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Pêche en forêt

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Article de TomSuncarpe26 publié le 8 Octobre 2010 à 15:50 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le dimanche 12 septembre 2010.

La deuxième partie de mes vacances va se dérouler sur le plan d’eau de Pannecière, en compagnie de Fabien, notre administrateur PowerCarp.

Il s’agit d’une grande retenue de barrage de 520ha sur la rivière Yonne, située près de Château-Chinon dans le massif du Morvan.

 

Blaisy

 

 

 

Je vais effectuer ma sixième édition sur ce plan d’eau, autant dire que les carpes n’ont plus aucun secret pour moi à cette époque de l’année. 

Le réveil sonne à 5h du matin.

Je vide mon frigo dans la glacière et m’installe dans le siège de mon Kangoo pour faire route vers le nord.

A cette heure de la journée, je n’ai aucun problème pour circuler et effectuer la traversée de Lyon. Je m’arrête dans une boulangerie à Autun pour prendre soin de me remplir l’estomac avec un pain aux raisins et un autre au chocolat, puis je reprends la route.

 

 

 

 

 

 

 Le voile noir de la nuit disparaît, en laissant place à un magnifique soleil. 

J’arrive à destination sur les coups de 9h.

J’ai déjà une idée du poste pour m’installer, mais va-t-il être libre ?

 

Je visite tout d’abord le secteur d’Huard pour faire une estimation sur la fréquentation du site.

Il n’y a personne en début de parcours, mais la deuxième moitié est recouverte de biwy.

Je reprends mon chemin et me dirige vers le secteur de Blaisy. J’aperçois plusieurs tentes posées sur la berge dans mon champ de vision.

Je me gare pour rendre une petite visite aux carpistes. C’est avec grande joie que je trouve mon poste disponible. De plus, les deux carpistes de droite sont en train de plier. Après quelques échanges entre nous, ils m’annoncent qu’ils ont fait très peu de prise dans la semaine. Un peu plus loin, le pêcheur de gauche tient le même discours.

Mon moral n’est pas atteint, je suis d’une motivation hors du commun.

 

Fabien arrive que demain matin, je m’installe sur une pointe en laissant tout le côté droit disponible.

 

Ma première mission est de détecter avec mon écho-sondeur, les arbres immergés de part et d’autre du lit de la rivière. Je m’empare de trois repères et mon embarcation, pour baliser la zone de pêche.

Je trouve très facilement le lit de la rivière dans 23m de fond, grâce à l’accumulation de vase sur le fond, visualisée sur ma petite télévision. Les arbres sont beaucoup plus difficiles à détecter, c’est en pratiquant la pêche que je trouverai les passages de libres.

Les repères sont positionnés en ligne droite parallèle à la berge, à 110m du bord derrière le lit.

 

« Je pense surprendre beaucoup de lecteurs en voulant effectuer une pêche dans 23m d’eau. Non cela n’est pas une faute de frappe, c’est bien vingt-trois mètres. Je vous laisse lire la suite pour en tirer les conclusions »

 

Je refais les montages de toutes mes lignes, afin de pêcher dans les meilleures conditions.

Je prends le temps de casser la croûte et je commence à déposer mes lignes en bateau.

 

Poste

 

Je centralise mes deux cannes du milieu, avec des esches aux pellets de 25mm et un amorçage avec du 7, 15 et 25mm. Les deux autres lignes à chaque extrémité sont muni de bouillettes fruitées.

 

Le temps se gâte très rapidement, je monte mon biwy pour pouvoir affronter la pluie si elle s’approche d’un peu trop près.

Cela ne traîne pas, à peine les affaires à l’abri que les gouttes font leurs apparitions.

 

C’est incroyable, les lignes trempent seulement depuis 1h30 et j’enregistre mon premier départ.

Bien sûr, sous la pluie !

 

J’enfile mes habits imperméables et cours au rod-pod pour saisir la canne de droite. Heureusement, il n’y a pas d’éclair à proximité.

Les poissons de ce plan d’eau sont toujours aussi combatifs. Je parviens à l’extraire des arbres pour mener un combat sans merci sur la bordure.

Je sors ma première carpe miroir de 8kg.

 

 

Pluie

 

 

 

 Je relâche aussitôt le poisson pour très vite me remettre à l’abri de la pluie.

