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Vos articles préférés sur la pêche de la carpe - page 148

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48h en gravière

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Article de TomSuncarpe26 publié le 11 Juillet 2013 à 17:51 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 28 juin 2013.

 

Après quelques coups de téléphone, n’ayant trouvé personne de disponible pendant ce weekend de 48h, je décide de partir en solitaire sur une gravière non loin de la maison.

 

J’arrive sur place le vendredi soir après le boulot, vers 17h15.

A première vue, il n’y a pas d’autre carpiste à l’horizon.

 

Je connais parfaitement bien ce plan d’eau, mise à part la partie sud beaucoup plus étroite, encombrée d’herbier et de branchage.

Je décide d’affronter la difficulté en m’installant sur cette zone.

 

Poste sudPoste en face

 

Le temps devient menaçant, par précaution, je monte le biwi en priorité.

Une fois la maison assemblée, je pars avec ma barque, munie de quatre repères et une canne pour sonder le fond.

 

Biwi

 

Après une heure de va-et-vient en long et en large, je trouve des possibilités de pêche sur les bordures. Ce sont les seules zones de dures, dans moins d’un mètre d’eau, à quelques mètres de la berge.

Le reste est totalement envasé d’une bonne couche de sédiments. En plantant la rame dans le fond, je parviens à dégazer le méthane de la vase.

 

Dans cette configuration, je n’ai pas posé de repère, mais seulement fixé des axes avec les arbres enracinés sur le rivage.

 

Je positionne mes cannes sur des piquets pour exploiter au mieux les spots de pêche.

 

piquet à gauchePiquet à droite

 

Cette gravière est peuplée par de nombreux poissons-chats. Pour ne pas être dérangé et pêcher à la goutte d’eau trop vite, je prépare mes graines.

 

Je fais un mélange de maïs, chènevis et noix tigrées pour l’amorçage.

J’esche mes quatre cheveux avec une black tiger. C’est un appât que j’affectionne particulièrement dans ce type de gravière. Il permet de sélectionner un peu plus le poisson et faire la différence avec les autres graines habituellement utilisées.

 

MontageMontage

 

Je place mes montages les uns après les autres avec l’aide de mon embarcation, sur les tâches de cailloux préalablement repérées.

 

C’est aux alentours de 20h que tout est opérationnel.

 

Je me prépare à manger tranquillement et finis par bouquiner quelques magasins de carpe.

Vers 23h, le sommeil m’emporte.

 

A ma grande déception, la nuit est très calme.

Je n’enregistre pas la moindre touche.

 

Vers 9h, je sors de mon couchage pour atténuer les cris de famine de mon estomac.

Je commence à faire chauffer une casserole d’eau sur mon réchaud, quand subitement, mon deuxième détecteur de droite émet deux bips.

J’éteins le gaz et descends en quatrième vitesse voir ce qui se passe.

Le swinger se colle violemment à la canne et le frein du moulinet se met à siffler.

 

Je me saisis aussitôt du blank pour prendre contact.

Le poisson est stationné dans un herbier. Je saute dans la barque pour dégager la ligne obstruée par l’herbe.

La carpe me plante un méchant rush et me balade sur une partie du lac.

Je sens bien que le poisson n’est pas énorme, mais le combat en bateau est vraiment sympathique.

Au bout de quelques minutes, la belle rentre dans le triangle.

Je hisse cette carpe commune dans l’embarcation et regagne la terre ferme.

 

Je dépose ce poisson dans mon tapis de réception et le pèse à 8kg.

 

J’essaie de faire quelques photos avec le retardateur et remets mon compagnon de jeu à son élément.

 

8kg8kg

 

Je vais immédiatement reposer la ligne sur le spot d’en face.

 

Je vais enfin pouvoir déjeuner l’esprit plus joyeux.

 

Je retends les autres lignes dans la journée, mais rien n’a bougé.

Malgré la pluie fine, l’après-midi reste très calme.

 

Je passe la journée à me reposer en bouquinant et en faisant travailler mon cerveau sur des mots fléchés.

 

Il est déjà l’heure de souper et regagner le biwi.

 

Je suis réveillé vers 4h, le deuxième détecteur de gauche retenti par quelques bips.

