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Articles de pêche de la carpe associés au tag -carpe-

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Speed-Fishing en étang

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Article de Dadou publié le 22 Août 2009 à 21:46 dans le blog évolution-carpe Mag
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Après avoir mis en pratique mon amorçage à base de graines cuites avec du miel (maïs, lupin et pois chiche) où un 1er essai a été concluant avec une belle miroir prise par ma femme (Flo) (qui démarre dans cette pêche), et j'avais terminé le bal avec une autre miroir.

J'ai donc envie de renouveler la chose, mais en étang; seul hic à tout ça : aucune pêche de nuit dans ce lieu; dommage ! Une Speed-Fishing est donc programmée ce mercredi, en tout début de matinée. Il me reste un peu de ma préparation, pour effectuer un pré-amorçage sur un étang de sainte-anne; j'ai dans l'idée d'attaquer de nouveau l'étang "Brondeau", mais beaucoup de casse-couilles ont décidé d'y faire la fête, alors je ne parle pas de l'ambiance !

Je décide de tenter le coup d'essai sur le petit étang "Job"; reste à choisir un secteur peu fréquenté par la circulation des gobe-mouches buveurs de bière. Je pré-amorce le long d'une petite bordée d'arbustes où je sais que certaines carpes se rendent, pour essayer d'y déloger écrevisses et autres bestioles du fond un peu argileux. C'est donc muni de la pelle-louche et du seau de graines au miel que je me dirige sur la zone et y amorce comme en rivière, soit assez largement.

Mercredi, 5h30 : c'est avec la mauvaise sensation d'une nuit trop courte que je me lève sans difficulté; une journée très chaude nous attend encore aujourd'hui ! + 35 °C

 

 

 

 

 

 6 h: nous sommes en route pour les étangs Sainte-Anne; une brume intense les recouvre et nous donne l'impression d'être dans un autre monde.  

 

 

 

 

 

 

Une fois sur le secteur, où il n'y a personne (par chance, car nous somme toujours en période de vacances, et il n'est pas rare qu'il y ait des campeurs-fraudeurs pour quelques nuits rapides); le secteur est libre.

1ère chose : un petit coup d'oeil sur la zone amorcée la veille pour voir s'il y a du poisson; 1ère remarque : beaucoup de bulles crèvent la surface de l'eau; signe que le poisson se nourrit; 2ème indice très important à ne pas négliger quand on pratique une pêche rapide : l'activité des petits poissons en surface, car ceux-ci sont souvent attirés par l'activité des gros poissons de fond qui le remuent, et fond remonter, par la même occasion, beaucoup de particules qui stagnent à différentes hauteurs. Quelques sauts (hors de l'eau) de belles me donnent le feu vert pour installer le rod-pod, puis vient la préparation des cannes. Pierre (le fils de ma femme) m'accompagne, mais c'est pour les satanés poissoins-chats !

toute mes lignes sont eschées d'une bille fruitée; avec toujours ma bille fétiche "pèche Melba", une à la banane (arôme souvent délaissé à tord, car cette bille a eu son heure de gloire quand elle a été mise sur le marché; maintenant, elle est tombée aux oubliettes pour des billes "machin truc" , mais chacun a son choix).

 

 

 

 

 

6h20:  tout est en place et un soleil d'enfer pointe le bout de son nez et fait monter la brume un peu moins épaisse, au fil des minutes.

 

 

 

 

 

 

7 h: un espace arrive et va se placer sur la rive d'en face; 3 pêcheurs en descendent (apparemment aussi des carpistes).

Vers 8h30: 1er départ timide sur une canne; une fois de plus sur ma pèche Melba. Je prends contact avec le poisson qui n'a pas l'air d'être très gros. Une petite commune ouvre le bal; après photo, retour à l'eau.

