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Plan d'eau

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Article de TomSuncarpe26 publié le 25 Avril 2013 à 10:00 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 19 avril 2013.

Cette nouvelle année 2013 ne nous gâte pas vraiment en ce qui concerne la météo. J’admire briller le soleil par la fenêtre de mon bureau la semaine, pour me battre avec la pluie, le froid et le vent pendant les weekends de pêche.

C’est quand même râlant !

 

Pour rester dans la continuité des galères climatiques, suite à l’abondance des chutes de neige cet hiver, le Rhône est encore en crue, due à la fonte activée par la chaleur de la semaine dernière.

 

Une fois de plus, il faut trouver un plan d’eau de repli pour ce weekend.

Avec l’arrivée des douceurs printanières, les carpistes sont de sortis. Avec notre fleuve favori non praticable, les plans d’eau sont pris d’assaut.

 

J’ai une petite chance de trouver la tranquillité sur un petit lac près de chez moi. Il est peu pêché et vu la mauvaise météo annoncée, il restera que les plus courageux au bord de l’eau.

 

Je quitte le boulot vers 17h, je fais la route sous la pluie pour rejoindre les berges du petit lac qui m’attend.

J’arrive sur place un quart d’heure plus tard. Il n’y a pas de carpiste à l’horizon, le champ est libre.

Par chance, la pluie cesse quelques instants. J’en profite pour m’installer confortablement.

 

Poste Poste

 

Avec l’apparition des premières chaleurs, le fond du plan d’eau s’est recouvert de petites algues vertes. Je mise beaucoup sur la présentation des montages, qui peuvent vite être inopérant dans cette végétation.

 

Je confectionne quatre montages assez longs, avec des bas de lignes en tresse gainée « combi-link ».

J’esche trois cheveux avec de la noix tigrée et un morceau de liège pour alléger un maximum l’appât. Il faut impérativement que le piège reste au-dessus des algues.

La dernière ligne est présentée à la bouillette épicée en bonhomme de neige.

 

Je prépare également quatre filets solubles avec du pellet en 7 et 15mm.

Montage Pellet

 

C’est à ce moment-là que mon collègue de pêche « David », arrive pour s’installer à côté de moi.

Nous bavardons un peu et étudions notre stratégie d’attaque.

 

Sur mon poste, je vais exploiter la berge d’en face bordée d’arbres surplombant l’eau et le lit de la rivière qui traverse le plan d’eau.

Spot Spot

 

David va positionner ses quatre lignes dans différentes configurations de profondeur. De son côté, les fonds sont irréguliers.

 

Je me saisis de mon embarcation et dépose deux lignes très près du bord d’en face et les deux autres montages dans le chenal.

 

Je place mes montages avec la plus grande attention. J’enfourche mon hameçon dans la chaussette soluble et plonge la ligne bien à plat sur le fond, sans tirer le montage.

De cette manière, mon esche est équilibrée sur le matelas de pellet dissous, écrasant le duvet d’algue verte. La présentation est optimum pour gruger une mémère.

J’arrose le tout de plusieurs poignés d’un mélange de noix tigrées, chènevis et pellet en 7mm.

Graines Noix tigrées

 

Je rejoins David pour voir l’état d’avancement de son installation.

 

J’ai à peine le temps de l’apercevoir que l’un de mes détecteurs émet quelques bips.

Je cours devant ma batterie, le swinger bleu est en haut et le sillon bouge légèrement. Je prends aussitôt la canne pour ferrer.

 

La ligne est bien bloquée dans un obstacle. Je saute dans la barque pour avoir une chance de décoincer ce poisson.

Une fois au-dessus de l’encombrement, je ressens bien des coups de tête. J’aperçois une branche et la carpe naviguant sur le fond.

Avec quelques manipulations, je parviens à libérer la ligne et prendre contact avec le spécimen.

Le poisson m’entraine dans les arbres à plusieurs reprises, mais je gagne cette lutte en emprisonnant mon compagnon de jeu dans les mailles du filet.

De retour sur la terre ferme, le peson m’affiche un poids de 13.5kg. C’est une miroir toute ronde, bien grassouillette.

Nous faisons les photos justes avant la nuit noire, puis je remets la carpe à son élément.

13.5kg 13.5kg

 

Je repars aussitôt remettre la ligne en place, sous les arbres de la berge opposée.

 

David enregistre déjà quelques touches de blanc sur sa canne de droite, mais cela reste sans suite.

 

Nous nous installons confortablement pour boire un verre à notre future 30kg et pour dévorer une bonne quiche maison.

 

Nous avons à peine le temps de finir notre petit festin, que j’entends un de mes détecteurs sonner et aperçois la LED bleu allumée.

D’un pas de course effrénée jusqu’au rod-pod, je me saisis de la canne et stoppe le poisson.

Le combat n’est vraiment pas violent. Le poisson donne quelques coups de tête sur la bordure et se laisse épuiseter.

