Accueil PowerCarp
2634 articles 627 blogs
17986 photos 1416 albums
0 enduros 0 annonces
5063 vidéos 70 lieux

Affichage de la liste des définitions des articles du blog carpiste

Blog carpiste - Session 2009 à 2013 - page 10

Flux RSS de ce blog de pêche de la carpe

Pêche sur le Rhône

Votez pour cet article:Je vote pour cet article14
Article de TomSuncarpe26 publié le 28 Octobre 2009 à 10:58 dans le blog Session 2009 à 2013
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

Nous sommes le vendredi 23 octobre.

Je vais pêcher le vieux Rhône à proximité de Valence, avec deux membres de mon club suncarpe26. 

Il est 16h00, je vois mon Kangoo qui m’attend impatiemment sur le parking du boulot.

 

Je décolle vers 16h30, le coin de pêche est à moins de 15 minutes de mon travail.

Arrivé sur les lieux, il n’y a encore personne. Je m’installe sur un poste que je connais très bien. Au mois de mars, j’y avais fait 2 beaux poissons (voir article).

 

Manu m’appelle pour m’annoncer qu’il arrivera vers 20h.

Pendant ce temps là, je dépose mes lignes à 10m de la berge d’en face, à 200m du bord.

Le vent du nord souffle mais n’est pas trop gênant.

 

 Poste

 

 

 

La première ligne est eschée au pellet de 25mm avec un amorçage de diamètre différent. Le montage est déposé sur une descente en roche. La seconde et la troisième ligne sont à la bouillette scopex et écrevisse, sur le même style de fond en roche. La dernière ligne est aussi au pellet de 25mm mais posée sur du sable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plomb

 

 

A cette époque de l’année, les herbiers se décrochent petit à petit pour dériver sur le fleuve. Je pêche à plus de 200m du bord, ma bannière plonge loin et navigue entre deux eaux. Pour être tranquille et pêcher efficacement, je coule mes lignes une quinzaine de mètres après les herbiers. J’utilise un plomb monté sur une agrafe, permettant de plaquer la ligne sur le fond et éviter les obstacles dérivant.

 

 

 

 

 

 

 

 

A 20h, Manu arrive à destination.

Il monte son matériel de nuit et installe son bedchair dans mon biwi. C’est rapide, il n’a que 2 cannes car la troisième est en réparation suite à un anneau cassé.

 

Il lance une première ligne derrière les herbiers, à la bouillette et la seconde à 70m du bord, eschée au maïs allégé.

 

 

 Poste

 

 

 

Un autre membre du club nous rejoint vers 21h00. Dominique s’installe sur le poste d’en dessus.

 

 

 

Après quelques discussions sur la pêche, nous nous couchons vers 23h30.

 

 

 

 

 

 

 

Malgré une grande confiance en ce poste, la nuit est très calme. Pas une touche !

Même les brèmes m’ont laissé tranquille sur les lignes eschées au pellet.

 

En début de matinée, je retends mes cannes de droite et gauche pour changer les appâts.

Mon système pour couler les bannières fonctionne à merveille. Très peu d’herbiers se sont bloqués.

 

Toujours rien de la journée.

Nous avons la visite de Irwin à midi et de Olivier avec sa copine vers 17h.

 

Pour pêcher notre dernière nuit dans de bonnes conditions, nous retendons les lignes vers 17h30.

 

Nous mangeons à 20h et nous nous couchons vers 23h.

Pour être sûr de ne pas pêcher à la goutte d’eau sur le matin, il faudra que je repose mes deux lignes eschées au pellet entre minuit et 2h. Je ne connecte pas mon réveil, j’espère ouvrir les yeux naturellement dans la nuit.

 

A 1h, mon détecteur de gauche sonne à plusieurs reprises. J’attends une touche un peu plus flagrante pour ferrer.

Je sens immédiatement un gros coup de tête au bout de la ligne. Je saute dans la barque avec mon épuisette et dégage les herbiers gênant mon cheminement jusqu’au poisson.

