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Pêche en gravière

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Article de TomSuncarpe26 publié le 20 Mai 2013 à 12:05 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le lundi 6 mai 2013.
Hugues et moi prévoyons d’effectuer une session de pêche de quatre nuits.
Sachant que mon compagnon de pêche est papa depuis peu de temps, nous recherchons un terrain de jeu pour mouiller les fils pas trop loin de chez lui, au sud de Valence.

Notre point de chute sera une nouvelle fois sur un plan d’eau. Le Rhône est encore terriblement en cru, dû aux pluies diluviennes qui s’abattent dans le nord-est du pays.

Nous prospectons trois plans d’eau très peu pêchés et sauvages. Plusieurs postes sont très intéressants, mais l’un d’entre eux retient tout particulièrement notre attention.
Cet emplacement nous permettrait de poser une batterie sur deux lacs différents, sans être très loin l’un de l’autre.
Nous nous mettons d’accord de suite sur les attributions des plans d’eau.

Je vais prendre le plus technique à pêcher, au vu de mon expérience par rapport à Hugues. Les herbiers sont présents sur une grande partie de la surface à exploiter.
De plus, le poste n’existe pas encore, il faudra que je taille quelques arbustes et broussailles, afin de m’y installer.

La session débute le mercredi 8 mai à partir de 12h30.
A notre arrivée, nous sommes surpris de voir plusieurs carpistes déjà installés sur les plans d’eau. Avec les ponts et la crue du Rhône, les pêcheurs se retrouvent confinés sur les lacs de la région.

Mon poste reste assez libre car les pêcheurs se sont bien répartis sur le reste de l’étendue, mais du côté d’Hugues, c’est plus restreint.
Il lui reste tout de même une jolie petite baie de roseaux à pêcher sur la droite de son poste.

J’empoigne un sécateur, une scie et une cisaille pour pouvoir établir mon camp de base.
Quel plaisir de pêcher dans la nature sauvage !

posteposte

 

Je ne connais absolument pas ce plan d’eau, le repérage va être primordial pour réussir une bonne pêche.

J’équipe ma barque avec un échosondeur et une canne avec de la tresse, puis j’enfourche mes lunettes polarisantes sur le nez.
Je passe plus de deux heures à chercher des spots de gravier ou une zone sans herbier. C’est vraiment très compliqué de trouver des trouées, pour placer quatre cannes proprement. Le fond est recouvert sur sa totalité, d’un à deux mètres d’herbier.

Je parviens tout de même à déposer quatre repères sur les bordures d’île ou de berge. Les tâches sont visibles avec les lunettes, ne dépassant guerre le diamètre d’un seau d’amorce.
Je pense avoir déniché quelques spots à carpe, nous verrons bien par la suite.

repèrerepère

 

Les deux plans d’eau sont habités par nos ennemis les poissons-chats. Je décide d’aborder ma pêche avec quatre montages eschés aux maïs équilibrés d’un morceau de liège.
Je fais dans la simplicité pour débuter.

Je prépare un seau d’amorce rempli d’un mélange de graine (maïs, chènevis et noix tigrée), et quatre filets solubles de pellet en 7mm me permettant une grande fiabilité dans la présentation de l’appât sur le fond.

mélange de grainesmousse

Il est déjà 16h, je procède à la dépose chirurgicale des lignes près des repères. J’arrose le tout de quelques poignées de graines.
Le retour jusqu’au rod-pod est très important. Il ne faut absolument pas tirer sur la ligne, afin de ne pas déplacer le plomb. Pour m’avantager cette manipulation, j’ai opté pour un plombage de type grippe assez lourd, en 160g.
A mon arrivée sur la berge, c’est le swinger qui tend doucement la ligne.

Il fait vraiment très chaud et le soleil m’a grillé la nuque et les bras. Le thermomètre de l’échosondeur affiche une eau à 20°C.

Je rejoins Hugues derrière la digue pour faire un point de son côté, puis je finis par monter mon biwi.

Il est déjà tard, nous allumons le barbecue pour faire flamber de la bonne viande accompagnée de pâtes.

Après s’être rempli le ventre, le sommeil commence à se faire sentir.
Nous nous couchons vers 23h.

La nuit est très calme, les détecteurs sont restés muets.
Soudain au lever du jour, le chant des oiseaux est perturbé par le son grave de mon deuxième détecteur de droite.
Je sors de la tente et ferre le poisson qui part à toute vitesse.
L’utilisation de la barque est indispensable pour sortir une carpe de ce plan d’eau.

