré la prise d’une carpe rapidement en soirée, la nuit est calme. Je me lève à 8h, sans enregistrer d’autres touches.

 

Puis soudain, vers 9h, c’est à nouveau la même ligne qui démarre.

Je pose sur le tapis de réception, une petite commune de 6kg.

 

 

 

11kg

 

Le poisson est enfin arrivé sur le coup aux pellets. Je sors deux autres carpes de 7.5kg et 11kg, dans la matinée.

 

 

Vers 15h, j’ai une touche sur la même canne, cette fois, je pique un petit silure de 1m. J’espère qu’il n’est pas venu avec toute sa famille de moustachus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le samedi soir, les départs s’enchaînent régulièrement.

Je fais deux beaux poissons de 15.5kg et 14kg, avant d’aller me coucher.

 

 

 

15.5kg

14kg

 

 

Mis à part une petite carpe de 7.5kg vers 2h, le reste de la nuit est tranquille.

 

A 8h, c’est la canne à la bouée qui me réveille. Le départ est violent.

Je saute dans la barque avec la canne et pars décrocher la ligne du mousqueton. Sans aucun problème, je hisse une nouvelle commune à l’épuisette.

Sur la berge, l’aiguille de mon peson indique 14kg.

Après quelques photos, je relâche le poisson avec délicatesse.

 

 

 

 14kg14kg

 

 

 

Les heures et les jours défilent, pendant que les kilos s’empilent.

 

C’est mardi 11 mai et il est 4h du matin.

J’ai vraiment échappé comme je pouvais aux gouttes de pluie. Mais là, c’est impossible !

Il tombe des seaux d’eau sur le biwy.

 

Il arriva ce qui devait arriver !

 

Avec la violence des gouttes sur la toile de tente, il me semble entendre un bruit à l’extérieur. Je sors la tête par la porte, j’aperçois ma deuxième canne de gauche cintrée pendant que le détecteur hurle à la mort.

Vite, j’ai un départ !

 

Je sors en short avec mon imperméable et mes bottes de pluie.

En moins de quelques secondes, je prends une grosse douche.

 

Je stoppe le poisson, bien élancé dans le courant. Je commence le combat, lorsque ma canne de droite démarre à son tour. Je mets ma main sur la bobine, permettant de ferrer le poisson et serre le frein au maximum pour freiner ça course.

Je sors le plus rapidement possible la première carpe. Il s’agit d’une commune de 10kg, puis je saisis l’autre canne pour ramener le deuxième poisson.

La carpe est prisonnière des herbiers. Je prends la barque, enfin, plutôt ma piscine flottante, pour libérer le poisson.

Je mets au sec, une nouvelle commune de 10.5kg.

Je fais un joli doublé.

 

Je suis trempé de la tête aux pieds et j’extrais un litre d’eau par botte, avant de me changer.

 

Je n’ai pas relancé les lignes, la pluie est vraiment trop violente. Je ne voudrais pas mouiller toutes mes affaires de rechange. Je préfère rester raisonnable.

 

La pluie se calme vers 12h, mais les dégâts sont déjà voyants.

Le Rhône est terriblement monté, en emportant tout sur son passage. Des arbres entiers ainsi que des grosses plaques d’herbiers dérivent sur la surface.

 

Je suis littéralement abattu, en ayant un sentiment d’impuissance face aux caprices de la nature.

 

Je dois me faire une raison, mon poste est devenu impossible à pêcher. Malgré des tentatives jusqu’à 16h, je dois me résoudre à plier bagage.

 

Nous ne sommes que mardi.

Ma semaine de pêche ne peut pas s’arrêter là !

 

13kg12kg

 

Le bilan de cette session est très positif. J’ai vraiment pratiqué une belle pêche, avec pas moins de 24 départs pour 23 carpes. Un poids total de 231kg, avec une moyenne d’environ 10kg, comprenant deux poissons de 14kg et un de 15.5kg.

Ma plus grande déception est d’être contraint à quitter les lieux.

