Accueil PowerCarp
2634 articles 627 blogs
17986 photos 1416 albums
0 enduros 0 annonces
5063 vidéos 70 lieux

Affichage de la liste des articles sur la pêche de la carpe dans le 26

Articles sur la pêche de la carpe par département - Drôme (26)

Flux RSS des articles sur la pêche de la carpe dans le 26

Championnats de France 2010

Votez pour cet article:Je vote pour cet article19
Article de couzchain publié le 3 Août 2010 à 11:08 dans le blog PASSION CARPISTE
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

Les heures défilent à toute vitesse, nous ne voyons aucune activité pour nous indiquer que les carpes sont là, hormis peut-être une zone inatteignable avec une canne longue distance digne de ce nom. Nous avons sondé le poste et n'avons pas trouvé grand-chose pour installer confortablement nos montages, beaucoup d'herbes, heureusement pas encore trop prononcé et quelques petites zones sablonneuses à travers. Le secteur de longue et moyenne distance n'est pas des plus attirant, nous l'amorcerons assez largement pour capter un maximum de carpes, n'oublions pas qu'ici le cheptel est très prolifique. Guillaume variera ses appâts, bouillettes et graines, pour cette première nuit, je prendrais les mêmes options car on ne connait pas les mœurs des poissons sur ce plan d'eau.

De mon côté, je n'ai pas non plus quelque chose de significatif au fond, si ce n'est une bande de petits cailloux qui jure au milieu du reste. Elle s'étend de dix mètres après la bordure jusqu'à environ quarante mètres. J'amorce petitement à la bouillette et y place soigneusement un montage. J'ai à ma droite une très belle bordure mais difficilement pêchable, nous nous contenterons ce soir de faire un petit chemin d'amorce jusqu'à mon esche, deux petites noix tigrées. Nos montages sont assez simples, lead-core, plombs in-line, fluorocarbone et petits hameçons, nous ne connaissons pas l'état des lèvres des carpes et on avisera au cas où.

A l'heure du coucher, la canne de bordure déroule, magnifique. Nous avons à faire à une petite carpe pleine de fougue qui fait plier la Dream Maker. Après un joli combat, nous mettons à l'épuisette une belle commune. Quel bonheur que de faire un poisson avant de dormir, de quoi ne pas nous faire fermer l'œil de la nuit. Au lever du jour, un deuxième poisson rejoint le tapis de réception, voilà notre troisième carpe au sec. Au classement du vendredi matin, nous sommes neuvièmes, il ne faudra pas être plus bas pour avoir toutes les chances de nous qualifier. Il va falloir exploiter un maximum  cette bordure très prometteuse.

La journée du vendredi est placée sous le signe de la malchance, je décroche une petite commune tanquée dans les arbres plongeants du bord. Guillaume aura aussi droit à sa décroche sur une canne au loin après un très beau run. Je finirais cette série par une casse de mon bas de ligne dans un obstacle encore inconnu et très viril entre mon coup de bordure et la langue de petits cailloux. Cette journée pourrait nous faire très mal mais nous ne nous laissons pas aller pour autant, nous passons cependant à la onzième place au classement général.

Heureusement lors de la seconde nuit, la canne de bordure nous comble de bonheur. Nous totalisons trois carpes de plus au petit matin, de belles mais fines communes. Nos combats se sont bien finis et nous ne perdons plus de poissons, nous laissons faire les carpes et jouons sur leur extrême amabilité à venir joindre l'épuisette, la douceur a du bon. L'équilibrage des appâts n'est sans doute pas étranger à cela, les carpes sont quelques peu tatillonnent. Les autres cannes restent muettes, notre pêche est sur la bordure, comme d'ailleurs 95% de nos concurrents. La journée du samedi nous rapportera une nouvelle carpe, nous voici huitième au classement.

La dernière nuit sera tendue car notre voisin du poste 10 commence à pêcher la bordure, ce qu'il n'avait pas fait jusque là et nous a sauvé dans notre pêche. Nous avons su rester très discrets dans nos amorçages et nos reposes de lignes. Une seule petite commune sera au sac en ce dimanche matin, nous avons au final une moyenne de poids très basse mais nous finissons tout de même avec huit poissons, ce qui est très satisfaisant sur le secteur au vu du classement final.