 

C’est une petite carpe miroir d’environ 4 kg que je dépose sur le tapis de réception.

Je fais tout de même une photo pour cet article et relâche ce poisson.

4kg 

 

Je repars à l’abordage pour déposer cette ligne bien productive.

 

Nous regagnons nos sacs de couchage vers 23h.

 

Mis à part le bruit du vent dans les arbres, les détecteurs restent mués pendant la nuit.

 

David décroche un poisson dans le milieu de son sommeil.

 

Nous retendons nos lignes sous la pluie et le vent, en début de matinée. Il fait vraiment froid par rapport à la belle semaine passée.

La température de l’eau est à 11°C, c’est encore très juste pour rendre l’activité des poissons à son meilleur niveau.

 

Il est déjà midi, nous avons du temps pour peaufiner le repas, autant en profiter. Nous nous réchauffons autour d’un émincé de poulet à la crème et aux champignons.

 

A 14h, je décide de repositionner la ligne à la LED bleu.

Toujours rien !

Cela n’est pas normal !

 

J’avais bien raison, une heure plus tard le détecteur s’emballe violemment.

En prenant la canne en main, je m’aperçois très vite que le poisson est coincé dans des branches.

Je saute dans ma barque et rame jusqu’à la berge d’en face. Le poisson est bien au bout mais bloqué sous le sillon.

Je ressens un coup de tête violent et la ligne se débloque avec le bas de ligne en moins. Zut !

 

On ne peut pas gagner à tous les coups !

 

Je remets mon montage à neuf et retends la ligne au même endroit.

 

Il faut attendre la fin de journée pour entendre un nouveau son de détecteur.

C’est encore la même bobine qui tourne.

Le poisson ne semble pas très gros, je n’ai aucun mal à l’emprisonner des filets.

C’est une nouvelle carpe miroir de quelques kilos.

 

Décidément, cette ligne est vraiment intéressante. Les autres restent dans le néant.

 

Pour le repas du soir, ce sont des pates à la Carbonara au menu.

Une fois la peau du ventre bien tendue, nous allons nous coucher vers 23h.

 

C’est dans mes rêves les plus profonds que je suis réveillé par le détecteur bleu, vers 3h30.

J’enfile les chaussures et ferre le poisson. Le contact est rude, je pense avoir affaire à plus lourd. Le combat est plus soutenu et les va-et-vient de cette carpe confortent mon idée.

 

Après quelques efforts, je hisse le spécimen au fond de l’épuisette.

C’est une belle commune !

 

Le peson m’affiche un poids de 13.8kg.

Je décide de mettre ce joli poisson au sac de conservation pour faire une belle séance photo sur le matin.

13.8kg 13.8kg

 

Après ce bon moment, je retourne à mes rêves.

 

Mes paupières se soulèvent aux alentours de 8h, éblouies par une tentative de percer du soleil.

 

Je relève tous les montages pour les replacer, afin de terminer convenablement cette matinée.

 

De son côté, David n’a pas était gêné dans son sommeil. Les détecteurs sont restés dans la pénombre.

Batterie
 

 

Nous déjeunons autour d’un bon gâteau (merci ma chérie) et contemplons nos dernières heures de pêche.

 

Nous rangeons un maximum de nos affaires, pour les monter à la voiture. Enfin, il ne reste plus que les batteries de canne.

 

Après une petite Despé, nous dégustons notre repas de midi, composé de tortellini à la sauce tomate.

 

Rien à faire, il n’y aura pas de nouvelles carpes sur le tapis avant notre départ.

 

Nous faisons extinction des feux à 13h. Les véhicules sont pleins pour faire route vers nos domiciles respectifs.

 

Je suis assez satisfait de cette session de pêche. J’ai eu la chance de prendre 4 carpes dont 2 jolis poissons.

Mes seuls regrets sont de ne pas être arrivés à trouver d’autres spots productifs et de voir partir David sans avoir piqué un poisson.

Cela sera pour une prochaine fois !

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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Carpe d'hiver

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Article de TomSuncarpe26 publié le 5 Février 2013 à 14:12 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 1er février 2013.

Depuis deux semaines, je prévois une petite session de 48h sur le Rhône, avec mon pote Hugues. Malheureusement, la nature nous joue des tours. Cela fait plusieurs jours qu’il pleut dans le nord, faisant gonfler la Saône, continuant son petit bout de chemin par le Rhône.

Ce vendredi matin, je jette un dernier coup d’œil sur le site de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône), pour suivre l’évolution du niveau des eaux. J’ai le moral dans les chaussettes, le débit a encore pris 400m3 dans la nuit, les barrages hydroélectriques ont ouvert leurs vannes.

 

Il ne reste plus qu’à trouver un nouveau point de chute, sur un plan d’eau de la région.

 

Je passe un coup de téléphone à Hugues, pour déterminer notre nouvelle destination.

Nous nous entendons sur un petit plan d’eau de quelques hectares, non loin de chez nous.