Je sors du coma et déboule en bas de la bute pour prendre la canne.

Le poisson est de nouveau coincé dans un obstacle. Je rame jusqu’à la zone de blocage et reprends contact avec le poisson. Je découvre une jolie brème pendue à l’hameçon, grrrrrr !

 

Je redépose le montage et rejoins les bras de Morphée.

 

J’ouvre les yeux vers 8h30.

Rien ! Toujours rien !

 

Je déjeune tranquillement et commence à plier le biwi.

 

Pendant le rangement, je suis soudainement interrompu !

 

Mon détecteur de droite s’emballe sans s’arrêter.

Cette fois, cela ne doit pas être une brème !

 

Canne de droite

 

Je prends la canne et saute aussitôt dans la barque.

La ligne passe devant une souche, je dois absolument suivre mon fil pour laisser le poisson derrière.

Une fois au-dessus du spécimen, le combat s’engage.

 

Je sens un poisson assez lourd qui navigue d’herbier en herbier. Je parviens avec difficulté à débloquer plusieurs fois le poisson des herbes.

 

J’arrive enfin à apercevoir une belle carpe commune à la surface. Elle replonge une nouvelle fois pour se faufiler dans les herbes. Je suis obligé de tirer un peu dessus pour couper les herbiers sur la ligne.

 

Le poisson finit par monter en surface et commence à glisser vers l’épuisette.

Sa tête est au-dessus des filets quand soudain, l’hameçon se dépique de sa bouche. Un coup de queue et cette carpe est relâchée plus vite que prévu.

« Vous vous imaginez ma grogne à ce moment-là !!! »

 

C’était une belle commune qui devait avoisiner les 12 à 14kg, enfin c’est le jeu !

 

Je finis de plier avec une goutte d’amertume.

 

Je remplis la voiture et décolle des lieux vers 11h.

 

Je ne suis pas très satisfait de cette session de pêche. Malgré la difficulté de cette gravière, je pensais faire mieux.

Puis finir avec une décroche devant l’épuisette, c’est toujours rageant.

 

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Lien permanent | Voir les 4 commentaires
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Seconde manche!

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Article de Flo57 publié le 3 Juin 2013 à 20:43 dans le blog Saison 2011-2013
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Nous voici le lendemain de ma journée miraculeuse. J'aborde la partie de pêche de la même manière que la vieille : amorçage (uniquement à base de bille ce coup ci) entre midi et 14h et début de la session tout de suite après la fin du boulot! Même poste, même temps humide.

Je catapulte au bout du 3ème lancé ma 1ère ligne (boule poisson 14mm, ça aura son importance ;) ) sous les arbres...et même très près des arbres. Je prend contact avec le plomb mais celui bouge sans accroc. Je serre un peu plus le frein que d'habitude et ça devrait le faire.

 A peine ai je commencé à amorcer cette canne que mon moulinet se dévide furieusement! Comme hier, un départ au bout de 5 min, j'adore Cool! La canne est vite prise en main et je tente de freiner madame qui file à toute vitesse dans les bois...et s'installe bien tranquillement sous une branche...youpi! Me voilà, sans barque (de toute façon c'est interdit), avec un poisson pendu dans une branche à 80 mètres... Bah, on tente le tout pour le tout, la ligne est détendu et replacée sur son pic, on verra bien si cette belle sors de là toute seule (perso ça ne m´est jamais arrivé mais j'ai déjà lu ça quelque part)... Et bien devinez quoi, au bout de 10 min d'attente : TOUJOURS RIEN ...Mécontent. Ca ne marche vraiment que dans les livres ces histoires! Le fil est coupé et madame est libérée.

Avec tout ça je me retrouve avec aucune canne à l'eau! On enclenche la seconde, en 15 min je refais ma ligne et place mes 2 cannes là où il faut (enfin j'espère). La 1ère à nouveau échée d'une boule poisson de 14 et la seconde avec du 25 mm de même parfum. Les 2 billes sont placées à 20 mètres l'une de l'autre, on verra bien le résultat!

