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Articles de pêche de la carpe associés au tag dadou |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Je prends contact avec le poisson qui fait un rut d'enfer, et sens que ce n'est pas une brème. Super, voilà mon 1er poisson, mais rien n'est encore gagné car il n'est pas encore dans mon filet ! C'est avec une envie de tuer que je réveille la taupe qui a le culot de me demander ce qu'il y a . Le poisson remonte le courant et je décide d'aller le travailler à l'endroit habituel, c'est-à-dire où il y a moins de risques de le perdre(dans une souche ou autre). Je tente de le brider et il redescend le cour d'eau; parfait ! Pierre est sur le bord avec l'épuisette sans bouger. Je lui demande de venir à côté de moi, dans la flotte, car il ne peut avoir un poisson à 4 m depuis le talus ! Cela lui évitera de tomber car je le soupçonne de dormir debout; quelle calamité ! Le poisson est tout près, mais je dois le voir pour le mettre dans l'épuisette. Je demande la lampe à Pierre (qui l'a dans la poche); puis il l'éclaire en bordure; quelle surprise de voir encore une belle Koï au bout de ma ligne ! Je comprends pourquoi les touches étaient aussi longues ! Je suis aux anges car voici mon 1er poisson de nuit, sur mon secteur de pêche ! Je le décroche directement dans l'eau et donne la canne a Pierre qui ne sait pas quoi en faire; je lui dis de la tenir; il comprend tout de suite et la pose par terre. Je le regarde sans répliquer; j'ai une carpe qui est plus intéressante que voir un gobe-mouches dormir debout ! Je prends l'épuisette avec ma prise à l'intérieur, monte sur le talus et demande a Pierre d'aller chercher le sac de conservation, mais vue la vitesse de réaction, j'y vais moi-même ! Je revient avec le sac et une pique pour l'accrocher dans l'eau (dans un secteur assez profond pour le confort du poisson et pour la photo en journée). Heureux, je retourne sur mon poste avec la canne que Pierre avait posée dans la merde . Il a eu la présence d'esprit de remettre le filet d'épuisette sur la pique, puis l'ensemble à sa place; comment il a fait ? Je l'ignore; il dort en marchant ! je suis scotché de voir ça : c'est une 1ère ! Si je le raconte, personne ne me croira ! Je pose la canne sur le parapluie-tente et change toutes les esches (cela fait + de 5 h qu'elles sont immergées dans l'élément liquide et elles ont du perdre de leur attrait. Je lève la 1ère canne qui n'était pas emmêlée, mais recouverte de feuilles et d'herbiers sur l'hameçon. Je place un pellet ring carpe et une bille arôme monster crab, lance le montage un peu au pif à gauche (en espérant qu'il est bien placé), branche le détecteur de touches au plus hautes volume et installe la canne. Je dois escher la 2ème canne qui est aussi recouverte d'herbiers et de feuilles, avec en plus une petite salade de fruits au niveau du bas de ligne ! Démêler ce genre de truc de nuit n'est pas évident ! Après un petit bout de temps, avec Pierre qui pique du nez en m'éclairant (ce qui m'énerve car il faut suivre la lumière à chaque fois qu'il descend la tête), j'esche le 2ème montage d'une bouillette suprême fruit. Au moment où je tente de replacer le montage, la 1ère canne se met en action; je n'en crois ni mes yeux ni mes oreilles ! Ça fait 10 minutes que j'ai attrapé le 1er poisson, et voilà un 2ème départ en force ! Je donne la 2ème canne à carpes a Pierre (qui gobe les mouches derrière moi) pour prendre contact avec le poisson, qui m'arrache presque la canne des mains; là c'est du sérieux ! Il semble costaud et ne se laisse pas faire, pour le moment ! Comme il est impossible de le brider, je vais déjà vers le secteur où je peux l'épuiser tranquillement, toujours suivi de Pierre qui souffle : il ne peut pas se coucher ! Il veut savoir quand les poissons vont arrêter de manger mes billes. Si on vient à la pêche de nuit, ce n'est pas pour dormir à la belle étoile jusqu'au matin ! Je suis là pour le poisson, et rien d'autre ! Le poisson longe maintenant la rive d'en face et redescend la rivière. C'est à ce moment que je tente de le brider; il tire encore plus ! A mon avis, c'est du gros ! Il passe près de "moi" sans que je puisse le voir (je dit de "moi" car Pierre est en haut avec l'épuisette). J'aime quand il me devance, comme ici; il dort encore ! A suivre ! Dadou |
Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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Tags: evolution-carpe-54 - dadou |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Le vent se fait plus remarquer; il est frais et, comme je ne suis pas trop habillé, je commence à me les geler ! Les filles aussi ont froid et décident, pour se réchauffer, d'aller chercher les mouton à l'autre bout du champs; bonne idée, car depuis qu'elle sont là, il n'y a plus aucune touche ! Quelques minutes plus tard, elles reviennent sans les moutons et, pour passer le temps, me font chier en me faisant une coupe à la tartignolle. J'ai froid et me demande si ma femme, partie depuis 2 heures 1/2, pense ramener des fringues plus chaudes ! Elle doit attendre Pierre (qui doit rester avec moi, pour mettre le poisson dans l'épuisette); ce qui promet car la télé ne l'endort pas, la nuit, mais le coucher de soleil en pleine nature, si ! Je lui passe un coup de fil pour savoir où elle se trouve : elle est encore en courses; je dois patienter avec la gouttes au nez ! Je lui repasse un coup de fil pour lui dire que je ne tiens plus; si ça continue, je vais tomber malade ! Une dizaine d'appels plus tard, je parviens à lui parler. Elle attend toujours Pierre (pas encore là); de quoi m'énerver ! Le soleil n'est plus là et le vent est plus froid; même les filles n'osent plus bouger ! Je lui demande de venir tout de suite avec des fringues et de laisser tomber Pierre qui a du calculer son coup, pour éviter de passer la nuit à la belle étoile (il pense plutôt rester à la maison avec les filles et faire le gaga, comme d'habitude, dommage) ! Avant la tombée de la nuit, quand ma femme arrive avec Valentine, je lui demande si elle a remarqué que la température avait descendu et lui dis de ne plus attendre qui que ce soit, si ça dépasse le délai imparti ! Je me calme, après un réchauffement difficile et lui demande de repartir avec les 2 glaçons immobiles . Puis je me retrouve seul et il n'y a plus aucun bruit; seuls quelques sauts de poissons me font tourner la tête. Assis sur mon siège, je regarde passer les trains avec leurs lumières qui éclairent le champs. Le soleil a disparu et la nuit est bien avancée; j'ai du mal à voir le bout de mes cannes à carpes. Je pensais que le vent tomberait, mais rien n'a changé et le froid s'intensifie. Je ne vois plus les chauves-souris passer à ras des cannes et toujours aucun bip franc ! Le temps joue-t-il sur le comportement des poissons ou ont-ils changé leurs heures pour se nourrir ? La nuit s'installe et les espoirs, si minces soient-ils, seront, je l'espère, avec moi pendant les heures à suivent ! Vers 20 h, ma femme dépose Pierre qui arrive dans le noir avec 2 sacs en mains; il a oublié le sac à dos contenant le repas sur le siège arrière de la voiture ! je me dis que tout commence bien; et ce n'est pas fini ! Je retéléphone à ma femme pour lui demander de revenir avec le sac; 4 allers-retours en peu de temps, grâce a Pierre ! Elle ne reviendra que demain matin pour le petit déjeuner ! Maintenant, nous somme en place et la nuit est noire. Dans le ciel dégagé, on peut voir des millions d'étoiles qui scintillent et quelques étoiles filantes se laissent capter, si nous avons les yeux dessus; il n'y a pas que l'été que sont visibles ce genre de trucs ! Sur la rive d'en face où il y a arbres, buissons, arbustes et ronces, la vie nocturne se réveille; renards et rats d'eau vont et viennent dans ce secteur où personne ne peut les faire chier. Il est difficile de les observer car nous n'avons pas d'yeux de chats; ils restent invisibles et secrets. A gauche, sous le parapluie-tente monté avant la tombée du jour se trouve Pierre, enveloppé dans son manteau comme une mer.....Il se plaint déjà qu'il a froid et qu'il est fatigué; je crois rêver ! La nuit est pour lui signe de somnolence (comme tous les jeunes de son âge, il peut regarder des conneries à la télé toute une nuit); nouvelle jeunesse...., mais pour le reste ! Je lui explique où se trouve le matos (chaque chose devra être remise à sa place), en cas de départ. Pour passer le temps, nous cassons la croûte (j'ai quelque chose qui ne passe pas; j'ai des aigreurs d'estomac qui me fond mal à la gorge et je crains de gerber. Entre 20h30 et 22 h, j'enregistre quelques touches sur la canne du milieu, eschée d'une bouillette suprême de fruit. Je compte une tirée toutes les 30 minutes, sur la même canne; il y a du poisson sur le coup, mais je ne pense pas tout de suite à des carpes. Pendant ce temps, Pierre rêve (avant qu'il dorme, je lui avais demandé de se réveiller à la moindre touche). Il se réveille, mais ne bougera plus d'un pouce durant toute cette nuit, malgré les nombreuses touches ! A 22h50, le poisson qui n'arrête pas de toucher mon esche sur la canne du milieu décide de mordre plus fort et finit par se faire prendre; la touche est violente (surtout de nuit) et j'entends le moulinet se vider à vive allure. A suivre ! Dadou |
Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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Tags: evolution-carpe-54 - dadou |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Du samedi 6 au dimanche 7 Octobre 2007 Ce sont les 2 derniers jours de ma session carpes d'automne, où j'ai bravé le froid ! Il est 15h30 quand je me rends sur mon lieu de pêche avec Valérie et Apolline la terrible (elles vont me tenir compagnie pour éviter les disputes). Le temps prévu est beau fixe avec soleil et chaleur modérée, mis, pour l'instant, il ne fait pas trop chaud. Malgré le soleil radieux, un petit vent frais nous rafraîchit la tête, et nous ne somme pas assez habillés ! Mais je suis là pour pêcher, pas pour me plaindre ! Je regarde la surface de l'eau pour y apercevoir une quelconque activité de poissons car, dans ce secteur de rivière (à l'inverse de l'étang), il est très difficile de repérer les carpes. Il faut avoir un sens de l'eau aiguisé et être un observateur hors paire pour trouver et suivre des poissons aussi discrets que malins. Il y a quelques gobages, mais pas de carpes car ils ne sont pas assez prononcés pour le confirmer. Je monte tranquillement le rod-pod et prends mon temps pour l'installer sur mon nouveau poste qui, je l'espère, sera prometteur. Une fois la batterie bien calée et les piques des pattes légèrement enfoncées (pour éviter de voir l'ensemble partir à l'eau au cours de la nuit, à cause d'une mauvaise mise en place), je monte les cannes à carpes que j'esche de bouillettes, puis les place sur le rod-pod pour avoir un repère visuel pour l'amorçage que je vais effectuer en bateau (constitué de graines de petite taille telles les graines pour oiseau, le blé et le maïs. Il est impossible de placer tout au même endroit et à égale distance avec un lance-pierre). Je gonfle le bateau (qui n'a pas servi depuis l'été dernier), et me lance à l'eau (pas très chaude) devant les yeux des gosses et de ma femme. Je descends doucement la rivière pour rejoindre mon poste, mais il est difficile de voir si je suis placé trop loin ou trop près de la rive; idem pour trouver la zone entre le courant et le calme ! Pour me faire une idée, je me fie au repère prévu (mes cannes à carpes) puis balance de grosses poignées de graines autour du bateau (je regarde où elles tombent au fond de l'eau) et les vois partir doucement en travers, dans le courant; quelle merde ! Je remarque que je suis trop loin du secteur et que l'amorçage dérive hors de la zone ! Alors, je remonte le petit courant sous les rires des gosses qui me voient déjà tomber dedans (il est vrai que le bateau gonflable est large, mais instable pour le gros marin d'eau douce que je suis, pour cette occasion). J'arrive à me placer en face des cannes et balance encore un peu d'amorce (j'en garde 1/4 pour un rappel en cas de départ, mais en bordure au lance-pierres) ! De retour sur le bord, je suis déçu car je n'ai pu amorcer aussi correctement que je le voulais, mais cela m'a donné une idée sur ce que je balance d'habitude depuis le bord, car il faut être devant le poste où les graines tombent pour les voir dériver hors du coup et disperser les poissons ! Moi seul peut juger et je décide de placer les montage assez espacés les uns des autres et m'occupe de la canne au coup que je mets à droite de mon secteur, pour voir si les graines ne sont pas trop dispersées, ou éventuellement pêcher en bordure à proximité des 2 piques en bois me servant de repère où il y a, tôt matin ou soir, de l'activité de beaux poissons blancs tels carpes, brèmes, gardons et chevaines. Une fois ma canne au coup en place, eschée d'un grain de maïs doux puis lancée près du coup à carpes, je