 

                                                

 

Parfait; mais je remarque qu'elle a pris l'appât de la taille ... d'un petit pois, apparemment les satanés chats qui s'en donnent à coeur joie; quelle merde ! Je jette un petit coup d'oeil aux autres montages pour voir si tout pêche; il n'y a plus aucun appât sur les 3 autres montages. Je replace une bille sur une canne pour tester sa durée de vie : moins de 10 minutes; impossible de continuer dans ce secteur ! Peu importe; je suis là en Seed-Fishing, et c'est l'occassion !

derrière moi, se trouve le grand étang; quelques sauts de petits poissons blancs et de carpes au large m'indiquent que le poisson est en activité alimentaire. comme je n'ai pas envie de courir avec tout le matos sur le dos pour trouver un secteur propice, je décide de me placer juste derrière mon 1er poste, à l'ombre; ce qui est un plus lorsque les températures sont caniculaires (comme aujourd'hui).

En 3 mouvements, le rod-pod se retrouve au bord du grand étang ; je place de nouvelles billes sur les montages; avant de les lancer, j'amorce quelques poignées de pellets. L'attente peut commencer. Je suis juste derrière mes cannes quand je remarque qu'elles dansent la gigue; je décide de vérifier s'il ne s'agit pas encore de chats. Quelle merde; c'est pire que dans le petit étang : il y en a partout !

Je me gratte la tête, regarde le reste de l'amorce et pense que si je la balance, ils vont tout bouffer avant l'arrivée des carpes ! Que faire ? Je goûte une graine de lupin pour voir si elle est bien cuite et assez arômatisée, je la trouve un peu amère : elle ne risque pas d'intéresser ces satanés moustachus ! J'en esche donc tous les montages.

 

                                                 

 

Il ne faut pas attendre longtemps pour enregistrer une belle touche, et je croise les doigts pour ne pas voir un chat. Le scion plie lentement, et je ferre presque à la touche; 1er poisson : un carassin; parfait ! Vidéo et remise à l'eau.

2ème touche un peu plus vive, mais qui ne ressemble pas à celle d'une carpe; je ferre sur une touche retour, et voilà le 2ème poisson sur ce secteur, à 10 ou 15 minutes d'intervalle ! Une belle petite tanche qui repart à l'eau, après la vidéo.

Peu de temps après, un nouveau départ plus franc survient. Les carpistes placés dans l'autre plan d'eau s'agitent et j'entends des ricaneries de gros beubeus; encore des carpeux baveux qui trouvent le temps long ! Une belle brème d'environ 1,5 kg vient se poser sur le tapis de réception; je suis aux anges, même si ce n'est pas de la carpe ! Les touches ce succèdent à la vitesse grand V , et toujours pas un chat à l'horizon; mais avec autant de prises de blancs, ça m'étonne de ne pas toucher de carpe !

 

 

 

 

 

1/4 d'h plus tard, mon voeu se réalise car une touche retour se produit et un nouveau petit pin's vient me saluer !  

 

 

 

 

 

 

 

Voilà 2 carpes attrapées ce matin, en pêche rapide; soit, pour le moment, ce ne sont pas de gros poissons, mais au moins ce ne sont pas des chats ! Les carpeux s'agitent; encore aucune touche pour eux (peut-être pêchent'ils à la goutte d'eau ? ) Petite photo et vidéo, et le poisson repart à l'eau; parfait !

Le lupin était le bon choix du moment; un nouveau carassin vient clore cette petite matinée. Je reviendrai ce soir (encore en pêche rapide) sur ce même poste, avec le même appât, pour voir si le secteur n'était pas amorcé avant par d'autres carpistes.

Nous sommes de retour avec ma femme et les gosses pour pêcher, sur le coup du soir. Clic-clac, le rod-pod est en place, les cannes prêtes, montages sur le coup, même appât : le lupin. Une bonne heure après notre arrivée, le disciple de Saint-Pierre que je suis pose une jolie miroir sur le tapis de réception !

 

                                             

 

C'est le seul poisson pris ce soir, mais assez pour me rendre compte qu'une bonne observation et une adaptation rapide avec n'importe quelle difficulté font que le Speed-Fishing est une méthode qui rapporte.

 

                                                       Voici la petite vidéo qui accompagne l'article !

                                   

 

EmbarrasséPour me faire pardonnerEmbarrassé de n'avoir pas lu de suite le com de Dominique Embarrassé(Femme de Dudule 66), je lui dédie cet article. Et j'ai une petite pensée pour eux car ils organisent un enduro pour les tout-petits bambins; alors beaucoup de travail et de respontabilités (sans compter l'organisation)! Bravo Nicolas & Dominique pour votre savoir-faire & votre sympatie Clin d'oeil!

