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Blog carpiste - Session 2009 à 2013 - page 3

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Carpe d'hiver

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Article de TomSuncarpe26 publié le 5 Février 2013 à 14:12 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 1er février 2013.

Depuis deux semaines, je prévois une petite session de 48h sur le Rhône, avec mon pote Hugues. Malheureusement, la nature nous joue des tours. Cela fait plusieurs jours qu’il pleut dans le nord, faisant gonfler la Saône, continuant son petit bout de chemin par le Rhône.

Ce vendredi matin, je jette un dernier coup d’œil sur le site de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône), pour suivre l’évolution du niveau des eaux. J’ai le moral dans les chaussettes, le débit a encore pris 400m3 dans la nuit, les barrages hydroélectriques ont ouvert leurs vannes.

 

Il ne reste plus qu’à trouver un nouveau point de chute, sur un plan d’eau de la région.

 

Je passe un coup de téléphone à Hugues, pour déterminer notre nouvelle destination.

Nous nous entendons sur un petit plan d’eau de quelques hectares, non loin de chez nous.

 

Les conditions climatiques ne vont pas être faciles à vivre. Le vent du nord est annoncé à plus de 100km/h, faisant chuter les températures de plus de 5°C.

 

Hugues arrive sur place en milieu d’après-midi, puis je le rejoins vers 17h30.

Nous nous installons sur le côté sud du plan d’eau, derrière une grosse digue qui nous protégera des futures rafales de vent.

Il ne fait vraiment pas très froid pour un début de mois de février. Le thermomètre de mon échosondeur affiche 10°C, puis je suis surpris de voir que l’eau du lac est à la même température. Le poisson devrait être plus ou moins encore actif.

En cette soirée, il faut dire que le vent du sud réchauffe l’atmosphère.

 

Hugues a positionné sa batterie de cannes sur le côté droit. Il s’apprête à lancer ses quatre lignes à la bouillette, munies d’un filet soluble en tête chercheuse.

Il n’y a pas d’eau sur les quarante premiers mètres, puis une cassure en pente douce plonge sous 2m de fond, jusqu’à la berge d’en face.

La technique est de pêcher entre 40 et 80m du bord, pour stopper les poissons navigants dans ce petit chenal.

 

Je procède de la même manière en bloquant cette passe à poissons.

A l’aide de ma barque, je dépose une ligne à 40m, en bas de la première cassure, une seconde dans le milieu du chenal, puis les deux autres sous les arbres surplombants la berge d’en face. De mon côté, les fonds n’excèdent pas les 1.60m et sont très vaseux.

 

PostePoste 

J’opte pour quatre montages eschés en bonhomme de neige, munis d’une chaussette soluble de bouillettes et de pellets en 7mm. Le tout est arrosé avec parcimonie d’une petite poignée de ce mélange. Je dépose les quatre montages avec délicatesse, afin de ne pas trop envaser les bas de lignes. Les esches sont toutes équilibrées, mais mieux vaut être assidu pour cette manipulation.

Pour une meilleure présentation et éviter le passage des ragondins dans les lignes, je coule les bannières à l’aide de mes back-leads.

 

Montage 

C’est vers 20h que mon détecteur de droite nous fait sursauter. La Led verte clignote, m’indiquant une touche retour. Je prends contact et ramène très vite ma première brème de l’année.

Je la relâche et retends aussitôt la ligne dans le milieu du chenal.

 

Après une bonne semaine de travail, vers 23h, nous regagnons respectivement nos duvets.

 

Dans le milieu de la nuit, j’entends l’un des détecteurs de mon très cher voisin. A son tour, il extirpe une brème de l’eau.

 

Le reste de la nuit est très calme.

 

Nous sommes réveillés au petit matin, par Denis avec les croissants à la main.

Il souhaitait pêcher le Rhône avec Guillaume et Xavier. Ils sont contraints de faire comme nous, se lancer à la recherche d’un plan d’eau.

Malheureusement, tout est plein aux alentours. Nous leur proposons de se joindre à nous.

 

Il est près de midi, Denis déballe tout un assortiment de charcuterie avec un bon pain de campagne, arrosé d’un petit vin blanc. Rien de mieux pour motiver les troupes.

 

Xavier s’installe au nord du plan d’eau, puis Denis et Guillaume, côté sud en ne mettant que deux cannes chacun.

 

Depuis 7h du matin, le vent du nord redouble d’intensité, en faisant chuter les températures.

Je crains que cela ne soit pas très bon pour l’appétit de nos dames carpes.

 

Denis était chargé de me livrer des noix tigrées et du chènevis, achetés à bas prix près de chez lui.

Ni une, ni deux, je fais cuire une petite casserole de noix tigrées pour la dernière nuit.

 

Je retends toutes mes lignes vers 12h, en eschant deux montages à la graine.