Je saute dans mon embarcation pour rejoindre mon premier adversaire aquatique.

Une fois au-dessus de la carpe, je reprends contact et démarre la bataille. Je contre plusieurs rushs pour ne pas me laisser embarquer dans les herbiers. Après plusieurs minutes, j’aperçois une jolie commune.
Un dernier coup de tête, puis le poisson glisse à l’épuisette.

Yes !!
Voilà la première prise !

Je mets cette commune de 10kg au sac de conservation, afin de prendre quelques photos après le réveil d’Hugues.

10kg10kg

Mon collègue de pêche n’a pas été dérangé de la nuit.
Cela lui change des cris de son petit Lilyan !

Cette journée de jeudi est très chaude. Nous ne sommes pas encore habitués à cette chaleur.
En début d’après-midi, nous avons la visite de Séverine et Lilyan, pour voir Papa à la pêche.

Séverine nous prévient que la pluie est annoncée pour la nuit.
Je me frotte les mains d’avance, car je sens qu’après cette chaleur, la pluie va apporter du mouvement sous la surface.
Je ne traîne pas à retendre les lignes avec grande précision avant la fin d’après-midi.

déposerepère

Quelques coups de soleil plus tard, nous nous posons autour d’une despé et allumons le barbecue pour la soirée.
Nous avons trouvé beaucoup de spots intéressent sur le lac pêché par Hugues, j’espère que cela va payer cette nuit.

Nous dégustons quelques chipolatas fraichement grillées.
Nous préparons les desserts, mais nous n’avons pas le temps de porter une cuillère à la bouche.
L’un de mes détecteurs sonne par intermittence, pendant que la pluie fait son apparition.

Je ferre et saute dans la barque avec l’épuisette.
Arrivée sur place, je découvre un gros carassin piqué à l’hameçon.

J’ai à peine le temps de reposer le montage sur ma tâche de gravier, que j’entends un détecteur s’emballer violemment sur ma batterie.

Je vois Hugues dévaler la pente pour stopper le poisson en plein élan.

Je rame à toute vitesse pour revenir sur la berge et me saisis de la canne pour repartir au combat.
Une fois au-dessus du poisson, je le décoince d’un herbier, puis entame une bataille acharnée.

Je me fais balader pendant plusieurs minutes à travers les branches et les herbes, avant d’apercevoir le spécimen dans le faisceau de ma frontale.
Il s’agit d’une très belle carpe !

Je me concentre un maximum pour contrôler ses rushs et mettre un terme au combat.
Le poisson montre enfin des signes de fatigue et je finis par l’emprisonner des filets de mon épuisette.
Un gros « yes ! » sort de ma bouche.

Je hisse cette belle carpe sur le tapis de réception de ma barque, en découvrant une très longue commune, dépassant certainement les 15kg.

Même si c’est sous la pluie que je reviens à la rame sur mon poste, je rentre avec un grand sourire.

Je pose le poisson sur le matelas de réception et commence la pesée.
Les digits de mon peson se stabilisent sur 16kg100. Nous sommes subjugués de voir une telle bête sortie de ce plan d’eau.
Je rentre cette carpe dans un sac de conservation pour faire de belles photos le lendemain matin.

Je retends aussitôt la ligne et remonte manger le dessert, même si cette carpe est déjà la cerise sur le gâteau.

Nous nous couchons vers 23h.
Je n’ai pas beaucoup de temps pour fermer les yeux, car mon détecteur de droite s’emballe soudainement.
Il pleut des cordes, j’enfile les cuissardes et un poncho avant de mettre fin à la cavale de ce poisson.
Pour être franc, je crois peu à la sortie de cette carpe. Je pêche à moins d’un mètre des arbres et le poisson a pris beaucoup de fil sur le départ.

Arrivée près des branches, je reprends contact avec la carpe.
Une bonne étoile brille fortement au-dessus de ma tête !

Le poisson est sorti tout seul des obstacles pour finir sa course une dizaine de mètres plus loin. J’engage le combat en m’éloignant un maximum des arbres.
Après plusieurs tours de manivelle, le poisson regagne les filets.

Je dépose cette carpe miroir dans le sac de pesé et dresse le peson au ciel.
L’affichage m’indique un poids de 12kg500.

12.5kg12.5kg

Elle va rejoindre sa copine dans un nouveau sac de conservation.

Je repositionne la ligne dans la foulée.
J’ai pris une bonne douche, mais je suis heureux de mettre un nouveau poisson au sac.

