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Blog carpiste - Session 2009 à 2013 - page 6

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Pêche en forêt

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Article de TomSuncarpe26 publié le 8 Octobre 2010 à 15:50 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le dimanche 12 septembre 2010.

La deuxième partie de mes vacances va se dérouler sur le plan d’eau de Pannecière, en compagnie de Fabien, notre administrateur PowerCarp.

Il s’agit d’une grande retenue de barrage de 520ha sur la rivière Yonne, située près de Château-Chinon dans le massif du Morvan.

 

Blaisy

 

 

 

Je vais effectuer ma sixième édition sur ce plan d’eau, autant dire que les carpes n’ont plus aucun secret pour moi à cette époque de l’année. 

Le réveil sonne à 5h du matin.

Je vide mon frigo dans la glacière et m’installe dans le siège de mon Kangoo pour faire route vers le nord.

A cette heure de la journée, je n’ai aucun problème pour circuler et effectuer la traversée de Lyon. Je m’arrête dans une boulangerie à Autun pour prendre soin de me remplir l’estomac avec un pain aux raisins et un autre au chocolat, puis je reprends la route.

 

 

 

 

 

 

 Le voile noir de la nuit disparaît, en laissant place à un magnifique soleil. 

J’arrive à destination sur les coups de 9h.

J’ai déjà une idée du poste pour m’installer, mais va-t-il être libre ?

 

Je visite tout d’abord le secteur d’Huard pour faire une estimation sur la fréquentation du site.

Il n’y a personne en début de parcours, mais la deuxième moitié est recouverte de biwy.

Je reprends mon chemin et me dirige vers le secteur de Blaisy. J’aperçois plusieurs tentes posées sur la berge dans mon champ de vision.

Je me gare pour rendre une petite visite aux carpistes. C’est avec grande joie que je trouve mon poste disponible. De plus, les deux carpistes de droite sont en train de plier. Après quelques échanges entre nous, ils m’annoncent qu’ils ont fait très peu de prise dans la semaine. Un peu plus loin, le pêcheur de gauche tient le même discours.

Mon moral n’est pas atteint, je suis d’une motivation hors du commun.

 

Fabien arrive que demain matin, je m’installe sur une pointe en laissant tout le côté droit disponible.

 

Ma première mission est de détecter avec mon écho-sondeur, les arbres immergés de part et d’autre du lit de la rivière. Je m’empare de trois repères et mon embarcation, pour baliser la zone de pêche.

Je trouve très facilement le lit de la rivière dans 23m de fond, grâce à l’accumulation de vase sur le fond, visualisée sur ma petite télévision. Les arbres sont beaucoup plus difficiles à détecter, c’est en pratiquant la pêche que je trouverai les passages de libres.

Les repères sont positionnés en ligne droite parallèle à la berge, à 110m du bord derrière le lit.

 

« Je pense surprendre beaucoup de lecteurs en voulant effectuer une pêche dans 23m d’eau. Non cela n’est pas une faute de frappe, c’est bien vingt-trois mètres. Je vous laisse lire la suite pour en tirer les conclusions »

 

Je refais les montages de toutes mes lignes, afin de pêcher dans les meilleures conditions.

Je prends le temps de casser la croûte et je commence à déposer mes lignes en bateau.

 

Poste

 

Je centralise mes deux cannes du milieu, avec des esches aux pellets de 25mm et un amorçage avec du 7, 15 et 25mm. Les deux autres lignes à chaque extrémité sont muni de bouillettes fruitées.

 

Le temps se gâte très rapidement, je monte mon biwy pour pouvoir affronter la pluie si elle s’approche d’un peu trop près.

Cela ne traîne pas, à peine les affaires à l’abri que les gouttes font leurs apparitions.

 

C’est incroyable, les lignes trempent seulement depuis 1h30 et j’enregistre mon premier départ.

Bien sûr, sous la pluie !

 

J’enfile mes habits imperméables et cours au rod-pod pour saisir la canne de droite. Heureusement, il n’y a pas d’éclair à proximité.

Les poissons de ce plan d’eau sont toujours aussi combatifs. Je parviens à l’extraire des arbres pour mener un combat sans merci sur la bordure.

Je sors ma première carpe miroir de 8kg.

 

 

Pluie

 

 

 

 Je relâche aussitôt le poisson pour très vite me remettre à l’abri de la pluie.

Le vent se lève violemment, une bourrasque venant de je ne sais où m’arrache deux sardines sur le côté gauche de mon biwy. Ma sur-toile fait un vol plané sur l’arrière, me laissant à poil sous la pluie.

C’est un peu la panique, j’attrape le mat en aluminium d’extrême justesse avant le décollage complet de la tente.

Toutes mes affaires se mouillent : duvet, nourriture, vêtement …

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le même temps, ma deuxième canne de gauche se met à dérouler. Je sacrifie la touche au gré de mes biens personnels.

