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Articles sur la pêche de la carpe - Stratégie et tactique de pêche

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Speed-fishing avec visuel et olfactif 11-11-09

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Article de Dadou publié le 13 Novembre 2009 à 10:17 dans le blog évolution-carpe Mag
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C'est aprés avoir pris une belle linaire (voir article : http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3637&p=1 ) dans l'étang Brondeau, sur le poste du moment, que j'ai envie de persister malgré la méfiance des carpes; surtout en cette saison où beaucoup de pêcheurs baissent les armes.

La veille de cette mimi-session de quelques heures (speed-fishing) en compagnie de ma femme, j'ai relaté à des amis carpistes quelques remarques sur cette saison (beaucoup me demandaient des renseignements sur un appât, et moi qui teste toujours quelques chose, j'était pris de cours.

Un article de Nico2renn nous pond un truc avec de la sardine; moi qui aime donner des conseils en les essayant leur donne l'idée de ce pote, mais je dois suivre ce que j'avance pour prouver que ce truc marche (surtout à cette saison, où l'eau commence à être froide) !

 

 

 

 

J'ai donc préparé des appâts frais et attractifs. Pour rester dans le principe des graines, j'ai fait tremper environ 100 gr de lupins que je place dans un petit seau avec du cucurma, un booster fish, et l'huile d'une boîte de sardine; le tout avec beaucoup d'eau car les graines de lupin gonflent énormément (ainsi que quelques poignées de pois chiche avec l'arôme fish).

 

 

 

                  

 

                     Un mélange du tonnerre

 

 

 

 

 

En ce qui concerne le reste de l'amoçage, je compte sur les pellets (comme d'hab), maintenant que les poissons-chats ne sont plus là pour les rogner.

 

 

 

 

                                                                                                          

                                                                                                                  Mon unique amorçage

 

Le 11 Novembre, au petit matin (non, je me lève très tard et j'ai honte), je dois m'occuper et découvrir ce que j'ai laissé gonfler toute la nuit : les fameuses graines de pois chiche et de lupin arôme sardine; parfait, tout est gorgé d'eau et d'arôme ! Il ne reste qu'à faire cuire le tout (je vous passe l'odeur); j'y crois à 100 %.

Vers 15 h, je vais à Brondeau en compagnie de ma femme; moi pour la carpe (je ne sait pêcher que ça), et ma femme pour la petite friture dans l'autre étang, derrière nous . 1ère constatation quand nous arrivons : le terrain est gorgé d'eau, donc dur-dur pour la 205 ; et le nombres impressionnant de pêcheurs de carna ici et là (sauf sur l'étang Brondeau); cool pour moi !

Ma femme m'aide à installer le matos, cannes et rod-pod. Je regarde avec attention la surface que je compte prospecter, où j'aperçois une petite activité mais difficile de dire s'il s'agit de carpes ! j'esche aussitôt les montages d'un pellet ring carpe, et un lupin goût sardine. Un amorçage uniquement basé sur du pellet, et c'est parti !

Les montages à l'eau, l'attente commence. Je range tout le bordel car j'ai horreur que tout traîne dans mes pattes, et prépare l'ancienne caméra numérique car la nouvelle continue de me jouer des siennes. Après 10 ou 15 minutes que nous sommes là, une canne se met en action.

Je regarde ma femme qui me dit d'y aller. Je rêve : une belle a succombé au montage esché d'un pellet ring carpe et un lipin jaune pétant arôme sardine, trop cool ! Je donne tout ce que j'ai dans les mains à ma femme et ferre le poisson qui a déjà pris beaucoup de fil, et comme la miroir de la dernière fois, le poisson revient en bordure vers moi (normal, car beaucoup de merde spècial carpes ici et là, toc , et autres) .

Le combat se fait uniquement en bordure car le poisson n'a aucune envie de livre bataille au large, il livre plutôt un combat de poids à la façon d'une tanche. Magnifique, j'adore ! Chaque poisson que j'attrappe a rarement le même comportement : pourquoi ? Le combat est trop court, mais les bonnes choses ont une fin et je mets à l'épuisette un nouveau bébé de l'étang Brondeau.

 

 

 

 

Une fois sur le tapis de réception, nous somme en admiration devant ce qui me fait rêver et vibrer. Je l'estime à environ 10 kg. séance-photos et vidéo et la belle retrouve son élément; quel plaisir de la regarder partir en pleine forme et se dire qu'elle continuera sa petite vie tranquille jusquà une nouvelle sortie de l'eau, pour le plus grand plaisir d'un carpiste qui l'aura mérité.