 

Les conditions climatiques ne vont pas être faciles à vivre. Le vent du nord est annoncé à plus de 100km/h, faisant chuter les températures de plus de 5°C.

 

Hugues arrive sur place en milieu d’après-midi, puis je le rejoins vers 17h30.

Nous nous installons sur le côté sud du plan d’eau, derrière une grosse digue qui nous protégera des futures rafales de vent.

Il ne fait vraiment pas très froid pour un début de mois de février. Le thermomètre de mon échosondeur affiche 10°C, puis je suis surpris de voir que l’eau du lac est à la même température. Le poisson devrait être plus ou moins encore actif.

En cette soirée, il faut dire que le vent du sud réchauffe l’atmosphère.

 

Hugues a positionné sa batterie de cannes sur le côté droit. Il s’apprête à lancer ses quatre lignes à la bouillette, munies d’un filet soluble en tête chercheuse.

Il n’y a pas d’eau sur les quarante premiers mètres, puis une cassure en pente douce plonge sous 2m de fond, jusqu’à la berge d’en face.

La technique est de pêcher entre 40 et 80m du bord, pour stopper les poissons navigants dans ce petit chenal.

 

Je procède de la même manière en bloquant cette passe à poissons.

A l’aide de ma barque, je dépose une ligne à 40m, en bas de la première cassure, une seconde dans le milieu du chenal, puis les deux autres sous les arbres surplombants la berge d’en face. De mon côté, les fonds n’excèdent pas les 1.60m et sont très vaseux.

 

PostePoste 

J’opte pour quatre montages eschés en bonhomme de neige, munis d’une chaussette soluble de bouillettes et de pellets en 7mm. Le tout est arrosé avec parcimonie d’une petite poignée de ce mélange. Je dépose les quatre montages avec délicatesse, afin de ne pas trop envaser les bas de lignes. Les esches sont toutes équilibrées, mais mieux vaut être assidu pour cette manipulation.

Pour une meilleure présentation et éviter le passage des ragondins dans les lignes, je coule les bannières à l’aide de mes back-leads.

 

Montage 

C’est vers 20h que mon détecteur de droite nous fait sursauter. La Led verte clignote, m’indiquant une touche retour. Je prends contact et ramène très vite ma première brème de l’année.

Je la relâche et retends aussitôt la ligne dans le milieu du chenal.

 

Après une bonne semaine de travail, vers 23h, nous regagnons respectivement nos duvets.

 

Dans le milieu de la nuit, j’entends l’un des détecteurs de mon très cher voisin. A son tour, il extirpe une brème de l’eau.

 

Le reste de la nuit est très calme.

 

Nous sommes réveillés au petit matin, par Denis avec les croissants à la main.

Il souhaitait pêcher le Rhône avec Guillaume et Xavier. Ils sont contraints de faire comme nous, se lancer à la recherche d’un plan d’eau.

Malheureusement, tout est plein aux alentours. Nous leur proposons de se joindre à nous.

 

Il est près de midi, Denis déballe tout un assortiment de charcuterie avec un bon pain de campagne, arrosé d’un petit vin blanc. Rien de mieux pour motiver les troupes.

 

Xavier s’installe au nord du plan d’eau, puis Denis et Guillaume, côté sud en ne mettant que deux cannes chacun.

 

Depuis 7h du matin, le vent du nord redouble d’intensité, en faisant chuter les températures.

Je crains que cela ne soit pas très bon pour l’appétit de nos dames carpes.

 

Denis était chargé de me livrer des noix tigrées et du chènevis, achetés à bas prix près de chez lui.

Ni une, ni deux, je fais cuire une petite casserole de noix tigrées pour la dernière nuit.

 

Je retends toutes mes lignes vers 12h, en eschant deux montages à la graine.

MontageNoix tigrées

 

L’après-midi se déroule tranquillement, sans la moindre touche.

 

Vers 19h, Xavier engage un sprint vers ses cannes, la centrale de touche siffle à plusieurs reprises.

Il sort une petite miroir de 5kg.

 

A peine une heure plus tard, c’est ma deuxième canne de droite qui démarre. Je sors à mon tour une miroir de 5kg, trompée par mon bonhomme de neige.

Malheureusement, avec l’intensité du vent, je ne prends pas le risque de reposer la ligne.

Les rafales sont très violentes, heureusement que la digue nous protège.

 

Vers 23h, Xavier met une nouvelle petite miroir sur le tapis de réception.

 

Nous nous couchons à la suite de cette action.

 

Vers 3h du matin, je perçois un sifflement de détecteur, à travers le bruit infernal du vent dans les arbres.

Je sors du duvet et me jette sur la canne de droite qui déroule à grande vitesse.

La noix tigrée va peut-être payer !

 

Lors du ferrage, je comprends que je n’ai pas affaire à un petit poisson. La bobine fait encore plusieurs tours avant de pouvoir reprendre du fil à ce bolide aquatique. Le plus compliqué est de faire passer le poisson au-dessus de la cassure présente à 40m.