 

En quelques minutes, je plie le biwy en boule et jette toutes mes affaires dans le Kangoo.

 

Par chance, ma toile n’est pas déchirée et la pluie n’a pas eu le temps de trop mouiller mon matériel.

 

En ce qui concerne le poisson, il a eu tout le plaisir de s’enrouler autour des arbres immergés. La première casse est inévitable.

 

Je n’ai pas le temps de reposer les montages qu’une autre ligne se tend pour laisser place à un nouveau départ.

Le poisson se bloque dans une branche pendant quelques secondes, puis en sort pour venir sur le bord. Le combat est redoutable, les rushs sont puissants et très violents. C’est seulement au bout d’un bon quart d’heure que je hisse hors de l’eau une jolie commune de 10kg.

La violence du combat est justifiée, la carpe est piquée sous le ventre. Elle s’est certainement roulée sur mon pellet.

 

Je retends le plus vite possible les trois lignes encore hors de l’eau.

 

Pour le deuxième montage de mon biwy, cette fois je prends garde à l’orientation de l’entrée.

 

Le carpiste de gauche vient prendre de mes nouvelles. Je lui raconte mes aventures et la prise de deux poissons sur trois touches. Il a fait seulement une carpe en 48h, son visage en dit long sur ma pêche miraculeuse.

 

Pendant notre discussion, j’enregistre un nouveau départ sur la ligne de droite.

Le poisson regagne facilement le bord pour se livrer quelques minutes plus tard à mon épuisette.

C’est une belle miroir, certainement ma plus belle prise dans ce plan d’eau. Mon record actuel est de 14kg. Pour me faire plaisir, mon peson indique 14.5kg.

Je profite des dernières lueurs du soleil pour prendre les photos. Le carpiste d’à côté en est dépité.

 

 

14.5kg14.5kg

 

Je profite du début de soirée pour me préparer à manger.

Après mon repas, je m’allonge sur mon bed-chair pour essayer de trouver le sommeil.

 

Le jour se lève petit à petit, je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit, les touches ont été nombreuses.

Fabien arrive vers 9h avec les croissants.

Je prépare le cacao pour bien commencer la journée.

 

Je fais un état de mes premières heures de pêche. J’en suis à 9 départs pour 7 poissons, avec une belle moyenne à 10kg. Fabien est heureux de savoir que les carpes sont mordeuses.

 

Il s’installe sur ma droite comme prévu. Il dispose à son tour, des repères dans le lit de la rivière.

 

A ma grande déception, la journée est calme, en enregistrant seulement deux touches de brème.

 

 

Coucher de soleil

 

 

 

 

 

 

Il faut attendre la nuit pour entendre de nouveau les détecteurs sonner.

Pour cette deuxième nuit, j’ai beaucoup moins de chance. Je fais seulement un poisson de 6kg pour quatre touches. Les arbres ont été fatals sur les départs.

 

 

 

 

 

 

 

 

La journée de ce mardi est magnifique, le soleil nous colore la peau d’un joli rouge écarlate.

 

Fabien enregistre une touche à 14h, il sort une jolie petite miroir de 5.5kg.

 

En milieu d’après-midi, j’aperçois le carpiste de gauche en train de plier bagage.

Je vais le voir, il n’a pas le courage de rester plus longtemps. Il n’a pas de touche et en voyant ma pêche, il déclare forfait.

 

 

 

Il faut une nouvelle fois attendre le coucher du soleil pour que les touches reviennent.

Le poisson devient très actif sur mes zones d’amorçages. Pour moi, la nuit est courte.

Vers 2h, la ligne de droite déroule en même temps que celle d’à côté. Par chance, j’arrive à sortir les deux carpes.

Le bilan de la nuit et plutôt sympathique, je fais 8 départs pour 7 poissons, dont une miroir de 10.5kg.

Fabien a moins de chance que moi en manquant deux poissons dans la nuit, avec une décroche et une casse.

 

 9kg9kg

 

Dans la journée de mercredi, le ciel se recouvre de gros nuages pour amener la pluie.

 

Comme la veille à 14h, Fabien sort une miroir de 5.5kg. L’histoire se répète.

 

La petite pluie amène aussi les départs, je fais trois carpes de 8, 9 et 10kg en 45 minutes entre 16h et 16h45.

La cerise sur le gâteau arrive à 21h15 suivant un bon repas.

Après une belle touche sur la deuxième canne de gauche, j’engage un combat sans merci avec le poisson. A droite, puis à gauche, 10 mètres de rush, la carpe ne se laisse pas faire. Le combat est bien supérieur à d’habitude, cela doit certainement être un beau poisson. Au bout d’un quart d’heure de lutte, le spécimen se rend à l’épuisette.

Il s’agit d’une jolie commune de 15kg, mon nouveau record ici.