Chaque poisson est une récompense, un chalange, la cerise sur le gâteau !

 

 

 

Après cette prise, plus rien ne bouge, pourquoi ? Je l'ignore; à croire qu'il n'y en avait qu'une pour moi dans le coin ! Je suis là jusqu'à la tombée de la nuit. Pour passer le temps, je rejoins ma femme qui est partie pêcher la friture dans l'étang "JOB", derrière moi. Cela semble marcher plus ou moins bien, certainement à cause d'un carnassier, ce dont je doute car l'eau est très froide (elle n'y est pas encore assez car elle arrive à toucher des percher-soleil) !

 

 

 

Je décide de placer une petite canne à brochet sur le coup de friture de ma femme. Je reste assie sur le talus et la regarde attraper de petits blancs quand une petite chasse de vifs se fait remarquer en surface; il y a un ou plusieurs carnassiers là-dessous.

Je regarde le petit vif placé sur ma petite canne à tout faire, où le flotteur vibre, le vif a une peur bleue (l'instinct de survie), puis plus rien.

 

 

 

                                                                                                   

 

                                                                                                           Flo et la friture; dur-dur, le froid !

 

Je décide de redescendre le fond et remonte la ligne quand c'est l'attaque foudroyante, nous sommes tous 2 surpris, mais ce poisson n'est pas gros (il aurait pris le large). Je demande à ma femme de prendre la caméra avant qu'il n'engame l'appât; l'affaire est dans la boîte elle filme tout (même la décroche, et la remise à l'eau).

Une carpe, un brochet, et quoi d'autre ? Mystère ! Dernière surprise de cette petite session : une écrevisse ! Quand je pense que certains disent qu'il y en a plus à cause des poissons-chats, laissez-moi rire (cela peut donner un bon indice sur l'alimentation des carpes)!

Je la place avec les petits blancs dans le pagnier (s'il y en a d'autres), mais rien n'y fait. La nuit tombe vite, et je relâche tout ce petit monde dans son élément . Je commence à plier lorsqu'une autre surprise de taille et d'envergure impressionnante survient : une trentaine de cormorans passent sans complexe au-dessus de nous; beaux à voir car il s'agit de migrateurs, mais aussi de grands tueurs. le no-kill, ils ignorent !

 

 

                               

 

 

                                                                                                   Dadou

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 4 commentaires
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Article de jom2 publié le 12 Novembre 2009 à 20:59 dans le blog Carpe&Eau
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Avant d'entamer une nouvelle session de pêche, il est très important de bien cerner le profil du plan d'eau que l'on a décidé de pêcher. Trois opérations sont alors indispensables pour y parvenir dans les meilleures conditions: le repérage, la localisation et le sondage.

a)Le repérage:

