Articles sur la pêche de la carpe - Pêche de nuit

Nous somme fin novembre dans ce petit étang à Deulêmont, il est 20h35 et je viens de mettre mon premier poisson sur le tapis de réception. Une longue commune de 7,5 kg prise dans 1 metre d'eau à 30 centimetres des roseaux, sur la bordure d'en face, avec mes boulles maison sans amorcer .

23h05 un départ puissant, un combat puissant et une carpe puissante, tout se que j'adore. 10 minutes plus tard dans l'épuisette une belle commune sauvage de 8,4 kg que j'ai piqué au millieu de l'étang, sur un fond vaseu avec mes boulles maison a l'ananas, en amorcant une poigné de pelets au maïs.

Il est 1h45, je viens de casser sur la canne qui est placé a 30 centimetres des roseaux. Je suis en train de refaire mon montage quand tout à coup, mon moulinet déroule. C'est la canne placé sur le fond vaseu, verdicte une belle commune de 6,7kg.

Il est 2h30, je viens de ferer un départ de fou sur la canne du millieu placé entre deux botte de roseaux dans 80 centimetres d'eau. Pas de bol, la carpe c' est bloqué autour des roseaux je pompe, je pompe, bingo ca vien mais celle la est nerveuse. Après 10 minutes de combat, je finis par mettre au sec cette superbe miroir de 8 kg

Incroyable mais vrai, Il est 7h30 et je viens de sortir la même carpe miroir que j'ai faite cette nuit à 2h30 sur la même canne, sur le même poste, avec la même boulliette.

 Etonné mais super heureux!!!

Vendredi soir, je décide de prendre mon matériel de pêche et de partir faire une petite nuit à l'étang bleu dans le nord (59). Une fois tout bien instalé environ à 19h30, je commence à mettre mes montages a l'eau.

 20h20 depart monstrueux, la canne ses levé à la vertical du trépied et ses ecrasé sur la berge. Ce montage, je l'avais déposé à 3 metres devant des rochers en bordure dans 2 metres d'eau en amorcant une poigné de pelets et une poigné de boulliette broyées en petit morceaux. Après 10 minutes de combat inoubliable, je mes au sec une commune de 13,5 kg de muscle.

 22h15 départ, cette fois si la canne du milieu deposé à 5 metres en bordure devant un ponton dans 2,50m d'eau toujours avec la meme facon d'amorcer. Verdicte, une commune de 9 kg.

Il est minuit plus rien plus un bip, je décide de mettre un sac solube sur la canne de gauche et la placer environ a 20 metre de la berge dans 5 metre d'eau.

1h17 depart violent, merveilleux combat avec un amour blanc (mon premier) de 8 kg qui a mordu a mes fameuses boulles maison au crab.

2h45 après m'avoir assoupie un peu, un départ me réveille sur la canne placé à 5 metres devant le ponton, cette fois ci c'est une jolie miroir de 7 kg.

 3h10 alors que je placé une canne a la main, j'entend mon bip hurler, c'est la canne placé a 3 metres devant un rocher, je cour en ésperant toujours entendre mon bip sonner puis je fere et combat une commune de 6,5kg.

 Il est 8h alors que je commencer a remballer, un départ chelou sur la canne de droite placé devant le rocher donc je fere et mes au sec cette belle miroir baby de 3,6 kg

                                                                        superbe nuit!!!

Et voilà notre dernière session nocturne (normalement) car la pêche de nuit ferme officiellement fin septembre.

Pour marquer le coup, Hervé et moi nous nous décidons pour 3 jours sur un secteur de nuit autorisé en Saône (encore merci à la fédé ou je sais pas qui, de nous mettre à disposition 300 mètres de rivière dont seulement 30 mètres sont pêchables. C'est mieux que rien, hein ?)

Bref, je voulais commencer cet article par un coup de gueule, très personnel, vous allez voir.

Un type, qui se prend pour un gros malin, se fait un départ de dieu, avec, au bout du fil, très certainement son record de la saison.
Et ce gros nul, au lieu de prendre son temps et mener un combat de patience, ce gros débile, cette patate-enrobée, ce pouf-mal-étalé, ce bachi-bouzouk, cette couille-boursouflée-de-rat-crevé, au lieu de sauter dans sa barque et de filer tranquillou et se faire plaisir, et bien ce gros-plouc, il pompe la carpe comme si c'était un gros paquet d'herbier....
Et paf, bien fait pour sa gueule, à ce cétacé-sans-cervelle : la carpe se décroche à 20 mètres, espérons juste qu'il ne lui ait pas fendu la gueule. Il a juste le temps de voir une énorme caudale lui faire un joli doigt, avant de disparaître dans les abysses.