 

 

15kg15kg

 

La nuit de mercredi à jeudi est chaotique.

Je parviens à obtenir 4 départs, se soldant tous par une casse ou une décroche dans les arbres.

Quand la poisse s’y met, on ne peut pas faire grand-chose.

 

Les nuits sont fraîches, mais au lever du jour, le soleil nous réchauffe très vite.

 

Pour sauver cette mauvaise nuit, je parviens à obtenir 4 touches dans la journée. Sans l’expliquer, j’arrive à sortir tous les poissons. Quatre carpes miroirs de 8 à 10kg.

 

En soirée, nous avons le temps de cuisiner un bon petit plat de pommes de terre et tomates avec des blancs de poulets.

Ma devise est : pour bien pêcher, il faut bien manger !

 

Nous-nous couchons avec le ventre bien plein.

 

Je suis réveillé par un premier départ à minuit, puis trois autres fois jusqu’au matin.

Sur 4 départs, je perds seulement un poisson. Les carpes sont de tailles correctes : 12kg, 8kg et 10kg.

 

12kg12kg

 

 

Au lever du jour, je suis réveillé par deux carpistes en train de discuter devant ma tente.

Cela n’est pas très agréable, j’attends un peu, puis je sors pour prendre la température.

 

Ils ne traînent pas à venir me voir pour connaître le résultat de ma pêche. Je leur explique ma session en disant que je quitte mon poste demain matin.

Ils veulent s’installer où je suis posé.

 

En attendant mon départ, ils plantent leur campement sur ma gauche.

 

Nous avons la visite de deux personnes chargées de nous apprendre qu’il y a un concours de pêche aux carnassiers qui débute demain matin à 9h.

87 bateaux sont attendus sur le plan d’eau.

 

Je fais mon plus petit poisson vers 13h, une miroir de 5kg.

Je décroche une autre carpe sur les coups de 18h30, pendant la préparation du souper.

 

Cela n’est que le début de la débâcle.

Cette dernière nuit est une catastrophe, je n’enregistre pas moins de trois casses en très peu de temps.

J’attrape une fracture du moral avec l’accumulation du manque de sommeil de la semaine.

Je vais me recoucher sans retendre les lignes.

poste

 

Vers 8h, nous commençons à relever les montages pour laisser place à l’armada de bateaux qui va débouler.

 

A 9h, la flotte est lâchée, il y a des bruits de moteur dans tous les sens.

Il était bien temps de ramener les lignes.

 

Nous plions petit à petit en laissant sécher les toiles de tente après une belle rosée tombée dans la nuit.

 

Pour être franc, je suis content de quitter les lieux. Une semaine de pêche intensive est vraiment dure physiquement. Surtout après cette dernière nuit difficile.

 

Le kangoo est chargé vers 11h, après mes adieux à Fabien, je décolle aussitôt.

 

Je tiens à remercier Fabien pour ça très bonne compagnie, nous avons passé de bons moments pendant cette semaine, puis surtout bien mangé.

 

Le bilan de cette session est comme les années précédentes, très bon, malgré beaucoup de pertes.

En ayant balancé plus de 60kg de pellet et 15kg de bouillettes, la stratégie de pêche a encore fonctionné.

Le résultat est de 42 départs pour 26 poissons sortis. Cela représente 250kg de carpe en moins d’une semaine.

Toutes les années, le poisson grossit régulièrement. Nous approchons une moyenne de 10kg au lieu de 5, il y a 4ans.

La vidange est retardée jusqu’à 2012, je serai de nouveau présent sur les berges de Pannecière l’année prochaine.

      

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Pêche en eau trouble

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Article de TomSuncarpe26 publié le 1 Octobre 2010 à 16:49 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le samedi 4 septembre 2010.

Me voici avec trois semaines de vrais vacances. Plus de paralysie faciale ou autre à l’horizon.

Mes destinations de pêche sont déjà planifiées. Je vais réaliser trois sessions d’une semaine dans différents endroits.

Pour ma première semaine, je fais route au sud de Valence, sur une embouchure de rivière affluente du Rhône. Un lieu que j’ai déjà visité l’année dernière. Je m’en souviens très bien, j’avais passé une semaine sous la pluie.

 

Je coupe le contact de mon Kangoo vers 16h et commence à décharger mon matériel.

Ce coin de pêche est toujours aussi magnifique et sauvage. J’aménage le poste de façon à accueillir Irwin qui me rejoindra demain jusqu’à mercredi.

 

InstallationInstallation

 

 

 

 

 

Spot

Je prends possession de ma barque avec quatre repères pour marquer les spots intéressants. La dernière crue a apporté beaucoup d’arbres les déposant en travers de la rivière. Je navigue tranquillement à la rame entre les troncs et les potamots. Avec l’expérience de l’an dernier, je sais que le poisson se nourrit dans très peu d’eau. Je n’hésite pas à poser des repères dans quarante centimètres de fond.