MontageNoix tigrées

 

L’après-midi se déroule tranquillement, sans la moindre touche.

 

Vers 19h, Xavier engage un sprint vers ses cannes, la centrale de touche siffle à plusieurs reprises.

Il sort une petite miroir de 5kg.

 

A peine une heure plus tard, c’est ma deuxième canne de droite qui démarre. Je sors à mon tour une miroir de 5kg, trompée par mon bonhomme de neige.

Malheureusement, avec l’intensité du vent, je ne prends pas le risque de reposer la ligne.

Les rafales sont très violentes, heureusement que la digue nous protège.

 

Vers 23h, Xavier met une nouvelle petite miroir sur le tapis de réception.

 

Nous nous couchons à la suite de cette action.

 

Vers 3h du matin, je perçois un sifflement de détecteur, à travers le bruit infernal du vent dans les arbres.

Je sors du duvet et me jette sur la canne de droite qui déroule à grande vitesse.

La noix tigrée va peut-être payer !

 

Lors du ferrage, je comprends que je n’ai pas affaire à un petit poisson. La bobine fait encore plusieurs tours avant de pouvoir reprendre du fil à ce bolide aquatique. Le plus compliqué est de faire passer le poisson au-dessus de la cassure présente à 40m.

Le combat est encore plus intense près de l’épuisette, dans moins de 40cm d’eau. Le poisson doit être de belle taille, car il a du mal à se tenir droit. Les rushs sont suivis de gros éclaboussements à la surface de l’eau.

Après quelques derniers coups de tête, je parviens à hisser le spécimen dans les filets.

 

C’est une très belle miroir d’hiver que je dépose dans mon tapis de réception. J’accroche le crochet de mon peson au sac de peser et tends les bras au ciel, telle une révérence. Les digits se figent sur 16.5kg.

 

J’avais fini l’année avec une commune de 19.1kg et suis vraiment heureux de recommencer l’année avec une nouvelle belle prise.

 

Je glisse ce poisson au sac de conservation pour pouvoir l’immortaliser avec mes potes.

 

Je passe le reste de la nuit à chercher le sommeil. Je suis partagé entre l’excitation de cette prise et l’énervement du bruit incessant de ce maudit vent.

 

Au petit matin, je retrouve mes collègues pour connaître les différentes informations de la nuit. Xavier a refait une petite miroir, portant sa pêche à 3 poissons et Hugues a sorti une nouvelle brème, puis un éventuel sac plastique.

Hugues

 

La nuit n’a pas été fructueuse pour Guillaume et Denis, qui n’enregistrent aucune touche.

 

Vers 10h, nous profitons du soleil pour sortir et photographier le trésor de ma nuit. Nous sommes ébahis devant les couleurs de cette carpe. Elle est d’une dorure magistrale, tels les feuillages d’automne. Il n’y a vraiment que l’hiver qui apporte cette magie.

16.5kg16.5kg

16.5kg

 

Je plie bagage vers 12h, pour me remémorer cette belle session au coin du feu.

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir le commentaire
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Pêche aux pellets

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Article de TomSuncarpe26 publié le 21 Décembre 2012 à 17:00 dans le blog Session 2009 à 2013
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Je vous présente ce nouvel article sur l’utilisation du pellet, afin de séduire nos dames carpes.

Cet appât est utilisé depuis plusieurs années, par un grand nombre de pêcheur à la carpe ou autres spécialités (au coup, pour le silure etc …).

 Je vais faire de mon mieux pour vous présenter mes différentes techniques d’utilisations en plan d’eau et en rivière.

J’ai aujourd’hui cinq à six ans d’expérience dans ce domaine, qui m’a apporté un gros succès depuis que cet appât fait partie de mes bagages, sur une grande majorité de mes sessions de pêche.

 Cette pêche nécessite une grande technique et une bonne connaissance de la dissolution de ces appâts.

 

En plan d’eau :

 

Avant de démarrer une pêche au pellet sur un plan d’eau, il faut impérativement s’assurer que l’on ne trouve pas la présence des poissons chats. Sinon, cet appât est à bannir de votre session, ces bêtes en sont friandes et vous pêcherez vite à la goutte d’eau.

Si aucune présence de cette vermine n’est à déclarer, alors l’arme ultime peut être dégainée.

 J’utilise principalement trois diamètres de pellet : en 7, 15 et 25mm. J’arrive à affronter toutes les circonstances avec ce panel.

 Pellets de 7, 15mm extrudés et 25mm de pêchePellets de 15,25mm extrudés et 25mm de pêche

 

Pêche de bordure :

 

La meilleure exploitation du pellet se fait sur une ligne tendue en bordure, atteignable à la pelle amorçoir ou à la fronde.