Le vent se lève violemment, une bourrasque venant de je ne sais où m’arrache deux sardines sur le côté gauche de mon biwy. Ma sur-toile fait un vol plané sur l’arrière, me laissant à poil sous la pluie.

C’est un peu la panique, j’attrape le mat en aluminium d’extrême justesse avant le décollage complet de la tente.

Toutes mes affaires se mouillent : duvet, nourriture, vêtement …

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le même temps, ma deuxième canne de gauche se met à dérouler. Je sacrifie la touche au gré de mes biens personnels.

 

En quelques minutes, je plie le biwy en boule et jette toutes mes affaires dans le Kangoo.

 

Par chance, ma toile n’est pas déchirée et la pluie n’a pas eu le temps de trop mouiller mon matériel.

 

En ce qui concerne le poisson, il a eu tout le plaisir de s’enrouler autour des arbres immergés. La première casse est inévitable.

 

Je n’ai pas le temps de reposer les montages qu’une autre ligne se tend pour laisser place à un nouveau départ.

Le poisson se bloque dans une branche pendant quelques secondes, puis en sort pour venir sur le bord. Le combat est redoutable, les rushs sont puissants et très violents. C’est seulement au bout d’un bon quart d’heure que je hisse hors de l’eau une jolie commune de 10kg.

La violence du combat est justifiée, la carpe est piquée sous le ventre. Elle s’est certainement roulée sur mon pellet.

 

Je retends le plus vite possible les trois lignes encore hors de l’eau.

 

Pour le deuxième montage de mon biwy, cette fois je prends garde à l’orientation de l’entrée.

 

Le carpiste de gauche vient prendre de mes nouvelles. Je lui raconte mes aventures et la prise de deux poissons sur trois touches. Il a fait seulement une carpe en 48h, son visage en dit long sur ma pêche miraculeuse.

 

Pendant notre discussion, j’enregistre un nouveau départ sur la ligne de droite.

Le poisson regagne facilement le bord pour se livrer quelques minutes plus tard à mon épuisette.

C’est une belle miroir, certainement ma plus belle prise dans ce plan d’eau. Mon record actuel est de 14kg. Pour me faire plaisir, mon peson indique 14.5kg.

Je profite des dernières lueurs du soleil pour prendre les photos. Le carpiste d’à côté en est dépité.

 

 

14.5kg14.5kg

 

Je profite du début de soirée pour me préparer à manger.

Après mon repas, je m’allonge sur mon bed-chair pour essayer de trouver le sommeil.

 

Le jour se lève petit à petit, je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit, les touches ont été nombreuses.

Fabien arrive vers 9h avec les croissants.

Je prépare le cacao pour bien commencer la journée.

 

Je fais un état de mes premières heures de pêche. J’en suis à 9 départs pour 7 poissons, avec une belle moyenne à 10kg. Fabien est heureux de savoir que les carpes sont mordeuses.

 

Il s’installe sur ma droite comme prévu. Il dispose à son tour, des repères dans le lit de la rivière.

 

A ma grande déception, la journée est calme, en enregistrant seulement deux touches de brème.

 

 

Coucher de soleil

 

 

 

 

 

 

Il faut attendre la nuit pour entendre de nouveau les détecteurs sonner.

Pour cette deuxième nuit, j’ai beaucoup moins de chance. Je fais seulement un poisson de 6kg pour quatre touches. Les arbres ont été fatals sur les départs.

 

 

 

 

 

 

 

 

La journée de ce mardi est magnifique, le soleil nous colore la peau d’un joli rouge écarlate.

 

Fabien enregistre une touche à 14h, il sort une jolie petite miroir de 5.5kg.

 

En milieu d’après-midi, j’aperçois le carpiste de gauche en train de plier bagage.

Je vais le voir, il n’a pas le courage de rester plus longtemps. Il n’a pas de touche et en voyant ma pêche, il déclare forfait.

 

 

 

Il faut une nouvelle fois attendre le coucher du soleil pour que les touches reviennent.

Le poisson devient très actif sur mes zones d’amorçages. Pour moi, la nuit est courte.

Vers 2h, la ligne de droite déroule en même temps que celle d’à côté. Par chance, j’arrive à sortir les deux carpes.

