Blog carpiste - NEX-44 et la pêche - page 1

Salut à Toi qui lis cet article !

Voilà, en lisant de nombreux articles sur Powercarp, je m'aperçois que l'on a tous nos préférence en terme de tresse de nylon. Je ne veux pas relancer le débat tresse-nylon, par contre pour ceux qui utilise du nylon, je suis curieux de savoir se que vous utilisés ?

Je parle pas seulement de marque, mais plutôt du diamètre que vous utilisés, si vous avez recourt à une tête de ligne... etc.

Pour ma part, quand j'ai commencé à pêcher la carpe, je pêchai en 28° avec une tête de ligne en 45° de deux fois la longueur de la canne. Je pêche souvent en milieu encombré et cette configuration ne me convenais pas. En effet, je pense que moins il y a de nœud sur une ligne, moins il y a de point faible. Etes-vous d'accord avec moi sur ce point ?

Plus tard j'ai changé mes moulins et ils étaient livrés avec une bobine supplémentaire ce qui ma permis de tester une bobine en 28° + tête de ligne 45° et l'autre bobine en 40° monté directe.J'ai comparé les distances de lancé avec juste un plomb de 130 gr et une même longueur de bannière sortie et je vais aussi loin avec le 40 que le 28. De plus, je n'ai plus l'angoisse du nœud de raccord mal fait (même si je le fais rarement mal ...).Je n'ai pas moins de touche mais je n'en ai pas plus non plus.

A titre indicatif, j'utilise du Fox Steel pour le 28 (bof...) et du Sufix en couleur marron clair pour le 40 (ouaiii). Sa fait deux ans que j'ai le Sufix, il a a peut près tout connu (gros gèle, très chaud, moule, corps mort...) et je n'ai pas réussi à lui trouver un défaut !

Je pense que je vais monter les deux bobine avec, une marron clair et une autre transparent. Si il faut pêcher a plus de 140 m j'aurais du mal, mais sa m'arrive rarement voir jamais (c'est bien connu, les poissons sont le plus souvent sous notre nez!).

Voilà, donnés moi se que vous, vous utilisez (60°, bas de ligne en acier etc.) histoire d'avoir d'autre avis.

Merci à Toi, qui a lu cet article jusqu'au bout !

A+

Ps : je rigole pour le 60° et le bas de ligne en acier ! quoi que...

Voilà comme promis un petit article sur une de mes sessions dans le 44. j'ai mis un peu de temps à le pondre, mais je n'ai accès à Internet que pendant mes heures de boulot, pas facile de trouver du temps pour écrire, lire et laisser des commentaires.

Cette session n'aurait pas du avoir lieu, car le matériel pour la carpe était bien rangé au chaud pour un long moment, en effet, je partais en Nouvelle-Calédonie dans peut de temps.

C'étais sans compter sur un de mes meilleurs amis qui se trouve être carpiste (à vrai dire c'est lui qui m'a fait découvrire la carpe). Donc Renaud, c'est sont prénom, me propose une session de trois nuits à la Poitvinière, un étang privé de 80 ha environ. Sur le moment j'hésitais car je me voyais pas remonter tous le matériel, mais Renaud c'est y faire pour me convaincre et une partie de pêche ensemble c'est toujours de grands moments de rigolades !

Nous voici donc arrivé sur le plan d'eau, la gérante nous accueil comme il se doit et nous emmène sur notre poste (le 9 ou le 13, je sais plus). La session va se dérouler du samedi 7 au mardi 10 février, le week-end ou il y a eu un gros coup de vent et même quelles que averses de neiges ! Les températures sont négatives la nuit et jusqu'à tard dans la matinée. En gros, ça caille !

La Poitvinière est un étang vraiment magnifique, enveloppé par les chênes de la forêt d'Ancenis. C'est pour moi une découverte car je ne pêche pas le privé d'habitude, mais n'ayant pas acheter ma carte de pêche cette année il vaut mieux pas tenter le diable.