Nous finirons neuvième de la manche lac mais avec encore toutes nos chances de nous qualifier. La manche rivière va être des plus intéressantes et captivantes.

Thème: Enduros et compétitions | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
Tags: - -

Pêche sur le Rhône

Votez pour cet article:Je vote pour cet article21
Article de TomSuncarpe26 publié le 15 Juillet 2010 à 10:22 dans le blog Session 2009 à 2013
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

Nous sommes le vendredi 02 juillet 2010.

Je vais retourner pêcher, sur le poste de mes dernières vacances.

Cette fois, je compte bien ne pas quitter les lieux, en milieu de session. Le Rhône s’écoule comme un long fleuve tranquille, se baladant d’un herbier à l’autre.

La veille, j’ai préalablement amorcé la zone de pêche, avec des bouillettes et du pellet.

 

 

 Poste

 

 

 

J’arrive sur place le vendredi soir, vers 17h30.

C’est la canicule depuis une semaine, le thermomètre affiche plus de 30°C.

C’est la raison pour laquelle j’ai choisi ce poste de pêche. Le courant est non négligeable avec de gros herbiers sur la digue et la bordure. Avec de telles températures, le poisson a besoin d’oxygène et d’abris contre le soleil. Les conditions halieutiques sont idéales pour faire une bonne pêche.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je m’installe péniblement, en essuyant les gouttes de sueur dégoulinantes de mon front.

J’esche mes trois premières lignes aux pellets de 25mm. Mon schéma tactique est de stopper le poisson montant et descendant dans le courant. Je dispose mes lignes en formant un éventail de la gauche vers la droite.

Pour la dernière canne, comme la fois d’avant, je sors ma bouée tyrolienne.

Je dépose mon gadget sur la digue présente à 70m du bord.

Je garnis le cheveu de mon hameçon avec deux bouillettes carnées. Je pars poser la plombée une dizaine de mètres derrière la bande d’herbier. Lors du retour, j’emprisonne mon fil dans le mousqueton de la bouée. Une fois sur la berge, je tends la ligne de manière à ce que la bannière ne touche plus l’eau.

 

 

 

BouéeBouée

 

BouéeBouée

 

 

 

 

Il est 20h, je peux enfin poser mes fesses sur mon level-chair.

Il fait encore très chaud, plus de 20°C. Le sommeil va être dur à trouver.

Je prends une bonne douche, histoire de revigorer le bonhomme.

Je conseille à tout le monde l’achat d’une douche solaire : c’est que du bonheur.

 

Je mange un morceau et vais me coucher un peu plus tard.

 

Je suis réveillé vers minuit.

Le détecteur de ma deuxième canne de gauche s’emballe pour ne plus s’arrêter.

Je saute dans la barque pour passer au-dessus des herbiers. Avec quelques efforts, je sors une petite commune de 8kg.

Dans la foulée, je replace ma ligne.

 

Deux heures plus tard, c’est à nouveau la même ligne qui déroule. J’engage le combat du haut de ma barque. Je me fais traîner sur plusieurs mètres, dans la descente du courant. Finalement, le poisson monte à la surface et se glisse au fond du filet.

Il s’agit certainement d’une belle commune, vu la difficulté à hisser le poisson dans la barque.

De retour sur la berge, le peson indique un poids de 15kg. Voilà une bonne chose de faite !

 

 

 

 

 15kg15kg

 

En fin de nuit, je sors encore 3 poissons entre 7 et 11kg, sans compter les prises de brèmes et barbeaux.

Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit.

Par chance, j’ai pu monter mon abri derrière les arbres, pour avoir de l’ombre toute la matinée. J’arrive à dormir un peu, entre 9 et 11h.

 

Il est bientôt midi, c’est l’heure de manger.

Les carpes l’ont bien compris. J’enregistre un départ sur ma canne de gauche. Je pose une nouvelle petite commune sur le tapis de réception.

Je relance la ligne aussitôt.

Je n’ai même pas le temps de regagner mon siège qu’elle redémarre instantanément.

Rebelotte : barque, combat, mise à l’épuisette, retour à la rame, pesée et relâche du poisson, sans toucher les 20 mille de la case départ.

 

Cette fois, c’est à mon tour de dévorer une bonne salade de tomate.