Le bilan de la nuit et plutôt sympathique, je fais 8 départs pour 7 poissons, dont une miroir de 10.5kg.

Fabien a moins de chance que moi en manquant deux poissons dans la nuit, avec une décroche et une casse.

 

 9kg9kg

 

Dans la journée de mercredi, le ciel se recouvre de gros nuages pour amener la pluie.

 

Comme la veille à 14h, Fabien sort une miroir de 5.5kg. L’histoire se répète.

 

La petite pluie amène aussi les départs, je fais trois carpes de 8, 9 et 10kg en 45 minutes entre 16h et 16h45.

La cerise sur le gâteau arrive à 21h15 suivant un bon repas.

Après une belle touche sur la deuxième canne de gauche, j’engage un combat sans merci avec le poisson. A droite, puis à gauche, 10 mètres de rush, la carpe ne se laisse pas faire. Le combat est bien supérieur à d’habitude, cela doit certainement être un beau poisson. Au bout d’un quart d’heure de lutte, le spécimen se rend à l’épuisette.

Il s’agit d’une jolie commune de 15kg, mon nouveau record ici.

 

 

15kg15kg

 

La nuit de mercredi à jeudi est chaotique.

Je parviens à obtenir 4 départs, se soldant tous par une casse ou une décroche dans les arbres.

Quand la poisse s’y met, on ne peut pas faire grand-chose.

 

Les nuits sont fraîches, mais au lever du jour, le soleil nous réchauffe très vite.

 

Pour sauver cette mauvaise nuit, je parviens à obtenir 4 touches dans la journée. Sans l’expliquer, j’arrive à sortir tous les poissons. Quatre carpes miroirs de 8 à 10kg.

 

En soirée, nous avons le temps de cuisiner un bon petit plat de pommes de terre et tomates avec des blancs de poulets.

Ma devise est : pour bien pêcher, il faut bien manger !

 

Nous-nous couchons avec le ventre bien plein.

 

Je suis réveillé par un premier départ à minuit, puis trois autres fois jusqu’au matin.

Sur 4 départs, je perds seulement un poisson. Les carpes sont de tailles correctes : 12kg, 8kg et 10kg.

 

12kg12kg

 

 

Au lever du jour, je suis réveillé par deux carpistes en train de discuter devant ma tente.

Cela n’est pas très agréable, j’attends un peu, puis je sors pour prendre la température.

 

Ils ne traînent pas à venir me voir pour connaître le résultat de ma pêche. Je leur explique ma session en disant que je quitte mon poste demain matin.

Ils veulent s’installer où je suis posé.

 

En attendant mon départ, ils plantent leur campement sur ma gauche.

 

Nous avons la visite de deux personnes chargées de nous apprendre qu’il y a un concours de pêche aux carnassiers qui débute demain matin à 9h.

87 bateaux sont attendus sur le plan d’eau.

 

Je fais mon plus petit poisson vers 13h, une miroir de 5kg.

Je décroche une autre carpe sur les coups de 18h30, pendant la préparation du souper.

 

Cela n’est que le début de la débâcle.

Cette dernière nuit est une catastrophe, je n’enregistre pas moins de trois casses en très peu de temps.

J’attrape une fracture du moral avec l’accumulation du manque de sommeil de la semaine.

Je vais me recoucher sans retendre les lignes.

poste

 

Vers 8h, nous commençons à relever les montages pour laisser place à l’armada de bateaux qui va débouler.

 

A 9h, la flotte est lâchée, il y a des bruits de moteur dans tous les sens.

Il était bien temps de ramener les lignes.

 

Nous plions petit à petit en laissant sécher les toiles de tente après une belle rosée tombée dans la nuit.

 

Pour être franc, je suis content de quitter les lieux. Une semaine de pêche intensive est vraiment dure physiquement. Surtout après cette dernière nuit difficile.

 

Le kangoo est chargé vers 11h, après mes adieux à Fabien, je décolle aussitôt.

 

Je tiens à remercier Fabien pour ça très bonne compagnie, nous avons passé de bons moments pendant cette semaine, puis surtout bien mangé.

 

Le bilan de cette session est comme les années précédentes, très bon, malgré beaucoup de pertes.

En ayant balancé plus de 60kg de pellet et 15kg de bouillettes, la stratégie de pêche a encore fonctionné.