Je n’arrive pas dormir, je suis sans cesse réveillé par des touches de blanc. Les carassins sont très actifs cette nuit. Sous cette pluie battante, c’est vraiment galère pour retendre les lignes, mais je sais qu’il ne faut pas manquer cette nuit où le poisson se nourrit fortement.

Vers 6h30, au lever du jour, ma deuxième canne de gauche déroule à grande vitesse, me sortant d’un grand coma.

Je réitère les opérations de sauvetage : ferrer, embarquer, ramer, mouliner et combattre …
Au contact du poisson, un violent rush vient tordre mon blank et faire tourner la bobine de mon moulinet.
Je sens du lourd au fond de l’eau !

Je libère le poisson à deux reprises des herbiers, c’est un malin celui-là !
Je reste le plus fort en manœuvrant la ligne avec intelligence, afin d’éviter la casse ou la décroche.
Au bout de quelques minutes, une belle miroir bien ronde vient faire la planche à la surface.
Je glisse l’épuisette dessous cette masse et l’enferme dans les mailles.

Je m’aperçois qu’il s’agit encore d’un beau poisson quand il faut hisser cette carpe dans le bateau.
Une fois sur la berge, je pointe à nouveau le peson en l’air afin de déterminer le poids de ce spécimen. Le chiffre de 15kg500 vient s’afficher sur l’écran.

15.5kg15.5kg


Un troisième sac de conservation rejoint la bordure.

Quelle nuit !

Je repars positionner la ligne sur la petite tâche de gravier.

C’est incroyable, je n’ai pas le temps de me recoucher pour finir paisiblement ma nuit bien agitée.
Le détecteur de droite refait des siennes.
Le swinger se colle à la canne, puis plus rien. Le poisson a dû trouver une bonne planque dans un herbier ou une branche.
Je ferre et rejoins le spot de pêche. La carpe m’attend patiemment dans un herbier, puis s’échappe à mon arrivée. Je frôle la perte du poisson à plusieurs reprises dans les branches, mais je parviens à gagner le duel.
C’est une nouvelle commune de 9kg qui repose sur mon tapis de réception, puis je la relâche à son élément.

Il est aux alentours de 8h, je monte voir si Hugues est réveillé.
Ne donnant pas signe de vie, j’en profite pour retendre et réamorcer les lignes inactives depuis minuit.
Le blanc et les poissons-chats sont tellement actifs, que les amorçages ne tiennent pas longtemps au fond de l’eau. En moins d’une heure, plus de la moitié des graines disparaissent du fond.

Par la suite, je bois un café avec Hugues qui n’a malheureusement pas eu une seule touche de la nuit. Je suis très surpris !

Vers 10h, je m’installe pour les poses photos.

Nous commençons le défilé avec la miroir de 12kg500, puis la 15kg500.
Les bras commencent à fatiguer mais il me reste la belle commune à immortaliser.

12.5kg15.5kg

Hugues tire sur la longue cordelette du sac de conservation sans grande résistance.
Mon visage se crispe car je ne vois rien bouger dans le sac qui me semble bien vide.

Cette carpe bien maline a piqué les clés de passe-partout pour ouvrir une des coutures du sac. Je suis vraiment déçu de ne pas pouvoir photographier cette belle prise.

Tant-pis, je n’avais qu’à faire attention à la qualité de mon sac.
Elle a simplement regagné sa famille un peu plus rapidement que prévu.

En fin de mâtiné, le vent du nord assez froid redouble d’intensité.
Même si je l’ai de face, cela ne me présage rien de bon dans les premières vingt quatre heures.

La journée reste très calme.
Je cherche à aider Hugues, en lui trouvant de nouveaux spots à exploiter. Nous dénichons quelques tâches de gravier entre les herbiers et près des roselières.
J’espère qu’il piègera une belle à grande écaille.
Pour cette nuit, Hugues passe toutes ses esches à la bouillette et au pellet avec une protection anti-chat, à l’aide de collants.

C’est vers 17h que nous entendons l’un de mes détecteurs s’emballer.
Je cours jusqu’à ma batterie et me saisis de la canne de gauche.

Je prends la barque en affrontant le vent et les vagues jusqu’au spot.
J’aperçois difficilement mon nylon bloqué dans une branche d’arbre. Malgré plusieurs manipulations, je n’arrive pas à dégager le fil. Le vent me fait dériver beaucoup trop vite pour comprendre comment le poisson s’est faufilé autour de l’arbre.