L'examen visuel des berges d'un plan d'eau, permet assez facilement d'imaginer quel est le profil de la partie immergée et même d'en deviner de façon générale, quelle en est la texture. Il ne faut pas hésiter à passer de longs moments, armé de lunettes polarisantes et d'une bonne paire de jumelles, à observer le plan d'eau, à en faire le tour, à scruter minutieusement chaque zone dans le but de repérer des indices permettant d'indiquer une quelconque présence des carpes. On peut aussi, pour tenter d'apercevoir quelques poissons dans de faibles profondeurs, carrément grimper sur les plus hautes branches d'un arbre les jours de grand soleil.
Si c'est réalisable, il faudra se rendre à plusieurs reprises au bord de l'eau afin d'obtenir le plus de renseignements possibles concernant la pêche pratiquée par les pêcheurs locaux, les meilleurs postes (ceux en tout cas ou se produisent le plus souvent les captures), les appâts qui fonctionnent le mieux(taille et saveurs), la distance à laquelle se déclenchent le plus souvent les départs, la profondeur du plan d'eau, etc.
Ce travail de renseignements réalisé en amont de la partie de pêche, une fois parfaitement effectué, nous permettra de mettre au point une stratégie et une approche personnelle et réfléchie, soit en nous calquant sur la façon de pêcher des autochtones, soit au contraire, en optant pour une stratégie plus personnelle.
C'est donc en tenant compte de tous ces éléments que notre choix de stratégie va se mettre en place mais aussi grâce à d'autres critères, plus généraux, comme le choix d'un bon poste. En étang, les meilleurs postes sont: les hauts fonds, les îles et îlots, les herbiers, les branches et souches immergées, les arrivées de courant, les amas rocheux et les rives empierrées mais aussi les petites baies, les arbres dont les branches surplombent la surface ou encore les endroits régulièrement fréquentés par les pêcheurs au coup sont des postes amorcés presque toute l’année avec des farines, du blé, du chènevis ou des asticots par des pêcheurs au coup.
b) Le sondage:
Après avoir jeté son dévolu sur un poste de pêche en fonction des éléments que nous avons pris le temps de découvrir, il va falloir à présent essayer de déterminer le profil et la texture du fond. Pour y parvenir il y a deux possibilités: Soit on peut employer une embarcation pour sonder le poste, soit ce n'est pas autorisé et dans ce cas il faut se débrouiller à partir de la rive.
1) Sonder depuis une embarcation:
Le sondage à la canne:
On effectue le sondage simplement à l'aide d'une canne(type canne à carpe ou à brochet) Pour ce faire, on laisse descendre directement sous l'embarcation, un plomb de 100 ou 150g, jusqu'au fond. Ce moyen simple et efficace, permet à la fois de "sentir" la texture du fond et de localiser très précisément les zones les plus dures, dégagées de toute végétation, ou encore les petites cuvettes vaseuses, regorgeant de vers de vaseOn peut aussi très facilement repérer assez facilement les cassures ou autres hauts fonds, en repérant la longueur de fil immergé
Le sondage à l'aide d'un échosondeur:
Si on possède un échosondeur, il suffit d'effectuer plusieurs allers et retours sur l'ensemble du secteur tout en lisant les informations indiquées sur l'écran de l'appareil. Cette opération, plus reposante mais aussi plus technique, se révèle très intéressante en particulier sur de grandes étendues d'eau comme les réservoirs et les grands lacs de barrage. Elle permet en effet d'avoir une lecture très précise du fond, ainsi qu'une idée de la texture grâce à la fonction "ligne grise" qui permet de connaître la densité du fond.
2) Sonder depuis la rive:
Une canne, un moulinet rempli de tresse, un plomb de 100g et un flotteur permettent de réaliser facilement cette opération.
La technique consiste à propulser l'ensemble plomb/flotteur sur le poste, à tendre doucement la tresse jusqu'à ce que le flotteur se cale contre le plomb puis à relâcher cette tresse à la main en prenant garde à ce que cette longueur soit toujours la même(distance entre moulinet et premier anneau par exemple). Lorsque le flotteur apparaît en surface, on additionne les longueurs de fil relâchés pour connaître la profondeur du coup à cet endroit. Ensuite on retire la ligne de quelques centimètres et on renouvelle l'opération autant de fois que nécessaire.
Lors de cette opération, avec un peu d'habitude on peut très bien "sentir" la texture du fond et ainsi trouver les zones les plus intéressantes pour y déposer nos montages.
Si le fond est plutôt dégagé et que le plomb glisse parfaitement on peut penser que l'on se trouve soit sur de la vase, soit sur du sable. S'il tressaute légèrement, il s'agit plutôt de cailloux. S'il a tendance à venir par à-coups, ce sont certainement les herbes et les végétaux qui bloquent le plomb. Lorsque les arrêt sont francs(on a le sentiment que le plomb est bloqué) et qu'ils sont suivis de relâchements, il s'agit alors soit de marches, soit de cassures, qui sont tous deux des lieux obligatoires de passage des carpes.

La localisation des poissons:



La localisation des poissons est l'une des étapes clés de la pêche de la carpe. En effet même le meilleur amorçage du monde sera improductif s'il est effectué trop loin d'une zone de tenue ou d'un itinéraire emprunté par les gros cyprins. Il est donc primordial, avant même de commencer à pêcher, de bien observer l'eau pour essayer de déceler les repaires des carpes, ainsi que la route qu'elles empruntent lors de leurs déplacements. Les trois activités principales de la vie d'une carpe sont: le repos, l'alimentation, et la reproduction.
A différents moments de la journée(ou de l'année) les carpes vont, la plupart du temps à heures fixes, se déplacer entre ces différentes zones. C'est donc tout naturellement aux deux types de secteurs qu'elles fréquentent quotidiennement(appelés zones de confort) que nous allons nous intéresser en premier lieu : les zones de repos(appelées aussi zones de tenue) et les zones d'alimentation(que l'on appelle aussi zones de passage) et les zones de reproduction qui peuvent être exploitées avant et à la fin du frai.
En fait les trois opérations que sont le repérage, le sondage et la localisation des carpes n'est pas si difficile que cela à réaliser, pour peu que nous prenions le temps nécessaire à observer soigneusement l'étendue où nous envisageons de tremper nos lignes et pour exécuter ces tâches avant même de commencer à pêcher. Ce temps de lecture de l'eau, comme le temps passé à sonder méticuleusement un poste, est loin d'être du temps perdu et seul le pêcheur qui essaye de comprendre le fonctionnement de l'écosystème présent devant ses yeux, obtiendra des résultats à la fois réguliers et gratifiants.
Ne pas oublier non plus que certains éléments extérieurs comme la saison durant laquelle on pêche, le sens du vent, les variations de température, les changements de pression atmosphérique, etc. doivent être pris en considération avant de faire un choix définitif du poste et de la stratégie de pêche, car tous ces facteurs conditionnent les phases d'activité alimentaire des carpes d'un plan d'eau, pouvant au dernier moment nous obliger à modifier radicalement notre approche.