Le résultat est de 42 départs pour 26 poissons sortis. Cela représente 250kg de carpe en moins d’une semaine.

Toutes les années, le poisson grossit régulièrement. Nous approchons une moyenne de 10kg au lieu de 5, il y a 4ans.

La vidange est retardée jusqu’à 2012, je serai de nouveau présent sur les berges de Pannecière l’année prochaine.

      

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Pannecière septembre 2009

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Article de couzchain publié le 18 Novembre 2009 à 06:18 dans le blog PASSION CARPISTE
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Dimanche 21 septembre, je reçois un texto de Thomas (Sun Carpe 26) qui lui est déjà arrivé sur notre prochain lieu de villégiature. Il me dit que la fréquentation du lac est au plus bas et que le niveau de l'eau est idéal pour une belle pêche. Je ne pars que demain mais je m'y vois déjà. Fabien me suivra dans cette semaine de pêche amicale, Guillaume lui nous rejoindra mercredi si les berges ne sont pas trop encombrées de carpistes.

J'arrive sur les coups de 8h00, le dernier carpiste présent plie son matériel, j'ai comme l'impression que nous serons bien seuls ces prochains jours. Je retrouve le Tom et déjà il me livre ses premières impressions sur le lac, elles sont des meilleures car déjà un sac de conservation lui tient compagnie. C'est devant un chocolat chaud et des croissants que nous apprivoisons, une fois de plus, ce lac de Pannecière et ses obstacles dantesques en cette période. La pêche sera simplifiée car il ne reste que le lit et ses vestiges d'arbres et de haies pour accueillir nos montages. Les carpes sont ici à cette époque de l'année, rien d'autres pour les attirer plus concrètement.

Avec Fabien, nous survolons le secteur en zodiac et nous nous plaçons loin les uns des autres pour un confort de pêche optimal. Nous ne gênons personne (et çà tout au long de la semaine) car nous ne verrons pas âmes qui vivent, si ce n'est les pêcheurs de carnassiers. Nous installons un repère chacun pour délimiter les obstacles les plus perturbateurs. Il y a encore entre 12 et 14 mètres d'eau suivant les postes, les carpes ne sont pas dérangés par ces profondeurs car mon plus beau poisson c'est fait prendre ici dans 18 mètres. Je prépare mon coup principal à base de pellets et de bouillettes en 18 mm, je disposerais deux cannes en son milieu et deux cannes en périphérie. C'est ce qu'on appelle une pêche simple et sans prise de tête, tout pêche sur les coups de midi.

Le premier départ sera aux environs de 16h00, mais malheureusement il se soldera par une décroche. Je n'aime pas çà car si une session commence mal, la suite risque d'être à l'identique. La nuit sera calme car conclue par trois départs alors que les carpes semblaient des plus agitées. La journée du mardi sera rythmée par les départs et les mises à l'épuisette, 10 départs pour 5 carpes. Les obstacles ont raison de moi et les poissons jouent superbement avec, les souchages sont légions et je ne trouve pas la solution pour les contrer. Heureusement mes montages sont de telles sortes que les carpes n'ont aucun mal à s'en débarrasser en cas de problèmes. Le reste de la session se soldera par une victoire nette des carpes, les départs s'enchaînent mais les arrivées ne sont pas toutes faciles à concrétiser. Tant pis, on prend au moins du bon temps à vivre, à quatre maintenant car Guillaume nous a rejoins.

 

Nous allions tous notre nourriture pour nous concocter de bons petits plats, chapeau bas à Thomas qui a tous les ustensiles et ingrédients nécessaire pour cela. Si les carpes se délectent de nos appâts, et bien nous, nous profitons des légumes, pommes de terre et viandes préparés avec soin. Nous passerons tous une session forte sympathique et amicale, de nos jours c'est ce qui compte. De temps à autre cela fait plaisir de se retrouver tous les uns les autres, pour échanger et dialoguer sur notre passion et autres (AHHH !!!! la voie lactée, les météorites, les étoiles, les planètes, ...).

Nous réaliserons tous une jolie session avec des carpes de toute beauté et des combats dignes d'un grand lac, quelques poissons de plus de 10 kg pour finaliser tout cela et tout était réuni, même la météo était de notre côté, short et tee-shirt dans le Morvan au mois de septembre, du jamais vu.

