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Blog carpiste - PASSION CARPISTE - page 13

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L'automne est là

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Article de couzchain publié le 6 Novembre 2008 à 06:42 dans le blog PASSION CARPISTE
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Depuis quelque temps, comme vous vous en étiez surement aperçu pour les plus assidus du blog (et que je remercie encore), les articles arrivent très doucement. Ce n'est pas faute de ne plus vouloir en écrire mais surtout la faute de temps pour les écrire. Je remarque une recrudescence de bons articles, bien construits et que l'on prend plaisir à lire. Je vous félicite, vous amis carpistes rédacteurs, de votre envie de faire vivre vos blogs. L'équipe POWERCARP se réjouit de cette avancée significative et nous encourage à avancer dans le développement du site.    MERCI A VOUS.

Je suis pour l'heure parti 15 jours en session pour tester pour vous de nouveaux produits afin de vous les faire découvrir très prochainement. Les carpes ont l'air des plus attentives à leur pouvoir d'attraction malgré la fraîcheur de l'eau rencontré (8°C de moyenne).

Profitez de l'automne pour faire de très belles sessions, la pêche de la carpe ne s'arrête pas aux mois les plus chauds de l'année. Si vous optez pour cette solution de confort vous êtes surement en train de perdre de très jolis moments mais surtout de très jolies carpes.

Je rentre mi novembre et vous narrerais toutes mes aventures.

Thème: Passion de la carpe | Département: Ain (01) Lien permanent | Ajouter un premier commentaire
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La Seille août 2008

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Article de couzchain publié le 21 Octobre 2008 à 17:22 dans le blog PASSION CARPISTE
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Le temps des vacances est maintenant terminé et il l'heure de reprendre mon activité favorite. Durant la période estivale, je me permets de faire un break pour m'occuper d'autres choses et de couper quasiment tout lien avec la pêche, cela permet de préserver cette envie de partir taquiner cette troublante madame carpe. Depuis deux mois, avec René, nous avons décidé d'une pêche en commun. La distance qui nous sépare est quelque peu difficile à parcourir pour un week-end normal, mais là se présage le 15 août et ses jours de repos qui en découle. Il m'est impossible de poser des congés lors de cette période de l'année, activité professionnelle oblige, alors il faut compenser avec ce que l'on nous donne. Il est de passage dans la région et notre lieu de séjour sera assez vite choisi, il descend sur la région Bourgogne et la rivière qui sied le mieux est la Seille (il y a bien la Saône mais je suis attiré depuis quelque temps par les petites rivières). Pour ne pas être ennuyé par la garderie durant cette session, nous optons pour le secteur de nuit de Louhans pourtant réputé très difficile car la pression de pêche y a été forte ces dernières années. René sera sur place bien avant moi et je lui laisse le soin de s'installer sur le poste de son choix. Il choisira celui-ci à la limite aval du secteur, nénuphars, bras mort et berge d'en face sauvage avec arbres et herbiers immergés. Un poste qui sent très bon la carpe et offre des tas de possibilité de pêche. Il sera accompagné de Michaël à partir du vendredi 8 août, je n'arriverais avec Béatrice que le jeudi soir suivant soit le 14 août. Durant ce laps de temps le poste aura le temps de montrer toutes ses capacités en termes de rendement. Cela m'inquiète un peu d'arriver si tard mais je n'ai pas le choix. René ne pêchera pas le coup qu'il m'amorcera mais si lui déroule, il y a de grande chance que les carpes s'éloignent vers d'autres cieux.