Après cette prospection au-dessus de l’eau, je reviens sur la rive pour monter mon matériel.

Je commence à déposer les deux premières cannes à la graine. Une aux maïs équilibrés et la seconde à la black tiger.

Pour assurer le coup, je tends les deux dernières lignes aux pellets à partir de 19h. Je ne voudrais pas pêcher à la goutte d’eau trop tôt dans la nuit.

Je suis aux aguets vers 19h30, les derniers réglages sont effectués.

Irwin passe me voir à la sortie de son boulot pour découvrir qu’elle poste j’ai choisi.

 

Cela tombe bien, il avait la même idée que moi.

Le soleil se cache lentement derrière les collines ardéchoises.

Malgré la tranquillité de cet endroit, j’ai du mal à trouver le sommeil, c’est très certainement l’envie de touche qui me maintient éveillé. Je suis désespéré en voyant le jour se lever peu à peu, puis soudain !

C’est le départ !

 

 

 

 

9kg

 

 C’est la deuxième canne de gauche, le détecteur sonne sans interruption. Comme d’habitude, je ferre et saute dans la barque.

Une fois sur la berge d’en face à quelques mètres du poisson, je prends le premier contact. La carpe décolle à toute vitesse, courbant violemment mon scion. Elle gigote dans tous les sens puis gagne le filet de mon épuisette.

Je dépose mon premier poisson des vacances sur le tapis de réception. Une jolie commune de 8.5kg. Il est 7h, je n’aurais jamais cru que mon pellet tienne aussi longtemps, pas moins de 12h. Il ne devait pas rester grand-chose au bout de l’hameçon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je tends la ligne et regagne mon duvet. J’ai à peine le temps de reprendre mes esprits que la deuxième canne de droite déroule à son tour.

Même scénario que précédemment avec un petit tour de barque. Le poisson est très rusé, il s’est faufilé dans les roseaux à travers une branche dans moins de trente centimètres d’eau. Je me débarrasse des roseaux, mais lorsque j’arrive à la branche, le poisson se décroche, zut !

 

Tant pis, c’est comme ça !

 

Depuis hier le soleil est toujours présent avec le vent du nord. Il faut en profiter, la pluie est annoncée pour mardi et mercredi.

 

Irwin arrive vers 16h et s’installe sur ma droite.

Il disperse des lignes dans différents fonds près des arbres et herbiers, avec des montages eschés à la bouillette.

 

Nous dégustons un bon repas et regagnons nos bed-chair pour faire un gros dodo.

 

Le début de nuit est plutôt bien agité, je sors deux petits poissons de 6 et 8kg. Vers 3h du matin, c’est la ligne de gauche qui démarre.

Je fais une belle balade en barque, une visite touristique de potamot en potamot. Je parviens à hisser le poisson sur le tapis de réception de mon embarcation. Une fois revenu sur la berge, l’aiguille de mon peson indique un poids de 13.5kg. Voilà une jolie carpe commune.

 

 

 13.5kg13.5kg

 

 

En fin de nuit, deux brèmes viennent interrompre mon sommeil, grrrrrrrrr…..

Dans le même laps de temps, Irwin enregistre une touche se soldant par une casse.

 

Le soleil commence à montrer le bout de son nez.

 

Soudain, il me semble entendre un bruit de moteur venant dans notre direction.

Je comprends très vite de quoi il s’agit. C’est un bruit de moteur thermique de bateau.

Je surgis de la tente pour intercepter le commandant du bolide. J’agite mes bras pour lui dire de stopper son avancement vers mes lignes.

Trop tard !

 

Il s’arrête dans mes deux lignes de gauche.

Il s’agit de deux personnes employées par la CNR (Compagnie Nationale du Rhône). Je leur explique le problème : je pêche dans très peu d’eau sur la berge d’en face, donc mes lignes effleurent la surface sur toute la largeur de la rivière.

 

La discussion se passe avec courtoisie, ils sont chargés de faire le relevé topographique de la rivière.

Pour les laisser travailler, nous relevons nos lignes pendant une petite heure.

Malgré tout, je me retrouve avec deux lignes sectionnées, c’est toujours embêtant.

 

Vers midi, les cannes sont de nouveaux opérationnelles.

Je n’attends pas longtemps pour entendre l’un de mes détecteurs de touche émettre un son continu.

Je parviens à sortir une petite carpe commune de 5kg. C’est toujours agréable d’attraper du poisson quand il fait jour.

 

En début d’après-midi, le vent du sud fait son apparition. La pluie ne doit pas être loin.

 

Nous passons une nouvelle soirée autour d’un festin avant de recevoir quelques gouttes de pluie. Nous regagnons nos duvets en écoutant la douce berceuse de la pluie frappant la toile de tente.