 

Une fois le bateau au dessus de cet ONNI (Objet Navigant Non Identifié), je comprends vite à quoi j’ai à faire. Il s’agit très certainement d’un silure.

L’ONNI se ballade de droite à gauche et me traîne sur plusieurs mètres. Au bout d’un quart d’heure, le poisson monte d’étage en étage, pour finir à la surface.

Je ne m’étais pas trompé !

L’ONNI n’en est plus un !

C’est un beau silure !

 

Je déboîte le manche de mon épuisette pour récupérer le filet. Je m’en sers de gant, pour hisser la bête sur le tapis de réception de la barque.

Après quelques coups de rame, j’accoste sur le poste de pêche. Je sors la bête et la mesure : ~1.70m. Je bats mon record personnel.

Je relâche le silure aussitôt.

 

Je repars poser la ligne et en profite pour faire la même chose avec la canne de droite.

 

Je n’arrive pas à regagner le sommeil, mon détecteur de gauche n’arrête pas de sonner, un bip toutes les 5 minutes. Il doit y avoir des herbiers sur la bannière.

 Poste

 

Au lever du jour, rien de plus, pas une carpe à l’horizon.

 

Je comprends très vite pourquoi ma ligne de gauche faisait sonner mon détecteur. Avec la traction des herbiers, le repère de Manu a dérivé dans mes lignes, en se bloquant dans ma bannière.

Grrrr….. Manu !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un bon petit déjeuner, nous plions bagage vers 10h, sans laisser une trace de notre passage.

 

 

Kangoo

 

 

Le bilan de cette session est médiocre. J’espérais vraiment faire du poisson.

Seulement un silure pour 3 pêcheurs.

Mais où sont passées les carpes ?

  

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 8 commentaires
Tags: - -

Lac de Pannecière

Votez pour cet article:Je vote pour cet article13
Article de TomSuncarpe26 publié le 9 Octobre 2009 à 11:54 dans le blog Session 2009 à 2013
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

Nous sommes le 19 septembre, je viens de plier mon matériel.

Demain matin, à 6h, je repartirai pour une session sur le lac de Pannecière. Ce plan d’eau est situé dans le département de la Nièvre (58), dans le massif du Morvan.

A cette époque, le niveau d’eau est en baisse, pour pouvoir réguler la Seine et refaire le plein avec les pluies du printemps. A son niveau maximum, la superficie est de 520ha.

 

Le réveil sonne : il est 5h30.

J’avale un petit déjeuner et charge les dernières affaires dans le Kangoo.

En sortant de mon appartement, je m’aperçois qu’il pleut. Je viens de me taper une session d’une semaine sous la pluie, j’espère ne pas recommencer.

 

La route se passe très bien, mais à faible allure. Le bitume est glissant et gorgé d’eau.

Au bout des 350km et 4h de voiture, je découvre le plan d’eau, avec un ciel laissant apparaître le soleil. Je suis peut être arrivé à semer le mauvais temps.

 

 

 

Carte Panneau

 

Je connais très bien les lieux. Je fais vite un tour sur le poste prévu, pour passer ma semaine. Malheureusement, un carpiste est déjà installé. Après discussion, il m’annonce son départ seulement demain.

Je décide d’aller voir le secteur de Huard. Le niveau du lac laisse apparaître un chemin d’accès, permettant d’aller jusqu’au bout du parcours de nuit. Je fais un peu d’escalade sur les berges avec mon Kangoo, pour apercevoir une seule équipe de pêcheur. La rive est déserte, je vais pouvoir m’installer sans problème.

J’envoie vite un SMS à Sébastien, qui doit me rejoindre demain matin avec Fabien (administrateur POWERCARP).

 

Le temps n’est pas terrible, il y a quelques petites averses couvrant le soleil.

 

 

Barque

 

 

 

 

Je finis de m’installer vers 16h. La pêche n’est pas compliquée.