Je décide de revenir au poste pour embarquer Hugues avec moi. A deux, cela sera peut-être plus simple.
Une nouvelle fois au-dessus de la branche, nous essayons toutes les solutions possibles, mais la casse est inévitable.
Elle a gagné la bataille !

J’en profite pour refaire ce montage et retendre toutes les autres lignes pour la nuit.
C’est avec grande difficulté que je dépose les esches sur le gravier, le vent trouble ma vision et me fait dériver rapidement. Je ne suis pas très confiant pour cette nuit.

Après un bon repas, nous nous couchons vers 23h.

Pour cette nuit de vendredi à samedi, j’enregistre seulement la touche d’un carassin. Je ne m’étais pas trompé sur mes prévisions.
Hugues est encore capot et retrouve toutes ses lignes inopérantes, au petit matin. Les chats n’ont fait qu’une bouchée des bas de protection.

Il repasse à la graine pour les dernières vingt quatre heures.

La journée est très calme, mais le vent est moins intense que la veille.

Je retends les lignes avec confiance, en milieu d’après-midi.

En début de soirée, je commence à ranger un maximum de matériel pour pouvoir partir assez tôt demain matin.
J’ai rendez-vous chez moi à 9h45, pour aller voir jouer mon beau-frère, près du Puy-en-Velay, en quart de finale du championnat de France, avec le club de rugby du FCG (Grenoble) en catégorie Reichel.

Il vaut mieux que j’anticipe le pliage express de demain matin.

Nous avons à peine le temps de nous coucher pour cette dernière nuit, que mon détecteur de droite nous rappel à l’ordre.

Je sors sans trop de difficulté une commune de 8kg, que nous photographions immédiatement.

8kg8kg

C’est seulement deux petits bips qui viennent perturber mon sommeil, mais rien d’autre.

Mon réveil sonne à 7h, c’est l’heure de plier bagage.

Je tombe la tente en quatrième vitesse et commence à remonter les lignes.
Je parviens à ramener du bord trois montages sur quatre.

Je pars en barque pour récupérer mes repères et débloquer la dernière ligne.
Au moment de prendre le nylon dans les mains pour dégager les herbiers, je sens des coups de tête, puis le poisson s’échappe violemment de l’obstacle.
Je suis très surpris d’avoir quelque chose piégé à l’hameçon. Je n’ai pas l’épuisette avec moi.

Heureusement, c’est une petite commune d’environ 4kg qui mène bataille.
Une fois bien fatigué, j’arrive à la coincer sur le bord de la barque pour la libérer de l’hameçon.
Belle dernière action avant de partir !

Hugues me paye le café et je décolle avec la voiture chargée vers 8h50.
Oui, je suis grave à la bourre !

Je suis plus que satisfait de cette session de pêche. Je ne connaissais absolument pas ce plan d’eau, ni le cheptel qu’il abritait.
Je m’en suis pas mal sorti avec 8 départs et 7 poissons à l’épuisette. Pour couronner le tout, je dépasse à deux reprises les 15kg en commune et en miroir.
Il faudra vraiment que je revienne découvrir ce qu’il se cache sous la surface de ce lac.

Le seul bémol de cette session est le capot enregistré par Hugues.
Promis, la prochaine fois c’est ensemble que l’on affrontera ce même plan d’eau.


Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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Quitte ou Double Sauvage en Seine et Marne !!!

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Article de skullcarp95 publié le 16 Août 2010 à 05:10 dans le blog Jimmy du SkC 95
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C'est en ce vendredi 13 Août 2010, que mon ami Gilles et moi, décidons de partir en session, avec une idée en tête  !!!

       Le défi de ce week-end, été de capturé quelques belle mémères. Une sorte de " Quitte ou Double Sauvage !!! ", sur des eaux vierge, en pleine nature, où les carpes n'ont jamais vu une bille ou très peu.  certaines renfermant, de beau spécimen de carpe. Souvent déserté par les pêcheurs, pour des raisons d'accès difficile ou simplement lié à la difficulté de la pêche dans ces eaux. Pourtant , à force de persisté, ce type de pêche peut s'avérée, très payante !!!

          11h00, le 806 est chargé au taquet, et me voilà partis en direction de la Seine et Marne.

          12h15, j'arrive à destination, un petit bled perdu dans le 77, Gilles m'attend de pied ferme, et décidé plus que jamais, nous chargeons son matos dans la voiture. Après une tasse de café et un petit briefing concernant les lieux, les techniques et les méthodes d'amorçage à adoptées, nous sommes fin prêt à partir, direction..., dans le 77 !!!