Au bout d'1h30 d'attente, la canne à la bille de 25 donne de ses nouvelles! Je bride la belle, histoire de ne pas se faire avoir 2 fois de suite! Cette carpe se montrera plus coopérative et m'offrira un beau combat en pleine eau. Un jeune promeneur et son père contemplent la scène et m'assistent pour la mise à l'épuisette. Encore une miroir sans aucune trace... Le petit sera tout heureux de pouvoir faire une photo avec le poisson. Un futur carpiste peut être ??

Un premier poisson qui fait plaisir, c'est rare d'enchainer les poissons 2 jours de suite par ici. Je me pose toujours autant de questions sur le cheptel de cette gravière...c'est ça ce qui est bon! Le reste de la soirée se passe tranquillement, la nuit commence à tomber et un bip (sur la canne à la boule de 14mm) se fait entendre, puis un deuxième...et puis plus rien!! arf, je commence à grogner lorsque je vois mon écureuil se coller au détecteur, là ça déroule!

Dès le ferrage cela parait plus gros, plus lourd...pas de rush, le poisson colle le fond et me promène de droite à gauche. Par chance elle ne semble pas vouloir regagner les bordures. Le combat durera une bonne vingtaine de minutes avant que je n'aperçoive une belle masse sombre se rapprocher de l'épuisette puis repartir comme une furie au large! Quel combat, je ne sais pas si c'est le stresse de perdre ce poisson mais j'en ai vraiment mal aux bras! Un dernier aller et retour et je l'emprisonne dans mon filet!!!!

Presque une cuire, en parfaite santé et sans aucune trace ni piqure, ça fait vraiment plaisir! Je suis vraiment content d'avoir pu faire ce poisson ici, et pour la petite histoire, c'est donc la bille de 14 mm qui remporte la partie...comme quoi, tout ce qui est petit est bon Clin d'oeil

A++ Flo

Thème: Sessions de pêche Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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Pêche en gravière

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Article de TomSuncarpe26 publié le 20 Mai 2013 à 12:05 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le lundi 6 mai 2013.
Hugues et moi prévoyons d’effectuer une session de pêche de quatre nuits.
Sachant que mon compagnon de pêche est papa depuis peu de temps, nous recherchons un terrain de jeu pour mouiller les fils pas trop loin de chez lui, au sud de Valence.

Notre point de chute sera une nouvelle fois sur un plan d’eau. Le Rhône est encore terriblement en cru, dû aux pluies diluviennes qui s’abattent dans le nord-est du pays.

Nous prospectons trois plans d’eau très peu pêchés et sauvages. Plusieurs postes sont très intéressants, mais l’un d’entre eux retient tout particulièrement notre attention.
Cet emplacement nous permettrait de poser une batterie sur deux lacs différents, sans être très loin l’un de l’autre.
Nous nous mettons d’accord de suite sur les attributions des plans d’eau.

Je vais prendre le plus technique à pêcher, au vu de mon expérience par rapport à Hugues. Les herbiers sont présents sur une grande partie de la surface à exploiter.
De plus, le poste n’existe pas encore, il faudra que je taille quelques arbustes et broussailles, afin de m’y installer.

La session débute le mercredi 8 mai à partir de 12h30.
A notre arrivée, nous sommes surpris de voir plusieurs carpistes déjà installés sur les plans d’eau. Avec les ponts et la crue du Rhône, les pêcheurs se retrouvent confinés sur les lacs de la région.

Mon poste reste assez libre car les pêcheurs se sont bien répartis sur le reste de l’étendue, mais du côté d’Hugues, c’est plus restreint.
Il lui reste tout de même une jolie petite baie de roseaux à pêcher sur la droite de son poste.

J’empoigne un sécateur, une scie et une cisaille pour pouvoir établir mon camp de base.
Quel plaisir de pêcher dans la nature sauvage !

posteposte

 

Je ne connais absolument pas ce plan d’eau, le repérage va être primordial pour réussir une bonne pêche.

J’équipe ma barque avec un échosondeur et une canne avec de la tresse, puis j’enfourche mes lunettes polarisantes sur le nez.
Je passe plus de deux heures à chercher des spots de gravier ou une zone sans herbier. C’est vraiment très compliqué de trouver des trouées, pour placer quatre cannes proprement. Le fond est recouvert sur sa totalité, d’un à deux mètres d’herbier.

