La nuit sera plus calme car seulement un seul poisson viendra me tirer du bed-chair. Je vais changer un peu ma pêche et je déplace la canne du lit qui ne donne rien et la place entre la première cassure et les rochers. J'équilibre ma bouillette pour une présentation optimale de l'esche. Je continue sur la première cassure car je reste persuader que les carpes vont y passer à un moment ou à un autre. Je réamorce avec quelques bouillettes éparpillées sur ma zone, je préfère car j'espère sensibiliser ainsi un plus grand nombre de poisson sur mes billes. L'après-midi sera quasi identique à la précédente car je sors trois poissons entre 17h00 et 18h30. Des petites miroirs calibrées autour des 8 kilos, de beaux petits poissons pleins de fougues. Lorsque le banc est là il faut savoir en profiter, mais pour le moment impossible de les tenir plus longtemps. Je ferais une carpe (+11 kg), en début de nuit, sur la canne de la première cassure, je savais qu'elles allaient finir par y passer. La nuit est calme et je dors à poings fermés jusqu'au petit matin. Les poissons sont très tatillons car ils se piquent très mal et cherchent à se dépiquer avant de nous procurer un départ franc. Cela se produit par une montée et une descente du swinger petitement. La canne de bordure ne donne rien et je décide de la déplacer non loin de la canne de la première cassure.J'esche un pellet de 25 mm avec un sac soluble de petits pellets. Je ferais deux départs ce soir, sur cette canne, mais une belle carpe se dépiquera juste avant l'épuisette. La seconde, elle, se piquera en dehors de la bouche, c'est la deuxième dans ce cas là. Difficile de cerner le comportement des carpes de Pannecière cette année, pourquoi se piquent-elles si mal ? Soit elles ne sont pas en action de se nourrir réellement soit elles sont piquées trop régulièrement et commence à se méfier de nos appâts. La nuit est comme la dernière, vierge de carpe. Il nous faudra miser sur la journée pour espérer sortir quelques carpes supplémentaires. La matinée et le début d'après-midi sont dans cette continuité, l'euphorie des premiers jours à laisser place à la quiétude. Il va falloir ruser et sortir deux trois ficelles du sac à appâts pour retoucher quelques carpes. Pellet, décollage des appâts et petites bouchées (bouilette de 14 mm) me permettront de faire trois poissons supplémentaires. Je remercie Fabien qui à minuit viendra me sortir du bed-chair pour mettre à l'épuisette une belle commune. La fatigue aidant, je n'ai pas entendu ce dernier départ. Le bilan est tout de même honorable malgré la fin de session, 15 départs pour 14 carpes de sortie. Fabien aura eu lui, 11 départs pour 11 carpes dont trois communes. Nous plions sous la pluie et nous nous jurons de revenir avant la vidange prévue fin 2011. |