Les conditions météorologiques de leur début de session sont idéales pour la pêche, entre les rayons de soleil les orages éclatent pour électriser l'atmosphère et faire chuter les pressions atmosphériques, et ainsi faire bouger les carpes. Les nouvelles que je reçois sont des plus encourageantes dès les premiers jours. Les carpes ne sont pas rentrées tout de suite sur les coups mais depuis qu'elles ont trouvé les bouillettes Birdy, elles y reviennent joyeusement à heures fixes. Les départs s'enchaînent et les résultats risquent d'être énorme si tout continue jusqu'à la fin de la session. Je commence à ne plus avoir la tête au travail depuis ces bonnes nouvelles et j'ai vraiment hâte que ce satané jeudi arrive. Les coups de téléphone de René me font de plus en plus regretter de ne pas avoir de congés au mois d'août. Il enregistre déjà le lundi une trentaine de départs avec dans le lot de beaux poissons dont une miroir de 18 kg et les locaux commencent à venir voir ce qu'il se passe sur ce poste devenu fou. Il est maintenant très difficile d'après eux de faire du poisson sur le secteur de nuit mais là les poissons ont l'air d'être en confiance et répondent maintenant aussi bien aux bouillettes Birdy qu'aux bouillettes Winning. René s'autorise même à relever certaines cannes la nuit pour ne pas pourrir le poste prématurément avant que je n'arrive, un grand respect pour cet acte qui montre bien toutes ses qualités.

C'est maintenant le jour J, il est temps de rejoindre René, Cathy, Michaël et Maryline pour cette fin de week-end. Je charge rapidement le matériel dans la carpamobile et nous voici partis, en compagnie de Béatrice, pour Louhans. Nous arrivons sur les coups de 18h00 et je découvre cette petite rivière qu'est la Seille, merveilleuse, elle m'en met déjà plein les yeux. Elle est encore assez sauvage sur sa berge opposée et les bons spots à carpes vont être difficiles à localiser aux milieux des nombreux possibles. René m'a préparé le terrain et a amorcé une partie de la berge d'en face, bien que les carpes ne soient plus trop réceptrices en ce moment. Le temps plus froid, la montée des eaux et le poste pêché depuis quelques jours, ont sonné le repli des poissons. Je m'affaire à placer mes cannes tandis que ma copine œuvre à monter notre petit camp de base. Deux de mes cannes iront surveiller la berge opposée, là où la quasi totalité des départs se sont faits et la troisième tiendra les herbiers de ma berge car ils m'attirent fortement. Les plombs rivières de 170 grammes tiennent dans le courant, il me faudra cependant installer des back-leads conséquents afin de soustraire la bannière à la navigation présente sur la rivière et ne pas voir mon moulinet se dévider à une allure folle. J'ai comme cela perdu une bonne centaine de mètre de tresse !!! Nous passons une agréable soirée sur les bords de Seille, la nature et le calme ont ici encore leurs places. La nuit sera très tranquille comme les deux jours que René vient de passer, je suis arrivé après la bataille. Les carpes ont déserté la zone ou simplement ne se nourrissent plus, j'opterais plus facilement pour la première solution car les deux compères totalisent une cinquantaine de départs en cinq jours, la zone commençait à être malpropre pour les carpes. René ne pêchait qu'à deux cannes la nuit pour ne pas trop pourrir la zone mais cela n'a pas eu l'impact escompté. Les carpes étaient tellement éprises des bouillettes Birdy qu'il devenait difficile de ne pas en prendre, à part en relevant les cannes, difficile de le faire quand des conditions comme celle-ci se passent !!!

