Le carpiste est considéré par certains comme un pêcheur égoïste; seul en pleine nature loin du monde extérieur, seul quelquefois à avoir la joie d'une prise et celle de la remise à l'eau, seul aussi avec les galères ou en pleine nature avec les différentes espèces animales qui l'entourent, ou égoïste de garder un lieu secret qu'il veut préserver. Lorsqu'on l'entend ou qu'on lit les histoires du carpiste (finalement un simple pêcheur), on se dit: "j'aurais su, j'aurais bien aimé pouvoir partager ces moment là !" Dadou évolution.carpe.54
salut merci pour ton conseil mais rassure toi je ne fais pas partit des carpiste qui treuille les poisson lors des combat et pour ma part quand un poisson arrive a l'epuissette c'est vraiment qu'il en peut plus. je fais surtout attention lors de la sortit du sac de conservation ( quand celui ci est autoriser). je te remercie encore pour ton histoire qui malgrés mon attention avec les poisson m'as fait et meferas reflechir. bonne pêche!
Slt dadou, c julien de la team Xtrem carpistes 67 je te remercie tout d'abord pur ton commentaires et je te dis bravo pour ton blog qui est tres enrichissant.Je te dis a plus et surtout bonne continuation.Merci
Après avoir essuyé un capot en rivière ( seul endroit où l'eau n'était pas figée par la glace), ma femme et moi (surtout) constatons, lors d'une petite ballade de reconnaissance, que la glace a totalement disparu de la surface du plan d'eau; parfait, le moral remonte et mes pensées fusent sur les pêches à venir !
Mais, pour l'heure, cette constatation me donne envie d'effectuer une 1ère sur ce plan d'eau de 4 ha où, l'an dernier, j'ai fait beaucoup de sorties sur différents postes pour localiser les secteur qui abritaient de beaux poissons (lors de ces sessions d'une journée, j'ai trouvé un secteur "dit spot" où beaucoup de belles carpes entre 9 et 13 kg ont été prises régulièrement).
Je pense que le fond y est irrégulier avec, à certains endroits, quelques roches, et depuis peu, des souches d'arbres en bordure; un vrai garde-manger ! C'est là que j'ai mes vues, pour vérifier si les belles s'y trouvent en cette saison difficile.
Il me faut maintenant définir une date pour y tremper le fil, et je décide d'attaquer une matinée-test ce samedi, en espérant que le temps sera clément !
Avant tout, je dois préparer mon poste avec un amorçage (ACT) en petites quantités, pour ne pas gaver le poisson qui, à cette époque de l'année, a une digestion assez lente.
Je prépare donc une trentaine de billes arôme monster crabe de qualité supérieure, quelques croquettes pour chiens (que tout le monde connaît: frolic) et quelques poignées de pellets extrudés de 15 mm.
Ce n'est qu'en début d'après-midi (avant de me rendre au travail) que nous nous rendons (ma femme et moi) sur le lieu de pêche. Sur le secteur, un coup d'oeil me fait voir quelques voitures, mais rien de méchant ; ce n'est qu'un groupe de vieux retraités qui, pour passer le temps et depuis quelques années, nettoie le tour des étangs des friches et buissons qui sont de vrais caches pour les nombreux viandards du coin. Ces étangs, souvent délaissés par les pêcheurs à la belle saison, sont le lieu des rendez-vous des campeurs qui y laissent leurs détritus, et celui des gros buveurs de bière qui amorcent souvent avec leurs flotteurs de verre ! Grâce à ces petits vieux, nos étangs deviennent plus présentables, mais la végétation reprend vite ses droits !
J'amorce mon secteur (malheureusement à la main, car trop pressé, j'ai omis de prendre la pelle-louche), ce n'est pas grave car je ne suis pas un inconditionnel des amorçages à longue distance, et pêche souvent à moins de 50 m (ou, comme aujourd'hui, en bordure, sur ce petit étang) !
Pour moi, rien ne sert de vouloir accrocher la rive d'en face, et, lors d'un départ, vouloir traîner un pauvre poisson sur des centaines de m et lui brider la tronche; juste pour le plaisir du pêcheur qui, en fin de compte, s'aperçoit que la prise a la bouche complètement déchirée. Cette pratique n'est pas digne de ma passion et de mon respect pour ces poissons (surtout sur ce genre d'étang) !
Je suis gonflé à bloc; contrairement à mes habitudes en début de saison où j'amorce tous les 2 jours, lorsque l'eau est très froide, je décide de pratiquer un amorçage très léger quotidiennement jusqu'au jour J, et ainsi adapter mon amorçage selon les résultats sur cette courte session !