 

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Lac de Pannecière

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Article de TomSuncarpe26 publié le 9 Octobre 2009 à 11:54 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 19 septembre, je viens de plier mon matériel.

Demain matin, à 6h, je repartirai pour une session sur le lac de Pannecière. Ce plan d’eau est situé dans le département de la Nièvre (58), dans le massif du Morvan.

A cette époque, le niveau d’eau est en baisse, pour pouvoir réguler la Seine et refaire le plein avec les pluies du printemps. A son niveau maximum, la superficie est de 520ha.

 

Le réveil sonne : il est 5h30.

J’avale un petit déjeuner et charge les dernières affaires dans le Kangoo.

En sortant de mon appartement, je m’aperçois qu’il pleut. Je viens de me taper une session d’une semaine sous la pluie, j’espère ne pas recommencer.

 

La route se passe très bien, mais à faible allure. Le bitume est glissant et gorgé d’eau.

Au bout des 350km et 4h de voiture, je découvre le plan d’eau, avec un ciel laissant apparaître le soleil. Je suis peut être arrivé à semer le mauvais temps.

 

 

 

Carte Panneau

 

Je connais très bien les lieux. Je fais vite un tour sur le poste prévu, pour passer ma semaine. Malheureusement, un carpiste est déjà installé. Après discussion, il m’annonce son départ seulement demain.

Je décide d’aller voir le secteur de Huard. Le niveau du lac laisse apparaître un chemin d’accès, permettant d’aller jusqu’au bout du parcours de nuit. Je fais un peu d’escalade sur les berges avec mon Kangoo, pour apercevoir une seule équipe de pêcheur. La rive est déserte, je vais pouvoir m’installer sans problème.

J’envoie vite un SMS à Sébastien, qui doit me rejoindre demain matin avec Fabien (administrateur POWERCARP).

 

Le temps n’est pas terrible, il y a quelques petites averses couvrant le soleil.

 

 

Barque

 

 

 

 

Je finis de m’installer vers 16h. La pêche n’est pas compliquée.

Il suffit de poser les lignes dans l’ancien lit de la rivière nommée Yonne, bordée d’arbres immergés. La seule difficulté est d’éviter les casses dans les souches.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je dépose une ligne au pellet de 25mm, une à la bouillette écrevisse, une au scopex et la dernière à la pêche. Mes 2 cannes de droite sont dans 13m d’eau sur des fonds assez propres. Les 2 autres, on verra, les arbres ne sont pas loin.

 

 

BatterieCampement

 

Le spectacle démarre à 18h sur ma deuxième canne de gauche. Je manque mon premier poisson, dans les souches, à la bouillette scopex.

A la tombée de la nuit, les départs s’enchaînent. Vers minuit, je sors une jolie commune de 12kg. Je la mets au sac de conservation pour les photos.

 

12kg

 

 

 

 

 

 

Pour ce plan d’eau, 12kg représente un poids conséquent, sachant que la moyenne tourne autour de 6kg.

La nuit est courte, les heures défilent, sans avoir le temps de fermer les yeux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12kg12kg

 

Vers 9h, mon sommeil est interrompu par le bruit d’une voiture s’arrêtant près de mon biwi. Je sors la tête de la tente, ouvre les yeux avec beaucoup d’effort et aperçois Seb accompagné de Ultesse (sa chienne). Fabien arrive dans la foulée.

Nous buvons un cacao bien chaud avec les croissants apportés par Fab.

 

Je leurs présente le bilan de ma première nuit : 7 départs dont une commune de 12kg. Cette annonce les rend enthousiastes pour la pêche de la semaine.

Nous sommes seuls sur le parcours de Huard. L’équipe de pêcheur installée plus loin est partie le dimanche soir.

 

Le soleil brille comme un mois d’Août, c’est très agréable après le mauvais temps de la semaine dernière.

 

 

 Batterie 

 

 

 Je fais quelques départs en journée mais cela n’est pas la cohue.

Mes amis sont en action de pêche à partir de 16h. Seb n’attend pas très longtemps pour faire son premier départ.

 

 

 

 

 

 

 

 

A 20h, nous nous réunissons sur le poste de Fab, à mi chemin entre moi et Seb, pour déguster notre souper : ratatouille, pâte, viande et dessert.