Le week-end est passé tellement vite qu'il est déjà l'heure de retendre les lignes pour la dernière nuit. J'embarque avec Sébastien, le gérant du magasin Millénium Pêche de Louhans, qui connaît le lieu comme sa poche. Il m'indique les meilleurs spots et je lui fais confiance les yeux fermés, ils sont situés sur la berge opposé dans seulement un mètre d'eau. Les carpes passeraient au plus près de la bordure pour chercher un maximum de protection et ne s'en éloigneraient que très peu. J'esche deux bouillettes Birdy par canne pour ne pas être dérangé par les nombreux gros poissons blancs présents sur la zone. Pierre un pêcheur local vient prendre de nos nouvelles régulièrement et nous l'invitons sympathiquement à tendre les lignes de René avec nous, bouillettes Birdy et Winning au menu pour mesdames les carpes si elles veulent bien se déplacer jusqu'à ses montages. Un petit amorçage de quelques bouillettes par canne viendra finaliser le tout. Nous entamons une belle soirée lorsqu'un de mes détecteurs entonne un chant mélancolique aux oreilles d'un carpiste. Je pique un sprint jusqu'à la canne mais il est déjà trop tard, la carpe s'est tanquée dans un obstacle. Nous partons sitôt en zodiac pour tenter de l'y extraire mais nous n'aurons que le temps de traverser la rivière et le bas de ligne cédera. Le scénario est navrant mais une carpe a répondu présente au placement des cannes de Sébastien. Nous revenons sur cette désagréable mésaventure vue le début de session devant un bon repas sous une nuit étoilée, mais bien souvent un départ en amène un autre. Nous prenons ensuite la route des rêves tout en attendant une carpe conciliante. Béatrice reste confiante, je lui ai même laissé la liberté de placer une quatrième canne où bon lui semblait ainsi que le choix de l'appât. Les femmes ont parfois un sixième sens et il faut alors s'en servir à bon escient. Vers 3h00 du matin encore un bruit de détecteur nous extirpe de nos bed-chairs et c'est la même canne qui déroule. Je ne laisse pas le temps à la carpe de s'engouffrer sous un arbre immergé, elle bifurque et prend la direction du milieu de la rivière. Béatrice me donne un coup de main car les berges sont abruptes et rendent la mise à l'épuisette difficile. Une magnifique commune est sur le tapis de réception, notre joie est grande d'avoir pu sortir un poisson dans de telles conditions. René fera de même dans la nuit et au petit matin c'est un doublé. Les carpes commencent à reprendre de l'activité, le niveau de l'eau s'est stabilisé et les températures extérieures sont à la hausse, mais le week-end touche à sa fin et nous plions heureux d'avoir pu pêcher cette somptueuse rivière qu'est la Seille. Nous réalisons de magnifiques clichés au petit matin pour immortaliser cette session qui restera pour René exceptionnelle mais amplement méritée vu ses qualités humaines.

Merci à Sébastien et à Pierre pour leurs conseils avisés, ils n'ont pas été avares de renseignements pour que notre fin de session se déroule au mieux. Pour cette semaine de pêche René n'aura eu besoin que d'une douzaine de kilos de bouillettes Birdy et Winning pour sortir de la Seille 42 carpes miroirs et communes de toute beauté et en parfaite santé pour 56 départs. Nul besoin d'énormes quantités quand la qualité des bouillettes fait tout le travail. Une session exceptionnelle qui restera longtemps gravée au fond de notre mémoire.

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Saône et Loire (71) Lien permanent | Voir les 7 commentaires
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Enduro, juin 2008

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Article de couzchain publié le 25 Septembre 2008 à 04:46 dans le blog PASSION CARPISTE
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Sous la houlette de Guillaume et de Grégory, nous décidons Philippe et moi de prendre part à un petit enduro qui se déroule sur un plan d’eau fort sympathique. Franck et son équipe ont décidé de faire une manifestation pour que les carpistes s’affrontent amicalement. Nous arrivons donc le vendredi 6 juin pour quarante heures de pêche non stop, le temps est maussade et les températures en chute libre. Nous sommes plus près des conditions climatiques de la Toussaint que du printemps, mais tout le monde arrive dans une bonne ambiance et fait abstraction de ce petit détail. Le tirage au sort est intégral et une main innocente, dû moins je pense qu’elle l’était car c’est Maryline la copine de Guillaume qui tira la première boule. Je vous le donne en mille, elle trouva celle de son chéri et de Grégory en premier, quelle coïncidence !!! La chance est toujours du côté de la canaille, n’est-ce pas messieurs !!! Mais on ne leur en voudra pas trop longtemps car il nous sortirons en deuxième position. Philippe me laisse le soin et la liberté de choisir et je tombe sur le poste 8, le poste le plus convoité du lac car à priori c’est sur ce poste que toutes les rencontres qu’il y a eu jusqu’à maintenant se sont gagnées. Nous ne connaissons pas du tout le plan d’eau et avec Philippe nous ne nous enflammons pas le moins du monde car un enduro reste un enduro et les carpes des carpes.

