|
|
Articles sur la pêche de la carpe - Pêche de nuit |
|
|
|
Votez pour cet article:46
|
Flash-back 2007 Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Il descend après que je lui ai gueulé de venir me rejoindre. Un momoent d'inattention et c'est foutu, car mon regard se fixe sur Pierre à la place du poisson qui part à gauche et longe la rive; ce que je n'aine pas et le pire arrive : le poisson se prend dans les 2 repères de merde se trouvant au bord et tire plus que moi. Il finit par casser le bas de ligne en tresse; quelle merde ! Le 2ème poisson de la nuit ne vient pas me toucher les mains et repart vainqueur du combat de courte durée : 1ère erreur de ma part; j'aurais dù le suivre au lieu de regarder Pierre l'endormi ! Jai un semtiment amer dans la bouche ce qui active mes aigreurs. Je retourne à ma place sans dire un mot, toujours suivi par la taupe. Je refais le montage (pour ne pas perdre de temps) difficilement, avec l'animal qui a du mal à garder les yeux ouverts (je me demande s'il ne souffre pas d'une maladie bizzarre, car je n'ai jamais vu un bestiaud pareil de toute ma vie) ! Comme ça maintenant, comme ça plus tard; c'est sûr ! Une fois le montage refait et remis en place avec un gros pellet, je relève la canne de droite pour y placer un petit pellet carpe. Après avoir tout mis en place, nous retournons à nos occupations, pour le plus grand bonheur du beulse qui est avec moi ! Vers 3 h du matin, la nuit change. Je ne dors pas (contrairement à la taupe qui ronfle). Il y a beaucoup de brume et je ne vois ni la moindre étoile dans le ciel, ni le bout des scions de cannes. Je me lève de temps en temps (à cause des crampes, à force de rester assis) pour me dégourdir les jambes et ne plus entendre Pierre couper du bois. Autour de moi, les lumières qui sont ici et là sont plus intenses avec la brume dense; on se croirait dans un autre monde ! Je pense aux bestioles qui vivent la nuit plus que le jour pour la sécurité et la tranquillité. Juste au milieu de la nuit, un départ se fait sur la canne eschée d'une bouillette suprême fruit. Je ferre un poisson qui se décroche tout seul; encore une loupée cette fois ! 5h30 : un départ en force se produit sur la canne à carpe de droite, eschée d'un pellet ring carpe. Le poisson tire et déroule du fil à mort. Je tente de l'arrêter, mais rien n'y fait ! Une belle se débat au bout de la ligne; en me dirigeant vers le lieu d'épuisage, je me rappelle quand je me suis fait couper le bas de ligne ! Je tente de ne pas laisser le poisson trop près du bord et essaye de le faire venir vers moi. Il est lourd mais docile et se laisse faire, après quelques ruts en surface. Un petit coup de lampe pour voir de quoi il s'agit et je constate, surprit et content, que c'est une belle miroir au ventre bien rond. Je demande a Pierre de prendre le poisson qui passe devant lui et m'aperçois qu'il dort debout, épuisette en main, tête basse et les pieds dans l'eau ! Incroyable: je n'ai jamais vu ça. Une claque derrière la tête suffit pour le faire redescendre sur terre. Une fois le poisson dans l'épuisette, je le décroche dans l'eau, puis cherche à le saisir pour le mettre dans le sac de conservation, mais c'est prendre le risque de le voir partir sans le photographier ! Je demande a Pierre de bien tenir l'épuisette, mais il lui est impossible de tenir les yeux ouverts; ce qui me rend furieux et il faut pas que je m'énerve ! Je lui demande de prendre l'épuisette avec le poisson dedans et la poser sur le sol, sur l'herbe fraïche, en n'étant pas certain que son cerveau ait bien entendu ma voix ! Je le vois galèrer pour lever le poisson, alors je décide de le poser moi-même et lui demande juste de la surveiller, pour quelle