Ce nullos, vous le connaissez bien car ce n'est autre que moi même. Fastbaby, une fois n'est pas coutume, tu es obligé de laisser cet article d'insultes : ca a valeur d'exemple sur ce qu'il ne faut pas faire !

Voici la vidéo du délit.

Cela m'a bien vexé. Bon, je me suis bien défoulé sur bibendum, passons à la suite de cet article... Vous allez voir qu'après cela, rassurez-vous, j'ai pêché avec ma tête plutôt qu'avec ma teube.

Et on a pu passer un excellent moment... 

Allez, on met la barque à l'eau, on dépose nos montages. Je vous parlerais après des esches utilisées

20 heures : Ca pêche, hop à table. Qu'est-ce qu'on mange ? Ben, un pot-au-feu maison, tiens.
On se régale comme si notre dernière heure est arrivée, c'est divin !

 La nuit se passe sans un bip, même les bateaux ne croisière ne bougent pas nos montage. Par contre, on se prend une belle averse. On s'en fout, puisqu'on a imperméabilisé la toile, il peut tomber des cordes !

Samedi matin, le réveil est assez pataud : les capots successifs ne sont donc pas terminés ? Zut, on voulait vraiment finir l'année en beauté.

Du coup, on s'occupe de nos potes, on les décrotte, on leur donne quelques épis de maïs volés dans le champ d'à coté . Pour ceux qui connaissent le coin, la jument blanche a été piquée, elle était vraiment à bout, la pôvre .  

 Il y a un magnifique brouillard,

on profite de ce moment de plénitude

 11h30, enfin, le premier départ. On avait oublié le trip que ca procure !

J'ai copié sur la team intercarp : j'ai adoré le film sous l'eau, je me suis donc acheté l'adaptateur sur ebay

12h00 : Allez, une ch'tite choucroute pour nous remettre de nos émotions

13h30 : je me fais mon départ à la bourrin du début d'article, quand même, ça fait du bien.

L'esche utilisée est une bouillette maison, sur la base d'une recette de Nico2Renn : on mixe des sardines en boite, qu'on incorpore aux œufs avant le mix.
On garde précieusement l'huile au congélateur (que j'ai rallongé avec du sucre de canne et de l'isio4, soit env. 33 cl)

 18h00 : Enfin une belle prise (8 kg) que je combat a bord du bateau (pas totalement irrécupérable, le gars)

Quelques départs avortés plus tard, nous voilà  de retour aux bedchairs

00H30 : Yesss, enfin un départ dans la nuit, le pied total !

01h30 : rebelote, alors là, c'est vraiment génial, quelle belle session

 3H45 :Ralala, quelle nuit sympa, les prises ne sont pas énormes, mais le plaisir est intact !

7H00 : J'ouvre un oeil.
Quel désolation : il pleut de façon ininterrompue depuis plusieurs heures, autant à l'extérieur... qu'à l'intérieur !
La pluie à goutté sur le duvet d'Hervé, puis à complètement détrempé son bedchair, il est... gaugé !
A ben mince, alors, qu'est-ce qui s'est passé ???

 Bon, pas le temps de trop faire d'analyse, Hervé est assez... én'hervé (), on va commencer à tout remballer.

 Et hop, un départ pour Hervé, mais décroché. Bon, le moral revient. On continue à ranger, tout est trempé!

Et zou, un dernier départ, sur une petite miroir toute mignonne. Bravo Hervé.

 Haaa, ca fait du bien de finir en beauté comme cela.

Du coup, notre baptème sous le déluge s'est quand même bien déroulé !

L'année se terminera par d'autres sessions, mais au petit (très petit) matin, adieu la nuit

LaMagie

Resultat : 10 départs, 6 carpes sorties (dont 3 à la bille fish/sardine)

 Ps : merci pour vos com' : 9 messages avant la fin,
c'est sympa !

blog de Maco Capa Philosophie Carpiste                                                                                                      ^^

                                       WILD DREAM LAKE      

 La recherche de l'invisible

ACTE 2

Comme je peux, je traverse la végétation Hygrophyle, les wadders ultra recomandées me permettent d'accèder à une zone relativement dégagée ( 1,50 mètres d'orties et autres plantes désagréables...). L'essentiel est là cependant :  le brolly peut être déployé; Le ciel dégagé pour l'instant pourrait bien se charger rapidement de gros nuages orageux... L'eau est comme écrasée par la chaleur, mon ti-shirt colle à la peau et les moucherons bourdonnent sans cesse. La soirée est désirée plus que jamais, vivement la fraicheur et la rosée du matin!