J’esche généralement sur le cheveu de cette ligne, un ou deux pellets de bonnes qualités (SCP) en 15mm. La dissolution est fonction de la température de l’eau, plus elle est haute, plus le pellet fond vite (environ 2h en été et 5h en hiver). Pour exploiter au mieux cette dissolution, il faut faire le test sur les premières heures de pêche, afin de déterminer le meilleur temps imparti pour tenir le pellet sur le cheveu.

C’est pour cela que la pêche de bordure est la plus appropriée, car il faut relancer régulièrement la ligne.

En règne général, cela ne pose pas trop de problèmes la journée, mais la nuit c’est une autre paire de manches.

Il y a deux configurations possibles :

-         Soit vous êtes en mode concours ou rendement maximum, donc remonté comme une pendule avec le réveil qui sonne toute la nuit, afin de repositionner la ligne et réamorcer

 

 

Eschage au pellet de 15mm

 

-         Soit en mode pépère entre potes pour dormir la nuit. Dans cette option, j’esche un pellet de 25mm pour garder la ligne en action de pêche toute la nuit, avec le moindre effort.

 

 

Eschage au pellet de 25mm de pêche

 

 

En ce qui concerne l’amorçage autour de cette ligne en bordure, je peux comparer cette technique avec la méthode de pêche au coup. Il faut impérativement garder de l’action sur le fond.

L’amorçage lourd ne sert pas à grand-chose, sachant qu’il n’y aura plus rien au bout de quelques heures. La méthode consiste à amorcer avec du pellet de 7 et 15mm toutes les 2h. Quelques poignés suffisent à rendre le fond de l’eau très attractif en continu.

Le fait de varier le diamètre en 7 et 15mm permet d’obtenir deux dissolutions différentes. Cela génère une continuité olfactive sous la surface de l’eau autour de l’appât piégé.

 Si vous voulez être tranquille la nuit, il faut rajouter du 25mm à l’amorçage.

C’est pour cette raison que je me permets de comparer cette technique à celle utilisé au coup, car la poignée de petit pellet remplace la petite boule de farine.

 

Cela nécessite d’être toujours en action et attentif au temps qui passe. Le réveil est de rigueur !

 

A portée de canne :

 

En ce qui concerne l’eschage du cheveu, je procède de la même manière que la pêche en bordure.

Ce qui diffère est l’amorçage à longue distance, surtout quand on est à fond de canne à plus de 100m, voir 130m et plus.

Le premier moyen d’expulser des petits appâts à longue distance est l’utilisation du bait-rocket ou du Spomb.

Vous pouvez donc faire des petits rappels toutes les 2h, comme avec la pelle ou la fronde en bordure.

 

Remplissage du Spomb Lancer du Spomb

Le second moyen est d’utiliser une canne à bait-rocket muni d’un godet, pour envoyer des boules de pellet sur orbite. Avant de confectionner les boules, il faut préalablement faire fondre du pellet de 4 ou 7mm dans un seau d’eau. Au bout d’environ 30 minutes, cette mixture devient collante, permettant de lier les pellets ensemble. Pour gagner de la solidité avant l’expulsion des boules, il faut les faire sécher au soleil pendant un petit quart d’heure.

 Après cette préparation, vous pouvez procéder à l’opération d’amorçage.

 Dans la première solution, c’est le fait de devoir ramener le bait-rocket ou le Spomb qui est contraignant, mais dans la seconde, cela demande du temps de préparation.

A vous de choisir en fonction de vos moyens !

 

 Hors portée de canne :

 Pour cette option, je vous souhaite bon courage. C’est avec la barque qui faut retendre la ligne régulièrement et de plus, faire des rappels d’amorçage.

Quand j’exploite cette méthode, j’esche ma ligne au pellet de 25mm et amorce aux 15 et 25mm. Cela me permet de gagner du temps entre le réamorçage et la retente des lignes.

En général, je rajoute une petite cerise sur le gâteau au bout de la ligne. J’accroche une chaussette soluble garnie de pellet en 7mm, pour gagner de la réactivité autour de l’appât.

 Dépose en barqueChaussette soluble de pellets en 7mm

Depuis peu, j’ai trouvé une petite ruse pour l’été.

Avec la température de l’eau très élevée, le pellet fond plus rapidement. Avant de retendre les lignes pour la nuit, je recouvre mon pellet de 25mm avec de la pâte d’enrobage. Cela retarde considérablement la dissolution complète du pellet, sans empêcher une grande diffusion.

 

 En rivière :

 Je ne vais pas vous apprendre grand-chose de plus que la pêche en plan d’eau.

Le seul point important qui faut prendre en compte, est le courant.

 En règle générale, je n’utilise pas le pellet en 7mm, qui est beaucoup trop léger. Le courant l’emporterait beaucoup trop loin du spot de pêche attendu.