ne se blesse pas. Son cerveau a bien compris l'ordre donné car s'il y a problème, il y a claque ! Puis je m'empresse de placer la carpe que j'estime à 10 kg, dans un sac de conservation, puis la place sur la même pique que celle de la Koï ( ce sera les seules prises de la nuit). Vers 9h, ma femme arrive avec le petit déjeûner et me prend en photo avec les 2 bébés de ma 1ère nuit carpes à cette endroit, et ma dernière pêche de nuit de l'année. Pour conclure cette session d'automne qui se termine dimanche à midi, je suis satisfait de toutes les prises (qui sont reparties en bonne santé dans leur milieu naturel) et suis pressé de faire une autre session plus technique avec plus de carpe que cette année ! Maintenant, je vais me concentrer sur la pêche des poissons blancs et celle du brochet qui me procure aussi beaucoup de sensations... mais rien de comparable à la carpe ! Quand à la taupe, au petit matin devant maman, elle se plaint d'être fatiguée, alors qu'elle a dormi une bonne partie de la nuit ! Je suis archi-crevé, mais je n'aurais manqué ça pour rien au monde ! Retour à la maison et repos du guerrier ! A suivre ! Dadou |
Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) |
Lien permanent | Voir les 6 commentaires |
Tags: evolution-carpe-54 - dadou |
|
6 commentaires sur l'article ci-dessus |
|
(je me demande s'il ne souffre pas d'une maladie bizzarre, car je n'ai jamais vu un bestiaud pareil de toute ma vie) ! <---- cette ma phrase m'a plier en deux devant mon ordi... t'aura quand meme fais une belle peche .. felicitations et au plaisir de lire tes articles... |
Ecrit par carpiste55 le Lundi 4 Janvier 2010 à 19:53 |
|
|
slt dadou haaaaa, tu me fait rever a chaque fois que tu me montre ta koi, mon reve pas encore accomplis mais j'y travail promis lol. Encor un bel article comme dab qwa . ISREB |
Ecrit par carpo91 le Mercredi 6 Janvier 2010 à 20:43 |
|
|
dls le ISREB na rien na faire ici en faite c'est le code secu que jai mis la, trop nase je suis . |
Ecrit par carpo91 le Mercredi 6 Janvier 2010 à 20:45 |
|
|
bon joure moi je voudrais savoire c con bien la carte de péche chez vous et la plus belle carpe ki a éter faite chez vous
|
Ecrit par larry le Jeudi 7 Janvier 2010 à 19:43 |
|
|
Salut Larry, en ce qui concerne mon département le 54 Meurthe & Moselle la cotisations CPMA et de 29 € , cotisations fédérales 12 € , en ce qui me concerne je paye ma carte 63 € avec APPMA comprise. Mais si tu n'est pas du département il existe une carte de pêche "vacance" de 12€ , elle ouvre droit à tous modes de pêche pendant 15 jours consécutifs du 1er juin au 31 décembre. Une autre carte à la journée "carache" mon APPMA 4,60€ (pour les pêcheurs en possession du timbre cotisation CPMA). En ce qui concerne la plus belle prise faite en Meurthe & Moselle ? je sait et j'ai déjà vu et entendu que des poissons coule des jours heureux dans nos rivières natal (+ de 20 à 25 kg), mais pour avoir la chance de prendre ce genre de poissons, il faut être rusée comme une carpe. J'espère que j'ai répondu a ta demande , sur ce bonne année 2010 a toi Larry Dadou |
Ecrit par Dadou le Jeudi 7 Janvier 2010 à 21:10 |
|
|
slt doudou ca va toi g veu se que tu ma die je v le faire et je voudrais bien pécher avec toi ci ca te die moi je peus tien viter a pécher chez nous ci sa te die je te passe mon adraisse msn larrybouleboule@hotmail.fr commen ca se se contacte et on vois pour une saision de péche avec toi et moi chez nous ok ci tu veu bien passe moi ton adriasse msn ci tu veu aller slt |
Ecrit par bouleboule le Dimanche 17 Janvier 2010 à 20:05 |
|
|
Ajouter votre commentaire à la suite des commentaires existants |
|
|
Votez pour cet article:42
|
Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Je prends contact avec le poisson qui fait un rut d'enfer, et sens que ce n'est pas une brème. Super, voilà mon 1er poisson, mais rien n'est encore gagné car il n'est pas encore dans mon filet ! C'est avec une envie de tuer que je réveille la taupe qui a le culot de me demander ce qu'il y a . Le poisson remonte le courant et je décide d'aller le travailler à l'endroit habituel, c'est-à-dire où il y a moins de risques de le perdre(dans une souche ou autre). Je tente de le brider et il redescend le cour d'eau; parfait ! Pierre est sur le bord avec l'épuisette sans bouger. Je lui demande de venir à côté de moi, dans la flotte, car il ne peut avoir un poisson à 4 m depuis le talus ! Cela lui évitera de tomber car je le soupçonne de dormir debout; quelle calamité ! Le poisson est tout près, mais je dois le voir pour le mettre dans l'épuisette. Je demande la lampe à Pierre (qui l'a dans la poche); puis il l'éclaire en bordure; quelle surprise de voir encore une belle Koï au bout de ma ligne ! Je comprends pourquoi les touches étaient aussi longues ! Je suis aux anges car voici mon 1er poisson de nuit, sur mon secteur de pêche ! Je le décroche directement dans l'eau et donne la canne a Pierre qui ne sait pas quoi en faire; je lui dis de la tenir; il comprend tout de suite et la pose par terre. Je le regarde sans répliquer; j'ai une carpe qui est plus intéressante que voir un gobe-mouches dormir debout ! Je prends l'épuisette avec ma prise à l'intérieur, monte sur le talus et demande a Pierre d'aller chercher le sac de conservation, mais vue la vitesse de réaction, j'y vais moi-même ! Je revient avec le sac et une pique pour l'accrocher dans l'eau (dans un secteur assez profond pour le confort du poisson et pour la photo en journée). Heureux, je retourne sur mon poste avec la canne que Pierre avait posée dans la merde . Il a eu la présence d'esprit de remettre le filet d'épuisette sur la pique, puis l'ensemble à sa place; comment il a fait ? Je l'ignore; il dort en marchant ! je suis scotché de voir ça : c'est une 1ère ! Si je le raconte, personne ne me croira ! Je pose la canne sur le parapluie-tente et change toutes les esches (cela fait + de 5 h qu'elles sont immergées dans l'élément liquide et elles ont du perdre de leur attrait. Je lève la 1ère canne qui n'était pas emmêlée, mais recouverte de feuilles et d'herbiers sur l'hameçon. Je place un pellet ring carpe et une bille arôme monster crab, lance le montage un peu au pif à gauche (en espérant qu'il est bien placé), branche le détecteur de touches au plus hautes volume et installe la canne. Je dois escher la 2ème canne qui est aussi recouverte d'herbiers et de feuilles, avec en plus une petite salade de fruits au niveau du bas de ligne ! Démêler ce genre de truc de nuit n'est pas évident ! Après un petit bout de temps, avec Pierre qui pique du nez en m'éclairant (ce qui m'énerve car il faut suivre la lumière à chaque fois qu'il descend la tête), j'esche le 2ème montage d'une bouillette suprême fruit. Au moment où je tente de replacer le montage, la 1ère canne se met en action; je n'en crois ni mes yeux ni mes oreilles ! Ça fait 10 minutes que j'ai attrapé le 1er poisson, et voilà un 2ème départ en force ! Je donne la 2ème canne à carpes a Pierre (qui gobe les mouches derrière moi) pour prendre contact avec le poisson, qui m'arrache presque la canne des mains; là c'est du sérieux ! Il semble costaud et ne se laisse pas faire, pour le moment ! Comme il est impossible de le brider, je vais déjà vers le secteur où je peux l'épuiser tranquillement, toujours suivi de Pierre qui souffle : il ne peut pas se coucher ! Il veut savoir quand les poissons vont arrêter de manger mes billes. Si on vient à la pêche de nuit, ce n'est pas pour dormir à la belle étoile jusqu'au matin ! Je suis là pour le poisson, et rien d'autre ! Le poisson longe maintenant la rive d'en face et redescend la rivière. C'est à ce moment que je tente de le brider; il tire encore plus ! A mon avis, c'est du gros ! Il passe près de "moi" sans que je puisse le voir (je dit de "moi" car Pierre est en haut avec l'épuisette). J'aime quand il me devance, comme ici; il dort encore ! A suivre ! Dadou |
Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) |
Lien permanent | Ajouter un premier commentaire |
Tags: evolution-carpe-54 - dadou |
|
|
Votez pour cet article:37
|
Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Le vent se fait plus remarquer; il est frais et, comme je ne suis pas trop habillé, je commence à me les geler ! Les filles aussi ont froid et décident, pour se réchauffer, d'aller chercher les mouton à l'autre bout du champs; bonne idée, car depuis qu'elle sont là, il n'y a plus aucune touche ! Quelques minutes plus tard, elles reviennent sans les moutons et, pour passer le temps, me font chier en me faisant une coupe à la tartignolle. J'ai froid et me demande si ma femme, partie depuis 2 heures 1/2, pense ramener des fringues plus chaudes ! Elle doit attendre Pierre (qui doit rester avec moi, pour mettre le poisson dans l'épuisette); ce qui promet car la télé ne l'endort pas, la nuit, mais le coucher de soleil en pleine nature, si ! Je lui passe un coup de fil pour savoir où elle se trouve : elle est encore en courses; je dois patienter avec la gouttes au nez ! Je lui repasse un coup de fil pour lui dire que je ne tiens plus; si ça continue, je vais tomber malade ! Une dizaine d'appels plus tard, je parviens à lui parler. Elle attend toujours Pierre (pas encore là); de quoi m'énerver ! Le soleil n'est plus là et le vent est plus froid; même les filles n'osent plus bouger ! Je lui demande de venir tout de suite avec des fringues et de laisser tomber Pierre qui a du calculer son coup, pour éviter de passer la nuit à la belle étoile (il pense plutôt rester à la maison avec les filles et faire le gaga, comme d'habitude, dommage) ! Avant la tombée de la nuit, quand ma femme arrive avec Valentine, je lui demande si elle a remarqué que la température avait descendu et lui dis de ne plus attendre qui que ce soit, si ça dépasse le délai imparti ! Je me calme, après un réchauffement difficile et lui demande de repartir avec les 2 glaçons immobiles . Puis je me retrouve seul et il n'y a plus aucun bruit; seuls quelques sauts de poissons me font tourner la tête. Assis sur mon siège, je regarde passer les trains avec leurs lumières qui éclairent le champs. Le soleil a disparu et la nuit est bien avancée; j'ai du mal à voir le bout de mes cannes à carpes. Je pensais que le vent tomberait, mais rien n'a changé et le froid s'intensifie. Je ne vois plus les chauves-souris passer à ras des cannes et toujours aucun bip franc ! Le temps joue-t-il sur le comportement des poissons ou ont-ils changé leurs heures pour se nourrir ? La nuit s'installe et les espoirs, si minces soient-ils, seront, je l'espère, avec moi pendant les heures à suivent ! Vers 20 h, ma femme dépose Pierre qui arrive dans le noir avec 2 sacs en mains; il a oublié le sac à dos contenant le repas sur le siège arrière de la voiture ! je me dis que tout commence bien; et ce n'est pas fini ! Je retéléphone à ma femme pour lui demander de revenir avec le sac; 4 allers-retours en peu de temps, grâce a Pierre ! Elle ne reviendra que demain matin pour le petit déjeuner ! Maintenant, nous somme en place et la nuit est noire. Dans le ciel dégagé, on peut voir des millions d'étoiles qui scintillent et quelques étoiles