 

Vers 14h, je reçois la visite de « Nouveau ». Un collègue de pêche, membre et trésorier de mon club Suncarpe26.

Il décide d’aller chercher son matériel pour s’installer à côté de moi.

 

Il fait vraiment très chaud, sans un brin d’air. Je tourne autour des arbres pour profiter d’un peu d’ombre.

 

« Nouveau » me rejoint vers 16h, en montant son matériel sous un gros soleil de plomb. Voilà une bonne solution pour brûler les graisses.

 

Je sors encore quelques poissons dans l’après midi.

 

Nous profitons d’un bon barbecue à la tombée de la nuit.

Après deux nouvelles carpes, nous pouvons attaquer le dessert.

 

 

 

10kg10kg

 

Je prends ma douche et me couche un moment après.

Pas le temps de fermer les yeux, j’entends le sifflement d’un détecteur de « Nouveau » . Puis quelques minutes après, un autre départ sur sa batterie.

« Nouveau » me demande de l’aide, j’accours pour saisir la deuxième canne.

Nous mettons deux carpes en même temps sur le tapis, dont une jolie miroir de 12.5kg.

 

12.5kg12.5kg

 

Je regagne mon couchage pour essayer de trouver le sommeil.

Rien à faire, les poissons ne me laissent pas tranquille, mes détecteurs émettent des bips intempestifs toutes les cinq minutes. Les brèmes doivent sucer mes pellets sans se piquer.

Soudain, mon détecteur de droite se met à hurler. Il s’agit de la ligne suspendue à la bouée.

En sortant de la tente, je suis flashé telle une star de cinéma. Un orage gronde autour de moi.

Dans ma barque, au milieu du Rhône, je ne fais pas le malin avec une canne en carbone à la main. Le poisson ne me facilite pas la vie. Il descend à grande vitesse dans le courant. Je me retrouve à plus de 300m de mon poste de pêche.

J’essaie de ne pas trop lever la canne en l’air, je ne voudrais pas me transformer en toast grillé.

La carpe vient petit à petit, pour finir à l’épuisette.

Je reviens à la rame et remets à l’eau ce poisson de 10kg.

 

Je ne prends pas de risque, la ligne reste sur le rod-pod avec l’hameçon accroché à l’anneau.

Je n’ai pas le temps de me recoucher, j’ai une nouvelle touche sur la ligne de gauche. Je sors une petite commune de 7kg.

Comme la canne précédente, je ne rejette pas la ligne.

 

Il fait seulement quatre gouttes, l’orage a dû éclater derrière moi, sur les collines ardéchoises.

 

Je trouve enfin le sommeil, je n’en pouvais plus.

 

Après une grasse matinée bien méritée, je me lève vers 10h.

« Nouveau » n’enregistre aucun départ dans la nuit.

 

 

Pliage

 

 

 

 

 

 

 

Je déjeune et commence à plier bagage, pour un départ à 11h45.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques heures plus tard, j’apprends qu’il est tombé de la grêle, pendant trois quarts d’heure, sur le Puy en Velay.

Heureusement que cet orage m’a épargné, malgré une petite pensée aux gens touchés par ce sinistre.

 

Le bilan de cette session est très bon. J’enregistre 12 départs, pour 12 carpes, dont une belle commune de 15kg. Ce poste me réserve toujours de bonnes surprises.

Malgré une deuxième nuit écourtée, je suis satisfait de cette pêche.

Il ne faut pas jouer avec le feu, la pêche reste avant tout un plaisir.

  
Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
Tags: -

Retenue de barrage

Votez pour cet article:Je vote pour cet article7
Article de TomSuncarpe26 publié le 7 Juin 2010 à 15:47 dans le blog Session 2009 à 2013
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

Nous sommes le mardi 11 mai 2010.

Suite à la montée des eaux du Rhône, je suis obligé de quitter mon poste de pêche.

 

Je pars pour une nouvelle destination, sur la retenue de barrage de la Roche de Glun.

 

J’arrive sur place vers 17h. Par précaution, je décide de m’installer sur le haut du parcours. Avec le pont de l’Ascension et le Rhône en cru, les carpistes devraient arriver en force durant le weekend.