 Il faut utiliser le courant à bon escient, il n’a pas que des inconvénients.

Je profite de cette force de la nature pour amorcer au pellet de 15 et 25mm, toujours en amont du coup de pêche.

Le pellet va se déposer sur les premiers montages, que j’esche très souvent au pellet de 25mm. Les lignes positionnées sur le bas de l’amorçage vont bénéficier des particules de pellet en cours de dissolution, transportées dans le courant.

Je profite de cette zone de pêche pour l’exploiter à la bouillette. Les plus gros poissons tournent régulièrement autour de l’amorçage au pellet.

 

Commune piégée par un pellet de 25mm Miroir piquée sur un lit de pellets

 

En rivière, j’ai tendance à beaucoup plus amorcer qu’en plan d’eau. Je prends en compte le courant qui émiette plus rapidement les pellets et les poissons blancs (brème, chevesne, barbeaux …) qui sont friands de ces appâts.

Sans oublier notre ennemi principal, le gros moustachu qui se prénomme « silure ».

Il est toujours très compliqué de gérer la bonne dose d’amorçage sans attirer les silures. Une fois qu’ils sont présents sur le coup au pellet, il est difficile de les déloger.

En général, je stoppe l’amorçage quelques heures, pour le reprendre bien plus tard.

 

Autres usages :

 Le pellet peut être utilisé pour de multiples applications.

Je m’en sers très souvent pour garnir mes chaussettes solubles quand je pêche à la bouillette. C’est un très bon complément attractif autour de l’appât.

 J’ai déjà eu l’occasion de le réduire en poudre pour composer mon mix à bouillette. L’apport en protéines est phénoménal, surtout à l’approche de l’hiver.

 

En ce qui concerne la qualité des pellets, j’ai deux catégories.

Le pellet d’amorçage à bas prix, l’extrudé que l’on trouve chez beaucoup de marchands de pêche, provenant très souvent de chez le fabricant breton « Le Gouessant ».

Puis le pellet de pêche, que je trouve chez SCP (Saone Carp Production), confectionné par Patrick SALIERNO. Les pellets ont une forte tenue au cheveu et une diffusion impressionnante. (http://www.saonecarproduction.com/)

 Je ne vais pas plus m’épiloguer sur ce sujet, à chacun de trouver sa méthode gagnante.

J’espère avoir donné des idées à quelques carpistes, à la suite de cette lecture.

 

Bonne pêche à tous !

 

 

 

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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Barrage sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 26 Novembre 2012 à 14:22 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le samedi 24 novembre 2012.

Je m’apprête à rejoindre les membres de mon club Suncarpe26, sur les berges du Rhône.

Mes amis carpistes se sont installés le vendredi, au-dessus de la retenue d'un barrage près de Valence.

 

N’étant pas disponible ce vendredi, je les retrouve le samedi en début d’après-midi, pour passer une nuit de pêche ensemble.

 

Le vent du sud d’une douceur exceptionnel pour la saison, brasse violemment la surface de l’eau.

En surmontant les bourrasques de la nuit précédente, quelques poissons ont été sortis, mais rien extraordinaire.

 

Je décide de m’installer au nord du secteur, sur un poste que je connais très bien. J’ai souvent fait de belles pêches avec un vent soufflant dans ma direction.

 

Je prépare ma batterie de cannes et équipe mon Kangoo en camping-car pour la nuit. Compte tenu de la douceur de l’air et la météo annonçant quelques gouttes en soirée, je décide de ne pas monter mon biwi, mais aménager ma voiture pour accueillir mon bedchair.

Kangoo          Kangoo

 

Il est 16h20, le vent est encore très soutenu, mais je dois poser les lignes pour la nuit.

 

Ce poste de pêche m’offre une bonne diversité de spots intéressants.

Il reste encore des herbiers sur ma bordure et un petit haut-fond à 70m du bord, puis la berge d’en face forme un gros dos d’âne en roche.

 

Je dépose une première ligne dans 4m d’eau derrière les herbiers, sur ma bordure de gauche avec un pellet de 25mm muni d’une chaussette soluble de pellets en 7 et 15mm. J’en rajoute quelques poignés, éparpillées sur le spot.

 

Pour la deuxième canne, je pars affronter les vagues à plus de 300m du bord en direction de la berge d’une face. Je présente un montage à la bouillette en bonhomme de neige dans 7m de fond, sur la digue en roche descendant dans le chenal. J’accroche un filet soluble garni de pellets et de quelques bouillettes, puis j’arrose le spot d’amorçage.

Je réitère l’opération avec la troisième ligne, mais en présentant un pellet de 25mm dans le début de la remontée, sous 4m d’eau en bordure de la berge d’en face.

Le vent redouble d’intensité pendant ma navigation, je dérive rapidement entre la dépose et l’amorçage. Je parviens tout de même à manœuvrer, mais je ne fais pas le fière au milieu de l’eau.