Je parviens tout de même à déposer quatre repères sur les bordures d’île ou de berge. Les tâches sont visibles avec les lunettes, ne dépassant guerre le diamètre d’un seau d’amorce.
Je pense avoir déniché quelques spots à carpe, nous verrons bien par la suite.

repèrerepère

 

Les deux plans d’eau sont habités par nos ennemis les poissons-chats. Je décide d’aborder ma pêche avec quatre montages eschés aux maïs équilibrés d’un morceau de liège.
Je fais dans la simplicité pour débuter.

Je prépare un seau d’amorce rempli d’un mélange de graine (maïs, chènevis et noix tigrée), et quatre filets solubles de pellet en 7mm me permettant une grande fiabilité dans la présentation de l’appât sur le fond.

mélange de grainesmousse

Il est déjà 16h, je procède à la dépose chirurgicale des lignes près des repères. J’arrose le tout de quelques poignées de graines.
Le retour jusqu’au rod-pod est très important. Il ne faut absolument pas tirer sur la ligne, afin de ne pas déplacer le plomb. Pour m’avantager cette manipulation, j’ai opté pour un plombage de type grippe assez lourd, en 160g.
A mon arrivée sur la berge, c’est le swinger qui tend doucement la ligne.

Il fait vraiment très chaud et le soleil m’a grillé la nuque et les bras. Le thermomètre de l’échosondeur affiche une eau à 20°C.

Je rejoins Hugues derrière la digue pour faire un point de son côté, puis je finis par monter mon biwi.

Il est déjà tard, nous allumons le barbecue pour faire flamber de la bonne viande accompagnée de pâtes.

Après s’être rempli le ventre, le sommeil commence à se faire sentir.
Nous nous couchons vers 23h.

La nuit est très calme, les détecteurs sont restés muets.
Soudain au lever du jour, le chant des oiseaux est perturbé par le son grave de mon deuxième détecteur de droite.
Je sors de la tente et ferre le poisson qui part à toute vitesse.
L’utilisation de la barque est indispensable pour sortir une carpe de ce plan d’eau.

Je saute dans mon embarcation pour rejoindre mon premier adversaire aquatique.

Une fois au-dessus de la carpe, je reprends contact et démarre la bataille. Je contre plusieurs rushs pour ne pas me laisser embarquer dans les herbiers. Après plusieurs minutes, j’aperçois une jolie commune.
Un dernier coup de tête, puis le poisson glisse à l’épuisette.

Yes !!
Voilà la première prise !

Je mets cette commune de 10kg au sac de conservation, afin de prendre quelques photos après le réveil d’Hugues.

10kg10kg

Mon collègue de pêche n’a pas été dérangé de la nuit.
Cela lui change des cris de son petit Lilyan !

Cette journée de jeudi est très chaude. Nous ne sommes pas encore habitués à cette chaleur.
En début d’après-midi, nous avons la visite de Séverine et Lilyan, pour voir Papa à la pêche.

Séverine nous prévient que la pluie est annoncée pour la nuit.
Je me frotte les mains d’avance, car je sens qu’après cette chaleur, la pluie va apporter du mouvement sous la surface.
Je ne traîne pas à retendre les lignes avec grande précision avant la fin d’après-midi.

déposerepère

Quelques coups de soleil plus tard, nous nous posons autour d’une despé et allumons le barbecue pour la soirée.
Nous avons trouvé beaucoup de spots intéressent sur le lac pêché par Hugues, j’espère que cela va payer cette nuit.

Nous dégustons quelques chipolatas fraichement grillées.
Nous préparons les desserts, mais nous n’avons pas le temps de porter une cuillère à la bouche.
L’un de mes détecteurs sonne par intermittence, pendant que la pluie fait son apparition.

Je ferre et saute dans la barque avec l’épuisette.
Arrivée sur place, je découvre un gros carassin piqué à l’hameçon.

J’ai à peine le temps de reposer le montage sur ma tâche de gravier, que j’entends un détecteur s’emballer violemment sur ma batterie.

Je vois Hugues dévaler la pente pour stopper le poisson en plein élan.