On se dirige vers nos postes respectifs malgré le terrain rendu boueux par les intempéries des derniers jours. Nous déplions le matériel sous une pluie fine, froide et transperçante. Nous nous imprégnons du poste avec quelques coups de marqueur sondeur, Philippe tiendra la partie gauche et son île, moi la droite avec ses fameuses bouées et son piquet magique. En commun accord, malgré ses connaissances plus approfondies que moi en enduro, nous décidons de faire un coup amorcé à la micro graines, technique qui paye généralement lors de ce genre d’épreuve. Les petites carpes se laissent plus facilement à engamer cette manne de nourriture. On effectue cet amorçage entre notre bordure et l’île, nous coupons ainsi le passage des carpes. Elles passeront certainement par là et tomberont sur cet appât équilibré, piégé, déposé par Philippe. Il mettra aussi une canne en extrême bordure d’île, passage stratégique des carpes. La vase est présente sur le fond dans des proportions normales pour un étang, nous décollons tout de même légèrement les appâts pour une belle présentation. Les fonds sont compris entre 1,10 et 1,30 mètres, pas de grandes variations, calme plat. Je vais exploiter le poste le plus productif du plan d’eau d’après les locaux, la pression est sur mes épaules. Il m’en faut cependant plus pour me stresser car rien de vital n’est engagé, mais nos deux compères, sont là pour nous le faire rappeler. Ce spot n’a pourtant rien d’exceptionnel, une bordure et à deux mètres de là un piquet (pardon “le piquet”). Il suffit de déposer sa ligne entre les deux et elle doit dérouler, même Franck l’organisateur me prédit des départs. Mais voilà, il n’y a ici que 0,70 mètres d’eau et avec des conditions climatiques comme prévues ce week-end, on doute que ce soit le poste idéal. Je tiens à vous signaler que nous sommes sur le poste le moins profond du plan d’eau et qu’en condition normale de début juin les carpes le visitent certainement mais de là à ce que les poissons viennent avec des températures si basses c’est moins sûr.

Nous restons confiants car nous sommes surtout là pour passer du bon temps et si les carpes mordent cela ne sera que du bonus. Béatrice nous rejoint pour le week-end et espèrent bien voir une carpe ou deux. La première nuit est très calme et d’après mes souvenirs seulement un poisson de sorti sur les huit postes occupés. On nous apporte le petit déjeuner vers 9h00 et nous faisons plus amples connaissances avec les organisateurs et surtout le plan d’eau. Les locaux ne sont pas avares de précieux renseignements pour bien aborder tel ou tel poste, on ne se focalise pas sur le notre. Nous prions pour que cette journée soit ensoleillée pour réveiller les carpes. Le temps est plus calme mais les températures ne montent pas d’un poil. Nous replaçons consciencieusement les cannes avec des appâts équilibrés et boostés car les carpes ne sont pas coopérantes. Nous n’avons que des profondeurs minimes, il nous faut faire venir les carpes et non attendre qu’elles se déplacent vers nous, sinon nous pourrions les attendre longtemps !!! La journée passe à une vitesse folle et il est déjà temps de préparer notre dernière nuit et notre dernière chance de piquer au minimum un poisson. Philippe se place toujours sur la bordure d’île car le peu de carpes prises se sont faîtes piquer ici. Il est difficile de faire mieux, au delà il reste pris dans les arbres immergés, ses montages sont juste dessous. Sa deuxième canne se déplacera plus à gauche, devant notre amorçage de micro-graines, au cas où les carpes resteraient un peu en retrait de peur de rentrer sur cette abondante manne de nourriture. Pour ma part je replace cette satanée canne du piquet avec une extrême précision, une petite bouillette de 15 mm équilibrée avec une petite poignée de pellets. Le strict minimum afin de ne pas repousser LA carpe qui se risquerait ici. Je parviens à lancer ma deuxième canne entre les bouées et des branches tombantes, un spot protecteur pour les carpes en temps normal (hors enduro).