 

Je dépose ma dernière ligne dans 7.5m d’eau, sur la pente descendante du haut-fond se présentant à 80m.

 

Je suis sain et sauf, en terminant juste avant la tombée de la nuit.

Poste            Poste

 

Comme pour chaque pêche en commun avec le club, nous nous réunissons au centre du secteur pour un verre d’amitié autour d’un bon repas.

Ce soir, nous fêtons l’anniversaire de Guillaume avec une bonne choucroute préparé par François.

 

Vers 19h, je connecte ma centrale de touche et je rejoins le poste pour les festivités.

 

Après un verre d’apéro, la Led n°3 de ma centrale s’allume en émettant quelques bips par intermittences.

C’est une ligne tendue à plus de 300m, il y a certainement un poisson. J’engage un sprint jusqu’à mon poste de pêche.

A mon arrivée, le swinger est en bas. Je prends la canne et mouline pour prendre contact, mais la ligne est bloquée. Malgré la distance, je sens les coups de tête d’un poisson.

Le vent est encore violent, mais je saute dans la barque pour une tentative de sauvetage. Une fois sur les lieux, je m’aperçois que le poisson a fait le tour d’une grosse bouée délimitant la navigation. Les bourrasques de vent ne me permettent pas de bien gérer mes manœuvres pour libérer le montage. Le frottement de mon nylon sur la chaîne de ce gros flotteur sectionne la ligne au bout de quelques minutes.

Grrrrrr !!!!!!!!!! Vent de mer…de… !!!

 

Enervé, je ne remonte pas la ligne de suite.

 

Je retourne manger la choucroute avec mes collègues de pêche.

 

Après un morceau de mille feuilles et une part de tarte aux framboises, je regagne mon campement.

 

Sur le trajet du retour, je n’ai pas le temps d’arriver sur mon poste, ma centrale se met à sonner dans ma poche.

Je cours jusqu’à ma batterie et saisis la deuxième canne de gauche. La ligne restante sur la berge d’en face.

J’engage le combat en moulinant les 300m de nylon tendus. Les rushs ne sont pas très violents, mais le poisson est bien pendu à l’hameçon.

Je glisse une belle carpe miroir à l’épuisette.

Une fois le poisson dans le tapis de réception, je le pèse à 12.5kg.

 

Je relâche cette première carpe sans photo, en espérant piquer sa grande sœur.

 

La motivation revenue et la baisse momentanée du vent, je décide de replacer cette canne et refaire le montage dû à la casse précédente.

 

Pendant le retour pour la dépose de la dernière ligne, j’aperçois la Led bleu d’un détecteur allumée.

AAAAAHHHHH départ !!!!!

 

Ni une, ni deux, je saute sur la berge, installe ma canne sur le rod-pod et ferre le poisson qui part à folle vitesse.

 

Le spécimen fait un grand travers sur la gauche avec férocité. Une fois au bord, les rushs sont impressionnants. Après une bonne bagarre, j’emprisonne cette carpe dans les filets.

 

En enroulant le filet de l’épuisette, je devine une commune de belle taille.

Je la glisse dans mon sac de pesée et la suspends au peson.

Les chiffres se stabilisent sur 14.7kg.

Je suis vraiment content de cette prise et surtout de deux carpes et une casse en quelques heures.

14.7kg           14.7kg

 

Il est minuit, je replace aussitôt cette ligne.

 

Je monte dans mon Kangoo pour dormir un peu, je suis crevé !

 

Je n’ai pas le temps de trouver le sommeil bien longtemps.

Vers 12h45, mon deuxième détecteur de gauche sonne par alternance.

Je vois le swinger descendre doucement.

Je sors du duvet, puis de mon véhicule pour ferrer au plus rapide le poisson.

 

Une fois la prise de contact avec le poisson, j’enfile mon imperméable car une pluie fine a fait son apparition.

Avec le vent, autant dire que je vais être mouillé !

 

Je parviens à ramener le poisson sur quelques mètres, puis la ligne se bloque.

Je ressens bien les coups de tête au bout du nylon.

 

Par chance, le montage se libère pour laisser place à la bataille.

Ce n’est pas une bataille, mais une guerre qui est déclarée.

 

Je vois très vite que j’ai affaire avec un beau spécimen. Il tient le fond sur les 300m et je ressens vraiment une masse très lourde.

Arrivé à moins de 10m du bord, la bobine du moulinet se déroule à plusieurs reprises pour absorber la violence des rushs.

Cette carpe montre enfin signe de faiblesse, en l’apercevant à la surface, je vois une belle tache blanche dans la lueur de ma lampe frontale.

Un dernier tour de manivelle et le poisson est à l’épuisette.