Cette zone de pêche n’est pas souvent occupée, car il faut charrier le matériel sur plus de 200m.

Je connais parfaitement les lieux, je pêche cet endroit depuis 1997. Le poisson est très lunatique, mais je tente le coup. De toute manière, les circonstances ne me laissent pas le choix.

 

Je décharge le Kangoo en quatrième vitesse et mets la barque à l’eau.

Je dépose un premier repère sur la bordure de gauche, dans 2.5m d’eau, derrière les herbiers et un second à 100m du bord, dans 8m de fond, sur la pente d’un petit plateau.

 

Je pose la première ligne de gauche en bateau, juste à côté du repère. Le montage est muni d’un pellet de 25mm et d’une chaussette soluble en 15mm.

La seconde canne est à la bouillette crabe, 20m à droite de la première ligne.

Pour la troisième ligne, je pars déposer le montage à la bouillette crabe, sur la berge d’en face, dans 4m d’eau.

Enfin, la dernière ligne est posée sur le deuxième repère, avec un montage au pellet de 25mm.

 

La surface de l’eau est recouverte de troncs et d’autres détritus amenés par le Rhône. Je ne pense pas être dérangé, car le courant est très faible.

 

posteposte

 

Je dévore un bon repas et me couche vers 23h.

 

J’ai bien sous-estimé la puissance du courant. Je suis réveillé régulièrement la nuit, par l’accumulation des branches sur mes bannières. A plusieurs reprises, je prends ma barque pour faire le ménage.

 

Au lever du jour, je suis réveillé par un cri et quelques paroles en langues étrangères.

Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

 

Je sors la tête, en apercevant trois hommes équipés de combinaisons et de débroussailleuses. Des ouvriers de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône) veulent nettoyer mon poste de pêche, situé sur une borne kilométrique. Quel réveil !

J’écarte mes affaires comme je peux, pour leurs laisser le champ libre. En moins de cinq minutes, je me retrouve sur une jolie pelouse.

 

Après ce grand déménagement, je décide de retendre les lignes.

Elles sont totalement enchevêtrées dans les troncs.

Je remonte les lignes pour les reposer en bateau.

Malheureusement, je n’arrive pas à ramener la ligne d’en face. Le plomb doit être bloqué dans les roches.

Je prends la barque, en moulinant lentement jusqu’au spot de pêche.

Voilà une belle surprise !

Je retrouve mon plomb coincé au nœud de raccord, entre le corps de ligne et le brin d’arracher en gros nylon.

Je dois avoir une carpe de pendue !

 

 

8kg

 

En effet, je distingue le poisson 10m plus loin, tranquillement dans les herbiers. Il y a un petit problème technique, je suis parti sans l’épuisette.

Après un combat sympathique, j’aperçois une petite carpe commune. Tant bien que mal, je plaque le poisson contre la coque du bateau et l’attrape avec mes bras.

Je dépose cette prise inespérée, sur le tapis de réception du bateau.

Heureusement que ce poisson fait seulement 8kg, sinon, sans épuisette, c’est mission impossible.

 

 

 

 

 

 

La journée est très maussade, il pleuvine de temps à autre.

 

A 16h30, je suis surpris par un départ sur ma canne de gauche. Sur cette retenue de barrage, les touches en journée sont rares.

Malheureusement, le poisson a slalomé les herbiers de bordures, même en prenant la barque, j’arrive trop tard, la carpe n’est plus au bout de l’hameçon.

 

Vers 19h, je replace toutes mes lignes, pour optimiser un maximum de départs la nuit.

 

Je regagne mon duvet, vers 23h.

 

 

 

Dans cette nuit de mercredi, je suis réveillé à 2h. Mon détecteur de droite ne s’arrête plus de siffler. J’attrape la canne et coupe l’élan de cette carpe. Le poisson ne se laisse pas faire, il navigue de droite à gauche en me résistant.

Je finis par ramener ce spécimen sur le bord, pour le mettre au fond du filet. Il s’agit d’une jolie commune de 11.5kg.

 

 

 11.5kg11.5kg

 

 

Au lever du jour, vers 6h30, c’est ma deuxième ligne de droite qui déroule. Je prends contact, en m’apercevant très vite que la ligne est sectionnée. La berge d’en face est constituée de roches empilées, mon nylon de 60 centièmes n’a pas résisté aux frottements.