Je rame à toute vitesse pour revenir sur la berge et me saisis de la canne pour repartir au combat.
Une fois au-dessus du poisson, je le décoince d’un herbier, puis entame une bataille acharnée.

Je me fais balader pendant plusieurs minutes à travers les branches et les herbes, avant d’apercevoir le spécimen dans le faisceau de ma frontale.
Il s’agit d’une très belle carpe !

Je me concentre un maximum pour contrôler ses rushs et mettre un terme au combat.
Le poisson montre enfin des signes de fatigue et je finis par l’emprisonner des filets de mon épuisette.
Un gros « yes ! » sort de ma bouche.

Je hisse cette belle carpe sur le tapis de réception de ma barque, en découvrant une très longue commune, dépassant certainement les 15kg.

Même si c’est sous la pluie que je reviens à la rame sur mon poste, je rentre avec un grand sourire.

Je pose le poisson sur le matelas de réception et commence la pesée.
Les digits de mon peson se stabilisent sur 16kg100. Nous sommes subjugués de voir une telle bête sortie de ce plan d’eau.
Je rentre cette carpe dans un sac de conservation pour faire de belles photos le lendemain matin.

Je retends aussitôt la ligne et remonte manger le dessert, même si cette carpe est déjà la cerise sur le gâteau.

Nous nous couchons vers 23h.
Je n’ai pas beaucoup de temps pour fermer les yeux, car mon détecteur de droite s’emballe soudainement.
Il pleut des cordes, j’enfile les cuissardes et un poncho avant de mettre fin à la cavale de ce poisson.
Pour être franc, je crois peu à la sortie de cette carpe. Je pêche à moins d’un mètre des arbres et le poisson a pris beaucoup de fil sur le départ.

Arrivée près des branches, je reprends contact avec la carpe.
Une bonne étoile brille fortement au-dessus de ma tête !

Le poisson est sorti tout seul des obstacles pour finir sa course une dizaine de mètres plus loin. J’engage le combat en m’éloignant un maximum des arbres.
Après plusieurs tours de manivelle, le poisson regagne les filets.

Je dépose cette carpe miroir dans le sac de pesé et dresse le peson au ciel.
L’affichage m’indique un poids de 12kg500.

12.5kg12.5kg

Elle va rejoindre sa copine dans un nouveau sac de conservation.

Je repositionne la ligne dans la foulée.
J’ai pris une bonne douche, mais je suis heureux de mettre un nouveau poisson au sac.

Je n’arrive pas dormir, je suis sans cesse réveillé par des touches de blanc. Les carassins sont très actifs cette nuit. Sous cette pluie battante, c’est vraiment galère pour retendre les lignes, mais je sais qu’il ne faut pas manquer cette nuit où le poisson se nourrit fortement.

Vers 6h30, au lever du jour, ma deuxième canne de gauche déroule à grande vitesse, me sortant d’un grand coma.

Je réitère les opérations de sauvetage : ferrer, embarquer, ramer, mouliner et combattre …
Au contact du poisson, un violent rush vient tordre mon blank et faire tourner la bobine de mon moulinet.
Je sens du lourd au fond de l’eau !

Je libère le poisson à deux reprises des herbiers, c’est un malin celui-là !
Je reste le plus fort en manœuvrant la ligne avec intelligence, afin d’éviter la casse ou la décroche.
Au bout de quelques minutes, une belle miroir bien ronde vient faire la planche à la surface.
Je glisse l’épuisette dessous cette masse et l’enferme dans les mailles.

Je m’aperçois qu’il s’agit encore d’un beau poisson quand il faut hisser cette carpe dans le bateau.
Une fois sur la berge, je pointe à nouveau le peson en l’air afin de déterminer le poids de ce spécimen. Le chiffre de 15kg500 vient s’afficher sur l’écran.

15.5kg15.5kg


Un troisième sac de conservation rejoint la bordure.

Quelle nuit !

Je repars positionner la ligne sur la petite tâche de gravier.