 

Je prends vraiment conscience de l’ampleur de ce poisson, au moment de soulever les filets de l’épuisette.

Je hisse le poisson hors de l’eau et le dépose dans le tapis de réception.

 

Mon sourire en dit long !

 

C’est le moment fatidique, le sac de peser est suspendu au crochet du peson.

Je parviens à stabiliser les chiffres sur 19.100kg.

Super ! Quelle belle carpe commune !

19.1kg          19.1kg

 

J’en oublie que j’ai les bas de pantalon et les chaussures trempés.

 

Je change les appâts et retourne déposer cette ligne.

 

L’excitation m’empêche de trouver le sommeil pendant un moment, puis la fatigue prend le dessus en sombrant dans les rêves.

 

J’ouvre les yeux au lever du jour, rien n’a bougé.

Pourtant, je sens le départ !

 

Les jeunes du club me rejoignent pour discuter et prendre connaissance des prises de la nuit.

Je suis le seul à avoir réussi à capturer du poisson.

 

Nous papotons un bon moment, toujours pas de nouvelle touche.

Olivier et François ont presque fini de plier bagage, je m’absente de mon poste cinq minutes pour leur dire au revoir.

A peine arrivée pour leur serrer la main, que ma centrale de touche se met à sonner.

Fait chié !!!!!!!

 

Je suis à plus de 500m de mes cannes, je sais que cela n’est pas bien !

Pour cinq minutes de trop !!

 

Je fais 500m au pas de course, mais une fois sur place, j’aperçois le swinger tout en bas.

Je mouline dans le vide, sur le départ le poisson a sectionné le nylon dans les roches.

Je m’en veux vraiment d’être parti, mais je voulais quand même saluer mes potes de pêche.

Enfin, tant pis, surtout que je n’aurais peut-être rien pu faire de mieux sur place.

 

Je plie bagage en fin de matinée, aux alentours de 11h.

 

Le bilan de cette session de pêche est énorme. Je suis parti en pêche éclair avec un minimum de matériel et me voilà avec une pêche de rêve.

J’enregistre 5 départs pour 3 poissons de 12.5kg, 14.7kg et une superbe commune de 19.1kg

Le seul bémol sera les deux casses, mais en pêche en commun avec le club, il y a des sacrifices.

Autour d’un verre et un bon repas, les bons moments passés ensemble sont tellement inoubliables !

Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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Pêche sur le vieux Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 19 Novembre 2012 à 13:30 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le jeudi 1er novembre 2012.

Ce jeudi étant férié, j’ai sauté sur l’occasion pour poser ma journée de vendredi en congé, afin de rallonger ce beau weekend.

J’ai la chance d’avoir quatre jours devant moi, pour partir en session de pêche sur notre beau fleuve « Le Rhône ».

Mon collègue David qui n’a pas ce privilège, me rejoindra le vendredi en fin d’après-midi.

Après plusieurs aperçus sur Internet avec l’aide de Google Earth et une visite sur les lieux le weekend précédent, la destination est bien définie.

 

La partie de pêche va se dérouler sur le vieux Rhône, au sud de Valence.

Le niveau du fleuve est assez bas, le barrage hydroélectrique est quasiment fermé. Afin de garantir notre sécurité, j’ai jeté un œil sur la météo du weekend. Quelques précipitations sont attendues dans le nord, mais rien d’alarmant pour nous.

Après plusieurs petits chemins à travers les champs agricoles et les vergers, j’arrive sur la rive gauche du Rhône.

Le poste de pêche est disponible, mais cela ne m’étonne pas. Au vu du chemin chaotique pour venir jusqu’ici, je ne pense pas que cela soit très fréquenté par les carpistes.

 

La météo est avec moi, le soleil brille en fournissant une température de saison agréable. Un léger vent du sud vient caresser la surface de l’eau.

 

Poste

En ne connaissant absolument pas la configuration des fonds, je sors en priorité la barque et l’échosondeur, pour définir la topographie subaquatique des lieux.

Le poste se situant en intérieur de virage, le fond s’accentue jusqu’à la berge opposée.

La pente est assez douce et caillouteuse jusqu’aux trois quarts, allant de 1m à 9m d’eau. La rive d’en face est composée de roches enchevêtrées les unes sur les autres, formant une remontée très rapide à la surface. La profondeur passe de 2 à 9m en une quinzaine de mètres.

 

Cette berge est bordée d’arbres surplombants la surface de l’eau.

En naviguant parallèlement à cette rive, je découvre trois digues en travers, espacées de 75m sous 4m de fond. Elles ont été construites pour casser le courant lors des crues.

 

 

 

 

 

 

Voici un bon plan de batail à exploiter. Nous ne serons pas trop de deux pour définir le chemin du passage des carpes.

Je choisis de m’installer sur le côté gauche du poste.