Il suffit de poser les lignes dans l’ancien lit de la rivière nommée Yonne, bordée d’arbres immergés. La seule difficulté est d’éviter les casses dans les souches.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je dépose une ligne au pellet de 25mm, une à la bouillette écrevisse, une au scopex et la dernière à la pêche. Mes 2 cannes de droite sont dans 13m d’eau sur des fonds assez propres. Les 2 autres, on verra, les arbres ne sont pas loin.

 

 

BatterieCampement

 

Le spectacle démarre à 18h sur ma deuxième canne de gauche. Je manque mon premier poisson, dans les souches, à la bouillette scopex.

A la tombée de la nuit, les départs s’enchaînent. Vers minuit, je sors une jolie commune de 12kg. Je la mets au sac de conservation pour les photos.

 

12kg

 

 

 

 

 

 

Pour ce plan d’eau, 12kg représente un poids conséquent, sachant que la moyenne tourne autour de 6kg.

La nuit est courte, les heures défilent, sans avoir le temps de fermer les yeux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12kg12kg

 

Vers 9h, mon sommeil est interrompu par le bruit d’une voiture s’arrêtant près de mon biwi. Je sors la tête de la tente, ouvre les yeux avec beaucoup d’effort et aperçois Seb accompagné de Ultesse (sa chienne). Fabien arrive dans la foulée.

Nous buvons un cacao bien chaud avec les croissants apportés par Fab.

 

Je leurs présente le bilan de ma première nuit : 7 départs dont une commune de 12kg. Cette annonce les rend enthousiastes pour la pêche de la semaine.

Nous sommes seuls sur le parcours de Huard. L’équipe de pêcheur installée plus loin est partie le dimanche soir.

 

Le soleil brille comme un mois d’Août, c’est très agréable après le mauvais temps de la semaine dernière.

 

 

 Batterie 

 

 

 Je fais quelques départs en journée mais cela n’est pas la cohue.

Mes amis sont en action de pêche à partir de 16h. Seb n’attend pas très longtemps pour faire son premier départ.

 

 

 

 

 

 

 

 

A 20h, nous nous réunissons sur le poste de Fab, à mi chemin entre moi et Seb, pour déguster notre souper : ratatouille, pâte, viande et dessert.

 

 

 

 

Vers 22h, nous regagnons nos postes respectifs, pour guetter la touche et se reposer un peu.

La nuit n’est pas très productive. Seulement 3 poissons jusqu’au lever du jour. Pour mes compagnons, le résultat est le même.

 

Malgré une journée calme, nous sortons quelques carpes, chacun notre tour.

 

Pour la nuit prochaine, il n’est pas question de faire seulement 3 touches. Le poisson semble être plus actif une fois le soleil couché.

 

J’enregistre mon premier départ vers 22h, je ne vais pas les lâcher, ces satanées carpes !

Toutes les deux heures, je remonte et réamorce mes deux cannes de droite eschées aux pellets. Je varie les tailles de pellet entre 7, 15 et 25mm. Cela permet d’avoir des temps de dissolution différent. Le but est d’obtenir un amorçage qui travaille constamment.

 

 8kg

 

 

 

 

Cette méthode marche à merveille, les départs s’enchaînent, 1, 2, 3 …… puis 8. Le jour se lève, je n’ai pas encore fermé l’œil de la nuit. Les poissons me laissent tranquille pendant trois heures de 7 à 10h, pour piquer un sommeil.

 

 

 

 

A mon réveil, je vais à la rencontre de mes camarades, pour connaître leurs résultats. La nuit a été moins agitée que la mienne. Seulement deux ou trois poissons chacun.

Il n’y a pas de miracle, quand on s’occupe des lignes la nuit, la pêche est bien meilleure.

 

Dans la journée de ce mercredi, Seb fait plusieurs départs mais avec beaucoup de pertes dans les arbres immergés.

 

Guillaume, un collègue heureux d’avoir gagné 2000€ à l’Euromillion le premier jour de ses vacances, nous rejoint et s’installe à droite de Seb.

Il ne traîne pas à faire ses premiers poissons.

 

Le soleil se couche pour mettre fin à une belle journée.