filantes se laissent capter, si nous avons les yeux dessus; il n'y a pas que l'été que sont visibles ce genre de trucs ! Sur la rive d'en face où il y a arbres, buissons, arbustes et ronces, la vie nocturne se réveille; renards et rats d'eau vont et viennent dans ce secteur où personne ne peut les faire chier. Il est difficile de les observer car nous n'avons pas d'yeux de chats; ils restent invisibles et secrets. A gauche, sous le parapluie-tente monté avant la tombée du jour se trouve Pierre, enveloppé dans son manteau comme une mer.....Il se plaint déjà qu'il a froid et qu'il est fatigué; je crois rêver ! La nuit est pour lui signe de somnolence (comme tous les jeunes de son âge, il peut regarder des conneries à la télé toute une nuit); nouvelle jeunesse...., mais pour le reste ! Je lui explique où se trouve le matos (chaque chose devra être remise à sa place), en cas de départ. Pour passer le temps, nous cassons la croûte (j'ai quelque chose qui ne passe pas; j'ai des aigreurs d'estomac qui me fond mal à la gorge et je crains de gerber. Entre 20h30 et 22 h, j'enregistre quelques touches sur la canne du milieu, eschée d'une bouillette suprême de fruit. Je compte une tirée toutes les 30 minutes, sur la même canne; il y a du poisson sur le coup, mais je ne pense pas tout de suite à des carpes. Pendant ce temps, Pierre rêve (avant qu'il dorme, je lui avais demandé de se réveiller à la moindre touche). Il se réveille, mais ne bougera plus d'un pouce durant toute cette nuit, malgré les nombreuses touches ! A 22h50, le poisson qui n'arrête pas de toucher mon esche sur la canne du milieu décide de mordre plus fort et finit par se faire prendre; la touche est violente (surtout de nuit) et j'entends le moulinet se vider à vive allure. A suivre ! Dadou |
Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) |
Lien permanent | Voir le commentaire |
Tags: evolution-carpe-54 - dadou |
|
|
Votez pour cet article:33
|
Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Du samedi 6 au dimanche 7 Octobre 2007 Ce sont les 2 derniers jours de ma session carpes d'automne, où j'ai bravé le froid ! Il est 15h30 quand je me rends sur mon lieu de pêche avec Valérie et Apolline la terrible (elles vont me tenir compagnie pour éviter les disputes). Le temps prévu est beau fixe avec soleil et chaleur modérée, mis, pour l'instant, il ne fait pas trop chaud. Malgré le soleil radieux, un petit vent frais nous rafraîchit la tête, et nous ne somme pas assez habillés ! Mais je suis là pour pêcher, pas pour me plaindre ! Je regarde la surface de l'eau pour y apercevoir une quelconque activité de poissons car, dans ce secteur de rivière (à l'inverse de l'étang), il est très difficile de repérer les carpes. Il faut avoir un sens de l'eau aiguisé et être un observateur hors paire pour trouver et suivre des poissons aussi discrets que malins. Il y a quelques gobages, mais pas de carpes car ils ne sont pas assez prononcés pour le confirmer. Je monte tranquillement le rod-pod et prends mon temps pour l'installer sur mon nouveau poste qui, je l'espère, sera prometteur. Une fois la batterie bien calée et les piques des pattes légèrement enfoncées (pour éviter de voir l'ensemble partir à l'eau au cours de la nuit, à cause d'une mauvaise mise en place), je monte les cannes à carpes que j'esche de bouillettes, puis les place sur le rod-pod pour avoir un repère visuel pour l'amorçage que je vais effectuer en bateau (constitué de graines de petite taille telles les graines pour oiseau, le blé et le maïs. Il est impossible de placer tout au même endroit et à égale distance avec un lance-pierre). Je gonfle le bateau (qui n'a pas servi depuis l'été dernier), et me lance à l'eau (pas très