 

 

 

 

Vers 22h, nous regagnons nos postes respectifs, pour guetter la touche et se reposer un peu.

La nuit n’est pas très productive. Seulement 3 poissons jusqu’au lever du jour. Pour mes compagnons, le résultat est le même.

 

Malgré une journée calme, nous sortons quelques carpes, chacun notre tour.

 

Pour la nuit prochaine, il n’est pas question de faire seulement 3 touches. Le poisson semble être plus actif une fois le soleil couché.

 

J’enregistre mon premier départ vers 22h, je ne vais pas les lâcher, ces satanées carpes !

Toutes les deux heures, je remonte et réamorce mes deux cannes de droite eschées aux pellets. Je varie les tailles de pellet entre 7, 15 et 25mm. Cela permet d’avoir des temps de dissolution différent. Le but est d’obtenir un amorçage qui travaille constamment.

 

 8kg

 

 

 

 

Cette méthode marche à merveille, les départs s’enchaînent, 1, 2, 3 …… puis 8. Le jour se lève, je n’ai pas encore fermé l’œil de la nuit. Les poissons me laissent tranquille pendant trois heures de 7 à 10h, pour piquer un sommeil.

 

 

 

 

A mon réveil, je vais à la rencontre de mes camarades, pour connaître leurs résultats. La nuit a été moins agitée que la mienne. Seulement deux ou trois poissons chacun.

Il n’y a pas de miracle, quand on s’occupe des lignes la nuit, la pêche est bien meilleure.

 

Dans la journée de ce mercredi, Seb fait plusieurs départs mais avec beaucoup de pertes dans les arbres immergés.

 

Guillaume, un collègue heureux d’avoir gagné 2000€ à l’Euromillion le premier jour de ses vacances, nous rejoint et s’installe à droite de Seb.

Il ne traîne pas à faire ses premiers poissons.

 

Le soleil se couche pour mettre fin à une belle journée.

Je me prépare à passer une nuit comme la précédente. Je suis à fond !

 

Le premier poisson montre le bout de son nez à 21h30, pendant le dessert, c’est la cerise sur le gâteau !

A 2h, le bruit de mes détecteurs me sort du coma. Je lève la tête et aperçois trois LED allumées. La ligne de droite déroule à toute vitesse.

Je prends la canne à pleine main et mets fin au sifflement de mon détecteur. Je pensais que les deux autres LED s’étaient allumées, dû à la violence du départ. Mais pendant le combat, les écureuils font du yoyo. Je jète un coup de lampe frontale sur les scions des cannes, que vois-je ?

La ligne de gauche se retrouve 80m à droite et la ligne de droite 50m à gauche.

Incroyable !

J’ai bien trois poissons en même temps.

Je ramène le plus vite possible le premier poisson. Je sors une miroir de 8.5kg, je n’ai pas le temps de la mettre au sac de conservation, je la relâche aussitôt. Je cours vers ma canne de gauche pour mettre fin à la petite ballade de cette carpe. Tout se passe bien !

Le poisson n’est pas allé dans les arbres. Après un beau combat, je mets sur mon tapis de réception, une belle miroir de 9.5kg, que je remets à l’eau en quatrième vitesse.

Je prends vite ma troisième canne en main.

Incroyable ! Quelle chance !

Le poisson ne s’est pas réfugié dans les obstacles. Après quelques minutes d’acharnement, je sors une nouvelle miroir de 11.5kg.

Quel coup de bol !

Le dernier poisson est le plus gros. J’ai le temps de le garder pour les photos.

 

11.5kg11.5kg

 

  11.5kg

 

 

 J’enregistre encore quelques départs dans la nuit.

Au petit matin, le bilan de la nuit est de 7 départs.

 

Comme la nuit précédente, mes voisins n’ont pas un résultat aussi fabuleux mais seulement 2 ou 3 carpes.

 

La journée est rythmée par des touches parsemées sur les batteries.

 

 

 

 

 

 

Arrivée en soirée, je sens la fatigue prendre possession de mon corps. Mes yeux se ferment tous seuls. Je n’ai pas beaucoup dormi depuis 48h . Cette dernière nuit va être dure.