Je me prépare à passer une nuit comme la précédente. Je suis à fond !

 

Le premier poisson montre le bout de son nez à 21h30, pendant le dessert, c’est la cerise sur le gâteau !

A 2h, le bruit de mes détecteurs me sort du coma. Je lève la tête et aperçois trois LED allumées. La ligne de droite déroule à toute vitesse.

Je prends la canne à pleine main et mets fin au sifflement de mon détecteur. Je pensais que les deux autres LED s’étaient allumées, dû à la violence du départ. Mais pendant le combat, les écureuils font du yoyo. Je jète un coup de lampe frontale sur les scions des cannes, que vois-je ?

La ligne de gauche se retrouve 80m à droite et la ligne de droite 50m à gauche.

Incroyable !

J’ai bien trois poissons en même temps.

Je ramène le plus vite possible le premier poisson. Je sors une miroir de 8.5kg, je n’ai pas le temps de la mettre au sac de conservation, je la relâche aussitôt. Je cours vers ma canne de gauche pour mettre fin à la petite ballade de cette carpe. Tout se passe bien !

Le poisson n’est pas allé dans les arbres. Après un beau combat, je mets sur mon tapis de réception, une belle miroir de 9.5kg, que je remets à l’eau en quatrième vitesse.

Je prends vite ma troisième canne en main.

Incroyable ! Quelle chance !

Le poisson ne s’est pas réfugié dans les obstacles. Après quelques minutes d’acharnement, je sors une nouvelle miroir de 11.5kg.

Quel coup de bol !

Le dernier poisson est le plus gros. J’ai le temps de le garder pour les photos.

 

11.5kg11.5kg

 

  11.5kg

 

 

 J’enregistre encore quelques départs dans la nuit.

Au petit matin, le bilan de la nuit est de 7 départs.

 

Comme la nuit précédente, mes voisins n’ont pas un résultat aussi fabuleux mais seulement 2 ou 3 carpes.

 

La journée est rythmée par des touches parsemées sur les batteries.

 

 

 

 

 

 

Arrivée en soirée, je sens la fatigue prendre possession de mon corps. Mes yeux se ferment tous seuls. Je n’ai pas beaucoup dormi depuis 48h . Cette dernière nuit va être dure.

 

Je fais 4 départs jusqu’à minuit, puis un cinquième à 2h. Lors du combat de ce poisson, mes jambes flageolent, je ne tiens plus debout.

Il est temps d’arrêter, mon corps dit STOP.

 

Je vais me coucher sans reposer la ligne et ne réamorce pas.

 

Heureusement, je n’ai plus de touche jusqu’au matin.

J’ai dormi comme un bébé.

 

Je me lève vers 9h et prends un bon petit déjeuner.

 

Nous plions bagage vers 11h.

A 13h, nous nous réunissons pour les adieux.

 

Avant de dresser le bilan de cette session.

Je tiens tout d’abord à remercier Fabien pour nous avoir fourni les tee-shirts et les casquettes à l’effigie de POWERCARP, ainsi qu’à Seb et Guillaume pour les bons moments passés ensembles.

 

Cette partie de pêche est plus que satisfaisante. Comme d’habitude, le lac de Pannecière m’a procuré beaucoup de plaisir à le pêcher. Je finis cette pêche avec 41 départs pour 28 poissons, dont une commune de 12kg et une miroir de 11.5kg.

La vidange de ce plan d’eau est prévue pour fin 2010. Je ne sais pas encore, si j’aurai le temps de revenir.

 
Thème: Sessions de pêche | Département: Nièvre (58) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
Tags:

Pêche en rivière

Votez pour cet article:Je vote pour cet article12
Article de TomSuncarpe26 publié le 2 Octobre 2009 à 10:17 dans le blog Session 2009 à 2013
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

Nous sommes le 14 septembre. Je vais débuter une session de pêche d’une semaine, en m’installant sur une embouchure de rivière, sur le Rhône, au sud de Valence. Je ne connais pas les lieux, je vais partir à la découverte de ce milieu halieutique.

