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Vacances d'été.

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Article de lifeinlivecarpe publié le 13 Novembre 2010 à 22:09 dans le blog Team Life in Live Carpe
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Pendant les vacances d'été du 09/08/10 au 15/08/10 avec mon associer de pêche nous sommes parti dans le secteur de la Moselle (57). Surnommé Étang Marco cette ballastière de 5,5 hectares  qui a été creusé il y a maintenant une cinquantaine d'années.Les berges entièrement boisée offrent 6 poste de pêche ombragé, accessible avec  véhicule et clos.Les fonds varient entre 1m et 4m avec pas mal de spot a exploré, 4 iles, 2 haut -fonds, quelques cassures,et variation de fonds.       

Le premier jour fut relativement calme le temps de trouver l'appâts idéal. Après différents test les bouillettes idéal été les Oméga Fish de Chez Starbaits.Un détecteur retenti mais le plaisir ne fut pas long un cour combat qui se termine par décroché assez rapidement! deuxième départ idem merde je décide de changer de montages et la sa pique!

Cette semaine fut active de jour comme de nuit avec une Vingtaine de départs,5 décrochés, 1 petit amour blanc,1 brème, 12 carpes de 8Kg à 16Kg.Et pour terminer en beauté la dernière journée un Esturgeon Transmontanus de 1m65 pour 20Kg viens s'ajouté au compteur.

 

Vacances d'été réussi, émotion au rendez vous,bon repas au feu de bois, que de bons souvenirs.Vivement les prochaines vacances pour une session sur une semaine vers une autre destination.

Team Life in Live Carpe.

Thème: Passion de la carpe | Département: Moselle (57) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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Retenue de barrage

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Article de TomSuncarpe26 publié le 7 Juin 2010 à 15:47 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le mardi 11 mai 2010.

Suite à la montée des eaux du Rhône, je suis obligé de quitter mon poste de pêche.

 

Je pars pour une nouvelle destination, sur la retenue de barrage de la Roche de Glun.

 

J’arrive sur place vers 17h. Par précaution, je décide de m’installer sur le haut du parcours. Avec le pont de l’Ascension et le Rhône en cru, les carpistes devraient arriver en force durant le weekend.

Cette zone de pêche n’est pas souvent occupée, car il faut charrier le matériel sur plus de 200m.

Je connais parfaitement les lieux, je pêche cet endroit depuis 1997. Le poisson est très lunatique, mais je tente le coup. De toute manière, les circonstances ne me laissent pas le choix.

 

Je décharge le Kangoo en quatrième vitesse et mets la barque à l’eau.

Je dépose un premier repère sur la bordure de gauche, dans 2.5m d’eau, derrière les herbiers et un second à 100m du bord, dans 8m de fond, sur la pente d’un petit plateau.

 

Je pose la première ligne de gauche en bateau, juste à côté du repère. Le montage est muni d’un pellet de 25mm et d’une chaussette soluble en 15mm.

La seconde canne est à la bouillette crabe, 20m à droite de la première ligne.

Pour la troisième ligne, je pars déposer le montage à la bouillette crabe, sur la berge d’en face, dans 4m d’eau.

Enfin, la dernière ligne est posée sur le deuxième repère, avec un montage au pellet de 25mm.

 

La surface de l’eau est recouverte de troncs et d’autres détritus amenés par le Rhône. Je ne pense pas être dérangé, car le courant est très faible.

 

posteposte

 

Je dévore un bon repas et me couche vers 23h.

 

J’ai bien sous-estimé la puissance du courant. Je suis réveillé régulièrement la nuit, par l’accumulation des branches sur mes bannières. A plusieurs reprises, je prends ma barque pour faire le ménage.

 

Au lever du jour, je suis réveillé par un cri et quelques paroles en langues étrangères.

Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

 

Je sors la tête, en apercevant trois hommes équipés de combinaisons et de débroussailleuses. Des ouvriers de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône) veulent nettoyer mon poste de pêche, situé sur une borne kilométrique. Quel réveil !

J’écarte mes affaires comme je peux, pour leurs laisser le champ libre. En moins de cinq minutes, je me retrouve sur une jolie pelouse.

 

Après ce grand déménagement, je décide de retendre les lignes.

Elles sont totalement enchevêtrées dans les troncs.

Je remonte les lignes pour les reposer en bateau.