m'assois enfin sur mon nouveau siège de pêche (19€ chez Décathlon); un siège confortable étudié pour les carpistes qui ont du mal de rester assis sur "diverses merdes cassent-dos" Finis cul mouillé, crampes aux jambes et aux reins ! Après 30 minutes, j'enregistre quelques bips mais doute qu'il s'agisse de carpe; je privilégié des poissons qui tapent dans le fil ou essaient de prendre mon esche trop volumineuse pour eux. Pour passer le temps, je dégonfle le bateau car je n'en ai plus l'utilité, puis j'entends quelqu'un qui parle en grognant . Je me tourne à droite (où est la source du bruit) et aperçois quelqu'un que je ne reconnais pas (c'est la femme du propriétaire du champs qui fait des gestes, mais je ne comprends rien et attends la suite des événements). Elle passe sous le fil barbelé (alors qu'il y a un passage moins dangereux), descend dans le petit fossé qui sépare les 2 parc et tente de passer au-dessus du fil électrique, mais trébuche et se viande la tronche sur le sol. Elle se relève comme si rien n'était et nous rejoint en marchant bizarrement. Je lui envoie Apolline vers elle pour l'aider à venir ici. A mon niveau, elle me salue et me demande où sont les moutons. Surpris, je la regarde et lui explique qu'ils broutent l'herbe à l'aube bout du parc. Elle me demande "si c'est bien les boules blanches qu'elle aperçoit, au loin". Comme je lui réponds par l'affirmative, elle pousse un cri (comme-s'ils allaient venir la voir) ! Je lui dis que dès qu'ils vont me voir dans le secteur, ils vont se pointer (comme d'habitude) ! Elle me pose la question dont je viens de lui donner la réponse, puis repart vers la porte du parc; beaucoup moins dangereux pour elle ! Aujourd'hui, elle a l'air fatigué ! Après tout ça, je peux me rasseoir et pêcher tranquillement. A suivre ! Dadou |
Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Mardi, 25 septembre 2007 Après une courte sortie des 2 chiennes, je me retrouve au bord de l'eau. A 6h, ma femme me dépose à l'entrée du parc; il fait encore nuit et je commence ma traversée périlleuse avec tout le bordel sur le dos, juste aidé de ma mini lampe-torche (qui m'évite de tomber sur les mollaines de taupes et les touffes d'herbes). Il y a moins de moutons. En passant le grillage au niveau du 2ème parc (je tiens le tapis de réception, la petite canne au coup, les détecteurs de touches et les écureuils montés sur le support, dans la main gauche), j'entends un craquement. près du fil électrique, je constate la casse d'un écureuil; quelle merde.... mais chaque partie de pêche comporte des risques ! Je parcours encore 60 cm et arrive sur mon poste où je me débarrasse de tout le matos pour souffler un peu. Dans le ciel, j'aperçois de belles étoiles et les lumières de gros avions qui passent en silence, et je regarde autour de moi avant de déballer mon matos. Je prépare l'épuisette en 1er, la mets en place et installe la batterie (pas facile dans l'obscurité). Le plus dur reste à faire : monter les cannes à carpes; ne pas mettre le fil en vrille et qu'elles soient parallèles (à l'aide de ma torche). J'y arrive tant bien que mal et esche la 1ère d'un pellet et la place sur le coup un peu au hasard. J'esche la 2ème d'une bouillette suprème-fruit que je place au milieu et la 3ème d'un pellet que je mets à côté. Le jour se lève dès que les cannes sont en place. Je mets le petit matos à l'abri et installe la petite canne au coup qui m'aide à passer le temps. Il est 7 h. Je me mets derrière mes cannes pour voir où j'ai placé les montages; alors que j'approche la main de celle de gauche (pour replacer la ligne), le détecteur de touche se mets à hurler et la bobine se vide à une allure folle. Je crois rêver : j'enregistre déjà un départ ! Je reprends mes esprits et prends contact avec le poisson qui a remonté la rivière sur au moins 50 m. Je tente de le brider pour qu'il change de direction; ma stratégie est bonne car il longe la rive d'en face et se laisse porter au gré du courant, avant de repartir. Mais je le sens qui montre des signes de fatigue et tente de le ramener devant moi, où il y a très peu d'eau. Le long de la rive, je distingue une belle commune. Je place l'épuisette entre mes jambes et tente de la ramener au plus vite car j'enregistre une nouvelle touche sur une autre canne. Après l'avoir hissée sans mal dedans, je la place sur le tapis de réception, la décroche et m'occupe de ma carpe qui ne bouge pas d'un poil. 7,8 kg de muscle. Ensuite je place mon bébé dans le sac de conservation pour la photo, avant la remise à l'eau. 7h35 : une nouvelle touche se fait entendre, sans suite. Le poisson est toujours là, mais plus tatillon; pourquoi ? 