 

                                                                                                   Dadou

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 11 commentaires
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Que dire à tout ça !

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Article de Dadou publié le 18 Août 2009 à 10:07 dans le blog évolution-carpe Mag
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Cela fait déjà un petit moment que je ressens un certain dégoût sur ceux qui gèrent les parties de rivière que l'état leur laisse, pour leurs petites guerres contre nous, carpistes ! Je parle, bien sûr, de certaines APPMA qui vous lancent, un jour : "Nos rivières sont poissonneuses ( mais bien sûr), le prix des cartes de pêche n'augmente pas (encore mieux) ; cette année (comme toutes les autres, d'ailleurs) des empoissonnements équitablement répartis ont eu lieu (pure connerie)" !

Quand une pollution surgit d'on ne sait où, et décime une espèce de poissons qui fait partie de l'équilibre naturel des rivières, les pauvres pêcheurs que nous sommes sont avertis par un petit vieux présent (par hasard) sur les lieux, ou par le biais d'un petit article de merde calé en bas de page du journal local (c'est, parait-il, normal) !

Quand j'étais plus jeune, je pêchais souvent en compagnie de mon frère (qui ne pratique plus depuis longtemps) le roi du courant; c'est-à-dire le barbeau. Combien de ces manifiques poissons sont venus caresser nos mains maladroites munies d'une vieille canne montée d'une ligne à faire pâlir un carpiste chevronné, avec, comme seule esche, une boîte de vers de terre récupérés la veille sur les bords de talus. Il n'était pas rare, en une petite matinée, d'en sortir plus de 15 kg (quand le maître des lieux était décidé). Mais à l'heure où j'écris, de moins en moins de ces poissons se font prendre dans notre rivière (il parait que c'est normal) !

Ce poisson reste, pour moi, un souvenir. Et personne ne s'affole; pourquoi ? Ce n'est qu'un barbeau et non un poisson noble (pure connerie); ce poisson mérite autant de respect, car il a été souvent l'un des poissons fétiches des pêcheurs au coup; personne ne crachait dessus, lors des concours !

Quand j'ai su tenir une canne à la main, la 1ère chose que j'ai faite (comme tout enfant), c'est pêcher le goujon avec les pieds dans l'eau (à la brouillée) ! Combien de ces jolis petits cyprins si fragiles (dans nos doigts) y sont passés ! Maintenant, vous pouvez toujours grattez le fond de la rivière ou d'un petit cours d'eau.... On se gratte plus la tête, et les APPMA continuent de vous gratter.... le porte-monnaie ! Elles vous disent que plus personne ne pêche les pieds dans l'eau, de peur de marcher sur une canette de bière (c'est normal) !

D'autres espèces de poissons ont disparu de nos cours d'eau, et les seuls que je peux encore observer sur les secteurs de ma jeunesse sont les hotus !

Adieu perches-franches, barbeaux, chevaines, gardons, brèmes, sandres et brochets ! Bonjour perches-soleil, silures, poissons-chats ! Fautes à qui ? Personne ne se dénonce !

Quand je vois l'état des rives, et qu'on me dit que c'est beaucoup mieux lorsque le coin reste sauvage, Laissez-moi rire : il y a des limites à la connerie; même un rat d'eau ne peut pas passer ! Coin sauvage, tu parles; il y a souvent, au milieu de nulle part, un putain de sac MacDo( mais il paraît que c'est normal) !

D'année en année, beaucoup moins de personnes prennent la carte de pêche pour pêcher en public, mais préfèrent donner leur argent pour un coin propre et privé, sans risque de tomber sur une merde tranchante (ou autres), pour la sûreté des enfant (il paraît que ce n'est pas nomal) !

Quand je vois que, dans mon secteur, on vénére le poisson-chat autant que le brochet, ça me dégoûte ! ils organisent un concours payant pour (soit-disant) éliminer cette merde; ce sont encore les pêcheurs qui raquent ! Mais quand on parle Carpe, on me répond : "Ne parlont pas de ce qui fâche" ! Pourquoi ? Je n'ai toujours pas la réponse !