Malheureusement, je n’arrive pas à ramener la ligne d’en face. Le plomb doit être bloqué dans les roches.

Je prends la barque, en moulinant lentement jusqu’au spot de pêche.

Voilà une belle surprise !

Je retrouve mon plomb coincé au nœud de raccord, entre le corps de ligne et le brin d’arracher en gros nylon.

Je dois avoir une carpe de pendue !

 

 

8kg

 

En effet, je distingue le poisson 10m plus loin, tranquillement dans les herbiers. Il y a un petit problème technique, je suis parti sans l’épuisette.

Après un combat sympathique, j’aperçois une petite carpe commune. Tant bien que mal, je plaque le poisson contre la coque du bateau et l’attrape avec mes bras.

Je dépose cette prise inespérée, sur le tapis de réception du bateau.

Heureusement que ce poisson fait seulement 8kg, sinon, sans épuisette, c’est mission impossible.

 

 

 

 

 

 

La journée est très maussade, il pleuvine de temps à autre.

 

A 16h30, je suis surpris par un départ sur ma canne de gauche. Sur cette retenue de barrage, les touches en journée sont rares.

Malheureusement, le poisson a slalomé les herbiers de bordures, même en prenant la barque, j’arrive trop tard, la carpe n’est plus au bout de l’hameçon.

 

Vers 19h, je replace toutes mes lignes, pour optimiser un maximum de départs la nuit.

 

Je regagne mon duvet, vers 23h.

 

 

 

Dans cette nuit de mercredi, je suis réveillé à 2h. Mon détecteur de droite ne s’arrête plus de siffler. J’attrape la canne et coupe l’élan de cette carpe. Le poisson ne se laisse pas faire, il navigue de droite à gauche en me résistant.

Je finis par ramener ce spécimen sur le bord, pour le mettre au fond du filet. Il s’agit d’une jolie commune de 11.5kg.

 

 

 11.5kg11.5kg

 

 

Au lever du jour, vers 6h30, c’est ma deuxième ligne de droite qui déroule. Je prends contact, en m’apercevant très vite que la ligne est sectionnée. La berge d’en face est constituée de roches empilées, mon nylon de 60 centièmes n’a pas résisté aux frottements.

 

Vers 8h, c’est au tour de ma ligne de gauche. Le poisson se faufile dans les herbiers, mais sans trop de difficultés, je sors une petite commune de 8kg.

 

Vers 9h, Xavier, un petit jeune de mon club, me rejoint pour finir la semaine. Il s’installe en dessous de mon poste.

C’est avec grand plaisir que je lui enseigne quelques montages et méthodes de pêche. Cela fait seulement un an qu’il pratique la pêche de la carpe, il ne connaît pas encore toutes les ficelles du métier.

 

De la même manière que moi, il disperse les lignes sur les spots stratégiques.

 

Nous commençons tranquillement à papoter, lorsque la ligne déposée sur la berge d’en face, se met à dérouler.

Il est 14h, Xavier va peut-être sortir sa première carpe du Rhône.

Malheureusement, il a le droit à la même tragédie que moi. Le poisson a sectionné le fil sur le départ.

Avec déception, il remonte la ligne en rajoutant un brin d’arracher plus long.

 

Vers 15h30, son détecteur se remet à siffler. Il prend contact, cette fois le poisson est piqué.

Nous sautons dans la barque, pour minimiser les risques de perte dans un obstacle. Le combat est bref, avec une petite commune de 8kg, prisonnière à l’hameçon.

Xavier est comme un fou, c’est la première du Rhône.

 

8kg8kg

 

Il est 16h, je relève mes lignes, je dois m’absenter pour la nuit.

Je suis invité d’anniversaire, pour les 30 ans d’une amie.

 

De retour vers 10h, je prends les nouvelles de la nuit, auprès de Xavier.

Je le retrouve avec un visage dépité. Sur les coups de 4h, après un gros combat, il a manqué un très beau poisson devant l’épuisette. Certainement une belle miroir de plus de 15kg.

Malgré tout, il garde le moral avec une commune de 11kg, prise en soirée.

 

Pendant la nuit, le poisson a été très actif sur mes spots d’amorçages. Xavier me dit que de nombreux sauts de carpes ont été significatifs sur ma bordure de gauche.

Bien sûr, quand le chat n’est pas là, les souris dansent !