Je monte tout mon matériel et casse la croute pour reprendre des forces.

 

Après la peau du ventre bien tendue, je peux me mettre au travail, en commençant la dépose des lignes.

J’esche ma première canne au maïs, avec un petit morceau de liège afin d’alléger le montage. Je dépose cette ligne en barque, sur ma bordure de gauche dans 1.5m de fond. L’hameçon est accompagné d’une chaussette soluble garnie de pellets en 7 et 15mm. J’arrose le spot de plusieurs poignés de graines et de pellets.

Les trois autres lignes vont regagner la berge d’en face, qui semble offrir énormément d’opportunités pour intercepter du poisson.

Je présente un premier montage au pellet de 25mm, délicatement déposé sur les roches sous 4m de fond, à droite d’une digue immergée.

Ma ligne de droite est déposée de la même manière, près d’une autre digue.

Pour la canne du milieu, je garnis le cheveu de maïs avec un peu de liège. Je présente le montage sous un arbre, dans 5m de fond.

La batterie de cannes est fonctionnelle à partir de 14h. Il ne reste plus qu’à attendre un groupement de bips salvateur.

 

 

BatterieBatterie

Je passe l’après-midi à scruter la surface de l’eau pour détecter la moindre activité. Mis à pars quelques blancs, aucune carpe ne montre le bout d’une dorsale.

Le soleil se glisse peu à peu derrière la colline, laissant la nature sous la pénombre.

 

J’entends enfin une carpe faire une belle chandelle en bordure, sur ma ligne de gauche.

Un petit espoir de touche naît en moi.

Après quelques mots fléchés, je mange un morceau et m’emmitoufle au fond de mon duvet. Comme chaque première nuit au bord de l’eau, j’ai du mal à gagner le sommeil. Je reste au pied levé à attendre la touche, tout en tendant l’oreille vers l’extérieur guettant le moindre bruit sur l’eau.

 

Les heures défilent et les rêves m’emmènent doucement dans un monde imaginaire.

Je suis réveillé par quelques bips de détecteur, mais il s’agit d’un ragondin qui navigue entre mes lignes.

Fosse joie !

 

Il faut patienter jusqu’à l’apparition des premiers rayons du soleil pour entendre le son virulent d’un détecteur de touche.

La deuxième ligne de droite déroule à toute vitesse.

Je me saisis de la canne pour prendre contact avec le poisson. Afin de ne prendre aucun risque de casse ou de prise dans un obstacle, je saute dans la barque.

 

5kg

Je rejoins le poisson gigotant dans tous les sens. Je parviens à glisser une petite commune au fond de l’épuisette.

Le peson n’excède pas les 5kg, mais cela fait tout de même plaisir, après une nuit d’attente.

Je me prépare un bon petit déjeuner et replace les lignes. Je décale la ligne de gauche déposée en face, en la positionnant dans 7m de fond.

Je dois trouver le passage des carpes pour engendrer un maximum de touche.


 

Ce vendredi, David arrive après une bonne journée de travail.

Je l’aide à s’installer sur ma droite, avant la tombée de la nuit.

Il dépose deux lignes sur la berge d’en face près d’arbres immergés, dans 2 à 4m d’eau, avec des montages eschés à la noix tigrée.

 

Une troisième ligne est présentée dans le milieu du fleuve, dans une profondeur avoisinant les 9m.

Pour le montage de droite, l’appât est positionné en bordure dans 3m de fond.

 

Cette nouvelle batterie de cannes permet une configuration différente de la mienne. Nous allons bien trouver où se nourrissent les poissons.

Nous nous installons confortablement avec un petit verre d’apéro et une part de quiche.

David a tout juste le temps de finir son morceau, quand son détecteur de gauche s’emballe.

Il saute rapidement dans son embarcation pour contrer la dérive de ce spécimen aquatique.

Au bout de quelques minutes, je vois la lueur de sa frontale revenir en ma direction.

Nous pesons sa première carpe commune à 8kg.

Cela n’a pas trainé !

 

Il démarre ce poisson dans 2.5m de fond. C’est un indice à ne pas négliger pour le bon déroulement de cette session.

Dans la foulée, je sors plusieurs carassins sur ma ligne de gauche, positionnée en bordure. Enfin un signe d’activité !

 

Vers 23h, nous regagnons nos duvets respectifs.

Je suis réveillé par un nouveau départ chez David. Je l’entends partir à l’abordage avec sa barque.

Puis soudain, l’un de mes détecteurs émet un bip continu. Le temps d’enfiler mes bottes et mon anorak, je cours pour mettre fin à ce sifflement interminable.

C’est la ligne de gauche déposée en bordure.

Je tente de sortir le poisson du bord, mais je sens rapidement un frottement anormal dans le nylon. Je ne force pas plus et prends la barque pour me débarrasser de l’obstacle sous-marin.