Nous profitons du barbecue préparer par l’organisation pour passer une soirée pleine de bonne humeur et d’humour, Greg ne s’en laisse pas compter et étale toute sa panoplie. Ils sont sur un poste au milieu de rien et que personne ne voulait tirer. Ils pêchent consciensieusement en donnant même des conseils à leurs concurrents immédiats (Greg leur fait voir où placer leur canne près de la deuxième île !!!!!). Un petit pari est même engagé entre Philippe et Grégory, le premier qui prend un poisson se déshabille et court vite voir l’autre dans la nuit. Nous avons hâte de voir le résultat. Après une longue soirée nous nous endormons assez confiant. Mais voilà dans la nuit tous nos espoirs de sortir du poisson deviennent vains, un homme tout nu vient de passer (pari tenu Greg, chapeau bas) et les carpes ne sont plus près de se faire voir, elles sont parties mourir de rire dans une queue du lac. D’ailleurs jusqu’au petit matin nous ne savons pas si c’était un rêve ou la réalité, mais après avoir entendu plusieurs récits burlesques nous nous rendons compte que nous étions des plus éveillés lorsque nous avons entraperçu cette belle anatomie à la lueur de la lampe frontale. Encore une histoire qui suivra Greg très longtemps.

Il est maintenant temps de plier et d’emmener tous ses souvenirs avec nous. Organisation, convivialité, bonne humeur seront à retenir pour ce premier enduro. Les carpes ne furent pas au rendez-vous avec des conditions météorologiques épouvantables, sans aucun doute nous y seront l’année prochaine avec Philippe. Guillaume et Grégory auront tout de même réussi à sortir une carpe au milieu de rien, bien joué. De notre côté, notre queue de lac peu profonde n’aura vu aucune carpe de sortie.

Un grand respect et un grand merci aux deux filles, Béatrice et Maryline, pour être restées jusqu’au bout malgré la boue omniprésente sur les postes.

 

 

Thème: Passion de la carpe | Département: Isère (38) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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Gravière, 28 mai 2008

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Article de couzchain publié le 2 Septembre 2008 à 16:57 dans le blog PASSION CARPISTE
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Après un week-end plein de promesses, je m'autorise à poser deux journées de RTT supplémentaires pour le finaliser. La route qui me sépare du plan d'eau est vite avalée après une rude journée de travail, il n'y a rien d'insurmontable lorsqu'il s'agit de partir à la pêche !!! Nous sommes mercredi et pourtant je ne suis pas le seul sur la gravière, les carpistes auraient-ils changé de moeurs ? La pointe, où nous étions il y a quelques jours avec Guillaume et Mariline, est prise ainsi que la berge nord. Je n'irais pas plus loin car ici un très bon poste se profile, sa topographie est idéale pour une nuit. Ce qui me chagrine le plus, c'est que par le passé il m'est seulement arrivé une seule fois de sortir du poisson sur trois nuits. Cette session sera l'occasion de reproduire l'expérience et d'en tirer les conclusions, c'est en multipliant les pêches que l'on tire le meilleur de nos plans d'eaux favoris.

Tout le matériel est rapidement monté, les spots ne sont pas très nombreux et trois cannes suffisent amplement pour les exploiter. Je ne surcharge comme cela pas la zone qui est déjà assez confinée, je vais essayer d'être le plus discret possible pour ne pas effrayer le poisson qui devrait déjà se trouver là. Je passe le marqueur sondeur le moins longtemps possible, juste le temps de trouver mes trois emplacements habituels. Je place une canne à gauche de l'île à environ cinq mètres de la bordure, lors d'une dernière session les carpes empruntaient quotidiennement ce chemin naturel. La deuxième sera à moins de deux mètres de l'îlot, face à moi, sous une très belle rangée de joncs. Et la troisième et dernière tiendra, comme à chaque fois, cette petite tâche de graviers forte attirante. Un spot décalé, souvent productif, qui produit généralement les plus gros poissons. Pour cette session, je ferais exclusivement confiance au Vitaly Fruity Fish mix accouplé à un arôme carné, l'Oéanic Fish (5 ml pour 1 kg de mix). Je repartis quelques bouillettes sur les trois montages, nul besoin de beaucoup amorcer car sur ce genre de poste il faut privilégier le côté attractif de l'appât. Le temps est propice car orageux et les premiers éclairs commencent à zébrer la campagne avoisinante, un magnifique spectacle s'offre à moi lorsque je me prends un instant de repos.