          14h00, nous venons d'arrivé, et les lieux sont déjà occupé par un pêcheur du sud ouest, qui nous annonce un verdict plutôt fatidique. Un seul poisson depuis sept jours, dur dur !!!

Tant pis pour cette fois-ci, nous décidons de pêcher l'étang d'à côté, tout aussi sauvage et difficile, mais avec une moyenne de poids un peu plus basse.

          Nous passons plus d'une heure à choisir LE poste idéal pour ces 48 heures. Nous sommes décidés et nous choisissons de pêcher un poste plutôt stratégique, puisqu'il nous offres pas mal de possibilités (arbre immergés, île, bordure, tombant en cailloux, queue d'étang), enfin le top du poste ...

Après un sondage méticuleux..., mauvaise nouvelle, le fond et lisse comme un terrain de foot, quelques variante mais sans utilités possible.

          Pour ma part, sur ce coup je vais me la joué franco !!! Première journée, pêche test, avec 2 cannes face à moi, en extra bordure d'île, eschées de deux tiger équilibrées et accompagnée d'un stick mix de ma fabrication. Une autre sera placée sur ma gauche, à 15 mètres de l'île sur un fond dur et propre, où nous avions remarquer une activité plutôt suspecte. Toujours sous influence de la tiger light, elle sera accompagnée d'un amorçage moyen composé de tiger, de pellets et de maïs.

          Pour ce qui est de la dernière, elle, sera placée à 200 mètres, sur mon extrême gauche, juste avant un arbre mort immergé, dans 3 mètres de fond.  Pour les appât, ben !!! pareil, je suis convaincu du pouvoir des noix tigrées, qui reste pour ma part " la graine d'exception " !!!

Autour de Gilles de placé ses cannes.

          Sur sa droite, la queue de l'étang où l'on peut apercevoir une activités flagrante des carpes, une canne y sera déposée. Face à lui, à environ 100 mètres, une bordure sauvage riche en obstacles, 2 cannes y serons placées. La dernière, à droite de l'île devant un arbre immergé.

          La fin de la journée plutôt venteuse et fraîche, pointe son nez et toujours aucun départ ...pas étonnant, vu la composition et la quantités du benthos dans ce plan d'eau. Je décide alors, pour la nuit, de relancé mes canne avec un  petit rappel d'amorçage aux cas où.

          La nuit commence et passe, tranquillement, seulement deux bips qui je croyais, intempestifs. La centrale m'indique que c'est la canne située à gauche de l'île, sur le fond dur repérer plutôt.

          Il est 5h30 quand enfin, un de mes RX sonne (pour de bon cette fois-ci) et transperce le calme plat de la nuit, je sursaute et croie à une hallucination. Un deuxième bip bip, me sort du bed, je part illico presto au cul des cannes et là que dalle !, rien !, nada !, le hanger n'as même pas bouger.

Truc de dingue !!! Je commence sérieusement à me poser des questions !!!

          Je fait le tour du proprio en deux second, attendant la suite, un demi bip se fait entendre, j'suis au taquet,  je prend la canne directe,  suivit d'un ferrage dans les règles de l'art. C'est pas lourd, mais elle réussie quand même à ce tanquée dans les branche tombante de l'île, se qui m'oblige à la rejoindre en zod.

Arrivé à l'aplomb du poisson, je vois directe le problème, que je résous immédiatement, en cassant un bois mort pour libéré madame.

          je l'épuise, la décroche, une p'tite biz, et hop !!! à l'eau. Je lui chuchota bien sûre... d'appeler sa mère, sa grand-mère et ses tantes, qui elles, sont beaucoup plus imposantes. De retour sur la terre ferme, mon ami Gilles m'attend, on debrief vite fait sur cette prise et direct, je repose la canne.

          Le jour est maintenant levé, bilan de cette nuit autour d'un café, pas lourd...Une seul carpe nous auras rendu visite, une miroir de 3 ou 4 kilos, prise sur une tiger.

          La deuxième journée s'annonçait belle et ensoleillé, mais avec une température, en dessous des moyennes habituels pour un mois d'Août.

          Après analyse de la première nuit, je décide finalement, d'exploité les bordures sur mon extrême gauche, en gardant le spot a gauche de l'île, qui m'as déjà donné satisfaction et l'arbre immergé, situé à 200 mètres, lui aussi sur la gauche.