Nous installons nos habitations respectives et commençons à sonder méticuleusement les environ. Le constat est simple, du dur (sable, gravillon) sur 30 m en partant de la berge puis la transition dur mou se fait sur une bande de 2 à 3 m de large. Le mou est quand même relativement dur (on se comprend). Plus au large (40-110 m) nous détectons de petites tâches de durs au milieu du mou ! Intéressant. Je décide de mettre une canne sur une tâche situé à environ 80 m du bord, et deux cannes sur la transition dur-mou. Quand à lui Renaud positionne deux cannes sur la transition et une canne en bordure dans environ 1.50 m d'eau.

Tous les deux, nous sommes des adeptes convaincus de l'amorçage léger en assiette et des sticks. Donc pour toutes les cannes sa sera trois rockets, une dizaine de billes et un stick.L'amorçage est simple, chènevis, mais, pellet, tiger noirs et « normal ». Les sticks, amorce maison, pellet et morceaux de billes qui constitue le montage. Bref rien de bien compliqué.

Les montages sont pêches et nous sommes prêts à faire feu ! Comme à mon habitude, je simule un départ. Je m'explique. Je me fourre dans mon duvet et je fais comme si il y avait un départ, histoire de voir si y a pas une racine qui traîne ou une ronce ! en gros sa fais une scène assez marrante qui fais exploser de rire Renaud à chaque fois qu'il me vois détaller comme un taré !

Samedi soir, alors que nous sommes un plein repas-apéro, Renaud enregistre un départ des plus timide. Il va au prés de ça canne le regard un peu et ferre (pas pressé le gars). Le poisson est dessus mais sa ne tire tellement pas qu'il pense tenir une grosse brème. Et bien non, c'est une miroir de 10 kilos qui rentre tranquillement dans l'épuisette. Une petite photo et plouf à l'eau. Il retend ça canne et nous voilà de retour à nos casseroles.

Entre temps le coup de vent se rapproche et on reçois des coups de téléphone des parents et même de Christophe Royer (team Amiaud) qui s'inquiètent de nous savoir en forêt par un temps pareil ! On leurs réponds que sa va aller, les biwis et les cannes sont fermement ancrés et attachés au sol. C'est pas un coup de vent qui va nous faire plier bagage !!!

18 heure le lundi 9, j'ai un départ tranquille, se qui ne m'empêche pas de courir pour me rapprocher des cannes. Je ferre doucement et je sens immédiatement le fish au bout. Sa tire un peu mais c'est pas encore ça. Finalement c'est une autre miroir de 11 kilos qui se retrouve au tapis. La aussi, photo et replouf.

Je replace ma canne sur la transition dur-mou et je décide de mettre une canne en single au loin avec un stick car dans l'après midi, nous avons observés des foulques et des mouettes au milieu de plan d'eau seulement il y a trop de distance pour sonder et amorcer. Je place la canne sur le supposé hot spot et retourne manger (et oui ont fais que sa).

Vers 23 heure un départ de folie me fait taper un sprint qui a bien fini se terminer dans l'eau tellement le ponton était rendu glissant avec la pluie. Pour couronner le tout, nous sommes au plus fort du coup de vent ! La canne étant assez loin, je ferre amplement pour compenser l'élasticité du nylon et constate avec joie que le poisson est bien là. Elle ne se laisse pas faire mais je lui laisse peut de répit car je ne veux pas quelle me promène de droit à gauche et par la même occasion, s'entortille dans les autres lignes ! Après de beaux rushs au bord, elle se laisse glisser dans l'épuisette. Le vent et la pluie redouble d'intensité, nous décidons de mettre en sac ce qui a l'air d'être un beau poisson. J'essai de retendre ma ligne sur le spot aux mouettes mais impossible avec ce vent ! Tans pis, elle va pêcher au pif pour le reste de la nuit.

Le lendemain matin , après un bon café pour se motiver, on décide de peser et de relâcher cette miroir, qui doit trouver le temps long. Le peson affiche 14.6 kilos moins le poids du tapis mouillé 13.6 kilos ce qui est ma plus grosse carpe, pour l'instant... Elle rejoint ces copines et nous nous commençons à plier bagage pour rentrer au chaud.

Renaud fait sa carpe sur une bille carnée maison et moi je fais mes deux poissons sur des Fruit Bomb de chez Big Carp en 18 mm équilibré avec une pop up Mainline (je sais plus quelle arôme).