7h50 : le soleil pointe le bout de son nez, en même temps que le froid et un petit vent qui me glace pieds et oreilles. Une autre touche se fait entendre sur la canne de gauche et un départ se produit aussitôt. Je prends la canne en mains en voyant la bobine du moulinet se dévider lentement; drôle de touche ! Je ferre le poisson peu nerveux, à la défense molle; le scion de la canne se plie à peine (mon pellet n'a pas été pris par une carpe). Il se laisse faire et je n'ai aucune difficulté à ramener.... un gros chevaine d'au moins 1 kg au bord. Une fois dans la main, je remarque qu'il est piqué sur le côté de la joue; je le filme (pour le montrer à ma femme), le décroche et le remets dans son élément où il ne demande pas son reste ! Je change le pellet (un peu délavé) et replace le montage sur mon coup.8h10 : j'aperçois le vol majestueux de 2 cygnes dans le ciel; je sors le portable pour les filmer quand ils repartent dans l'autre sens pour disparaître . Peur ou méfiance ? 8h30 : une belle touche se manifeste sur une canne, mais le poisson, de nouveau, ne se fait pas piquer; les hameçons sont-ils encore assez piquants ? D'habitude, à cette heure, les poissons sont moins goulus ! Pendant que je me dégourdis les jambes, je remarque un beau saut de miroir sur mon coup amorcé et je vois mes scions bouger dans tous les sens; elle va peut-être goûter mon esche ! 9h30 : je décide de changer les esches pour voir à laquelle les poissons vont s'intéresser : sur la canne de gauche, je place une bouillette maison au frolic (d'un collègue de pêche qui m'a dit que les brèmes en raffolent) et la relance un peu plus à gauche; Sur celle du milieu, j'en place une suprême de fruit et la replace au même endroit; sur la dernière (de droite), j'en mets une arôme crabe, quand (comme avec le chevaine) une touche bizarre se produit sur la 1ère canne; mon écureuil monte et descend pendant 10 secondes. Je la prends en mains et ferre amplement; elle plie doucement et je sens un poisson donner de petits coups de tête. Je ramène une grosse brème qui se débat comme une diablesse; elle est si lourde et la hisse sur le talus, la décroche et la laisse glisser doucement pour qu'elle ne fasse pas de bruit sur mon coup ! Je replace un pellet et lance le montage beaucoup plus loin, près de la bordure d'en face (où il y a un petit courant soutenu). En même temps, je remplace l'esche de la canne de droite par une bouillette moule/écrevisse, et lance le montage sous les arbres de la rive d'en face où j'enregistre plein de touches d'autres poissons. J'ai froid et je vais me dégourdir les jambes près de la grosse mare d'eau naturel qui se trouve au milieu su parc, pour vérifier la mini faune aquatique; il y a beaucoup d'alevins (certainement le résultat de la fraie de leurs parents,prisonniers des lieux, puis ensuite mangés par les hérons cendrés). Ici, tout est parfait : pour leur sécurité, de petits herbiers se sont formés et une faune de divers invertébrés leur fournit une nourriture abondante (je viendra y attraper des vifs pour les perches, plus tard) ! Après une petite promenade tout autour, je perçois le bip d'un détecteur de touches; il m'appelle. mais une fois devant, il y a moins d'activité et le froid persiste malgré le soleil présent. Il est 11 h et il est temps pour moi de rentrer et j'appelle ma femme qui est sur le point de sortir du boulot. Quand elle arrive, j'ai tout remballé, sauf le tapis de réception sur lequel je pose ma belle carpe qui a la particularité d'avoir une petite nageoire caudale (par rapport à sa taille); ce qui ne l'a pas empêchée de grandir et atteindre cette taille et de me livrer ce beau combat. Après avoir posé avec elle, je la remets dans son milieu naturel où je la vois partir tranquillement. Super, j'ai choisi le bon poste et la bonne décision entre étang et rivière ! Rien n'a dire : une de plus ! Affaire à suivre ! Dadou |
Thème: Sessions de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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