Le combat est encore plus intense près de l’épuisette, dans moins de 40cm d’eau. Le poisson doit être de belle taille, car il a du mal à se tenir droit. Les rushs sont suivis de gros éclaboussements à la surface de l’eau.

Après quelques derniers coups de tête, je parviens à hisser le spécimen dans les filets.

 

C’est une très belle miroir d’hiver que je dépose dans mon tapis de réception. J’accroche le crochet de mon peson au sac de peser et tends les bras au ciel, telle une révérence. Les digits se figent sur 16.5kg.

 

J’avais fini l’année avec une commune de 19.1kg et suis vraiment heureux de recommencer l’année avec une nouvelle belle prise.

 

Je glisse ce poisson au sac de conservation pour pouvoir l’immortaliser avec mes potes.

 

Je passe le reste de la nuit à chercher le sommeil. Je suis partagé entre l’excitation de cette prise et l’énervement du bruit incessant de ce maudit vent.

 

Au petit matin, je retrouve mes collègues pour connaître les différentes informations de la nuit. Xavier a refait une petite miroir, portant sa pêche à 3 poissons et Hugues a sorti une nouvelle brème, puis un éventuel sac plastique.

Hugues

 

La nuit n’a pas été fructueuse pour Guillaume et Denis, qui n’enregistrent aucune touche.

 

Vers 10h, nous profitons du soleil pour sortir et photographier le trésor de ma nuit. Nous sommes ébahis devant les couleurs de cette carpe. Elle est d’une dorure magistrale, tels les feuillages d’automne. Il n’y a vraiment que l’hiver qui apporte cette magie.

16.5kg16.5kg

16.5kg

 

Je plie bagage vers 12h, pour me remémorer cette belle session au coin du feu.

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Pêche aux pellets

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Article de TomSuncarpe26 publié le 21 Décembre 2012 à 17:00 dans le blog Session 2009 à 2013
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Je vous présente ce nouvel article sur l’utilisation du pellet, afin de séduire nos dames carpes.

Cet appât est utilisé depuis plusieurs années, par un grand nombre de pêcheur à la carpe ou autres spécialités (au coup, pour le silure etc …).

 Je vais faire de mon mieux pour vous présenter mes différentes techniques d’utilisations en plan d’eau et en rivière.

J’ai aujourd’hui cinq à six ans d’expérience dans ce domaine, qui m’a apporté un gros succès depuis que cet appât fait partie de mes bagages, sur une grande majorité de mes sessions de pêche.

 Cette pêche nécessite une grande technique et une bonne connaissance de la dissolution de ces appâts.

 

En plan d’eau :

 

Avant de démarrer une pêche au pellet sur un plan d’eau, il faut impérativement s’assurer que l’on ne trouve pas la présence des poissons chats. Sinon, cet appât est à bannir de votre session, ces bêtes en sont friandes et vous pêcherez vite à la goutte d’eau.

Si aucune présence de cette vermine n’est à déclarer, alors l’arme ultime peut être dégainée.

 J’utilise principalement trois diamètres de pellet : en 7, 15 et 25mm. J’arrive à affronter toutes les circonstances avec ce panel.

 Pellets de 7, 15mm extrudés et 25mm de pêchePellets de 15,25mm extrudés et 25mm de pêche

 

Pêche de bordure :

 

La meilleure exploitation du pellet se fait sur une ligne tendue en bordure, atteignable à la pelle amorçoir ou à la fronde.

J’esche généralement sur le cheveu de cette ligne, un ou deux pellets de bonnes qualités (SCP) en 15mm. La dissolution est fonction de la température de l’eau, plus elle est haute, plus le pellet fond vite (environ 2h en été et 5h en hiver). Pour exploiter au mieux cette dissolution, il faut faire le test sur les premières heures de pêche, afin de déterminer le meilleur temps imparti pour tenir le pellet sur le cheveu.

C’est pour cela que la pêche de bordure est la plus appropriée, car il faut relancer régulièrement la ligne.

En règne général, cela ne pose pas trop de problèmes la journée, mais la nuit c’est une autre paire de manches.

Il y a deux configurations possibles :

-         Soit vous êtes en mode concours ou rendement maximum, donc remonté comme une pendule avec le réveil qui sonne toute la nuit, afin de repositionner la ligne et réamorcer

 

 

Eschage au pellet de 15mm

 

-         Soit en mode pépère entre potes pour dormir la nuit. Dans cette option, j’esche un pellet de 25mm pour garder la ligne en action de pêche toute la nuit, avec le moindre effort.

 

 

Eschage au pellet de 25mm de pêche

 

 

En ce qui concerne l’amorçage autour de cette ligne en bordure, je peux comparer cette technique avec la méthode de pêche au coup. Il faut impérativement garder de l’action sur le fond.

L’amorçage lourd ne sert pas à grand-chose, sachant qu’il n’y aura plus rien au bout de quelques heures. La méthode consiste à amorcer avec du pellet de 7 et 15mm toutes les 2h. Quelques poignés suffisent à rendre le fond de l’eau très attractif en continu.