Tandis que le soleil s'éffondre par delas l'horizon je confectionne des sacs solubles. J'ai de bons appats, autant les utiliser au mieux. La surface du plan d'eau ayant été arrosée durant 2 semaines, il faut suposer que les carpes ont goûté et seront bien heureuses de trouver sur leur chemin le paquet de délice providentiel savament conçu que je leur propose...

Curieusement et contrairement à ce que j'avais pu observer jusqu'à présent, les carpes ne sautent ni aux heures ni aux zones notées durant mes repérages. La tactique est de pêcher hors lieu d'activité habituelle, du coup ma stratégie se trouve elle moin pertinente ? Si je touche au dessus d'une moyenne de 6kg la réponse sera oui.

 <<   Un montage restera suspendu quelques centimètres au dessus d'un petit tas de pellets et morceaux de billes... En arrière plan, les plantes inféodées aux berges ensoleillées des étangs uniquement entretenus en fauche tardive...

Minuit, alors que je remet en question mes raisonements un montage prends fuite, au contact c'est un beau poisson qui pousse sur ses nageoires. La tresse fine siffle dans les anneaux de la canne pliée en deux, j'aime cette sensation qui me fait perdre la raison... Je rentre dans l'eau jusqu'au ventre pour aller la chercher, à plusieurs mètres de la berge le sentiement de solitude est extraordinaire... Dans cette étendue sombre aux reflets d'argent le murmure du frein trouve en réponse l'eclat de la masse d'eau qu'une caudale frappe sans mesure.

^{(clikez pour agrandir les photos!)}

Mon impatience trouve donc un echos, un beau poisson comparé à ceux qui ont aspirés mes esches jusqu'a présent sur Wild Dream Lake.

 Replacer le montage sera difficile, 70 mètres sépare le buzz bar du spot gagnant, après un crapahutage amphibie en délicatesse pour pertuber le moin possible le milieu : le stand-by.

Le positionement des montages a été réfléchi durant plusieurs jours. Gonflé par l'arrivé d'un ru,  cet étang est chargé de sédiments, une couche de vase recouvre la moindre parcelle plate du fond.  Deux des spots pour lesquels j'ai opté sont  situés en limite de tombant  de berge, un pêche une île, l'autre ma berge. Ces deux montages d'hameçons sont équilibrés en bonhomme de neige. Pleine eau, dans une zone que je présume être l'ancien lit du ru un montage flottant assure la qualité de présentation. Les appats au caractère olfactif puissant jouent un rôle important dans mon approche. La présentation irréprochable offre une certitude : pas de départs signifie soit pas de carpes, soit appat non accepté. L'ALT est de ce fait un allié fondamental dans la compréhension des mécanismes du plan d'eau ou de son peuplement.

Le deuxième départ survient une heure plus tard mais rien lors du contact. Ce spot éloigné sur ma berge est laborieux d'approche. Distant comme toujours de mon buzz bar, il est mal aisé de replacer correctement de nuit la ligne... Avec autant d'application que possible je shoot tout de même un fil soluble à une soixantaine de mètres au ras des branches... Un "toc" net dans le blank confirme la nature du fond, je suis bien dans de la roche (Synonyme d'écrevisse et larves diverses?)... back-lead et re-stand-by.

Les heures se succèdent et l'aurore est proche, les insectes me rappelent que l'homme est une créature vulnérable... Hurlement! Ca débobine sévère en pleine eau, contact. Petite commune mise en sac, le soleil ne tardera pas à déverser sa lumière.. Retour sous le brolly  pour repos et sous mes paupières nagent des carpes énormes.

Je ressents la brume et tandis que la passé du matin baigne de chants Wild Dream Lake, un bip me fait sursauter.

 Les vieilles écailles se montrent enfin,cette carpe est la plus belle capturée jusqu'à maintenant....

 Loin des records fantasmagoriques,  elle est un record allégorique... La métaphore en dit plus qu'une frigide vision d'aiguille de peson...

La dernière touche donnera une petite mirroir, c'est la première que je capture ici.. Ou sont ses parents? Je pense que c'est un sujet qui mérite d'être traité comme il se doit. Pourquoi Wild Dream Lake n'hébergerait il pas un vieux mamouth méfiant!?

Pour tout dire, la partie du Lake qui pousse au Dream est tellement Wild qu'il faudra une énorme dose de motivation pour l'assumer.