 

Vers 8h, c’est au tour de ma ligne de gauche. Le poisson se faufile dans les herbiers, mais sans trop de difficultés, je sors une petite commune de 8kg.

 

Vers 9h, Xavier, un petit jeune de mon club, me rejoint pour finir la semaine. Il s’installe en dessous de mon poste.

C’est avec grand plaisir que je lui enseigne quelques montages et méthodes de pêche. Cela fait seulement un an qu’il pratique la pêche de la carpe, il ne connaît pas encore toutes les ficelles du métier.

 

De la même manière que moi, il disperse les lignes sur les spots stratégiques.

 

Nous commençons tranquillement à papoter, lorsque la ligne déposée sur la berge d’en face, se met à dérouler.

Il est 14h, Xavier va peut-être sortir sa première carpe du Rhône.

Malheureusement, il a le droit à la même tragédie que moi. Le poisson a sectionné le fil sur le départ.

Avec déception, il remonte la ligne en rajoutant un brin d’arracher plus long.

 

Vers 15h30, son détecteur se remet à siffler. Il prend contact, cette fois le poisson est piqué.

Nous sautons dans la barque, pour minimiser les risques de perte dans un obstacle. Le combat est bref, avec une petite commune de 8kg, prisonnière à l’hameçon.

Xavier est comme un fou, c’est la première du Rhône.

 

8kg8kg

 

Il est 16h, je relève mes lignes, je dois m’absenter pour la nuit.

Je suis invité d’anniversaire, pour les 30 ans d’une amie.

 

De retour vers 10h, je prends les nouvelles de la nuit, auprès de Xavier.

Je le retrouve avec un visage dépité. Sur les coups de 4h, après un gros combat, il a manqué un très beau poisson devant l’épuisette. Certainement une belle miroir de plus de 15kg.

Malgré tout, il garde le moral avec une commune de 11kg, prise en soirée.

 

Pendant la nuit, le poisson a été très actif sur mes spots d’amorçages. Xavier me dit que de nombreux sauts de carpes ont été significatifs sur ma bordure de gauche.

Bien sûr, quand le chat n’est pas là, les souris dansent !

 

Je dépose mes lignes vers 11h, pour essayer d’enregistrer un départ dans la journée.

 

Mais il est déjà 18h et rien !

 

Nous repositionnons nos lignes pour la nuit.

 

Nous mangeons ensemble vers 21h, puis allons nous coucher.

 

La nuit est vraiment mouvementée. Un groupe de teuffeur est installé 200m derrière nous. La musique, si nous pouvons appeler cela comme ça, est très forte. Après quelques verres et autres, ils arrivent même à crier plus fort que le son des enceintes.

Je suis à deux doigts de craquer, en appelant la police. Je ne sais pas comment les riverains font pour supporter ce boucan.

Enfin, je prends sur moi en essayant de trouver le sommeil.

 

Vers 2h du matin, à travers le bruit de la musique électro, je distingue le sifflement de mon détecteur de droite.

Je ferre et ramène une petite miroir de 7.5kg.

 

Il se passe le même scénario vers 4h, avec une commune de 8kg.

 

appât

 

Je me lève avec un petit déjeuner, aux alentours de 9h.

 

Un vent violent se met à souffler sur le Rhône.

Avec l’aide de mon moteur thermique, je décide de retendre la ligne de la berge d’en face. Je ne me suis pas rendu compte de l’ampleur des vagues. Arrivé au milieu du plan d’eau, il se forme des creux de plus de 50cm. Je commence sérieusement à baliser. Je dépose le montage et retourne avec grande prudence sur la terre ferme.

 

 

 

 

 

 

Malgré tous nos efforts, nous ne faisons rien de plus dans la journée de vendredi.

 

C’est la dernière ligne droite avant de retrouver mon boulot.

Je dispatche mes lignes pour la nuit.

 

J’enregistre encore deux départs sur ma canne de droite. Je sors deux nouvelles communes de 8 et 9kg.

 

 

 

 

pliage

Il est 10h, je commence à plier bagage pour regagner mon domicile.

 

Le kangoo est chargé et la barque est bien sanglée sur la remorque. Je fais 100m sur le chemin et que vois-je !