Le fait de varier le diamètre en 7 et 15mm permet d’obtenir deux dissolutions différentes. Cela génère une continuité olfactive sous la surface de l’eau autour de l’appât piégé.

 Si vous voulez être tranquille la nuit, il faut rajouter du 25mm à l’amorçage.

C’est pour cette raison que je me permets de comparer cette technique à celle utilisé au coup, car la poignée de petit pellet remplace la petite boule de farine.

 

Cela nécessite d’être toujours en action et attentif au temps qui passe. Le réveil est de rigueur !

 

A portée de canne :

 

En ce qui concerne l’eschage du cheveu, je procède de la même manière que la pêche en bordure.

Ce qui diffère est l’amorçage à longue distance, surtout quand on est à fond de canne à plus de 100m, voir 130m et plus.

Le premier moyen d’expulser des petits appâts à longue distance est l’utilisation du bait-rocket ou du Spomb.

Vous pouvez donc faire des petits rappels toutes les 2h, comme avec la pelle ou la fronde en bordure.

 

Remplissage du Spomb Lancer du Spomb

Le second moyen est d’utiliser une canne à bait-rocket muni d’un godet, pour envoyer des boules de pellet sur orbite. Avant de confectionner les boules, il faut préalablement faire fondre du pellet de 4 ou 7mm dans un seau d’eau. Au bout d’environ 30 minutes, cette mixture devient collante, permettant de lier les pellets ensemble. Pour gagner de la solidité avant l’expulsion des boules, il faut les faire sécher au soleil pendant un petit quart d’heure.

 Après cette préparation, vous pouvez procéder à l’opération d’amorçage.

 Dans la première solution, c’est le fait de devoir ramener le bait-rocket ou le Spomb qui est contraignant, mais dans la seconde, cela demande du temps de préparation.

A vous de choisir en fonction de vos moyens !

 

 Hors portée de canne :

 Pour cette option, je vous souhaite bon courage. C’est avec la barque qui faut retendre la ligne régulièrement et de plus, faire des rappels d’amorçage.

Quand j’exploite cette méthode, j’esche ma ligne au pellet de 25mm et amorce aux 15 et 25mm. Cela me permet de gagner du temps entre le réamorçage et la retente des lignes.

En général, je rajoute une petite cerise sur le gâteau au bout de la ligne. J’accroche une chaussette soluble garnie de pellet en 7mm, pour gagner de la réactivité autour de l’appât.

 Dépose en barqueChaussette soluble de pellets en 7mm

Depuis peu, j’ai trouvé une petite ruse pour l’été.

Avec la température de l’eau très élevée, le pellet fond plus rapidement. Avant de retendre les lignes pour la nuit, je recouvre mon pellet de 25mm avec de la pâte d’enrobage. Cela retarde considérablement la dissolution complète du pellet, sans empêcher une grande diffusion.

 

 En rivière :

 Je ne vais pas vous apprendre grand-chose de plus que la pêche en plan d’eau.

Le seul point important qui faut prendre en compte, est le courant.

 En règle générale, je n’utilise pas le pellet en 7mm, qui est beaucoup trop léger. Le courant l’emporterait beaucoup trop loin du spot de pêche attendu.

 Il faut utiliser le courant à bon escient, il n’a pas que des inconvénients.

Je profite de cette force de la nature pour amorcer au pellet de 15 et 25mm, toujours en amont du coup de pêche.

Le pellet va se déposer sur les premiers montages, que j’esche très souvent au pellet de 25mm. Les lignes positionnées sur le bas de l’amorçage vont bénéficier des particules de pellet en cours de dissolution, transportées dans le courant.

Je profite de cette zone de pêche pour l’exploiter à la bouillette. Les plus gros poissons tournent régulièrement autour de l’amorçage au pellet.

 

Commune piégée par un pellet de 25mm Miroir piquée sur un lit de pellets

 

En rivière, j’ai tendance à beaucoup plus amorcer qu’en plan d’eau. Je prends en compte le courant qui émiette plus rapidement les pellets et les poissons blancs (brème, chevesne, barbeaux …) qui sont friands de ces appâts.

Sans oublier notre ennemi principal, le gros moustachu qui se prénomme « silure ».

Il est toujours très compliqué de gérer la bonne dose d’amorçage sans attirer les silures. Une fois qu’ils sont présents sur le coup au pellet, il est difficile de les déloger.

En général, je stoppe l’amorçage quelques heures, pour le reprendre bien plus tard.

 

Autres usages :

 Le pellet peut être utilisé pour de multiples applications.

Je m’en sers très souvent pour garnir mes chaussettes solubles quand je pêche à la bouillette. C’est un très bon complément attractif autour de l’appât.

 J’ai déjà eu l’occasion de le réduire en poudre pour composer mon mix à bouillette. L’apport en protéines est phénoménal, surtout à l’approche de l’hiver.