 

Je dépose mes lignes vers 11h, pour essayer d’enregistrer un départ dans la journée.

 

Mais il est déjà 18h et rien !

 

Nous repositionnons nos lignes pour la nuit.

 

Nous mangeons ensemble vers 21h, puis allons nous coucher.

 

La nuit est vraiment mouvementée. Un groupe de teuffeur est installé 200m derrière nous. La musique, si nous pouvons appeler cela comme ça, est très forte. Après quelques verres et autres, ils arrivent même à crier plus fort que le son des enceintes.

Je suis à deux doigts de craquer, en appelant la police. Je ne sais pas comment les riverains font pour supporter ce boucan.

Enfin, je prends sur moi en essayant de trouver le sommeil.

 

Vers 2h du matin, à travers le bruit de la musique électro, je distingue le sifflement de mon détecteur de droite.

Je ferre et ramène une petite miroir de 7.5kg.

 

Il se passe le même scénario vers 4h, avec une commune de 8kg.

 

appât

 

Je me lève avec un petit déjeuner, aux alentours de 9h.

 

Un vent violent se met à souffler sur le Rhône.

Avec l’aide de mon moteur thermique, je décide de retendre la ligne de la berge d’en face. Je ne me suis pas rendu compte de l’ampleur des vagues. Arrivé au milieu du plan d’eau, il se forme des creux de plus de 50cm. Je commence sérieusement à baliser. Je dépose le montage et retourne avec grande prudence sur la terre ferme.

 

 

 

 

 

 

Malgré tous nos efforts, nous ne faisons rien de plus dans la journée de vendredi.

 

C’est la dernière ligne droite avant de retrouver mon boulot.

Je dispatche mes lignes pour la nuit.

 

J’enregistre encore deux départs sur ma canne de droite. Je sors deux nouvelles communes de 8 et 9kg.

 

 

 

 

pliage

Il est 10h, je commence à plier bagage pour regagner mon domicile.

 

Le kangoo est chargé et la barque est bien sanglée sur la remorque. Je fais 100m sur le chemin et que vois-je !

Nous avons complètement oublié d’enlever les repères.

Il est hors de question, de laisser traîner nos flotteurs à la surface.

 

Je stoppe mon véhicule et sors une canne de mon fourreau.

Après plusieurs tentatives de lancés, j’accroche mon repère à l’hameçon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, cette fois, direction la maison !

 

Je suis satisfait de cette session, ce lieu de pêche reste assez difficile.

Le seul regret que je peux avoir, est le manque d’un beau poisson de plus de 15kg.

Enfin, je fais tout de même 10 départs pour 8 poissons.

 

Le solde de mes vacances se porte à 33 départs pour 30 carpes, avec un poids total de 300kg.

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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Pêche sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 7 Juin 2010 à 15:33 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 7 mai 2010.

J’ai profité du pont de l’Ascension, pour poser une semaine de congés, bien méritée.

 

Le dimanche 2 mai, je suis allé débroussailler un poste sur les berges du Rhône. J’ai déjà pêché cette zone, en juin 2009.

Le jeudi 6 mai, je suis retourné sur les lieux, pour amorcer le poste avec des bouillettes et des pellets de 15 et 25mm.

 

Enfin, l’heure est arrivée.

Je quitte le boulot à 17h, avec le kangoo chargé jusqu’au plafond.

Je suis sur place, vers 17h30.

 

Le temps est pluvieux, mais il n’y a pas un brin de vent. La surface du fleuve est lisse comme un miroir.

 

Je m’installe petit à petit, en commençant par mettre la barque à l’eau et monter le biwy.

 

 

poste

En connaissant la pêche à effectuer, je ne perds pas une minute.

Je dépose un repère sur ma gauche, juste derrière les herbiers, dans 2m de fond.

Puis je monte mon gadget flottant, pour exploiter une zone intéressante, derrière une digue enfoui 2m sous la surface, à 60m du bord.

Pour être plus précis, j’installe une bouée de type pneu, prise en sandwich entre deux planches, traversées par une tige filetée de plus de 1m de haut. Je dépose ce gros flotteur sur la digue, arrimé à une grosse roche, pour me permettre de hisser la ligne en tyrolienne, au-dessus du courant violent présent devant moi.

