Derniers articles sur la pêche de la carpe - page 603

Il y a des évènements dont vous ne prêtez guère attention. Le championnat de France de pêche à la carpe en faisait parti. La compétition au niveau de la pêche ne m'ayant jamais attiré. Mais cette année, les phases qualificatives Rhône-Alpes se tenaient près de chez moi.

L'histoire commença quinze jours plus tôt lorsque je me retrouvais sur les berges du Rhône en train de participer à l'enduro du Sun Carpe 26. Convivialité et amitié sont les maîtres mots de ce rassemblement, bien plus qu'une compétition. Fernand, le président de la région Rhône-Alpes, me parlait des manches qui allaient se dérouler à Villefranche sur Saône et Anse. Il me dit qu'il cherchait des commissaires pour la semaine et me demandait si cela m'intéressait. Tout cela était sympathiquement amené et j'acceptais volontiers l'invitation.

Tout ce beau monde se retrouvait pour un repas d'ouverture le vendredi 28 avril à Anse(69) pour une soirée tripes. L'ambiance était chaleureuse et les participants ne semblaient encore pas trop tendu. Le lendemain matin, après le tirage au sort, les 16 équipes s'installaient et l'épreuve pouvait commencer pour 72 heures. Elle se déroulait sur une gravière d'une soixantaine d'hectares non ouverte à la pêche de nuit, cela promettait quelques belles prises.  Durant ces trois jours, j'apprends à connaître les autres commissaires. Les journées et soirées sont des parties de franches rigolades. Le décalage parfait avec les carpistes qui eux tentaient par tous les moyens de sortir une carpe. La tension montait petit à petit au sein des équipes, tout le monde cherchait à se placer pour mieux appréhender la rivière. Finalement peu d'équipes réussir mais du côté de l'organisation on sentait qu'un groupe était né. Le pire moment, pour les commissaires, commençait en même temps que l'épreuve rivière qui se tenait sur la Saône à Jassans(01) sur plus de 2 kms. Plus d'1 tonne 600 kg de carpes furent prises en 96 heures et on ne compta plus les allers-retours en vélo tout terrain le long des berges. Mais dans cette tourmente on s'est réservé nos soirées pour profiter des bons moments de la vie. Entre andouillettes, barbecues et autres pâtes aux coulis de tomates, la camaraderie tranchait inévitablement avec le sérieux de l'épreuve. Peu importe, les concurrents ont apprécié le sérieux des commissaires mais surtout l'organisation irréprochable des membres du GN Carpe Rhône-Alpes.

Je me suis dit à ce moment là que j'avais bien fait de participer à ces championnats Rhône-Alpes en tant que commissaire. J'ai connu des personnages qui seront difficilement oubliables et qui avaient le cœur sur la main. La preuve, après la remise des prix, avec leurs larmes qui en disaient long sur cette semaine écoulée.

Mais pour moi les choses sérieuses commencèrent lors de cette remise des prix. Les cinq équipes qualifiées devaient choisir un capitaine de région et qu'elle ne fût pas ma surprise quand ils me demandaient de l'être. C'est avec joie que j'acceptais leur offre et espérait ainsi poursuivre cette aventure humaine jusqu'à la plus haute marche du podium du championnat de France.Défendre sa région à une compétition est un challenge intéressant.

Merci à Fernand et Françoise(pour cette expérience), Franck, Isabelle, Jiuseppe, Christian, Pascal, André, Philippe, Nathalie, Jacques, Wilfried, Claude, Hervé, Michael pour ces longues soirées inoubliables.

Merci à Sébastien, Patrick, Fred, Tony, David, Frédéric, Lucien, Clément, Christophe et Alain de me faire confiance en tant que capitaine.

Je pars dès vendredi matin pour Labalrède dans le Tarn.              

Rendez vous du 1 au 9 septembre sur les berges de l'Agout et du lac de Laouzas.

Equipe Rhône-Alpes 2006 :   

Feschet Sébastien  -  Costes Patrick

Lardon Fred  -  Darnand Tony

Aubert Lucien  -  Lacroute Clément

Gerboulet Christophe  -  Ronchy Alain

Corbeil Jérome  -  Dufaitre Frédéric

   Alors que les températures du mois d'aout sont plus que douteuses, j'ai découvert un petit plan d'eau a Tremblay-en-france dans le 93 qui m'a agréablement surpris. Ce plan d'eau ne n'avait pas retennu mon attention pendant l'hiver et c'est faute de ne pas pouvoir ller autre part, que je décide de faire une partit de peche de quelques heures.

   Je savais par experience que les bouillettes ne donnaient rien c'est donc pour cela que j'esche une de mes canne avec 4 grains de mais doux, accompagnés d'une chaussette soluble (farine+pellets).Ma deuxieme canne était eschée de lupin et également d'une chaussette soluble, quelques pellets viennent terminer l'amorcage.

    Et voila les carpes qui sont venu me voir ce mois-ci:

Cette magnifique carpe a ete la cible de 4 grains de maîs, elle m'a offert un très bon et long combat compte tenu de son petit poids.

Il faut avouer que les couleurs de cette joli mémères sont superbes...