 

En ce qui concerne la qualité des pellets, j’ai deux catégories.

Le pellet d’amorçage à bas prix, l’extrudé que l’on trouve chez beaucoup de marchands de pêche, provenant très souvent de chez le fabricant breton « Le Gouessant ».

Puis le pellet de pêche, que je trouve chez SCP (Saone Carp Production), confectionné par Patrick SALIERNO. Les pellets ont une forte tenue au cheveu et une diffusion impressionnante. (http://www.saonecarproduction.com/)

 Je ne vais pas plus m’épiloguer sur ce sujet, à chacun de trouver sa méthode gagnante.

J’espère avoir donné des idées à quelques carpistes, à la suite de cette lecture.

 

Bonne pêche à tous !

 

 

 

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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Pluie de carpe sur Rumilly

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Article de TomSuncarpe26 publié le 25 Juillet 2011 à 15:34 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 14 juillet 2011.

Sur l’agenda de notre club Suncarpe 26, cette date est réservée depuis plusieurs mois.

Nous allons effectuer une sortie club un peu inhabituelle. Notre destination de pêche n’est pas le Rhône, ni un plan d’eau des environs. Nous avons réservé le plan d’eau privé de Rumilly, situé entre Chambéry et Annecy dans le département de Haute-Savoie.

Cet endroit de prédilection n’est pas un hasard, mais dû à la connaissance des lieux par deux membres du club : Guillaume et Jaja demeurent non loin de ce plan d’eau.

Le lac abrite un nombre phénoménal de carpes, d’esturgeons et d’amours blancs.

Cela devrait représenter un beau weekend de pêche, avec une multitude de poissons posée sur le tapis de réception.

 

Avec grande impatience, nous sommes enfin le matin du 14 juillet.

Vers 7h15, Nouveau ainsi que Greg et Vanessa me rejoignent devant mon garage, pour charger mon matériel. La Laguna break a le coffre grand ouvert pour accueillir mon équipement de pêche. Heureusement qu’il reste de la place dans l’utilitaire de Greg et Vanessa, pour prendre le surplus n’entrant pas dans la véhicule de Nouveau.

Après un gros bisou à ma chérie, nous décollons pour retrouver les autres membres de club, à l’aire de repos autoroutière de Chambaran, près de Saint Marcelin.

Nous sommes sur place aux alentours de 8h15. Tout le monde est à l’heure, l’excitation de ce weekend a réveillé les papilles.

Le prochain lieu de rendez-vous est la sortie d’autoroute de Voreppe, pour rejoindre Laurent et JME (Jean-Marie).

Sur le trajet, mon téléphone portable retenti. C’est Guillaume dans la voiture de devant.

D’un air par très rassurant, il m’annonce une pollution sur le plan d’eau avec l’interdiction de pêcher. Je crois immédiatement à une blague de sa part, mais malheureusement cela n’est pas le cas.

Nous nous arrêtons tous à l’aire de repos la plus proche vers Grenoble, pour faire un point.

Nous sommes tous dépités suite à cette annonce. Il est impossible de nous couper dans notre élan en si bon chemin !

Nous essayons de contacter Denis, le garde du plan d’eau. Après quelques minutes d’attentes, les nouvelles sont bonnes. C’est simplement un article dans le journal qui a fait mouche pour les habitants du coin. Il ne s’agit pas d’une pollution, mais une très mauvaise idée de l’APPMA. Ils ont fait un lâcher de truite venant d’une eau approchant une température de 15°C, dans le plan d’eau à plus de 25°C . Le choc thermique a été fatal pour les truites.

 

Enfin, plus de peur que de mal, nous pouvons continuer notre ascension vers notre lieu énigmatique.

 

Nous arrivons sur place vers 10h30.

L’excitation de mettre les lignes à l’eau est à son apogée.

Avant tout, nous discutons avec le garde pour les différentes lignes du règlement de pêche, puis faisons un tour du lac pour découvrir les cinq postes de pêche mis à notre disposition.

 

Avant d’attaquer les hostilités, nous avons amené chacun une partie du pique-nique, pour le déguster ensemble.

 

Nous nous attribuons tous un poste et partons nous installer.

 

Poste n°1 (Skateparc) :

Moi et Nouveau

 

Moi et NouveauNouveau

 

Poste n°2 (Saule, à droite de la partie baignade) :

Sylvain, JME, Laurent et Dorian

 

JMEPoste Dorian

 

Poste n°3 (Karting, à gauche de la partie baignade) :

Vanessa, Greg, Xavier et Olivier

 

Poste Olivier et XavierPoste Greg et Vanessa

 

Poste n°4 (Ponton) :

Les deux Séb

 

Poste Seb

 

Poste n°5 (La boue) :

Guillaume

 

Poste Guillaume

 

Je vais m’occuper de la partie gauche du poste et Nouveau s’installe à droite.