 

 

 

 

Sans cette ingéniosité, il est impossible de pêcher la digue. La bannière est emportée par le fort courant, en tirant le montage.

 

Passons aux choses sérieuses, en positionnant les lignes.

 

Je lance mes deux premiers montages sur la bordure de gauche, derrière le repère. Les hameçons sont garnis d’un pellet de 25mm.

J’esche le montage de ma canne de droite, avec deux bouillettes écrevisses. Je jette la ligne le plus près possible de la digue, en attendant que le plomb de 220g, se cale dans les roches.

Pour la dernière canne, j’ai besoin de la barque.

Je pars déposer le montage à la bouillette crabe, derrière la digue. Sur le retour, j’accroche le corps de ligne, au mousqueton suspendu au sommet de la tige filetée de la bouée.

Arrivé sur la berge, je tends la ligne au maximum, en décollant la bannière de l’eau, jusqu’à la bouée. Le processus marche avec succès.

 

Il est 19h30, le matériel est totalement opérationnel.

 

poste

 

Je n’attends pas très longtemps pour obtenir la première touche.

Vers 21h, le deuxième détecteur de gauche s’emballe. Je ferre et démarre un combat sans relâche avec le poisson. Je sens bien la force du courant, la carpe exploite bien son terrain de jeu. Après plusieurs rushs, je sors une jolie commune de 9.5kg.

 

Aussitôt, je relâche le poisson et relance ma ligne au pellet.

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

    pellet      

 

Je mange et me couche vers 23h.

Je me lève régulièrement la nuit, pour faire des amorçages de rappels, aux pellets de 15 et 25mm.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malgré la prise d’une carpe rapidement en soirée, la nuit est calme. Je me lève à 8h, sans enregistrer d’autres touches.

 

Puis soudain, vers 9h, c’est à nouveau la même ligne qui démarre.

Je pose sur le tapis de réception, une petite commune de 6kg.

 

 

 

11kg

 

Le poisson est enfin arrivé sur le coup aux pellets. Je sors deux autres carpes de 7.5kg et 11kg, dans la matinée.

 

 

Vers 15h, j’ai une touche sur la même canne, cette fois, je pique un petit silure de 1m. J’espère qu’il n’est pas venu avec toute sa famille de moustachus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le samedi soir, les départs s’enchaînent régulièrement.

Je fais deux beaux poissons de 15.5kg et 14kg, avant d’aller me coucher.

 

 

 

15.5kg

14kg

 

 

Mis à part une petite carpe de 7.5kg vers 2h, le reste de la nuit est tranquille.

 

A 8h, c’est la canne à la bouée qui me réveille. Le départ est violent.

Je saute dans la barque avec la canne et pars décrocher la ligne du mousqueton. Sans aucun problème, je hisse une nouvelle commune à l’épuisette.

Sur la berge, l’aiguille de mon peson indique 14kg.

Après quelques photos, je relâche le poisson avec délicatesse.

 

 

 

 14kg14kg

 

 

 

Les heures et les jours défilent, pendant que les kilos s’empilent.

 

C’est mardi 11 mai et il est 4h du matin.

J’ai vraiment échappé comme je pouvais aux gouttes de pluie. Mais là, c’est impossible !

Il tombe des seaux d’eau sur le biwy.

 

Il arriva ce qui devait arriver !

 

Avec la violence des gouttes sur la toile de tente, il me semble entendre un bruit à l’extérieur. Je sors la tête par la porte, j’aperçois ma deuxième canne de gauche cintrée pendant que le détecteur hurle à la mort.

Vite, j’ai un départ !

 

Je sors en short avec mon imperméable et mes bottes de pluie.

En moins de quelques secondes, je prends une grosse douche.

 

Je stoppe le poisson, bien élancé dans le courant. Je commence le combat, lorsque ma canne de droite démarre à son tour. Je mets ma main sur la bobine, permettant de ferrer le poisson et serre le frein au maximum pour freiner ça course.

Je sors le plus rapidement possible la première carpe. Il s’agit d’une commune de 10kg, puis je saisis l’autre canne pour ramener le deuxième poisson.

La carpe est prisonnière des herbiers. Je prends la barque, enfin, plutôt ma piscine flottante, pour libérer le poisson.

Je mets au sec, une nouvelle commune de 10.5kg.

Je fais un joli doublé.

 

Je suis trempé de la tête aux pieds et j’extrais un litre d’eau par botte, avant de me changer.