Chose faite, le combat s’engage.

La bataille est vive, le poisson ne doit pas être très gros. 

Après plusieurs rushs, la carpe pénètre au fond des filets.

 

 

7kg

Il s’agit d’une commune de 7kg.

Pendant ce temps là, David m’a rejoint pour m’annoncer qu’il a décroché son poisson dans un arbre immergé.

Il est 4h du matin, je constate que les touches se déclenchent dans moins de 3m d’eau. Les poissons font vraiment les bordures.

Je me motive et replace deux de mes trois lignes de la rive d’en face, dans 2 à 3m de fond. Je change les pellets en noix tigrée pour garantir une pêche jusqu’au matin.

Je verrai bien si cela change quelque chose, mais je ne peux pas rester les bras croisés à ne rien faire.

9kg david

David enregistre une nouvelle touche un peu avant le lever du jour. Il dépose sur le tapis, une belle carpe commune de 9kg.

Nous sommes réveillés au petit matin, par une multitude de coups de fusil. Les chasseurs ne sont pas très loin de notre campement sauvage. J’espère que l’on ne prendra pas une balle perdue. Ce n’est pas le moment d’imiter le cri du cochon ! 

Il faut dire que nous sommes bien cachés au milieu de la végétation abondante, sur cette berge du Rhône peu fréquentée.

 

La journée s’écoule tout en restant très calme, pas le moindre son de détecteur.

Nous espérons que la nuit prochaine sera meilleure.

Le soleil trace son chemin, pour laisser place au réveil de la nature nocturne.

Le début de nuit reflète la continuité de la journée. « Je crois que nous allons bien dormir ».

  

Le marchand de sable passe vers 23h, nous en jetant une bonne poignée.

 

Je suis réveillé vers 4h30 par le son grave de l’un de mes détecteurs.

Le swinger orange a fait une chute vertigineuse. Une belle touche retour !

Je ferre et commence à ramener une petite masse sans résistance.

Zut ! Certainement une brème ou un carassin.

Sorti de ses rêves, David me rejoint.

Soudain, ma ligne de gauche bouge faisant sonner le détecteur par alternance, puis « BIIIIIIIIIIIIIIPPPP !!! »

David saisit la canne pour prendre contact.

Incroyable ! Deux touches en même temps.

 

Finalement, arrivée au bord, je ne tenais pas un blanc, mais bien une petite carpette.

Je me dépêche de la mettre à l’épuisette pour m’occuper de l’autre canne.

David me dit qu’il sent des frottements sur la ligne.

Je lui laisse ma carpe capturée dans les filets et je lui prends la canne pour faire le point.

En effet, le poisson est pris dans quelque chose.

David me ramène l’épuisette vide et je saute dans la barque.

La carpe se libère et le combat s’engage avec férocité.

Le poisson me fait dériver de droite à gauche, mais après quelques minutes, il monte à la surface.

Le poisson se fait aussitôt prisonnier.

Je me retrouve avec deux carpes communes de 7kg et presque 10kg dans le tapis de réception.

Nous immortalisons l’événement et je relâche les deux poissons.

Un grand merci à David, qui était debout à ce moment-là pour m’aider.

 

 

10kg et 7kg10kg

Je replace les deux lignes et replonge dans mes rêves.

 

Je suis réveillé par un violent départ au lever du jour.

Le temps de sortir du coma et d’enfiler mes affaires, je pars à la course jusqu’au rod-pod.

Le poisson démarre une grande traversée vers la droite. Je m’aperçois d’une boulette de ma part « Dans la tourmente, j’ai oublié de remonter mon épuisette dans la nuit ».

 

David me rejoint avec le filochons, mais c’est trop tard, je sens un gros blocage de la ligne.

Je prends mon embarcation et rame jusqu’à l’obstacle.

Rien à faire !

C’est bien bloqué !

Zut ! Zut ! Zut !

La casse est inévitable.

 

David n’enregistre aucun départ dans la nuit, puis soudain, sa ligne de gauche déroule à tout va !

Il ramène une dernière carpe commune avoisinant les 8kg.

 

La pluie est annoncée pour cette journée de dimanche, alors nous ne traînons pas à plier le maximum avant l’arrivée des gouttes.

Bien sûr, sans négliger la prise de petit déjeuner !

Je décolle des lieux aux alentours de 12h.

 

 

Le bilan de cette session est assez maigre, pas plus de dix départs sans dépasser les 10kg.

Il faut dire que l’eau a subi une chute de température, suite au froid du weekend dernier. Elle est à 12°C, le poisson n’a pas dû apprécier cet écart thermique.

Cette nouvelle destination nous a permis de trouver des spots productifs, pour pouvoir mieux les exploiter une prochaine fois.

Il nous reste encore beaucoup de choses à découvrir.

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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