Mon premier réflexe très logique est de monter une canne pour sonder le fond qui se présente à nous. Je m’aperçois très vite que les herbiers sont abondants devant notre secteur de pêche. Avec quelques échos des habitués, la pêche s’effectue assez loin derrière les herbiers la journée et en bordure la nuit.

 

Après de multiple lancers pour sonder la zone, j’en déduis qu’il va falloir exploiter la longue distance. Le fond devient intéressant à partir de 100m du bord. Avant, c’est la jungle aquatique.

 

Pour commencer, je positionne mon repère sondeur à 110m du bord.

Je poursuis mon installation en eschant deux lignes aux pellets de 15 et 25mm et les expulsent à droit et à gauche du repère.

En ce qui concerne la troisième canne, je la dépose délicatement au pellet de 25mm, à 10m sur ma bordure de gauche derrière un arbre.

Enfin, je procède à l’amorçage. Je prépare un mélange de pellets en 7 et 15mm avec des bouillettes et du frolic.

Pour la bordure, j’arrose la zone sans difficulté avec ma pelle, mais pour les deux autres lignes, c’est plus compliqué.

Je sors ma canne à bait-rocket muni d’un Spomb.

 

SpombSpomb

SpombSpomb

 

Après quelques lancers de réglage pour la distance, je clipse mon fil dans le moulinet. De toute manière, je suis quasi à fond de canne.

J’éparpille ma mixture autour du repère à la force de mes petits bras. Si ça, ce n’est pas du sport !

 

De son côté, Nouveau exploite la bordure de droite et un haut-fond à 50m devant lui.

 

Il est 14h, les lignes sont en action de pêche.

 

Dans les minutes qui suivent, nous entendons un sifflement de détecteur sur la berge d’en face. C’est Vanessa qui se lance dans un sprint jusqu’à son rod-pod. Elle bataille pendant un bon moment avec son premier poisson. Elle débute tout juste la pêche à la carpe avec son copain Greg.

La carpe est dans l’épuisette, et quelle bête !!!

Le premier poisson de la session en commun fait un peu plus de 20kg, une belle miroir.

Le ton est donné !

 

20.180kg20.180kg

 

Vanessa ne s’arrête pas là, elle commence à enchainer les départs les uns après les autres.

 

Soudain, j’ai une petite série de bip sur ma canne de droite, mais cela en reste là.

 

C’est vers 15h15, que mon détecteur du milieu s’emballe pour de bon. Je saisis la canne pour stopper l’élan du spécimen. J’engage le combat avec le poisson en le faisant traverser les herbiers. J’espère que l’hameçon est bien piqué.

Je dépose ma première carpe sur mon tapis de réception. Mon peson affiche la valeur de 11kg.

 

Cette première prise me rassure dans le positionnement de mes lignes. J’avais un peu peur que les montages soient encore dans les herbiers. A 110m du bord, il est difficile de connaître parfaitement l’état de surface du fond.

 

Pour le moment, c’est les postes n°3 et 4 qui déroulent le plus.

 

Je sors un deuxième poisson de 11kg vers 21h15 et un troisième de 6kg à 23h.

Ce n’est déjà pas trop mal pour quelques heures de pêche.

 

A la suite de ma dernière prise, je gagne mon duvet.

 

J’ouvre plusieurs fois les yeux dans la nuit, mais toujours rien à signaler.

Au beau milieu de la nuit, j’entends l’un des détecteurs à Nouveau se mettre à retentir. Je vais moi-même ferrer le poisson car Nouveau est dans un coma profond.

Je sens à peine deux coups de tête, puis le poisson se décroche, zut !

 

Le jour se lève peu à peu en estompant les bruits de la nuit.

 

Je replace les lignes et dévore un bon déjeuner.

 

C’est toujours sur le poste n°3 que l’activité est la plus grande, mais la nuit a porté ses fruits sur le poste n°4. Plus de la moitié des pêcheurs ne sont plus capot.

 

Carpe

 

Dans la journée de vendredi, c’est Vanessa, Greg et Dorian au poste n°2 qui déroulent à tout va.

Le poisson navigue autour de la partie baignade, fouillant les fonds troublés par les nageurs.

 

En milieu d’après midi, je relance une campagne d’amorçage. Malgré un brin d’arracher en gros nylon, au bout d’une demi-heure, mon doigt commence sérieusement à me faire mal. Il faut vraiment que je trouve un moyen de me protéger le doigt, pour lancer les lignes à grande distance.

 

Il faut attendre 17h45 pour enregistrer un nouveau départ. Malheureusement, la touche se traduit par une décroche dans les herbiers. Mon doigt me fait tellement mal que c’est Olivier en visite sur mon poste, qui me relance la ligne.

Je reprends la canne et la pose sur le rod-pod. C’est incroyable, je n’ai pas le temps de mettre l’écureuil. La bobine du moulinet se met à tourner à toute vitesse, mais le scénario précédent se reproduit à l’identique, je perds aussi ce poisson.

 

Peu de temps après, vers 18h30, j’arrive enfin à sortir une carpe de l’eau, une petite miroir de 7kg.