Sur votre droite une jolie petite carpe enfin petite, facon de parler. Elle c'est laissé séduire par du maîs doux, dans le plus petit etang. Car l'etangde tremblay en divisé en deux partis une grande et une petite dites "piscine".

                           Une petite carpe mais l'importance c'est d'entendre le détecteur qui chante! 

Une belle miroir de 5kg, prise avec un pellets de 21mn, sur un amorcage de chenevis et de pellets au poisson blanc. Elle m'a offert un joli combat, puisque qu'après le ferrage, celle-ci a été se réfugier dans le petit chenal qui met en relation les 2 parties de l'étang!

en construction

Il est 5h45 lorsque j'arrive à l'entrée principale de la gravière. La pression de pêche est élevée mais j'ai vu pire. Les nouvelles ne sont pas très bonnes, le plan d'eau est sur off et les quelques carpes qui mordent le font principalement de nuit. Je suis quand même confiant car les conditions climatiques sont favorables, de plus c'est ma session de rentrée. Un mois de repos et vous êtes à bloc jusqu'en décembre.

La météo annonce des vents nord ouest à sud pour la journée et depuis deux ou trois jours il y a eu une dominante sud. Je connais un poste qui permet de pêcher avec ces 2 vents de face. Toujours bon de suivre l'orientation du vent sur ces gravières. Par bonheur le poste est libre, il n'est pas facile à pêcher car les fonds sont monotones mais rien de bien surmontable.

Toutes les cannes sont à l'eau dès 6h30, je ne perds pas de temps car la levée du jour est parfois terrible. Deux cannes à la flottante fluo et les deux autres avec des bouillettes denses dont une boostée. J'espace un maximum mes lignes sans gêner les autres carpistes présents bien entendu. De 10 mètres du bord à 60 mètres. J'amorce à l'aide de bouillettes sur une très large surface, les carpes qui navigueront dans les parages mangeront sans se soucier et tomberont forcément sur un de mes appâts piégés. L'attente commence avec une tasse de café et une grille de mots flêchés, enfin le paradis.

 Il est maintenant 10h00 et aucun bip, ni aucune activité apparente. Les autres carpistes en sont au même niveau que moi, cela me rassure un petit peu. Je change de tactique sur une canne et remplace la bouillette boostée par 2 pellets de 15 mm avec un petit sac soluble. Je vais faire les bordures. Depuis une heure maintenant, un vent du sud souffle fort et cela brasse les berges. Le détecteur s'affole une heure plus tard et ce n'est malheureusement pas une carpe, simplement une grosse tanche. S'en suivra quatre autres et un gardon, un départ par heure pendant que le vent continua de souffler. La pluie vient ensuite faire taire les quelques touches que j'avais eu. Je relance les cannes correctement pour le coup du soir. Je continue sur ma lancée et n'esche que des flottantes. Les carpes ne sont pas actives donc il faut un appât qui les incitent à mordre. Rien de tel qu'une pop-up décollée de quelques centimètres. Un peu de pellet complètera le tout pour créer une légère attractivité.

Malheureusement le reste de la soirée restera calme, aucun départ sur la totalité de la gravière. Les carpes ne sont pas en action de se nourrir la journée. J'aurais tout de même passé une agréable session même si je n'ai pris que de belles tanches. J'aurais au moins entendu les détecteurs et vous savez tout le bien que cela peut faire. Je prendrais peut-être ma revanche le week-end prochain.     

Fini les barbecues et les restaurants, place à la pêche et ses moments inoubliables.

La trêve fût plus longue que prévue mais j'ai passé d'abréables moments et même un qui j'espère durera très longtemps.

Ma première micro-session se déroulera sur une journée et sur une gravière de ma région d'environ 14 hecatres. Après la canicule et ses hordes de vacanciers, les berges sont à nouveau désertes. Même les carpistes sont apparemment encore loin d'ici. Tant mieux les carpes risquent de mieux répondre à mes appâts.

 Je vais aborder cette gravière, pour commencer, avec des bouillettes flottantes fluos(rouge ou orange de préfèrence). Les carpes se laissent souvent tenter par ces petites billes qui jurent des fonds limpides de ce plan d'eau.

Un appât décollé de 10 à 20 cm est plus performant qu'un appât posé lorsque l'on partique, comme ici, une pêche rapide. Moins de 12 heures.

Même sans amorçage, ces bouillettes procurent des départs réguliers. Je vais tout de même effectuer un micro-amorçage avec des pellets à dissolution rapide et lente. Sur cette gravière, ce qui compte, c'est de se démarquer des autres carpistes qui pratiquent une pêche trop stéréotypée à mon goût.

Une canne sera tout de même escher avec une bouillette dense à forte diffusion avec un petit amorçage sur une zone assez large. Les carpes qui se déplacent tomberont forcément sur mes appâts, et avec de l'assurance sur mon esche piègée. Les années précèdentes ce procédé marchaient très bien, pourvu que les années se suivent et se ressemblent.  

Je vais profiter un maximum de ces deux derniers week-ends d'Août. Une grosse échéance s'approche qui risque d'être sur le plan humain très riche. Je vous en reparlerais très prochainement.