Par geof

http://www.pechepassion.fr

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Ille et Vilaine (35) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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Quelle est votre technique de sondage ?

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Article de LaMagie publié le 23 Octobre 2009 à 21:45 dans le blog LaMagie :Pêche carpe entre potes à Mâcon
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Bonjour  à tous, 

 

Je souhaite rédiger (avec votre aide) un article à propos d'un sujet assez vague et peu visuel :

Le sondage avec un marqueur/sondeur

Ce sujet est assez documenté dans les blogs, mais aucun d'entre nous ne s'est aventuré à se filmer et donner des explications.

On retrouve sur le net des articles qui semblent bien expliqués, mais malheureusement en Anglais :

       Présentation par Matt Hayes :                                                  Technique par Matt Hayes :

  

 

Je me casse la tête à chaque fois à sonder, car je n'ai pas la technique donc pas la patience ! Du coup, je pense que je bâcle cette part essentielle de la préparation de la session.

Est-ce que certains d'entre vous peuvent faire une (ou des) vidéos similaires à celles ci dessus (en Français, évidemment, LoL)  ?

Je pense en premier à Maco, pour qui cette phase est essentielle :

Dithyrambe for the Saône, psaume IV, verset 2 : "(..)Il est déja 3h du matin(...) Je monte un marqueur sondeur (...) (Il) m'indique des dénivelés intéressants (...) Je jubile (...)"

Peut-être avez vous déjà parlé de la technique en texte, mais je souhaite faire un article visuel. 

Je pourrais centraliser vos liens vidéos et nous ferions un article complet sur le sujet avec les techniques comparatives de chacun.

Et ça changerait des articles sur le montage du cheveu avec un noeud sans noeud.

Qu'en pensez-vous ?

LaMagie 

 

Thème: Stratégie et tactique de pêche Lien permanent | Voir les 9 commentaires
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Traque et adaptation en rivière

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Article de MacoCapa publié le 8 Octobre 2009 à 03:56 dans le blog Maco Capa. Philosophie Carpiste. 77.
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Blog de Maco Capa  "Philosophie Carpiste"


Sourire

Traque et adaptation en rivière


 

    Sur la pointe des pieds, par dessus  les épais buissons d'épines noires, je regarde les eaux vives de la rivières qui s'agitent. Un épais embacle retient les plaques d'herbiers chariés par le courant. Le rétrécissement du lit engendre un encaissement, aussi les fonds se trouvent profondéments marqués par la moindre modification d'écoulement. Ici, une souche ancestrale de saule blanc crée une encoche d'érosion à son aval, là, un calme où viennent  s'ammasser les flottants et probablement se déposer les particules plus lourdes au fond...

Le dense ruban de rypisilve s'étage rapidement et parfois plus de quatre mètres séparent le haut de berge de la surface. Les espèces peuplant l'écosytème potamon trouvent ici une succession de veines d'eau rejettées d'obstacles en obstacles. Parfois l'onde lèche longuement une berge érodée, abrupte, avant de mourir sur un aterrissement emmelé d'algues.

La Marne exprime sur ce bief une poésie en prose aux assonances rugeuses, un champs lexical complexe qui émarge la raison trop simple...  C'est un Jazz coloré, entrainant, autant actif que parfois passif. Une partition nouvelle s'écrit à chaque instant; les cordes de mes instruments vibrent pour donner le "La" à mes détecteurs.