Quoi qu'il en soit, Messieurs, qui parlez souvent pour ne rien dire; au lieu de vous plaindre que vos adeptes vous quittent pour le privé, commencez par le début : nettoyez vos rives, soyez moins cons et plus sévères contre les pollueurs, plutôt que de traquer le pauvre carpiste qui, lui aussi, disparaîtra un jour !

                                      Ce sera très grave et anormal ! on se rappellera seulement d'avant !

 

                                 

 

 

                                                                                                           Dadou

Thème: Ethique et comportements | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 10 commentaires
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Un de mes petits moments de solitude !

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Article de Dadou publié le 13 Août 2009 à 00:38 dans le blog évolution-carpe Mag
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A la veille du départ pour la Saône-et-Loire, j'ai envie de parler de mes inpressions hors sujet ; peut-être que certains carpistes, dans le même cas que le mien, comprendront ce que je ressens.

Jai toujours été pêcheur dans l'âme, et dans l'écrit. Pourtant, je n'ai jamais aimé l'école; quand mes camarades restaient assis à écouter l'instituteur parler d'un certain Vercingétorix ... ça servira plus tard à trouver du travail ? Cela m'a souvent fait défaut quand moi, le petit baveux haut comme 3 pommes, donnais mon avis sur le sujet.

Il en était de même avec les filles; ça ne me disait rien de roucouler; mais je clamais haut et fort : "qu'elle était belle ma carpe" ! Ca a duré avant que je me rende-compte que ça ne ferait pas de moi un homme. Plus tard, les filles ont eu raison du pêcheur; peu à peu, je m'éloignais de ce qui avait bercé toute ma jeunesse :

L'eau, l'air autour d'une rivière un matin brumeux, le calme d'un étang qu'un seul saut hante et lui donne vie, l'odeur de l'amorce et la conviction d'avoir trouvé celle qui prendra plus de poissons, les aléas des saisons.

 

  

 

 

 

 Un hiver froid : solitude et calme; saison que j'adore pour le self-contrôle et pour prouver que l'homme a une place dans ce monde qui dort sans luxe.                                                          

 

 

 

 

 

    

 

 

 

Le printemps avec les 1ers rayons de soleil, la vie qui réapparaît, les multiples odeurs et la fringale des poissons qui peuvent nous donner des surprises.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'été est la saison que j'aime le moins car la plus difficile; l'air est chaud et électrique, l'eau de même, les poissons sont souvent difficiles et supportent mal la chaleur (comme moi, qui, tout comme eux y suis habitué).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'automne est la saison-reine avec ses couleurs chaudes et les matins brumeux partout.

 

 

 

 

 

 

 

Je suis un homme qui ne vie que pour la pêche; est-ce un mal ? Je ne pense pas ; c'est sûr : la flotte m'attire comme un aiment ; c'est devenu une drogue, un besoin ! Le jour viendra de ne plus pouvoir faire ce que je fais actuellement, de ressentir ce que je ressens. Je crois qu'à ce moment-là, je ne serai plus rien !

Si des femmes de pêcheurs lisent ça, elles diront que je suis malade, que je n'ai pas de vie de famille. Je préfère passer ma vie au bord de l'eau plutôt qu'avec elle ! dans un sens, elles auront raison, mais il faut savoir que, sans être macho, je pars du principe que nous n'avons qu'une vie, qu'une chance.

Et si votre homme est encore avec vous, c'est que vous l'avez voulu avec ce défaut (une passion pour certains) ! Il faut essayer de se mettre à sa place et vivre ce qu'il ressent quand, une nuit, le rêve devient mystère; la prise d'un poisson tant attendu et la douceur de son comportement envers lui. il pourrait vous surprendre !

Mais attention tout de même, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier car des brebis galeuses peuvent profiter de cette situation pour d'autres prises qu'un cyprin !

Voici ce que j'avais envie d'écrire avant le départ pour rencontrer des carpistes que j'estime, que je respecte et qui sont bien plus qualifiés !