 

Le jour se lève avec la pluie, sans avoir entendu la moindre touche de la nuit.

 

Il faut attendre 15h pour entrevoir les rayons du soleil.

Vers 16h, l’un de mes écureuils bouge de haut en bas. Certainement un blanc !

Je prends la barque pour débloquer le poisson des herbiers. Avec grande surprise, il s’agit d’une minuscule carpe commune ressemblant à un carassin, mais les deux barbillons sont bien significatifs.

 

Pin'sPin's

 

La nuit commence à approcher aussi vite que les éclairs heurtant les collines ardéchoises.

Il faut se préparer à affronter un beau orage en perspective.

 

 

 

 

10kg

 

C’est vers 21h que les hostilités sont lancées. Nous-nous faisons flasher tel des tops modèles en pleine séance photo.

Par chance, nous n’enregistrons pas de touche pendant le déluge.

C’est au moment où la pluie cesse, aux alentours de 2h, qu’une carpe se laisse séduire par l’un de mes appâts. Je sors une commune de 7.5kg.

Puis quelques minutes plus tard, c’est au tour d’une carpe commune de 10kg de tester mon tapis de réception.

De son côté, Irwin a beaucoup moins de chance que moi, il enregistre une nouvelle casse.

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes déjà mercredi, Irwin me quitte pour reprendre le travail.

 

En début d’après midi, ma bannière commence à dériver très légèrement en attrapant des déchets flottants à la surface de l’eau.

Je m’inquiète sérieusement sur la montée du cours d’eau. Mon installation de craint rien, mais la pêche risque d’être très difficile si le courant devient trop important.

 

Vers 19h, la catastrophe est bien présente. La couleur de l’eau ressemble à du café au lait et le courant emporte une multitude d’obstacles dans ses bras.

Heureusement, par prévoyance, j’avais retendu mes lignes en les suspendant dans les arbres permettant de passer au-dessus du courant.

Cela pêche, mais les conditions sont vraiment pas bonnes.

 

La nuit est très calme, seulement des bips intempestifs provoqués par le courant.

 

Le cours d’eau va certainement mettre plusieurs jours pour retrouver son niveau normal, je dois me résoudre à écourter ma session.

 

Décidément, je n’ai vraiment pas de bol avec ce coin de pêche.

 

Je ne suis pas complètement satisfait de cette session. Je pensais piquer beaucoup plus de poissons avec des poids un peu plus intéressant.

Le bilan est bien moins glorieux que celui de l’année dernière.

Pour finir, le pompon est d’être obligé de plier avant l’heure.

 

Je suis quelqu’un de tenace, je reviendrai sur les lieux avec grande férocité.

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 4 commentaires
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Pêche en gravière

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Article de TomSuncarpe26 publié le 24 Août 2010 à 16:25 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le lundi 9 août 2010.

Depuis une semaine, je suis en arrêt maladie pour une paralysie faciale gauche. Un phénomène inexpliqué par les médecins, virus, courant d’air ou encore choc émotionnel peuvent en être la cause. Enfin rien de bien grave, mis à part 3 à 4 semaines de repos.

 

Je profite de ce temps pour trouver le calme de la nature au bord d’un plan d’eau à proximité de chez moi.

 

Je prépare ma session le lundi matin en faisant cuire une dizaine de kilos de maïs et deux kilos de noix tigrées. Les graines sont une obligation dans cette gravière. Il faut compter sur la présence de millier de petits moustachus, nommés poissons-chats.

 

 

 

Poste gauche  

 

 

Je suis sur les lieux le lundi en fin d’après-midi, sur les coups de 18h. Je m’installe sur le côté nord du plan d’eau. Une zone de pêche peu profonde avec de nombreux herbiers.

Je dispose mes cannes sur des piquets individuels pour exploiter un maximum de possibilités de pêche.

 

 

 

 

 

 

 Graviers   

 

 

 

 

Je dépose mes lignes les unes après les autres avec l’aide de mon fameux Tabur orange. Je présente trois lignes dans 1m d’eau sur des tâches de graviers. Avec mes lunettes polarisantes, je vérifie la présentation des montages au fond de l’eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la dernière canne, je décide de faire un montage tricheur avec une noix tigrée et une bouillette fluo-pop ananas. Je pose la ligne dans 2m d’eau sur des cailloux.

 

La nuit a raison du soleil et mes yeux se ferment.

 

Je suis sorti du lit à minuit. Mon détecteur à led verte s’emballe. Avec le tapis d’herbes bien implanté sur ce plan d’eau, le bateau est indispensable.

Je saute dans ma barque pour rejoindre le poisson. La ligne est enchevêtrée dans les herbiers sur plus de 30m, un vrai carnage. Au bout de quelques manipulations, je prends contact avec la carpe qui m’attendait soigneusement dans un tas d’herbes.