chaude) devant les yeux des gosses et de ma femme. Je descends doucement la rivière pour rejoindre mon poste, mais il est difficile de voir si je suis placé trop loin ou trop près de la rive; idem pour trouver la zone entre le courant et le calme ! Pour me faire une idée, je me fie au repère prévu (mes cannes à carpes) puis balance de grosses poignées de graines autour du bateau (je regarde où elles tombent au fond de l'eau) et les vois partir doucement en travers, dans le courant; quelle merde ! Je remarque que je suis trop loin du secteur et que l'amorçage dérive hors de la zone ! Alors, je remonte le petit courant sous les rires des gosses qui me voient déjà tomber dedans (il est vrai que le bateau gonflable est large, mais instable pour le gros marin d'eau douce que je suis, pour cette occasion). J'arrive à me placer en face des cannes et balance encore un peu d'amorce (j'en garde 1/4 pour un rappel en cas de départ, mais en bordure au lance-pierres) ! De retour sur le bord, je suis déçu car je n'ai pu amorcer aussi correctement que je le voulais, mais cela m'a donné une idée sur ce que je balance d'habitude depuis le bord, car il faut être devant le poste où les graines tombent pour les voir dériver hors du coup et disperser les poissons ! Moi seul peut juger et je décide de placer les montage assez espacés les uns des autres et m'occupe de la canne au coup que je mets à droite de mon secteur, pour voir si les graines ne sont pas trop dispersées, ou éventuellement pêcher en bordure à proximité des 2 piques en bois me servant de repère où il y a, tôt matin ou soir, de l'activité de beaux poissons blancs tels carpes, brèmes, gardons et chevaines. Une fois ma canne au coup en place, eschée d'un grain de maïs doux puis lancée près du coup à carpes, je m'assois enfin sur mon nouveau siège de pêche (19€ chez Décathlon); un siège confortable étudié pour les carpistes qui ont du mal de rester assis sur "diverses merdes cassent-dos" Finis cul mouillé, crampes aux jambes et aux reins ! Après 30 minutes, j'enregistre quelques bips mais doute qu'il s'agisse de carpe; je privilégié des poissons qui tapent dans le fil ou essaient de prendre mon esche trop volumineuse pour eux. Pour passer le temps, je dégonfle le bateau car je n'en ai plus l'utilité, puis j'entends quelqu'un qui parle en grognant . Je me tourne à droite (où est la source du bruit) et aperçois quelqu'un que je ne reconnais pas (c'est la femme du propriétaire du champs qui fait des gestes, mais je ne comprends rien et attends la suite des événements). Elle passe sous le fil barbelé (alors qu'il y a un passage moins dangereux), descend dans le petit fossé qui sépare les 2 parc et tente de passer au-dessus du fil électrique, mais trébuche et se viande la tronche sur le sol. Elle se relève comme si rien n'était et nous rejoint en marchant bizarrement. Je lui envoie Apolline vers elle pour l'aider à venir ici. A mon niveau, elle me salue et me demande où sont les moutons. Surpris, je la regarde et lui explique qu'ils broutent l'herbe à l'aube bout du parc. Elle me demande "si c'est bien les boules blanches qu'elle aperçoit, au loin". Comme je lui réponds par l'affirmative, elle pousse un cri (comme-s'ils allaient venir la voir) ! Je lui dis que dès qu'ils vont me voir dans le secteur, ils vont se pointer (comme d'habitude) ! Elle me pose la question dont je viens de lui donner la réponse, puis repart vers la porte du parc; beaucoup moins dangereux pour elle ! Aujourd'hui, elle a l'air fatigué ! Après tout ça, je peux me rasseoir et pêcher tranquillement. A suivre ! Dadou |
Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) |
Lien permanent | Voir le commentaire |
Tags: evolution-carpe-54 - dadou |
|
|