Partage, convivialité, repect des autres, envie de découvrir, d'apprendre encore passent avant le poisson; comme quoi un malade (comme moi) est quelquefois humain !

Bien sûr, j'aime aussi ma famille, mais le partage n'est pas équitable ! je vous laisse méditer . Dadou

 

                                               Dadou

 

                                                                                                      Dadou

Thème: Ethique et comportements | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 10 commentaires
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Résultat : Session du 25 au 26 juillet 2009

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Article de Dadou publié le 1 Août 2009 à 17:15 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes samedi; il est 3h40 à la pendule et je ne trouve pas le sommeil; pourquoi ? Je cogite sur la façon de procèder sur le secteur de pêche, car les temps sont difficiles sur la prise de carpes un peu partout (en étang, où les prises sont aléatoires (ou coup de chance); en canal où il y en a peu en journée (bon endroit au bon moment); et en rivière, où seuls les silures font la une des journaux locaux !

Donc pas térrible; pourtant, il y a de quoi faire, mais les années se suivent et ne se ressemblent pas ! La rivière est spèciale; moi qui la connais depuis tout petit la trouve toujours aussi attirante, mystérieuse et sauvage malgré tous les changements de ces dernières années.

L'avantage de la rivière ou d'un grand fleuve (pour ceux qui ont la chance d'être à proximité) est qu'on ne sait jamais sur quoi on peut tomber, contrairement à un étang où on a vite fait de faire le tour ! C'est dans moins de 2 heures que je dois me rendre sur un poste (où j'ai amorcé hier après-midi, avant d'aller au taf), en compagnie de Tof (le beauf).

Un bon amorçage à base de diverses graines (comme d'hab) : maïs, blé, chènevis, pellets, et noix tigrées, sur 2 postes différents : un pour aujourd'hui, et un autre pour préparer un secteur avec un ALT, dans le but de conditionner les poissons sur une zone, pour qu'ils y restent.

Mais , en ce moment, rien n'est sûr : depuis le début de la semaine, Meurthe é Vezouze (les 2 rivières) jouent au yoyo; un jour, l'eau monte, un autre, elle est chocolat, un autre encore, tout va bien ; etc. Quel temps de merde; mais il faut faire avec; c'est le but du jeu, car un carpiste doit s'adapter à chaque situation !

A 5 h, le portable (qui me sert aussi de réveil) sonne; même éveillé, que le temps passe vite ! Je prépare le matos sans rien oublier. Ma femme se lève aussi et se prépare pour aller au travail (c'est moche, surtout un samedi). A 5h20, elle m'aide à descendre tout le bordel dans la cour, et s'en va . C'est là que je me rends compte qu'il en faut du matos pour seulement 2 jours en pleine nature !

Peu de temps après, Tof arrive; c'est pire pour lui : la voiture, mis en breack, est déjà pleine à craquer ! Une fois que le bordel est tassé dedans, c'est parti pour une petite session en rivière, dans mon petit paradis, en espèrent faire une belle et en évitant que les moustachus démontent les hameçons !

Il faut moins de 10 minutes pour arriver à destination, mais ensuite reste à faire le plus dur : transporter le matos à environ 100 m de là ! Je sais que c'est peu, mais il faut tout de même 4 voyages pour tout prendre, soient 8 allers-retours ! Ensuite, un coup d'oeil sur ce secteur où je vais pêcher la nuit, pour la 1ère fois (les pêches en journée ont été effectuées ici) : peu d'activité de gros poissons pour le moment; seuls les petits blancs sont actifs !

Nous montons les rods-pods; Tof à droite et moi à gauche comme d'hab. Pour débuter cette session, j'esche les lignes avec des billes fruitées; pour ne pas changer : les fameuses pèche Melba pour 2 des montages, et arôme cerise sur 1 . Tof décide de placer 2 carnées et une seule fruitée.