Nous avons complètement oublié d’enlever les repères.

Il est hors de question, de laisser traîner nos flotteurs à la surface.

 

Je stoppe mon véhicule et sors une canne de mon fourreau.

Après plusieurs tentatives de lancés, j’accroche mon repère à l’hameçon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, cette fois, direction la maison !

 

Je suis satisfait de cette session, ce lieu de pêche reste assez difficile.

Le seul regret que je peux avoir, est le manque d’un beau poisson de plus de 15kg.

Enfin, je fais tout de même 10 départs pour 8 poissons.

 

Le solde de mes vacances se porte à 33 départs pour 30 carpes, avec un poids total de 300kg.

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
Tags: - -

Pêche sur le Rhône

Votez pour cet article:Je vote pour cet article14
Article de TomSuncarpe26 publié le 7 Juin 2010 à 15:33 dans le blog Session 2009 à 2013
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

Nous sommes le vendredi 7 mai 2010.

J’ai profité du pont de l’Ascension, pour poser une semaine de congés, bien méritée.

 

Le dimanche 2 mai, je suis allé débroussailler un poste sur les berges du Rhône. J’ai déjà pêché cette zone, en juin 2009.

Le jeudi 6 mai, je suis retourné sur les lieux, pour amorcer le poste avec des bouillettes et des pellets de 15 et 25mm.

 

Enfin, l’heure est arrivée.

Je quitte le boulot à 17h, avec le kangoo chargé jusqu’au plafond.

Je suis sur place, vers 17h30.

 

Le temps est pluvieux, mais il n’y a pas un brin de vent. La surface du fleuve est lisse comme un miroir.

 

Je m’installe petit à petit, en commençant par mettre la barque à l’eau et monter le biwy.

 

 

poste

En connaissant la pêche à effectuer, je ne perds pas une minute.

Je dépose un repère sur ma gauche, juste derrière les herbiers, dans 2m de fond.

Puis je monte mon gadget flottant, pour exploiter une zone intéressante, derrière une digue enfoui 2m sous la surface, à 60m du bord.

Pour être plus précis, j’installe une bouée de type pneu, prise en sandwich entre deux planches, traversées par une tige filetée de plus de 1m de haut. Je dépose ce gros flotteur sur la digue, arrimé à une grosse roche, pour me permettre de hisser la ligne en tyrolienne, au-dessus du courant violent présent devant moi.

 

 

 

 

Sans cette ingéniosité, il est impossible de pêcher la digue. La bannière est emportée par le fort courant, en tirant le montage.

 

Passons aux choses sérieuses, en positionnant les lignes.

 

Je lance mes deux premiers montages sur la bordure de gauche, derrière le repère. Les hameçons sont garnis d’un pellet de 25mm.

J’esche le montage de ma canne de droite, avec deux bouillettes écrevisses. Je jette la ligne le plus près possible de la digue, en attendant que le plomb de 220g, se cale dans les roches.

Pour la dernière canne, j’ai besoin de la barque.

Je pars déposer le montage à la bouillette crabe, derrière la digue. Sur le retour, j’accroche le corps de ligne, au mousqueton suspendu au sommet de la tige filetée de la bouée.

Arrivé sur la berge, je tends la ligne au maximum, en décollant la bannière de l’eau, jusqu’à la bouée. Le processus marche avec succès.

 

Il est 19h30, le matériel est totalement opérationnel.

 

poste

 

Je n’attends pas très longtemps pour obtenir la première touche.

Vers 21h, le deuxième détecteur de gauche s’emballe. Je ferre et démarre un combat sans relâche avec le poisson. Je sens bien la force du courant, la carpe exploite bien son terrain de jeu. Après plusieurs rushs, je sors une jolie commune de 9.5kg.

 

Aussitôt, je relâche le poisson et relance ma ligne au pellet.

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

    pellet      

 

Je mange et me couche vers 23h.

Je me lève régulièrement la nuit, pour faire des amorçages de rappels, aux pellets de 15 et 25mm.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malgré la prise d’une carpe rapidement en soirée, la nuit est calme. Je me lève à 8h, sans enregistrer d’autres touches.

 

Puis soudain, vers 9h, c’est à nouveau la même ligne qui démarre.