C’est incroyable, je n’ai pas le temps de me recoucher pour finir paisiblement ma nuit bien agitée.
Le détecteur de droite refait des siennes.
Le swinger se colle à la canne, puis plus rien. Le poisson a dû trouver une bonne planque dans un herbier ou une branche.
Je ferre et rejoins le spot de pêche. La carpe m’attend patiemment dans un herbier, puis s’échappe à mon arrivée. Je frôle la perte du poisson à plusieurs reprises dans les branches, mais je parviens à gagner le duel.
C’est une nouvelle commune de 9kg qui repose sur mon tapis de réception, puis je la relâche à son élément.

Il est aux alentours de 8h, je monte voir si Hugues est réveillé.
Ne donnant pas signe de vie, j’en profite pour retendre et réamorcer les lignes inactives depuis minuit.
Le blanc et les poissons-chats sont tellement actifs, que les amorçages ne tiennent pas longtemps au fond de l’eau. En moins d’une heure, plus de la moitié des graines disparaissent du fond.

Par la suite, je bois un café avec Hugues qui n’a malheureusement pas eu une seule touche de la nuit. Je suis très surpris !

Vers 10h, je m’installe pour les poses photos.

Nous commençons le défilé avec la miroir de 12kg500, puis la 15kg500.
Les bras commencent à fatiguer mais il me reste la belle commune à immortaliser.

12.5kg15.5kg

Hugues tire sur la longue cordelette du sac de conservation sans grande résistance.
Mon visage se crispe car je ne vois rien bouger dans le sac qui me semble bien vide.

Cette carpe bien maline a piqué les clés de passe-partout pour ouvrir une des coutures du sac. Je suis vraiment déçu de ne pas pouvoir photographier cette belle prise.

Tant-pis, je n’avais qu’à faire attention à la qualité de mon sac.
Elle a simplement regagné sa famille un peu plus rapidement que prévu.

En fin de mâtiné, le vent du nord assez froid redouble d’intensité.
Même si je l’ai de face, cela ne me présage rien de bon dans les premières vingt quatre heures.

La journée reste très calme.
Je cherche à aider Hugues, en lui trouvant de nouveaux spots à exploiter. Nous dénichons quelques tâches de gravier entre les herbiers et près des roselières.
J’espère qu’il piègera une belle à grande écaille.
Pour cette nuit, Hugues passe toutes ses esches à la bouillette et au pellet avec une protection anti-chat, à l’aide de collants.

C’est vers 17h que nous entendons l’un de mes détecteurs s’emballer.
Je cours jusqu’à ma batterie et me saisis de la canne de gauche.

Je prends la barque en affrontant le vent et les vagues jusqu’au spot.
J’aperçois difficilement mon nylon bloqué dans une branche d’arbre. Malgré plusieurs manipulations, je n’arrive pas à dégager le fil. Le vent me fait dériver beaucoup trop vite pour comprendre comment le poisson s’est faufilé autour de l’arbre.

Je décide de revenir au poste pour embarquer Hugues avec moi. A deux, cela sera peut-être plus simple.
Une nouvelle fois au-dessus de la branche, nous essayons toutes les solutions possibles, mais la casse est inévitable.
Elle a gagné la bataille !

J’en profite pour refaire ce montage et retendre toutes les autres lignes pour la nuit.
C’est avec grande difficulté que je dépose les esches sur le gravier, le vent trouble ma vision et me fait dériver rapidement. Je ne suis pas très confiant pour cette nuit.

Après un bon repas, nous nous couchons vers 23h.

Pour cette nuit de vendredi à samedi, j’enregistre seulement la touche d’un carassin. Je ne m’étais pas trompé sur mes prévisions.
Hugues est encore capot et retrouve toutes ses lignes inopérantes, au petit matin. Les chats n’ont fait qu’une bouchée des bas de protection.

Il repasse à la graine pour les dernières vingt quatre heures.

La journée est très calme, mais le vent est moins intense que la veille.

Je retends les lignes avec confiance, en milieu d’après-midi.

En début de soirée, je commence à ranger un maximum de matériel pour pouvoir partir assez tôt demain matin.
J’ai rendez-vous chez moi à 9h45, pour aller voir jouer mon beau-frère, près du Puy-en-Velay, en quart de finale du championnat de France, avec le club de rugby du FCG (Grenoble) en catégorie Reichel.