Et bien voilà, finalement j'ai bien fais de ressortire les tribal pour passer un très bon moment avec Renaud, comme toujours.

a+

Pour les photos, cliqué ici : non pas ici !!! là !!!      http://www.powercarp.com/pcalbview.php?alb=1096

désolé mesdames, mesieurs, les photos arriverons plus tard, aujourd'hui c'est coupure internet sur coupure. en espérant que sa sois fini demain.                         

Merci LaMagie et à toi Dadou, même si tu m'as un peut assassiné dans ton commentaire, mais c'est pas grave c'est le but du jeu. J'aurai bien nettoyé le Wahoo et le bateau pour éviter le sang, mais ce jour là les conditions ne permettais pas de tricoter, la dérive nous entraînais trop vite vers le récif et il fallait que je barre le bateau donc on a fait au plus rapide !

Pour me faire pardonner je vous prépare un petit article sur une session que j'ai fais au mois de février sur l'étang de la Poitvinière (44), avant de partir en voyage.

Je posterai ensuite un autre article sur l'exotique, à moins que vous ne vouliez pas découvrire d'autres horizons ?

Je tenais aussi à remercier tous les auteurs de Powercarp (Lamagie, Dadou, Macocapa et tous les autres) pour les articles, les vidéos et les photos, c'est génial de pouvoir lire d'excellents récits sur la carpe à 20 000km de la France !

A bientôt   

7H00, mon téléphone sonne.

-Alex ? salut c'est Hervé, le vent est en train de tomber, si tu veux on peux allé en mer pour la journée.

-Ok, je prend le quad et j'arrive !

-Pense à prendre de la glace en même temps !

-A tout de suite !

Un quart d'heure plus tard je suis chez Hervé et son bateau est prêt. On charge le matériel et la glace et c'est parti pour les 2 km de piste qui nous sépares de la mise à l'eau. Le bateau d'Hervé est équipé pour la pêche aux leurres et à la traîne, c'est un Stinger de 7m motorisé par un Yamaha de 90ch. Autrement dis, quand il m'est les gaz, ça pousse !!!

La programme de la journée :

-traîne le long du récif

- popper une fois arrivée sur le spot

Dans le lagon, le vent est faible et les vagues absentes, ce qui nous permets de sortir par la passe du nord, pour une fois la sortie terminé rentrer par la passe du sud.

Malheureusement, une fois sortie du lagon, une houle de 2,5m nous attends. Et oui, il y a eu un coup de vent dans la nuit de vendredi à samedi et la Pacifique est bien formé ! Dans ces conditions, il est hors de question de faire du popper sur la barrière de corail, trop risqué. Le programme est modifié :

-traîne le long du récif

-popper à l'intérieur du lagon

nous mettons à l'eau les deux cannes de traînes, une canne avec une plume XL et une autre avec un leurre à jupe siffleur. C'est partis, vitesse de traîne, 9 nœuds.

Après une bonne demi-heure de route en zigzag, il y a une touche sur la canne avec le leurre à jupe ! Le frein qui est réglé très dur, hurle comme un fou ! j'enfile mes gants (et oui) j'empoigne la canne de toute mes forces et commence à essayer de pomper. Mais impossible sa repart de plus belle et sa lâche. Bon tans pis, se qui arrive souvent c'est qu'un Wahoo ou  un barracudas morde sur le leurre mais si tu te presse pas, les requins le croque avant que tu puisse le voir. Ca m'est arrivé une fois et c'est impressionnant !