Je pose sur le tapis de réception, une petite commune de 6kg.

 

 

 

11kg

 

Le poisson est enfin arrivé sur le coup aux pellets. Je sors deux autres carpes de 7.5kg et 11kg, dans la matinée.

 

 

Vers 15h, j’ai une touche sur la même canne, cette fois, je pique un petit silure de 1m. J’espère qu’il n’est pas venu avec toute sa famille de moustachus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le samedi soir, les départs s’enchaînent régulièrement.

Je fais deux beaux poissons de 15.5kg et 14kg, avant d’aller me coucher.

 

 

 

15.5kg

14kg

 

 

Mis à part une petite carpe de 7.5kg vers 2h, le reste de la nuit est tranquille.

 

A 8h, c’est la canne à la bouée qui me réveille. Le départ est violent.

Je saute dans la barque avec la canne et pars décrocher la ligne du mousqueton. Sans aucun problème, je hisse une nouvelle commune à l’épuisette.

Sur la berge, l’aiguille de mon peson indique 14kg.

Après quelques photos, je relâche le poisson avec délicatesse.

 

 

 

 14kg14kg

 

 

 

Les heures et les jours défilent, pendant que les kilos s’empilent.

 

C’est mardi 11 mai et il est 4h du matin.

J’ai vraiment échappé comme je pouvais aux gouttes de pluie. Mais là, c’est impossible !

Il tombe des seaux d’eau sur le biwy.

 

Il arriva ce qui devait arriver !

 

Avec la violence des gouttes sur la toile de tente, il me semble entendre un bruit à l’extérieur. Je sors la tête par la porte, j’aperçois ma deuxième canne de gauche cintrée pendant que le détecteur hurle à la mort.

Vite, j’ai un départ !

 

Je sors en short avec mon imperméable et mes bottes de pluie.

En moins de quelques secondes, je prends une grosse douche.

 

Je stoppe le poisson, bien élancé dans le courant. Je commence le combat, lorsque ma canne de droite démarre à son tour. Je mets ma main sur la bobine, permettant de ferrer le poisson et serre le frein au maximum pour freiner ça course.

Je sors le plus rapidement possible la première carpe. Il s’agit d’une commune de 10kg, puis je saisis l’autre canne pour ramener le deuxième poisson.

La carpe est prisonnière des herbiers. Je prends la barque, enfin, plutôt ma piscine flottante, pour libérer le poisson.

Je mets au sec, une nouvelle commune de 10.5kg.

Je fais un joli doublé.

 

Je suis trempé de la tête aux pieds et j’extrais un litre d’eau par botte, avant de me changer.

 

Je n’ai pas relancé les lignes, la pluie est vraiment trop violente. Je ne voudrais pas mouiller toutes mes affaires de rechange. Je préfère rester raisonnable.

 

La pluie se calme vers 12h, mais les dégâts sont déjà voyants.

Le Rhône est terriblement monté, en emportant tout sur son passage. Des arbres entiers ainsi que des grosses plaques d’herbiers dérivent sur la surface.

 

Je suis littéralement abattu, en ayant un sentiment d’impuissance face aux caprices de la nature.

 

Je dois me faire une raison, mon poste est devenu impossible à pêcher. Malgré des tentatives jusqu’à 16h, je dois me résoudre à plier bagage.

 

Nous ne sommes que mardi.

Ma semaine de pêche ne peut pas s’arrêter là !

 

13kg12kg

 

Le bilan de cette session est très positif. J’ai vraiment pratiqué une belle pêche, avec pas moins de 24 départs pour 23 carpes. Un poids total de 231kg, avec une moyenne d’environ 10kg, comprenant deux poissons de 14kg et un de 15.5kg.

Ma plus grande déception est d’être contraint à quitter les lieux.

  
Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
Tags:

12 pages  «1 2 3 4 5 6 7 8 9»

Aide - Config - Logos - Annonceurs - Copyright © 2000-2024 PowerCarp - Tous droits réservés - Contact - Charte - C.G.U. - Nouveautés
Connexion - Inscription - Fils d'information RSS - Dernière évolution: le 11 Février 2023 - Plan du site - Téléchargements
CarpCup - PowerPredator - PowerAngling
Google
Domaine des Carpes Sauvages