 

A mon arrivée, je trouve l’endroit magnifique, sauvage et calme.

Malgré un vent du nord soufflant violemment, qui ne va pas me faciliter la pêche, j’ai hâte de poser les cannes.

 

 

Biwi

 

 

 

 

 

 

Je traîne ma barque, charrie mon matériel sur une cinquantaine de mètres et monte mon biwi, pour me protéger du vent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je connecte mon échosondeur et pars prospecter les fonds de cette rivière. Le lit est juste devant moi, à moins de 10m, avec 3m de fond. La deuxième partie du cours d’eau est moins profonde. Le niveau oscille entre 1.5 et 0.5m d’eau, à travers les herbiers de type « Potamot ».

Mon plan de bataille est déjà établi dans ma tête.

 

De retour sur la berge, je dispose mes cannes sur des piquets, pour exploiter un maximum d’espace.

 

 

PiquetsPoste

 

Vue barque Berge

 

La session commence bien !

Je bois un coup, tranquillement assis sur mon level-chair.

Soudain : plus de barque !

Avec le vent, le piquet n’a pas résisté. C’est la panique !

La barque est en train de dériver sur la bordure, avec mon échosondeur.

Au plus vite, je prends une canne avec un plomb et cours sur le poste 50m plus bas. Par chance, le vent rabat la barque dans les roseaux. Je saute dans le bateau et le ramène au port.

 

Après toutes ces émotions, je pose mes lignes à la rame, à la force de mes petits bras.

Ma tactique est de dresser un barrage d’une rive à l’autre, pour intercepter le passage du poisson.

J’esche : 2 lignes aux maïs, une au pellet et la dernière à la bouillette Scopex.

 

 Touche

 

 

 

 

 

 

 

J’enregistre le premier départ vers 2h du matin. La touche est violente, le détecteur hurle !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il s’agit de la ligne déposée sur la berge d’en face, près d’un herbier, dans 80cm d’eau. Je pars en barque et slalome les obstacles pour prendre contact avec le poisson. Le combat est virulent, le poisson me promène de droite à gauche.

Je sors une miroir de 12kg, piquée sur du maïs allégés. Je mets le poisson au sac de conservation, pour de belles photos.

 

 

 

12kg12kg

 

Vers 5h, la ligne redémarre. Même cinéma !

Après quelques minutes de combat, je sors une commune de 9.5kg.

 

 

 

9.5kg9.5kg

 

A 7h, la pluie fait son apparition.

 

Vers 10h30, rebelote !    

Départ sur la même canne !

Le combat est plus violent que les autres. Au bout d’un bon quart d’heure, je hisse dans la barque, une belle commune de 15kg.

 

 

 

15kg15kg

 

Je suis trempé, la pluie tombe sans interruption.

 

A midi, j’ai la visite de Irwin. Nous allons pouvoir faire de belles photos.

 

 

 

Canne

 

 

 

 

 

 

 

En fin d’après midi, je retends mes lignes en changeant de technique. Le poisson semble se nourrir dans très peu de fond, sur la berge d’en face. Je rajoute une ligne près d’un herbier, dans 0.8m d’eau.

 

 

 

 

 

 

 

 Pluie 

 

 

 

 

 

La pluie ne cesse pas de tomber, je patauge dans ma barque, en guise de piscine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec ce temps de mer… , je ne traîne pas à me coucher, comme les poules.

 

Toujours avec la pluie, je suis réveillé à 6h, par un départ sur la canne de gauche. J’enfile mon imperméable et saute dans la barque avec la canne.

Le poisson ne se laisse pas ramener facilement. Après quelques rushs, je sors une nouvelle commune de 14kg.

 

 

 

14kg14kg

 

La journée est calme, mis à part la visite de mon photographe, Irwin.

 

 

 

 

Spot

 

 

 

 

 

J’en suis à plus de 30h de pluie non-stop, je commence à en avoir ras le bol !

Je tends de nouveau les lignes entre les gouttes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette troisième nuit est calme, pas un bip au petit matin.