 

Je n’ai pas relancé les lignes, la pluie est vraiment trop violente. Je ne voudrais pas mouiller toutes mes affaires de rechange. Je préfère rester raisonnable.

 

La pluie se calme vers 12h, mais les dégâts sont déjà voyants.

Le Rhône est terriblement monté, en emportant tout sur son passage. Des arbres entiers ainsi que des grosses plaques d’herbiers dérivent sur la surface.

 

Je suis littéralement abattu, en ayant un sentiment d’impuissance face aux caprices de la nature.

 

Je dois me faire une raison, mon poste est devenu impossible à pêcher. Malgré des tentatives jusqu’à 16h, je dois me résoudre à plier bagage.

 

Nous ne sommes que mardi.

Ma semaine de pêche ne peut pas s’arrêter là !

 

13kg12kg

 

Le bilan de cette session est très positif. J’ai vraiment pratiqué une belle pêche, avec pas moins de 24 départs pour 23 carpes. Un poids total de 231kg, avec une moyenne d’environ 10kg, comprenant deux poissons de 14kg et un de 15.5kg.

Ma plus grande déception est d’être contraint à quitter les lieux.

  
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Vacances août

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Article de TomSuncarpe26 publié le 20 Août 2009 à 07:25 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes la deuxième semaine du mois d’août, j’ai posé une semaine de vacances pour une session de pêche découverte.

Je pars avec un collègue nommé Irwin, membre de mon club Suncarpe26, pour connaître ses coins de pêche.

Nous débutons le dimanche 9 août en début d’après midi, sur une embouchure de rivière se jetant dans le Rhône au sud de Valence. Le cadre est agréable et ombragé. Après une petite taille des branches gênantes, nous installons notre matériel.

 

BiwiPoste

 

Le lit de la rivière se trouve sur la berge d’en face à 80 m du bord, avec des profondeurs allant de 1.6 m à 3.5 m. Quelques herbiers sont présents dans le milieu du cours d’eau.

 

Eyrieux

 

 

J’exploite le côté droit avec une première ligne sous les arbres à moins de 2 m du bord, une deuxième derrière les herbiers, une troisième dans le lit de la rivière et enfin une dernière sur la bordure d’en face. Pour faire un premier test, sur ce poste qui m’est inconnu, j’ai esché trois lignes aux maïs allégés et une aux pellets.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Gauche

 

 

 

 

De son côté, Irwin pêche de la même manière mais avec des lignes eschées à la bouillette.

Après une petite pluie, c’est le calme le plus total, pas de poissons à l’horizon.

 

La nuit tombe et nous nous couchons vers 23h.

 

Mes yeux s’ouvrent, je suis dans le regret de voir le jour déjà présent, il est 8h. Le sommeil a été trop long, nous n’avons pas eu de touche de la nuit.

 

 

La journée passe comme un long fleuve tranquille, manger, sieste, bla bla … trop calme !

Le poisson semble inactif, même les brèmes ou autres blancs ne manifestent pas leurs présences.

Nous ne changeons rien à notre pêche, nous sommes sûrs de notre stratégie.

La nuit tombe sur ce deuxième jour.

 

Comme un film qui se répète, au lever du jour, toujours rien.

Nous décidons de plier bagage vers une autre destination secrète.

 

Irwin m’emmène sur une autre embouchure de rivière, mais les orages de la veille ont gonflé  le cours d’eau de boue.

 

Nous partons alors sur la visite d’une carrière privée inexploitée depuis plusieurs années. Arrivé sur les lieux, je découvre un plan d’eau d’environ 7 ha, entouré d’une végétation très sauvage.

 Poste

 

 

Aucun poste n’est tracé, pas de marque de pêcheur. Nous trouvons un poste à débroussailler pour installer le matériel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Poste

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un massacre à la serpette, roseaux, ronces et troncs d’arbres, nous pouvons enfin poser les biwis et monter le matériel.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous retrouvons devant une île et des tas d’herbiers navigants de gauche à droite en fonction du vent.

Je prends le côté droit en partageant l’île avec Irwin.

 

 

Ilegauche pouzin

 

Droite p

 

 

Je dépose 2 lignes sur le bord de l’île. Pour une bonne présentation du montage, je plante un piquet sur l’île pour pêcher en tyrolienne. Les bords sont très pentus, en orientant la ligne dans l’autre sens, le montage est présenté dans le bon sens de la pente. J’esche une ligne aux maïs et l’autre à la noix tigrée.