 

Je fais 4 départs jusqu’à minuit, puis un cinquième à 2h. Lors du combat de ce poisson, mes jambes flageolent, je ne tiens plus debout.

Il est temps d’arrêter, mon corps dit STOP.

 

Je vais me coucher sans reposer la ligne et ne réamorce pas.

 

Heureusement, je n’ai plus de touche jusqu’au matin.

J’ai dormi comme un bébé.

 

Je me lève vers 9h et prends un bon petit déjeuner.

 

Nous plions bagage vers 11h.

A 13h, nous nous réunissons pour les adieux.

 

Avant de dresser le bilan de cette session.

Je tiens tout d’abord à remercier Fabien pour nous avoir fourni les tee-shirts et les casquettes à l’effigie de POWERCARP, ainsi qu’à Seb et Guillaume pour les bons moments passés ensembles.

 

Cette partie de pêche est plus que satisfaisante. Comme d’habitude, le lac de Pannecière m’a procuré beaucoup de plaisir à le pêcher. Je finis cette pêche avec 41 départs pour 28 poissons, dont une commune de 12kg et une miroir de 11.5kg.

La vidange de ce plan d’eau est prévue pour fin 2010. Je ne sais pas encore, si j’aurai le temps de revenir.

 
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Pannecière avril 2009, suite et fin

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Article de couzchain publié le 4 Juin 2009 à 16:40 dans le blog PASSION CARPISTE
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La nuit sera plus calme car seulement un seul poisson viendra me tirer du bed-chair. Je vais changer un peu ma pêche et je déplace la canne du lit qui ne donne rien et la place entre la première cassure et les rochers. J'équilibre ma bouillette pour une présentation optimale de l'esche. Je continue sur la première cassure car je reste persuader que les carpes vont y passer à un moment ou à un autre. Je réamorce avec quelques bouillettes éparpillées sur ma zone, je préfère car j'espère sensibiliser ainsi un plus grand nombre de poisson sur mes billes.

L'après-midi sera quasi identique à la précédente car je sors trois poissons entre 17h00 et 18h30. Des petites miroirs calibrées autour des 8 kilos, de beaux petits poissons pleins de fougues. Lorsque le banc est là il faut savoir en profiter, mais pour le moment impossible de les tenir plus longtemps. Je ferais une carpe (+11 kg), en début de nuit, sur la canne de la première cassure, je savais qu'elles allaient finir par y passer. La nuit est calme et je dors à poings fermés jusqu'au petit matin.

Les poissons sont très tatillons car ils se piquent très mal et cherchent à se dépiquer avant de nous procurer un départ franc. Cela se produit par une montée et une descente du swinger petitement. La canne de bordure ne donne rien et je décide de la déplacer non loin de la canne de la première cassure.J'esche un pellet de 25 mm avec un sac soluble de petits pellets. Je ferais deux départs ce soir, sur cette canne, mais une belle carpe se dépiquera juste avant l'épuisette. La seconde, elle, se piquera en dehors de la bouche, c'est la deuxième dans ce cas là. Difficile de cerner le comportement des carpes de Pannecière cette année, pourquoi se piquent-elles si mal ? Soit elles ne sont pas en action de se nourrir réellement soit elles sont piquées trop régulièrement et commence à se méfier de nos appâts.

La nuit est comme la dernière, vierge de carpe. Il nous faudra miser sur la journée pour espérer sortir quelques carpes supplémentaires. La matinée et le début d'après-midi sont dans cette continuité, l'euphorie des premiers jours à laisser place à la quiétude. Il va falloir ruser et sortir deux trois ficelles du sac à appâts pour retoucher quelques carpes. Pellet, décollage des appâts et petites bouchées (bouilette de 14 mm) me permettront de faire trois poissons supplémentaires. Je remercie Fabien qui à minuit viendra me sortir du bed-chair pour mettre à l'épuisette une belle commune. La fatigue aidant, je n'ai pas entendu ce dernier départ.

Le bilan est tout de même honorable malgré la fin de session, 15 départs pour 14 carpes de sortie. Fabien aura eu lui, 11 départs pour 11 carpes dont trois communes. Nous plions sous la pluie et nous nous jurons de revenir avant la vidange prévue fin 2011.

Thème: Sessions de pêche | Département: Nièvre (58) Lien permanent | Voir les 4 commentaires
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