 On fait demi-tour pour refaire un passage et une fois rendu au même endroit, re-belote. Ce coup si, je suis prêt et je saute sur la canne pour brider un max le poisson. Houla, ça veut pas ce laisser faire, sa tombe bien moi aussi !!! Je pompe se que je peux en forçant comme un bourrin. Au bout de 5 min, j'ai les bras qui me font souffrires, mais je suis pas le seul car le poisson aussi et j'arrive finalement a l'amener au bateau. Génial, c'est un Wahoo et il a l'air assez gros. Hervé le hisse à bord non sans mal et lui assène un coup d'assommoir bien placé (désolé pour le no-kill, mais les Sashimi, c'est trop bon). Nous essayons de le peser, mais le peson bloque à 20 kilos. Bon de toute façon il ne rentre pas dans la glacière donc Hervé le coupe en deux et le vide pendant que je me remet de cette prise qui est mon record toutes espèces confondues (jusqu'alors une carpe de 13,6 kilo cet hiver). Une fois pesé et additionné, 23 kilos et des bouillettes !!! Génial, je suis aux anges !!!Ont décides d'arrêter la traîne, car il est difficile de relâcher les fish en bon état, et la glacière étant pleine, inutile de prendre trop de poissons.

Donc direction la passe sud et le lagon pour faire du popper à l'abris de la houle, derrière la barrière de corail.

Hervé trouve un spot bien oxygéné avec quelles que patates de corail. Le sondeur indique 7 mètres de fond et l'eau est cristalline ! Parfait, mes armes pour le popper sont une canne Shimano Lucanus jigging et un moulinet Daiwa Exceler Oceano 4500J garnit en tresse de 50 lbs terminé par un shock leader nylon de 80 lbs. Je monte un popper Yo-Zury Sashimi qui dois faire dans les 70 gr. Je lance environ 5 ou 6 fois, quand j'observe un suivi mais qui n'attaque pas. Bon, je relance mais se coup si je marque des pose de 10 secondes toutes les 3 tirées. Bingo, le leurre se fait gober par le poisson qui me prend beaucoup de tresse au premier rush. Le poisson cherche à aller dans les patates mais je mais la main sur la bobine (qui est déjà serré à fond) mais Hervé me dit que nous avons dérivés hors des patates et que nous sommes sur un fond propre constitué de sable. Cool, je vais pouvoir combattre tranquillement se qui a l'aire d'être une belle carangue. Sa tombe bien car mon moulin n'est pas fait pour brider comme sa. Le combat s'éternise et le poisson ma ballade autour du bateau ! Une fois encor, mes bras me brûlent ! Est-ce le soleil ou le fish ? Les deux il me semble.

 J'arrive à fatiguer le poisson (ou l'inverse) et ont peux enfin le voir. Une carangue ignobilis ou autrement dit une carangue GT pour Giant Travelly. Hervé me lance, « elle est belle, 15-20 kilos ». A ce moment la je dois dire que j'avais l'angoisse que l'un de mes nœuds ou qu'un triple s'ouvre sous la traction ! Finalement elle sort la tête de l'eau et nous montre ses flancs. Voilà, elle est à bout de force et moi aussi, Hervé si reprend à trois fois pour la saisir et la hisse à bord. Je la décroche délicatement avec des pinces et je constate qu'une branche du triple arrière est ouverte ! J'ai eu de la chance qu'elle se soit prise sur deux branches.

J'admire se superbe fish, massif et argenté à la bouche garnis de dents qui explosent les leurres .   

On la pèse, avec les vagues le compteur hésite entre 19 et 20 kilos. Je retiendrai 19 kilos. 19 kilos, c'est le poids du rêve que je viens de réaliser. Le rêve secret que je nourri depuis 2 ans. Le rêve qui m'a incité à venir en Nouvelle-Calédonie, loin de mes amis et de m'a famille qui me manque tans. Ce rêve je l'ai là, dans mes bras, plus rien ne compte à ce moment la ! Il n'y a que moi et mon rêve, cette GT de 19 kilos !

Je la relâche avec émotion dans son élément en espérant en revoir une autre avant mon départ qui est pour bientôt.

Nous continuons à pêcher mais je suis ailleurs. Hervé prendra lui aussi une belle GT de 15 kilos au Madaï, mais lui il a l'habitude, ce n'est pas sa première GT.

L'après midi se déroule sans autre touche et nous filons maintenant à 35 nœud en direction de la terre ferme.

Je repense encor à ma GT qui peux paraître petite aux yeux de certains « pêcheurs exotique », mais je m'en fiche.

Oui j'y repense en mangeant mes Sashimi de Wahoo !!!

A bientôt            

Pour les photos, voir mon album:     http://www.powercarp.com/pcalbview.php?alb=1096