Enfin une bonne nouvelle, la pluie a laissé place à un beau soleil.

Je revis !  

Vers midi, juste avant l’arrivée de Irwin, j’ai un faux départ sur l’une de mes lignes tendues en face. Le poisson a traîné le montage sur 1m puis plus rien.

 

 

Grenouille

 

 

 

 

 

 

J’occupe ma journée, à regarder les grenouilles gober les mouches, plutôt drôle !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La quatrième nuit, du jeudi au vendredi, j’enregistre un premier départ à 3h. Je sors une miroir de 12kg. Puis à 6h, je décroche une carpe coincée dans une souche.

Un carassin et une brème viennent me déranger à 8 et 10h.

 

 

 

12kg12kg

 

Cela n’est pas possible !

La pluie reprend de plus belle à 10h.

 

Avec une petite accalmie, nous en profitons pour faire une séance photo, vers 12h30.

 

Pour ma dernière nuit, j’enregistre un départ à 22h, qui se solde par une casse dans les herbiers. Puis à 2h, j’ai une touche sur ma canne de droite. Le poisson a traversé pas moins de 3 herbiers, avec beaucoup de difficultés, je mets au sec une commune de 12kg.

 

 

12kg12kg

 

Au lever du jour, le temps est très humide. Irwin vient prendre les dernières photos avant de reprendre son travail.

Je plie bagage vers 10h, la tente est trempée et mes vêtements sont plein de boue.

 

Malgré un temps compliqué à pêcher avec sérieux, je suis satisfait de mon résultat.

Le coin est très sauvage et les poissons sont magnifiques.

Je reviendrai très rapidement prendre ma revanche face à cette nature pleine de caractère et de surprise.

 

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 8 commentaires
Tags:

Pêche avec Flo

Votez pour cet article:Je vote pour cet article16
Article de TomSuncarpe26 publié le 2 Septembre 2009 à 15:13 dans le blog Session 2009 à 2013
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

Nous sommes le vendredi 28 août. Je pars pour une session de pêche de 48h, sur la retenue de barrage de la Roche de Glun.

Ce week-end sera un peu particulier : je débuterai la première nuit seul puis je serai rejoint dès le samedi par ma voisine et meilleure amie. Je la laisserai pêcher seule après lui avoir fait une formation accélérée sur les bases de la pêche à la carpe.

 

Je connais parfaitement les lieux, la pêche n’est pas compliquée mais le poisson est très lunatique.

Je dispose mes quatre cannes sur des piquets, pour faciliter l’orientation de la pêche.

 

PiquetPiquet

 

Je dépose en barque une première ligne à la noix tigrée, à 20m, derrière une bande d’herbiers. Une deuxième ligne au pellet de 25mm, à 80m, dans 7.5m de profondeur. Une troisième, eschée à la bouillette en bonhomme de neige, à 10m de la berge d’en face. Et enfin, ma dernière ligne, au pellet, à 60m, dans 6.5m d’eau.

J’ai repéré toutes mes lignes avec des balises lumineuses, pour faciliter la dépose en barque.

 

Il est 20h, le matériel est opérationnel, je peux manger tranquillement.

 

Je me couche vers 23h.

A peine le temps de me plonger dans les bras de Morphée, que l’un de mes détecteurs s’emballe. Il s’agit de la ligne posée à 80m. Le départ est fulgurant, je le stoppe par un bon ferrage. Au bout de quelques tours de manivelle, je prends ma barque pour aller chercher le poisson derrière les herbiers. Après une bonne ballade, je sors une jolie commune de 8kg.

 

Je retends la ligne sur le repère et retourne dans mon couchage.

 

Vers 2h, je suis à nouveau réveillé. C’est ma canne de droite, à 60m, qui déroule ! La touche n’est pas très violente mais le poisson est bien pendu à l’hameçon. Le combat n’est pas virulent, je décide de ne pas prendre la barque et fais traverser le poisson entre les herbiers. Je n’ai pas été surpris du type de poisson dont il s’agissait : un silure ! Encore et encore…

Il est de petite taille, environ 1m.