Je dépose une ligne sur la berge d’en face dans 1.5 m d’eau, une autre pleine eau dans 4.5 m et une dernière sur la bordure, côté droit dans 1 m de fond. Mis à part la bordure de l’île, les fonds sont très vaseux et envahis par les herbiers.

 

Irwin pêche la bordure et le côté gauche de l’île.

Les poissons-chats sont présents. Seules les graines et les bouillettes flottantes tiennent à leurs voracités.

Après une nouvelle nuit tranquille, vers 7h, j’enregistre enfin un départ sur ma ligne de droite. Je pars en barque débloquer le poisson des herbiers. Je ramène une petite commune de 5kg. Un vrai poisson sauvage qui n’a pas une égratignure.

 

5kg5kg

 

Du côté de Irwin, rien à signaler.

 

En début d’après midi, vers 13h, je vois mon fil présenté en tyrolienne faire du yoyo, puis se tendre pour laisser place à un beau départ. Après un petit slalom entre les herbiers avec ma barque, je me retrouve sans rien au bout de la ligne, quelle déception !

Je replace la ligne et en moins d’une heure, elle repart de plus belle. Cette fois, je mets à l’épuisette une nouvelle petite commune de 4kg.

 

4kg4kg

 

J’en suis à trois départs de petits poissons, sans compter les nombreux carassins.

Y a-t-il du beau poisson dans cette carrière ?

 

 

5kg Dans la deuxième nuit, je fais à nouveau une commune de 5kg. Irwin commence à désespérer, il n’a toujours pas réussi à démarrer une carpe.

 

 

5kg

 

La journée est calme, seule une petite ligne pour pêcher le poisson-chat est active.

 

Le soleil se couche pour laisser place aux animaux de la nuit.

Cette fois, rien de la nuit, pas une touche !

 

Nous décidons de nous orienter vers une autre destination.

Nous décollons vers 10h, pour une expédition en direction du vieux Rhône. Le seul chemin que l’on trouve, nous amène à des pontons utilisés par les bateaux. Nous sommes en plein weekend du mois d’août, il n’est pas question de se mettre ici.

 

Après réflexion, nous partons sur une autre carrière en pêche de nuit. Je ne connais pas les lieux mais Irwin a déjà pratiqué plusieurs sessions de pêche sur ce plan d’eau. Le poisson est de petite taille avec une moyenne à 7kg. J’ai vraiment envie de faire des départs avant la fin de mes vacances.

 

Les lignes sont opérationnelles vers 17h.

 

PostePoste

 

Le premier départ ne se laisse pas attendre. En moins de 2h d’attente, nous enregistrons deux touches en simultané. Je décroche mon poisson au ferrage et Irwin sort une miroir de 5kg.

A la tombée de la nuit, Irwin fait encore deux carpes d’une moyenne de 7kg. Puis dans la nuit, il met à l’épuisette son premier amour blanc de 9kg.

De mon côté, c’est plus calme.

Au petit matin, j’en suis à quatre départs pour deux poissons et Irwin sept départs pour sept poissons.

Pas mal, pour moins de 24h !

 

 

9kg

 

 

 

Dans le reste de la journée, vers 13h, mon détecteur de gauche s’emballe. Après un petit combat, je pose sur mon tapis de réception, une petite miroir de 6kg.

Le soleil est de plomb, l’eau est à 26°C et la température extérieure est au moins de 32°C. Il est bon de se tenir à l’ombre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vers 19h, ma canne de gauche déroule à nouveau, pour piquer une miroir de 7kg. 

 

 

 

 

 

7kg7kg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soleil se cache, avec grand espoir de voir la température baisser. Les départs s’enchaînent toute la soirée. Je fais trois poissons dont un amour blanc de 10kg et Irwin sort cinq carpes dans la nuit.

Nous plions bagage vers 9h, avant que le soleil nous grille sur place.

 

Le bilan de ces vacances est plutôt pas mal, malgré le manque de poisson.

Je découvre quatre nouveaux lieux de pêche et finis par faire du poisson dans le dernier plan d’eau.

 La fin d’année va être courte pour exploiter ces nouveaux coins de pêche.
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