Le poisson est déjà très fatigué, le combat est bref. Je sors une petite commune de 8kg.

Je replace la ligne au même endroit avec un petit montage esché à la black tiger.

 

 

 

Canne de droite

 

 

Vers 2h du matin, c’est au tour de ma deuxième canne de droite de montrer signe de vie. Le détecteur sonne pendant quelques secondes, puis plus rien.

Le poisson doit être dans l’herbe ?

Du haut de mon embarcation, je parviens à me débarrasser des herbiers néfastes.

Que vois-je arriver à la surface ?

Mon bébé koï !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’hisse ce magnifique poisson sur le tapis de réception.

Pour la petite histoire, en 1999, j’ai sorti du Rhône cette carpe koï au poids de 5.6kg. Afin de sauvegarder ce chef-d’œuvre de la nature, je l’ai relâché dans ce plan d’eau plus calme et à l’abri des prédateurs.

 

 Koïkoï

 

C’est avec grand plaisir que cette carpe vient regagner mon épuisette, après 11ans de liberté. Je la pèse à 6.5kg, certainement son poids de maintien. Je photographie ce bijou halieutique, puis la relâche.

J’ai du mal à me remettre de mes émotions, personne n’avait repris ce poisson depuis le Rhône. Je pense qu’elle est venu me faire un petit coucou d’amitié.

 

Vers 4h, je suis réveillé par un bip et la brillance d’une led verte, mais rien de plus. Je me rendors aussitôt.

 

Je termine ma nuit dans les bras de Morphée.

Je réouvre les yeux seulement à 10h pour le petit déjeuner.

 

Je retends les lignes sur les coups de midi. Il ne reste plus une seule trace des amorçages, les poissons-chats et autres nuisibles se sont bien régalés. Même la pop-up a été dévorée par les moustachus.

Mais une ligne me réserve une surprise.

La fameuse led verte de cette nuit ne s’est pas allumée pour rien, il ne s’agissait pas d’un bip anodin. En croyant relever simplement la ligne, je retrouve le montage coincé dans un gros herbier 5m à droite de ma zone de pêche. Mais depuis la sonorité de mon détecteur à 4h, le poisson a eu tout le temps pour s’emparer de l’hameçon en me sectionnant le bas de ligne.

Futée cette carpe !

 

La journée est très calme. Il faut attendre la nuit pour observer de l’activité sur le plan d’eau.

 

Lors de la deuxième nuit, il faut patienter jusqu’à 2h pour entendre à nouveau un son de détecteur de touche. C’est la ligne de droite qui déroule. Une carpe a ingurgité mes noix tigrées équilibrées. Le poisson se faufile entre les herbes, mais je parviens à le mettre au fond de l’épuisette. Je dépose une commune de 9kg sur le tapis de réception.

 

 

 Canne à la bouéeBouée

Bouée

 

 

 

Vers 4h, c’est au tour de la canne de gauche.

Pendant la journée, j’avais pris soin d’installer ma bouée tyrolienne pour survoler les herbiers sur plus de 80m.

Suite au départ sur cette canne, je rame jusqu’à la bouée pour dégager le nylon du mousqueton. J’engage le combat avec le spécimen. C’est avec grande difficulté et un bon quart d’heure que j’hisse une nouvelle commune de 10kg.

Je replace la ligne et m’emmitoufle dans mon duvet.

 

     

 

 

 

 

 

 

Je sors du coma à 11h.

 

La journée est agréable avec un joli ensoleillement, mais rien à signaler du côté des carpes.

 

Pour la troisième nuit, j’ai soigneusement replacé les lignes vers 15h et amorcé à 19h.

 

GrainesBlack tiger

 

C’est à 23h que le bal est ouvert.

La ligne en tyrolienne déroule sans s’arrêter, je ferre et saute dans la barque. Le poisson a tracé tout droit dans les petits herbiers de bordures. Une chance car ils sont moins denses que les autres. La carpe ne se laisse pas manœuvrée à mon goût, un coup à droite, un coup à gauche, pour finir dans l’épuisette. Le poids me semble déjà plus intéressant. Je pèse cette carpe commune à 13.5kg, je la mets au sac de conservation pour des photos demain matin.

 

13.5kg13.5kg

 

Soudain, pendant que je suis au beau milieu du plan d’eau en train de replacer la ligne, j’entends un détecteur s’emballer.

Zut !

C’est la rouge !

Puis c’est au tour de l’écureuil bleu de faire du yoyo.

C’est la panique !

 

Je reviens à toute vitesse à la rame.

En ce qui concerne la ligne au détecteur à la led bleu, je pense qu’il s’agit d’un blanc. Je choisis de saisir l’autre canne suite au violent départ. Mais malheureusement, il est trop tard, le poisson s’est libéré de l’hameçon.