Une fois les montage placés sur la zone amorcée la veille (par mes soins), nous pouvons enfin savourer le calme et la tranquillité du lieu assis sur nos sièges. Mais le calme est un grand mot car, peu de temps après, j'enregistre une belle touche où l'écureuil joue au yoyo. Je pose la main sur la canne et attends le bon moment pour ferrer. Sur une lègère descente de l'écureuil, je prends contact avec un poisson à la force nulle et lente. Je dis à Tof que c'est une brème; effectivement, c'est une belle de 2 kg en bordure que je décroche directement avant qu'elle reparte d'où elle vient. Elle ne reçoit pas de bizou de ma part (vous comprenez pourquoi) ! Si les brèmes sont là, les carpes ne sont généralement pas loin (enfin, j'espère) !

Le soleil joue à cache-cache et un vent à décorner un boeuf souffle. Tof passe le temps à attraper la friture, à quelques mètres du poste. La journée reste calme dans l'ensemble; quelques belles touches de brèmes. Galère; la soirée est bien entamée et je compte sur la nuit pour sortir une belle qui me donnera du fil à retordre.

Le vent tombe et la surface de l'eau est lisse comme un miroir où seuls quelques petits blancs et chasses de perches et brochets sont visible. Mais où sont les carpes ? Les attaques de moustiques nous signalent qu'il faut monter les biwis et placer le matos dedans (la fraîcheur et l'humidité du sol équivallent à une bonne pluie). La nuit est bien installé et il y a peu de touches pour le moment.

Le doute s'installe dans ma tête et je sens que c'est mal barré, une fois de plus. Tof commence à être fatigué, et je sens que c'est pareil pour moi. je suis trop crevé pour laisser les lignes à l'eau cette nuit, au risque de ne rien entendre; dommage, je loupe peut-être quelque chose ! Minuit et des poussières : malgré la fatigue, je suis réveillé par un bruit de souffle sur le biwi, puis sens quelque chose qui me pousse doucement.

Je rêve ou je suis éveillé ? Je ne rêve pas : il y a quelque chose à l'extérieur ! Je me lève doucement, prends la barre de fer (qui me protège des gobe-mouches qui cherchent du matos facile); quelle surprise de me retrouver nez à nez avec une vache, encore plus surprise de me voir. Je ne vous raconte pas le départ en trompe; je croyais que les vaches dormaient pendant la nuit ! Je retourne dans mon biwi un peu plus tranquille (c'est un grand mot, car Tof coupe des stères de bois en dormant)

5h un héron cendré me sert de réveil-matin. Je décide de relancer les lignes (difficile avec la brume dense); je ne vois rien et lance un peu au pif avant de retourner à l'abri.

 

                                                 

 

A peine les chaussures sont-elles enlevées que j'enregistre une touche retour; je vais devant la canne et regarde l'écureuil monter et descendre. Je pense encore à une brème, ferre; la canne plie puis plus rien. Je ramène doucement un poisson qui ne se débat pas ! Aussitôt, une autre canne entre en action; je pose celle que tient sur le sol et ferre la 2ème qui semble aussi être une brème. Je décroche la brème, puis reprends la 1ère canne pour décrocher le satané poisson qui s'est invité à la table des carpes. Tout ce remue-ménage a réveillé Tof, le bucheron.

Un énorme Amour blanc (le seul poisson que je voulais éviter) arrive furax devant moi; je demande à Tof, qui a encore les yeux collés, de me donner l'épuisette. Il arrive tant bien que mal en claquettes; quelle force, ce poisson ! Il y en a combien dans cette rivière, et d'où viennent-ils ? Il fait le poids respectable de 14 kg; mon nouveau record !

                                               

 

Je relache ma prise à laquelle je suis abonné; je n'en veux plus ! Aucun combat; c'est trop nul ! Nous replaçons les montages sur le coup, qui n'est décidément pas productif aujourd'hui.

 

                                               

 

C'est la seul prise de cette session. Nous repartons sous un soleil de plomb (comme d'hab). Je suis du genre coriace et continuerai à prospecter ce secteur jusqu'au bout et jusqu'à mon entière satisfaction. Quant à Tof, il est dégoûté de ne rien faire; à chaque sortie, c'est capot. 10 sorties pour lui : 10 capots; dur dur ! Mais c'est la carpe !

 

                                                            Petite vidéo qui accompagne l'article !

                                 

 

 

                                                          Affaire à suivre !                                  Dadou

Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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