Il vaut mieux que j’anticipe le pliage express de demain matin.

Nous avons à peine le temps de nous coucher pour cette dernière nuit, que mon détecteur de droite nous rappel à l’ordre.

Je sors sans trop de difficulté une commune de 8kg, que nous photographions immédiatement.

8kg8kg

C’est seulement deux petits bips qui viennent perturber mon sommeil, mais rien d’autre.

Mon réveil sonne à 7h, c’est l’heure de plier bagage.

Je tombe la tente en quatrième vitesse et commence à remonter les lignes.
Je parviens à ramener du bord trois montages sur quatre.

Je pars en barque pour récupérer mes repères et débloquer la dernière ligne.
Au moment de prendre le nylon dans les mains pour dégager les herbiers, je sens des coups de tête, puis le poisson s’échappe violemment de l’obstacle.
Je suis très surpris d’avoir quelque chose piégé à l’hameçon. Je n’ai pas l’épuisette avec moi.

Heureusement, c’est une petite commune d’environ 4kg qui mène bataille.
Une fois bien fatigué, j’arrive à la coincer sur le bord de la barque pour la libérer de l’hameçon.
Belle dernière action avant de partir !

Hugues me paye le café et je décolle avec la voiture chargée vers 8h50.
Oui, je suis grave à la bourre !

Je suis plus que satisfait de cette session de pêche. Je ne connaissais absolument pas ce plan d’eau, ni le cheptel qu’il abritait.
Je m’en suis pas mal sorti avec 8 départs et 7 poissons à l’épuisette. Pour couronner le tout, je dépasse à deux reprises les 15kg en commune et en miroir.
Il faudra vraiment que je revienne découvrir ce qu’il se cache sous la surface de ce lac.

Le seul bémol de cette session est le capot enregistré par Hugues.
Promis, la prochaine fois c’est ensemble que l’on affrontera ce même plan d’eau.


Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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24 heure en famille

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Article de carp01 publié le 15 Octobre 2012 à 08:56 dans le blog PASSION CARPE 01
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il est 6 heure du matin le réveille sonne je me lève et boit un bon café.

6h30 je réveille mon fils de 5 ans pour une petite sessions de 24 heure.

7h nous partons en direction du plan d'eau. Arrivé a 7h30 j'aperçois de nombreux sauts se qui me mais en confiance pour la suite de la journée.

Nous déchargeons le matériel puis nous somme rejoint par mes parents, après un petit café nous montons les canne, je décide de lancer une canne juste escher d'une bille squid liver de chez gulp vers la pointe de l'île ou j'ai aperçus de l'activité toute a l'heure.

le résultat  fut rapide car juste le temps de poser la canne sur le rod pod que la canne s'emballe .le contacte fut pris rapidement un poisson plaint d'énergie.

verdict un belle esturgeon de 9 kg 

Je décide de continuer sur la lancer sa seras donc nos 6 cannes qui pêcherons sur des spots avec seulement 5 billes autour du montages.

stratégie qui sera payent car 30 minute plus tard se sera un beau doubler pour moi et mon père.

 quelle joie de partager ses moment en famille que du bonheur.

après la séance photo nous reposons les montages avec la même stratégie.

il et midi nous décidons d'allumer le barbecue quand un bip s'emballe ces la canne de mon fils et oui a 5 ans il et déjà fan de pêche.

il prend contacte avec le poisson avec l'aide de sont grand père il épuisera son première esturgeon.

il ait au ange pas très rassuré par le poisson mais heureux quand même.

après  un bon repas une petite sieste s'impose.allonger sur le bed je me fait réveiller par un départ violent prise de contacte pour ma mère cette fois un combat violent qui se solderas malheureusement par une décroche au ras de l’épuisette.

vers 18h nouveau départ de nouveau pour ma mère elle veut sa revanche le combat fut intense elle réussi a mètre un esturgeon au sec.

super fish

après un changement de temps radical pluie et orage vent changent baisse des température le reste de la sessions resteras très calme.

mais nous somme très heureux de notre partie de pèche.car nous avons passé un agréable moment a pratiqué notre passion en famille.    

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Ain (01) Lien permanent | Voir le commentaire
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