Je n’ai pas le temps de replacer la ligne. La led jaune de mon détecteur s’allume et l’écureuil fait une chute à couper le souffle. Je prends la canne et file sur la surface de l’eau. Je sors une belle tanche de plus d’un kilo.

 

Une heure plus tard, tout est de nouveau en action de pêche.

Quel mouvement d’activité !

 

A 3h, le son de mon détecteur à led jaune me sors du sommeil. Après un combat sympathique, je mets au sec une miroir de 9.5kg.

 

La ligne redémarre à 6h, j’extrais de l’eau une petite commune de 4kg.

 

Comme la veille, je prépare la quatrième et dernière nuit vers 15h, en replaçant les montages.

 

Après un petit festin de soirée, me voilà avec la peau du ventre bien tendue.

 

 

 

 

18.5kg

A ma grande surprise, je n’ai pas le temps d’entamer ma digestion. Il est 21h, ma deuxième ligne de gauche démarre. Je saisis la canne et pars à l’abordage. Pour ne pas changer, le poisson slalome les herbiers à ne plus en finir. Les rushs sont puissants entraînant la barque sur plusieurs mètres.

Enfin j’aperçois la bête et quelle bête !

Elle monte plusieurs fois à la surface avant de la rendre prisonnière des filets. C’est une très belle miroir, certainement supérieur à 15kg.

 

 

 

 

 

 

 

18.5kg

 

 

 

 

 

J’hisse le poisson dans l’embarcation et regagne mon campement.

Le peson se stabilise sur 18.5kg, me permettant de rajouter 500g à mon record en carpe miroir sur ce plan d’eau.

 

Même avec le ventre plein, j’accepte volontiers un dessert comme celui-là.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ma ligne de gauche refait des siennes à 3h, je sors une nouvelle commune de 8kg.

 

Je me lève et déjeune vers 9h, puis commence à plier bagage.

Je rentre chez moi à 11h30.

 

J’ai vraiment passé une très bonne session de pêche. Le temps était très beau avec des températures estivales et le poisson en activité.

Le bilan est de 11 départs pour 9 carpes sorties, dont une koï de 6.5kg et une miroir de 18.5kg.

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Pêche en club Suncarpe26

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Article de TomSuncarpe26 publié le 13 Août 2010 à 16:08 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 23 juillet 2010.

Cette date est cerclée en rouge sur mon agenda. Elle fait partie du planning des pêches en commun avec mon club Suncarpe26.

Le lieu de notre rencontre est prévu sur les berges du Rhône, sur le parcours de pêche de nuit du Pouzin (Ardèche).

 

Nous ne nous sommes jamais réuni ensemble sur ce nouveau terrain de jeu. Pour la plupart d’entre nous, c’est la découverte.

J’ai eu qu’une seule fois l’occasion en hivers, d’affronter les carpes de cette zone. Une pêche qui s’était soldée par un capot.

 

J’arrive sur place le vendredi soir, vers 17h30.

Je suis le premier à poser les pieds sur le parcours entre les deux gigantesques éoliennes. Pendant un quart d’heure, je trotte sur le chemin de halage afin de détecter une trace d’activité à la surface de l’eau.

Je ne détecte rien dans mon champ de vision pour me décider dans le choix d’un poste.

Le parcours de pêche se trouve à quelques centaines de mètres d’un barrage hydroélectrique.

 

Le temps est au soleil, mais le vent du nord souffle très fort en rafale. Cela ne va pas simplifier notre pêche.

 

Poste

 

Je fais jouer mon expérience pour me lancer dans le choix de mon poste de pêche. Je choisis une zone mitigée entre le courant et le calme de la retenue du barrage. Une bande d’herbier est présente sur une dizaine de mètres de la bordure.

 

Guillaume, Xavier et François arrivent à 18h.

 

Je propose à François de s’installer à côté de moi, pendant que ce temps-là, Guillaume et Xavier prospectent les lieux et finissent par planter la tente en bas du parcours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Poste

 

Par la suite, c’est au tour de Dorian, Jordan, Olivier, Dominique et Quentin d’arriver sur les rives du Rhône.

 

Je m’installe tranquillement avec François, en mettant la tactique au point.

Avant toute chose, je pars affronter les vagues pour écho-sonder la zone de pêche.

Le terrain est sympathique, en offrant plusieurs opportunités de passages à poissons. Il se présente à nous les herbiers en bordure dans 2m d’eau, une première cassure de 3 à 4m de fond, à 20m et une autre cassure de 5 à 6m de fond, à 40m.

 

 

 

 

 

 

 

Nous optons pour une pêche en pyramide. Mes lignes sont positionnées de gauche à droite en m’éloignant progressivement du bord et François représente le même schéma à l’envers. Cette pêche permettra peut-être d’intercepter les carpes navigant sur cette bordure.