En vue, une trouée dans des arbres en surplomb, situé à environ 160 mètres, dans une zone très calme au fond propre et une tache de cailloux repérée plutôt à la canne.

          Pour ce faire, 5 mètres de Quicksilver sera monté sur les deux cannes les plus exposées aux obstacles, quand au deux autre, une simple arraché en amnésia suffira. En ce qui concerne, les bas de ligne, j'ai opté pour des hameçon wide gape taille 4 de chez Korda,  sur une tresse gainée soigneusement dénudée au dessus de l'œillet de l'hameçon, permettant ainsi, de présenté mon esche le plus naturel possible. Un mélange de souplesse,de rigidité, et de solidité, le top selon moi,  pour une présentation optimal des appât équilibrés.

          Nos montages seront replacés avec minutie, toujours accompagnés de tiger équilibrées avec la preuve que les carpes passeront par là pour ce nourrirent,  j'ai pus apercevoir sur les bordures, des gammares, des dressènes en masse, accrochées aux racines immergées, misent à nue par les carpes à la recherche du festin, qui dans le cas présent était plus que probable.

          L'après - midi fut mouvementé, par l'arrivé de quelques brèmes sur ma canne  située à gauche de l'île, qui se goinfraient de mes graines.

 Le soleil s'étant pointer, nous avons gardé le moral et  replacées  les cannes à trois reprises. Gilles, quand à lui, nous feras l'honneur en début d'après midi, de posé sur le tapis une jolie commune taillé façon missile et qui nous auras donnée du fil à retordre, en se nichant sous un arbre à ras de la flotte (galère garantit en zod).

 

 

Vers 19h00, surprise, Biiiiiiiiiiip !!! la canne placée sur l'arbre immergé s'emballe !!! le hanger au taquet, mon RX régler sur vibrations niveau 4 (à 200m, il faut être très précis), se met à chanté la marseillaise !!!

 

Je me saisis de la canne un ferrage robuste sera nécessaire, elle est dessus, de loin difficile d'évalué la taille, je décide alors d'allée au contact avec le zod. Elle réussira finalement pendant le combat à rejoindre cet obstacle. Arrivé sur place,  je la sent au bout de ma ligne mais impossible de la dégagée, ça m'agace de la savoir tanquée sans pouvoir faire quoi que ce soit, d'autant plus qu' elle a l'air plutôt belle.

Bilan, une casse majestueuse..., elle auras eu raison de moi...snifff !!!

 

Cette deuxième journée ce termine sans trouble,  nous sommes rassasié d'un bon repas et la tasse de café à la main, nous observons la nature calme et paisible. L'eau ressemble à un miroir gigantesque, une beauté abstraite, que l'on  garde dans un coin de sa tête pour se rappeler ce qui nous lient à cette passion et qui parfois nous obsède ...

 

La nuit tombé, il est l'heure de rejoindre nos beds, pour un voyage au pays de Morphée. Après plus d'une heure de discussion sur la science des appât nous tombons littéralement !!!

 

Le sommeil fût bref..., puisque vers 2h30, heure local, une carpe en avait décidée autrement, toujours la canne de l'arbre mort, ce coup-ci, pas de surprise, j'avais pris soins de reposé le montage quelques mètres avant l'obstacle et de changer mon montage, pour un  coulissant, ce qui m'as permis de ne pas avoir de latence au niveau de la touche.

 

Je ferre !!!, elle est dessus, je la dirige d'une main de fer pour l'éloignée du moindre bois mort, elle rejoint le milieu de l'étang sans embrouille, ouf !!!

Moment crucial !!!

 

Elle est sur ma zone de combat, le plus dur reste à finir, les rush vifs et sec des madame mettent à rude épreuve la canne. c'est une belle carpe, pas un monstre, mais une miroir puissante et sauvage, qui accusera au final 14 kilos !!!

 
Voici la belle !!!, du haut de ses 14 kg, elle fut très combative !!!


          Gilles s'étant lever entre tant me tandis l'épuisette, pour plus de liberté de combat, j''ai du monté dans le zod qui était amarré entre nos deux rod-pod. Juste le temps de tendre un bras pour attraper l'épuisette, qu'elle me lâche un rush surpuissant dans l'autre bras, j'ai failli en perdre ma canne !!!

          Épuisette en main et après moult refus d'obtempérer de Madame (ce qui aurait pu lui couté 3 ans ferme et 2 ans de mise à l'épreuve), une négociation à pue être engagée avec celle-ci, qui c'est ensuite rendue tiger au dents (pharyngiennes bien sûre !!!).