 

Le poisson est en train de se déplacer vers le poste n°2, JME et Laurent enregistrent plusieurs départs en très peu de temps.

 

DorianLaurent

 

Pour le repas du soir, je prépare une bonne ratatouille maison avec des pavés de porc. Après un bon repas avec Nouveau, nous allons nous coucher la peau du ventre bien tendue.

 

J’ai à peine le temps de m’assoupir, que l’un de mes détecteurs s’emballe. Il est 23h30, je sors de l’eau une carpe miroir de 10.5kg.

La suite de la nuit, c’est Nouveau qui déroule toutes les heures. Comme la plupart des poissons piqués sur notre poste, la moyenne est aux alentours de 8 à 9kg.

 

7.5kg7kg

 

Ce samedi matin, tous les pêcheurs du club ont fait du poisson, plus personne n’est capot.

 

Vers 10h, j’enregistre un nouveau départ sur mes cannes. Je parviens à ramener le poisson presque  jusqu’au bord, mais soudain la carpe fait le tour d’un gros herbier. Il m’est impossible de faire quoique ce soit, la casse est inévitable.

 

Quelques minutes plus tard, Nouveau déroule à son tour. Malheureusement, comme moi, le poisson se cale dans un herbier. Plus courageux, il décide d’aller décoincer la ligne à la nage. Il parvient à débloquer sa ligne avec un petit esturgeon au bout de l’hameçon.

 

EsturgeonEsturgeon

 

Nous sommes le samedi 16 juillet, je rapatrie une bonne partie du club sur mon poste, pour fêter mes 31ans autour d’un apéro.

 

Vers 14h, je suis sur le poste n°4 pour rentre une petite visite à mes voisins. Comme d’habitude, c’est quand on s’éloigne des lignes que sa déroule !

L’un de mes détecteurs siffle à ne plus en pouvoir. Je démarre un sprint d’anthologie jusqu’à mon poste de pêche. Le poisson a pris beaucoup de fil, mais j’arrive sans trop de mal à sortir une carpe miroir de 8kg.

Je relance ma ligne et pars vite récupérer mon level-chair laissé sur le poste d’à côté.

J’ai à peine le temps d’arriver, qu’un détecteur s’emballe à nouveau. Grrrrrr !!!

C’est reparti pour un sprint jusqu’au rod-pod.

Je sors la sœur jumelle de la carpe précédente, encore 8kg miroir.

 

8.5kg8.5kg

 

Cette fois, je reste sur mon poste à attendre la prochaine touche.

Il faut patienter jusqu’à 18h et 19h pour les départs suivant. C’est encore deux poissons de 8kg enregistrés sur mon tableau de chasse. Décidément, les grosses carpes ne sont pas chez nous !

 

Esturgon

 

A la tombée de la nuit, un de mes écureuils fait une grosse chute. La touche retour est violente.

Je prends contact avec le poisson et sors mon premier petit esturgeon de 4kg.

Comme les soirs précédents, j’ai un départ vers 23h, mais le poisson se dépique dans les herbiers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je programme mon réveil à 1h, puis à 5h pour amorcer et changer les pellets des lignes.

Il faut attendre 6h du matin pour entendre un détecteur sonner, sous la pluie. Je sors du duvet et me saisis de la canne concernée. Instantanément, une deuxième canne se met à dérouler. J’arrive à faire sortir Nouveau du lit, pour venir m’aider.

Ma carpe se dépique devant l’épuisette et Nouveau sort un poisson dans la moyenne habituelle.

 

La pluie tombe à grosse goutte, le chemin devient vite une piscine boueuse.

C’est la dernière ligne droite avant de plier. Avec une grande motivation, je replace mes lignes et réamorce.

Cette action est plus que payante. J’enchaîne départ sur départ sous la pluie battante.

Je n’enregistre pas moins de sept départs jusqu’à 11h, avec des poissons allant de 8 à 11kg.

 

Il est l’heure de se faire une raison, il faut plier sous la pluie. Le moral n’est pas vraiment bon.

Tout est trempé, les biwis finissent en boules dans la voiture avec le reste du matériel en train de s’égoutter dans le coffre de la Laguna.

 

Nous partons nous changer aux sanitaires du lac pour enfiler des habits secs.

Pour clore cette session de pêche avec le club, nous rejoignons le reste du groupe sur le parking, pour aller manger un morceau chez Mac Do.

 

En comptabilisant la totalité des prises, nous approchons la tonne de poisson. Ce n’est pas trop mal, mais nous espérions faire beaucoup mieux. La pression de pêche s’est fait ressentir sur le lac. Il y avait pas moins de 39 lignes tendues sur l’ensemble du plan d’eau.

Je suis tout de même satisfait de ma pêche, car la longue distance précise à portée de canne, n’est jamais simple à réaliser. J’enregistre sur ma batterie de canne, 21 départs pour 15 poissons sortis.

Thème: Sessions de pêche | Département: Haute Savoie (74) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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