Je replace la ligne aussitôt. 

 

Dans la journée, le vent du nord redouble de violence. Je fais quelques brèmes et un barbeau.

Vers 16h, je ramène ma ligne située sur la berge d’en face. Le bilan de la première nuit m’indique que le poisson est présent entre 50 et 80m du bord. Je décide donc de déposer cette ligne à 70m, pour multiplier mes chances de touche.

 

Il est 17h, Florence me rejoint et prend connaissance des lieux. Je lui explique les quelques bases de pêche : fonctionnement du moulinet, comment ramener le poisson, …

Nous partons aussitôt déposer la première ligne. Je rame jusqu’au repère, amorce la zone, Flo dépose le montage et tend la ligne jusqu’au bivouac.

Tout se passe très bien, les lignes sont prêtes vers 18h30.

 

Flo est dans les starting-blocks pour faire son premier poisson. Nous en profitons pour déguster une petite Despé bien fraîche.

 

 

Brème

 

 

 

 

La première touche ne se fait pas attendre ! Vers 19h30, pendant notre partie de pétanque, la ligne de droite se détend complètement. Flo s’empare de la canne et ferre le poisson. Nous embarquons et allons chercher le poisson derrière les herbiers. Flo commence « petit » avec une brème de 500 grs.

       

 

 

Nous mangeons vers 20h30, une bonne pizza maison accompagnée d’un délicieux fraisier pour le dessert. Et oui ! On ne s’emmerde pas ! Tant qu’à faire ! (merci à Flo pour ce petit repas)

 

Pendant notre digestion, nous enregistrons un beau départ, sur la ligne à 80m du bord. Cette fois, cela n’est pas la même chose. Le poisson prend énormément de fil, Flo se pose des questions : « comment faire ? ».

Je la conseille et nous prenons la barque. Le combat n’est pas trop long, Flo s’en sort très bien, je n’ai même pas touché la canne.

Que vois- je ? Encore un silure. Il fait 1.30m pour environ 15kg. Je comprends Flo qui ne veut pas le toucher : « sale bête ! ».

Nous faisons quand même des photos à longue distance.

 

SilureSilure

 

Nous regagnons nos duvets respectifs vers 23h30.

 

Notre sommeil est interrompu par le son de mon détecteur de droite. Ne voyant pas Flo arriver, je prends la canne pour commencer le combat. Après être sortie du lit, mis ses baskets, fait ses lacets et mis ses lunettes, je lui passe le relais.

Après notre départ en barque, le combat prend de l’ampleur, Flo a déjà plus de difficulté. Le poisson nous traîne sur plusieurs mètres, de droite à gauche. Au bout de 15mn, je mets à l’épuisette une belle commune. Je suis content de voir que Flo est arrivée à gérer la traque de cette carpe de A à Z.

 

 

10kg

10kg

 

 

 

 

 

Sur la berge, le peson nous indique un poids de 10kg. Nous la mettons au sac de conservation, pour faire les photos dans la matinée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brème

 

 

 

 

 

 

 

 

Le reste de la nuit est calme, seule une touche de brème nous réveille vers 7h.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous plions bagage vers 12h.

 

Je suis satisfait de cette session de pêche. En une nuit, Flo a fait un silure, trois brèmes et une belle carpe commune.

Mon but était de lui montrer la pêche de la carpe de nuit, la violence des combats et la sportivité de notre pêche. 

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
Tags: - -

14 pages  «6 7 8 9 10 11 12 13 14»

Aide - Config - Logos - Annonceurs - Copyright © 2000-2024 PowerCarp - Tous droits réservés - Contact - Charte - C.G.U. - Nouveautés
Connexion - Inscription - Fils d'information RSS - Dernière évolution: le 11 Février 2023 - Plan du site - Téléchargements
CarpCup - PowerPredator - PowerAngling
TomSuncarpe26
Google
Domaine des Carpes Sauvages