En secteur sauvage il faut jouer juste pour ne pas passer à coté de la pêche. Si les carpes sont "moins" méfiantes vis à vis des appâts ou des montages, elles  demeurent indépendantes à tous apports extérieurs. Lors de courtes sessions ou de repérages, les installer sur un amorçages massif ne se révèle pas toujours productif comme désiré, d'autant plus que si l'habitat semble être critique elles ne le fréquente pas forcement...

 

 

La composition du benthos, la texture du substrat, toutes ces variations sont définies par le jeu des courants et si le repérage visuel extérieur au milieu aquatique est important, il est primordial de connaitre l'évolution de ce qui se passe sous la surface pour optimiser les chances de capture. A vrai dire cela est essentiel.

<< Les appâts jouent un rôle tout autant fondamental. Si la surprise d'un appât singulier peut éveiller la curiosité des ciprins, un appât plus proche de l'alimentation naturelle aura vraissemblablement plus de chance d'être vite assimilé.

La pêche en spot requière donc une précision chirurgicale ainsi qu'un acharnement térapeutique tout au long de la session mais les résultats sont plus que concluants. On pourrait comparer l'attention que requière les montages à celle que les pêcheurs au coup de compétion en haut niveau ont pour leur pêche. C'est à dire un contact permanent avec la ligne, une distribution raisonnée de l'amorçage et une recherche "du mieux" constante et évolutive en fonction du résultat. Toute proportion gardée car  les espèces ciblées ne sont pas les mêmes.

 

L'an dernier j'avais abordé ce même secteur avec un A.L.T '(Amorçage à Long Terme)  en zone et les résultats furent concluants ( 19 poissons, env. 6 décroches et casses en 7 nuits ). Attendre et aller chercher les carpes sont deux démarches bien distinctes et il est plus que plaisant de se mettre face à la difficulter pour réussir. La pêche en spot permet donc, par le biais de nos différentes cannes d'aller chercher  le poisson là où on présume qu'ils se trouve ou qu'il va passer en se servant des observations faites du terrain. Dans la démarche, il s'agit de passer d'une situation d'attentiste à celle de traqueur.

La combinaison d'appâts qu'il semble intéressant de travailler mèle attraction et nutrition. Le courant doit être un atout pour son pouvoir dispersant et il doit être utilisé. Une alternance de rappel pellets/bouilles de diamètres différents est gage de vitesse d'action complémentaire. Les additifs type huiles, aromes, melt sont également des atouts ou des notes pouvant améliorer le répérage du spot par la carpe si celui-ci ne se trouve pas exactement sur son passage. Dans les courants soutenus il me parait bon de faire appel à une attraction solidaire du montage. Si je ne suis pas favorable à l'emploi d'appât surdosé d'aromes, je pense qu'un parfum naturel remarquable est excellent ou bien encore une pâte d'enrobage libérant parfum et particule à une vitesse choisie  en fonction de sa conception.

Il est clair que l'investissement technique et énergique pour faire face à toutes les situations est impressionant mais en contrepartie on arrive à déterminer le comportement d'un cheptel de poissons sans l'avoir réellement trop modifié par notre présence. Tout comme le rotengle est actif entre deux eaux et très mobile, la carpe a un comportement propre, elle se déplace, se repose, mange, se réfugie, fraie... Tous les lieux sont spécifiques. Ce sont les zones  dites "critiques ou de confort**". 


    <<  Cette carpe a aspiré deux billes de 18 sur un cheveu long, le bas de ligne en tresse gainée Kriston Snake Bite est rigide, grâce à cela on limite le risque d'emmélage lorsque le plomb "saute" à cause du courant de cailloux en cailloux. Un petit hameçon moyennement fort permet de limiter, de part sa faible ouverture l'accroche en fond encombré et favorise la récupération du montage en cas de 'souchage". En effet l'hameçon cèderait avant la ligne. Le plomb bloque souvent, il vaut mieux pêcher trop lourd que trop light... Cela suprime  le roulage au fond et favorise la précision.

 

 

 

 

cliquez les photos pour agrandir et voter!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 ↑↑Des billes riches de 30 ont fait craquer ces miroirs.  Crustacés, minéraux, graines... une bouillette de qualité interpelle les gros poissons gourmands. →

 

 

La dernière visite des bords de Marne aura été ponctuée par 8 départs et 5 carpes au dessus de 10++...

Cliquez la photo pour agrandir et voter!   La récompense ↑↑

 

 

 

Maco Capa.

 


Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Seine et Marne (77) Lien permanent | Voir les 23 commentaires
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