  
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Pêche en club Suncarpe26

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Article de TomSuncarpe26 publié le 4 Mai 2010 à 15:02 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 23 avril 2010.

Ce weekend est dédié à une pêche en commun, avec mon club Suncarpe26. Nous allons nous réunir sur les berges du Rhône, quelques kilomètres au-dessus de Valence.

 

J’arrive au point de rendez-vous, sur les coups de 17h45. Il y a déjà trois équipes installées sur le bas du secteur. Claude, un ancien membre du club, pêche depuis 24h sur un poste, en haut du parcours.

Ses premières paroles me réchauffent le cœur. Il m’annonce que le poisson est plutôt actif, avec la prise de plusieurs carpes, dont une 16 et 21kg.

 

Le temps est splendide depuis plus de quinze jours. La température extérieure excède les 25°C et l’eau est à 16.5°C.

 

Frais matin

 

Avec une grande motivation, je m’installe une centaine de mètres après Claude.

Le poste se situe au début d’un intérieur de virage. J’ai déjà pêché les environs de cette zone.

Tout le long de la bordure, il y a un chenal, avec 5m de fond. A 20m du bord, un grand plateau se forme sur 80m, avec 2 à 3m d’eau. A partir de 100m, je rencontre une cassure rejoignant le chenal navigable.

 

Le Rhône est très calme, je vais essayer d’exploiter la cassure entre le plateau et le chenal, à plus de 100m.

 

 

 

 

 

Je saute dans ma barque avec l’échosondeur, pour déposer un repère, délimitant la fin du plateau.

Je découvre à l’écran de ma petite télé, que les herbiers sont déjà présents, sur certaines zones du haut fond.

 

J’esche une première ligne à la bouillette carnée (crabe/écrevisse), pour la déposer à gauche de mon repère, dans 3.5m de fond.

Le second montage est au pellet de 25mm, pour le présenter devant mon repère, dans 2.5m d’eau.

Pour les deux cannes restantes, je vais quadriller la cuvette en bordure.

Une ligne avec un montage au pellet de 25mm, dans 5m d’eau. Puis une autre, à la bouillette scopex, sur le début du plateau.

Je fais un petit amorçage au pellet de 15 et 25mm, sur les quinze premiers mètres, pour stopper le poisson.

 

Poste

 

Les lignes sont opérationnelles à partir de 19h.

 

Nous sommes 13 pêcheurs, répartis sur 1km de berge.

 

Nous passons la première soirée tous ensemble, chez Fred et David, sur le poste en dessous du mien.

 

En direct, Fred enregistre un départ.

Il part en bateau avec David, pour débloquer le poisson des herbiers. Le combat ne dur pas très longtemps, mais le poisson est de taille.

Il dépose la carpe commune sur le tapis de réception, puis à la pesée, le peson indique 15kg.

Il ouvre les festivités, avec un beau poisson.

 

Je regagne mon campement vers 1h du matin.

 

Mis à part une brème, la nuit a été calme.

Mais je ne suis pas le seul dans ce cas, tout le monde est capot.

 

A 9h, j’ai un départ sur ma ligne de gauche. Je saisis la canne et prends contact avec le poisson.

Quel faux espoir, quand je vois arriver un gros barbeau.

 

Je retends les lignes vers 10h, pour favoriser les prises potentielles de la journée.

 

Je décide d’aller rendre visite à mes voisins du bas. Pendant notre discussion, j’entends crier Guillaume, qui entend hurler Fred. Je comprends le téléphone arabe, je dois avoir un départ. Je retourne le plus vite possible sur mon poste, à plus de 800m.

Pour une fois que je m’éloigne de mes cannes !

 

Arrivé sur place, l’écureuil de ma deuxième ligne de droite est collé à ma canne. Le poisson a pris le courant, pour descendre plusieurs mètres en dessous de mon repère.

En voyant ça, je ferre aussitôt.