Seulement une heure après la mise à l'eau des cannes et un premier départ intervient sur la canne du milieu. Un rush puissant fait crisser le frein du moulinet et plier la Dream Maker. Il me faut quelques instants avant de récupérer un peu de fil, la belle se joue de moi et ne sent pas vouloir se rendre facilement. Je la travaille au milieu des petits herbiers et des autres cannes, je me fais chahuter mais je commence à l'entrevoir. Une miroir de toute beauté s'offre à moi dans cette eau limpide, je la mets à l'épuisette et la hisse sur le tapis de réception. Elle ne sera pas loin des 14 kg, pour un premier poisson c'est tout à fait correct sur cette gravière. Je profite maintenant de la fraîcheur de la soirée après un après-midi lourd et chaud. Les moustiques envahissent maintenant totalement le campement et ils m'obligent à les enfumer pour être un peu tranquille. Le repas sera un peu plus calme et je me glisse dans le duvet.

Il pleut maintenant depuis quelques heures et entre le bruit sous la tente et la nervosité de l'attente d'un nouveau départ, il n'est pas facile de fermer l'œil. Pourtant vers trois heures du matin le temps se calme quelque peu et je peux enfin trouver le chemin du sommeil. Une carpe en décida autrement et m'extirpa de mon doux rêve. J'empoigne la canne et ferre en douceur pour sentir au bout un joli poisson. Elle me fait encore un tout droit de toute beauté pour essayer de se défaire de cet hameçon ennemi. Je ne m'en laisse pas compter et ramène doucement la carpe quand cela m'est possible. Au bout d'un quart d'heure le poisson s'épuise et je peux enfin la hisser sur le tapis de réception. Elle est plus longue que la première mais elle me semble moins lourde. Mon impression ne sera pas bonne car le peson affichera largement plus de 14 kg, les carpes sont parfois trompeuses. Je me réjouis de ce début de session et me recouche encore plus heureux. Une heure plus tard je me lève pour une commune de taille moyenne, les bouillettes à base de Vitaly Fruity Fish mix tournent à plein régime. Je peux dormir deux heures avant d'être à nouveau tirer du bed-chair par un détecteur qui s'emballe, encore un gros combat au petit matin. La nature n'est pas encore réveillée et seul le bruit du frein et du combat de la carpe viennent rompre ce silence. La miroir vient finir sa chevauchée dans mon épuisette, elle fera quasiment les 10 kg. J'hésite à retourner sous le duvet mais après une nuit comme celle que je viens de passer, je me laisse tout de même tenter.

Je ne me réveille pas très frais vers huit heures trente et je n'ai pas le temps de faire chauffer l'eau pour un café réparateur que de nouveau une canne déroule. Je profite du jour pour savourer ce combat et amène sur le tapis une miroir qui accuse un poids supérieur à 6 kg. Je ne le sais pas encore mais ce poisson sera le dernier de cette session. Comme prévu et déjà constaté auparavant les carpes ont déserté le lieu, je n'aurais aucun autre départ au grand dam de Béatrice qui est venu me rejoindre pour la dernière nuit.

Le Vitaly Fruity Fish mix a parfaitement joué son rôle lorsque le poisson était présent sur la zone, 6 départs, 6 carpes. Après il devient plus difficile de faire mordre une carpe qui n'est pas là. C'est encore une histoire qui se répète sur ce poste et on peut bien mettre n'importe quelle bonne bouillette le résultat restera le même. J'ai essayé d'affiner mes montages au maximum au cas où les carpes aient été tatillonne à un point extrême mais cela ne changea rien du tout.

 

Pas de carpes, pas de départs. Cette devise s'applique de nouveau pour cette session et surtout pour ce poste.

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Ain (01) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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