          Un YES !!! sortit de ma bouche instantanément. Suivi d'une mise en sac soigneuse et sécuritaire pour la carpe. Une poignée de mains à mon ami, une petite réaction à chaud, repose de la canne et retour au dodo...

          Notre dernière nuit se termine, aucun signalement de carpes à l'horizon... Le sommeil nous emporte doucement, je repense au combat, les émotions qu'il m'a procuré !!! et je m'endors avec le sentiment profond d'avoir vécu un moment magique à 100%, une moment intense et sauvage, un rapport unique, entre l'homme et la nature.

          Au réveil , pas surpris de voir la pluie, vu le temps du weekend qui était à tendance dépressionnaire... Vers 13h30 nous décidons malgré la pluie, de remballé le matos afin de partir au plus vite. Trempé, mais matos remballé, c'est le temps de la pesée !!!

Nous remontons la nerveuse prise quelques heure auparavant sur le tapis, j'essaie de sécurisé la miss un max pour ne pas qu'elle se blesse et l'arrose abondamment afin de la déstresse un peu...

Elle se calme et c'est le moment de prendre la photos, toujours sous la pluie, clic, clic, et en un déclic, regagne ses eaux d'un turquoise magnifique !!!

C'est ainsi que cette session s'achève ...

         Malgré, le peu de carpes piégées pendant notre session, nous nous sentons privilégié d'avoir pu capturé une infime parti, de ce cheptel inconnue ou méconnue, que renferme ce genre de plan d'eau sauvage. Nous repartirons enrichie de cette expérience, et nous garderons en tête, les moment partager sur ces eaux.

Ce n'est que le début d'une grande émotions à partagé, avec tous le pêcheurs qui se reconnaissent...

Nous reviendrons !!! , En Octobre, c'est promis................ peut être pour une deuxième partis qui sait !!!

JIMMY.P                

Thème: Destinations et lieux de pêche | Département: Seine et Marne (77) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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Mars 2007 : première session de l'année

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Article de CAPEL publié le 15 Juin 2007 à 18:42 dans le blog LE TEMPS DES SESSIONS
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En ce jeudi 1er mars, je prends la direction du département de la Marne pour la première session de l'année 2007. La pluie m'accompagne durant les trois heures et demie de trajet, puis se calme enfin à mon arrivée au Domaine des Carpes Sauvages. En cette fin d'après-midi, je retrouve Seb et Fabien pour une session de trois jours. Enfin, je découvre ce lieu dont Seb me parle depuis bien longtemps. Ce havre de paix, au cœur de la campagne champenoise, lui a offert de belles émotions au cours de plusieurs séjours, notamment il semble que les poissons soient d'une combativité extrême...je vais comprendre ce que Seb voulait dire !
Avant la tombée de la nuit, nous prenons le temps de faire le tour du Domaine et des trois plans d'eau. Fabien m'avait prévenu, mais je reste tout de même surpris par ce cadre très sauvage. La nature reste maître des lieux, c'est un vrai paradis. Ici, priorité aux pêcheurs, aux vrais... amateurs de tranquillité, de pêches précises et techniques, de contact avec la nature. Si vous vous reconnaissez dans ces valeurs, vous serez comblés.


Il est temps de préparer la pêche. L'installation se fait sur l'unique poste du plan d'eau numéro 2. Je m'appuie sur les conseils de mes compères pour le placement des lignes. Ne connaissant pas le plan d'eau, il n'est pas question de pêcher au hasard. D'autant que l'on m'a réservé les bons spots pour mon baptême à Sauvage ! La première ligne rejoint un haut fond en gravier à proximité de la berge opposée, la seconde sera placée à environ 5 mètres du bord et des arbres tombant dans l'eau, là où se situe une langue de gravier sur laquelle les carpes viennent se nourrir. Les lancers doivent être précis et s'effectuent entre les arbres, parfois accroupi pour ne pas attraper les branches.

Dans une eau encore bien froide à 7°C, je fais confiance au montage bonhomme de neige, l'un à base d'épice, l'autre à base de carné. L'amorçage sera léger, une trentaine de bouillettes à proximité de chaque montage. Ma troisième ligne sera placée en bordure au sac soluble. Malgré la présence d'herbiers, je privilégie mon montage habituel avec un bas de ligne en nylon de 28/100 pour un maximum de discrétion. Certes, les herbiers ont poussés, mais ils ne devraient pas me gêner, ils ne sont pas encore très compacts. Comme toujours, il faudra travailler le poisson pour gagner la partie !