Je prends ma barque et rame jusqu’au repère, pour prendre contact avec le spécimen.

Après la délivrance de plusieurs herbiers, le combat s’engage. Cela n’est pas violent, mais le poisson semble imposant. Après quelques minutes, je hisse la carpe dans mon embarcation. Le poisson est plus long que la largeur de ma barque, certainement plus d’un mètre.

 

17kg17kg

  

Arrivé sur la berge, l’aiguille de mon peson indique 17kg. Une très belle commune, toute en longueur. Je procède à une séance photo, puis je relâche la mémère.

 

 

 17kg17kg

 

 

Au poste d’en dessous, Fred et David font quelques poissons entre 9 et 12kg avec plusieurs décrochages.

 

Vers midi, je vois passer une péniche au large, traînant un zodiac kaki avec un moteur.

Bizarre ! On dirait un bateau de pêcheur.

 

Nous mangeons tous ensemble et discutons de cette péniche. Au même moment, une personne de la CNR nous informe qu’une péniche a trouvé un zodiac à la dérive sur le Rhône. Pas de réaction de notre part, sauf quelques moqueries.

 

Vers 16h, avec Xavier, je décide d’aller faire les courses pour le barbecue de la soirée. Je n’aime pas m’éloigner de mes cannes, mais il faut bien un volontaire pour pouvoir manger ce soir.

Je ne mets pas plus d’une demi-heure.

A mon retour, je retrouve une de mes lignes relevée.

Que s’est il passé ?

 

Fred m’annonce une belle prise, une jolie carpe commune de 15kg. Je suis content et à la fois en colère, d’être parti à ce moment-là.

Tant-pis, mais je n’ai pas de photo.

 

Poste

 

Quelques minutes plus tard, je reçois la visite de la gendarmerie.

Les gendarmes commencent à me raconter qu’ils recherchent le propriétaire d’un zodiac de couleur kaki avec un moteur thermique. Le matériel est stationné à l’écluse de Gervans.

Je leurs récite à mon tour, la version de la CNR de ce matin.

Nous discutons de pêche pendant une bonne demi-heure, en montrant mes belles photos de la 17kg.

 

Puis ils descendent sur les postes d’en dessous.

Je vois au loin, Guillaume en train de monter dans le véhicule de la gendarmerie. Je comprends de suite ce qu’il se passe.

Il s’agissait du bateau de Guillaume. Personne n’a compris pourquoi il n’avait pas réagit plus tôt.

Nous nous sommes bien foutu de sa gueule.

 

Avec une énorme chance et un sympathique conducteur de péniche, Guillaume récupère son zodiac avec le moteur de 5ch.

 

Nous passons la soirée autour d’un barbecue garni de viande. La bonne humeur et la convivialité sont à leurs apogées.

 

Le repas est interrompu par un départ sur l’une des cannes de Fred.

Il sort un beau poisson de 15kg.

 

Pendant que je dévore une cuisse de poulet, ma centrale se met à hurler. C’est la ligne de droite. Je cours à toute vitesse vers mon rod-pod, pour mettre fin à ce violent départ.

Je saute dans la barque et navigue jusqu’au poisson. Le combat est virulent, je dérive rapidement sur le poste de David.

Après quelques efforts, le poisson glisse à l’épuisette.

Je pèse une jolie commune de 12.5kg.

 

12.5kg12.5kg

 

Je repose la ligne et rejoins mon sac de couchage.

 

La nuit est très calme, pas un seul bip.

 

Au lever du jour, personne n’a sorti de carpe de la nuit.

 

Je range mes affaires sur les coups de 9h30, pour regagner mon domicile.

 

Le poisson était vraiment entre mon poste et celui de Fred et David. Nous avons réalisé une pêche digne de ce nom. Une très belle pêche en commun, avec le Suncarpe26.

Nous avons sorti de beaux poissons, deux de 15kg, 17kg, 12.5kg …, le plus petit fait 9kg.

Cela fait du bien après mes dernières pêches de prospection.

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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