 

Le matériel est opérationnel vers 20h.

 

François

 

 

 

Nous nous réunissons sur notre poste pour grignoter quelques amuses gueules autour d’un verre de whisky. Une bouteille dédiée à mes 30ans, consommée avec modération.

Après quelques bons moments de rigolades, nous allons nous coucher vers 2h.

 

 

 

 

 

 

 

C’est aux alentours de 4h que je suis réveillé par le son de mon détecteur de touche. Le départ est sans appel, la bobine du moulinet tourne à toute vitesse.

Je saisis la canne et saute dans la barque pour combattre ce poisson. Le spécimen se réfugie dans les herbiers, mais avec quelques efforts je hisse le poisson à l’épuisette.

Une fois sur la berge, l’aiguille de mon peson indique 8kg.

Certes une petite commune, mais la première sur ce parcours de pêche. C’est toujours une victoire pour un carpiste lors d’une première prise en terrain inconnu.

 

Après une petite grasse matinée, je me lève vers 9h30.

En buvant mon café offert par François, je prends les nouvelles des autres collègues.

 

Je suis le seul à sortir un poisson, Xavier et Dominique échouent devant l’épuisette.

 

BarbecueBarbecue

 

Pour le repas de midi, nous nous rassemblons sur le poste de Dorian et Quentin, pour déguster de la viande grillé au barbecue.

Le dessert est apprécié par Dominique, une jolie miroir de 8kg.

 

8kg8kg

 

 

 

J’y ai cru à mon tour quand ma central se met soudain à sonner. Je cours jusqu’à mon poste et aperçois un gros tronc d’arbre en train de dériver dans mes lignes.

Fausse joie !

 

Le reste de l’après-midi est écoulé par les siestes et les parties de pétanque.

 

Olivier et JordanQuentin

 

Le vent ne nous laisse aucun répit, il souffle sans relâche.

 

En fin de journée, je prépare avec François quelques boules de pellet pour un amorçage plus conséquent que la veille.

Nous ne changeons pas de tactique, je dispose trois lignes au pellet de 25mm et une à la bouillette écrevisse.

 

Nous regagnons une deuxième fois le poste de Dorian et Quentin pour un autre barbecue.

 

Nous rentrons à nos campements vers minuit.

 

A peine une heure plus tard, l’un de mes détecteurs s’emballe. Comme la nuit précédente, je saute dans la barque et sors une jolie miroir de 13kg.

Le sommeil de mon voisin est solide, pas un signe de vie de sa part.

Je décide de garder ce poisson au sac de conservation.

 

13kg13kg

 

Je relance la ligne et retourne me coucher.

Je n’ai pas le temps de fermer les yeux. Un détecteur bip, puis émet un son en continuité.

Je surgis de la tente et prends la canne à pleine main. Le poisson n’ai pas très violent. J’arrive à le sortir du bord, sans utiliser l’embarcation.

Sur le bord, c’est avec déception que j’aperçois la prise d’un barbeau.

 

Une heure plus tard, c’est encore la même ligne qui démarre.

Cette fois le poisson ne se laisse pas faire en me reprenant plusieurs mètres de fil. Je prends la barque pour minimiser la décroche éventuelle. Une fois sur place, je monte le poisson à la surface.

Quelle surprise !

Encore un barbeau !

Une fois sur la terre ferme, j’examine la bête. Je viens de battre mon record en barbeau, je pèse ce poisson blanc à 5kg.

 

Vers 4h du matin, j’enregistre un nouveau départ sur la deuxième cannes de gauche. Cette fois j’espère que cela n’est pas un barbeau !

Au ferrage, le poisson me reprend plusieurs mètres de fil en se réfugiant dans le courant. Du haut de ma barque, je suis le sillage de ce spécimen. Après quelques allés-retours au milieu du Rhône, le poisson déclare forfait et se jette à l’épuisette.

Je dépose une petite commune bien combative de 8kg sur mon tapis de réception.

 

Je me lève et déjeune vers 9h.

J’apprends que Xavier a sorti une carpe commune de 11.5kg.

Je file à sa rencontre pour procéder à une séance photo. Arrivé sur place, 400m en dessous de mon poste, je l’aperçois en train de peser un autre poisson.

Pile poil pour les photos !

 

Pesée11.5kg et 12.5kg

Pesée11.5kg et 12.5kg

 

 

Guillaume et Xavier prennent chacun une carpe dans les mains pour figer le souvenir.

L’image est dans la boîte, deux beaux poissons de 11.5kg et 12.5kg.

 

L’heure est au rangement des campements, tout le monde regagnent son domicile.

 

Pour une première sur ce parcours de pêche de nuit, le bilan est plutôt favorable.

Nous enregistrons 8 départs pour 6 poissons. Comme souvent en rivière, les deux postes les plus productifs étaient en extrémités.

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