La nuit est tombée quand enfin nous prenons le temps de nous restaurer. C'est toujours un bon moment. Le calme nous entoure, seuls les sifflements des oiseaux viennent troubler le silence. Après une trêve hivernal,Un beau poisson de souche quel bonheur de se retrouver au bord de l'eau et au contact de la nature.
Je dors à poings fermés quand le son d'un détecteur me fait ouvrir les yeux. Je mettrai un certain temps pour réaliser que c'est un de mes delkims qui a sonné le réveil. Je me rends compte que le jour est à peine levé quand je prends contact avec un poisson très puissant. Difficile de reprendre du fil et je constate qu'il connaît très bien l'emplacement des herbiers. Mais le plus beau reste à venir...quand le combat se situe proche du bord. La clarté de l'eau exceptionnelle, malgré les 3 mètres de fond, offre un spectacle digne d'un aquarium. Je vois la carpe en surface puis replonger au milieu des herbiers et rejoindre le fond. Un nouveau rush lui permet de reprendre 20 mètres de fil, sans pouvoir la contrer. La carpe est d'un poids raisonnable mais sa combativité est extrême. De vraies et pures sensations. Finalement, il s'agit d'un poisson de souche, apparemment inconnu. Une très bonne nouvelle. Séance photos, remise à l'eau, la journée ne pouvait pas mieux commencer...

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Encore un frisson

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Article de couzchain publié le 19 Mars 2007 à 17:33 dans le blog PASSION CARPISTE
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Chaque session nous apporte son lot de surprises. Celle du 1 au 3 mars 2007 ne dérogera pas à la règle. Le Domaine des Carpes Sauvages nous apporte du bonheur à chaque sortie, et comme celui-ci j'en redemande.

Après avoir passé une nuit et une matinée sur le plan d'eau au chalet avec des fortunes diverses. Je m'installe sur l'étang n°2 pour trois heures de pêche dans l'après-midi. Une petite préparation le matin avec quelques pellets de 25 mm pour créer une belle attraction. Les carpes ne sont pas trop actives et les bouillettes sont quelques peu boudées. Je pratique une pêche simple à 2 cannes, une sur le haut-fond de gauche et l'autre au abord de l'île. Les bas de ligne sont eschés tous les deux avec un pellet extrudé de 25 mm. Un sac soluble avec pellets extrudés de 15 mm et d'autres à dissolution rapide complète le piège. Ce sera peut-être l'occasion d'essayer mes nouvelles cannes, des GARBOLINO HORIZON en 13 pieds 3 lbs. J'ai hâte de les tester car leur action m'a l'air sympathique.

L'attente commence et une bonne heure plus tard, le temps que la lente fonte du pellet draine ses effluves, et un premier départ a lieu sur la canne de l'île. Un rush de folie et la carpe se dirige derrière, j'ai tout le mal du monde à la contenir. Après un dernier effort je parviens tout de même à la contrer mais le nylon a souffert dans les branches immergées. L'adrenaline monte car la carpe me remet un coup de caudale hallucinant et se dirige maintenant vers la queue de l'étang. Elle me fait remonter tous les herbiers(heureusement tendre à cette époque) dans sa folle chevauchée. J'ai maintenant un sérieux doute, carpe ou silure, car la défense est tout bonnement puissante. C'est en la contrant avant qu'elle ne se tanque sous les arbres que j'aperçois la caudale et là plus question de moustachu, c'est bel et bien une miroir. La canne joue son rôle à merveille et me laisse découvrir une parabole de toute beauté. Merci Dominique de créer des cannes qui procurent d'aussi bonnes sensations.

Enfin le combat n'est pas terminé et il s'éternise un peu trop à mon goût. La carpe donnera tout ce qu'elle a pour se débarasser de son emprise. J'aurais finalement le dernier mot et c'est en la mettant à l'épuisette qu'un frisson me traversa le dos. Un poisson de souche encore méconnu et vierge de toute capture. Et pourtant on croyait qu'on les avait toutes rencontrées. Un poisson avec un écaillage et des couleurs dignes du Domaine. Quel bonheur de voir évoluer de telles carpes dans un endroit aussi magique.

Le Domaine des Carpes Sauvages nous réservera encore de bons moments et maintenant c'est certain des carpes encore vierges et sauvages y coulent des jours heureux. Adrien en fera aussi une sur l'étang au chalet. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises et c'est tant mieux.

       

 

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