Jeudi, 12 février 2009
Aujourd'hui : 2ème jour d'amorçage, mais en fin de matinée, aux heures que je pense les plus chaudes. Ce matin, en me levant, j'ai constaté (avec surprise) qu'il a neigé pendant la nuit et les températures ont encore descendu sous la barre des - 4°C. Quelle galère; j'ai l'impression que l'hiver perdure sur notre région !
Qu'à cela ne tienne, je suis toujours aussi décidé, même si je risque d'enregistrer un nouveau capot (je saurai pourquoi) !
Pour cet amorçage, j'ai la même recette que la veille, et garde le moral !
Samedi 14 février 2009
Voilà enfin le jour tant attendu pour vérifier si mon amorçage a porté ses fruits et, peut-être en cette saison difficile, décidé les carpes à goûter mes appâts ! Mais le moral, à cause des 3 jours précédents, commence à baisser, car durant la nuit, les températures ont chuté sur notre région, et, pour en rajouter une couche, des chutes de neige sont aussi de la partie !
Il est 8 h 45 quand ma femme (après une pause d’1/2 h au retour du travail) nous dépose, Pierre (mon beau-fils) et moi même, près de notre secteur.A peine sorti de la voiture, je m’empresse de décharger le matos et place le tout correctement, pour ne pas chuter dedans lors de l’installation. Ma femme repart travailler ailleurs. Avant de monter le rod-pod, je jette (comme toujours) un coup d’oeil autour de moi et à la surface de l’eau dans l’espoir d’apercevoir une quelconque activité, mais il n’y a rien; ce qui n’est pas bon signe ! Un vent léger rend toutefois cette observation difficile.
Nous sommes seuls au bord des 3 étangs; ce qui est appréciable et normal, en cette saison ! Mais, nous ne sommes pas tout- à- fait seuls; quelques cormorans et hérons cendrés profitent des parties dégelées de l’étang.Il n’y a jamais de temps perdu lorsqu’on pêche la carpe et, parfois, une bonne observation du secteur peut sauver d’une bredouille !
Maintenant, il est temps de monter le rod-pod et le placer parallèlement à la rive, où se trouve le secteur amorcé depuis mercredi. Je monte les cannes, en esche 2 avec une bouillette monster crabe, et une d’un pellet ring carpe (dont plusieurs m’ont donné de bons résultats en saison froide, les années précédentes).
Une fois les montages en place sur un fond qui me semble un peu mou, je décide de monter le parapluie- tente, pour nous protéger du petit vent frais (qui deviendra insupportable au cours de notre courte partie de pêche, malgré que nous sommes habillés en conséquence). Ensuite, c’est assis confortablement sur le level- chair que l’attente commence !
Nous sommes en place depuis une heure, et toujours aucun bip ! Le doute s’installe dans mon esprit, mais je sais que tout peut changer à n’importe quel moment. Patienter est la meilleure façon de réfléchir sur la façon de procéder ! J’observe le ballet des cormorans qui passent au-dessus de l’étang et rebroussent de chemin quand ils nous aperçoivent; non seulement, ce sont de bons chasseurs, mais eux aussi ont le sens de l’observation et le respect des distances !
Au loin, Pierre me fait détourner les yeux des scions pour me dire qu’un gars fait le tour des étangs à vélo. Il a du courage, car, malgré les températures négatives, le sol est mou et très gras !Avec le déblayage des vieux retraités, on peut le suivre du regard (cela nous passe le temps) ! Puis, il vient vers nous. A notre hauteur, je l’entends poser le vélo derrière nous, avant de venir nous saluer. Quelle surprise pour Pierre de reconnaître un camarade d’école, qui pêche occasionnellement ! Le voir dans cette fine tenue me glace le dos et je lui demande s’il n’a pas froid; non, car il roule depuis 6 h du matin ! Il a du courage, celui-là ! Il papote un peu avec nous, puis repart, avant d’être complètement gelé.
Le petit vent de ce matin souffle de face; la goutte commence à couler du nez et les pieds de Pierre commencent à durcir (normal: il est en baskets) ! Je décide de faire le tour de l’étang, pour l’aider à supporter le froid. A mi-chemin, nous nous retournons vers les cannes où une belle tirée s’est produite. Je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mais c’est souvent lorsque nous sommes occupés, ou à distance des cannes, qu’un départ survient ! J’hésite pour continuer à faire le tour de l’étang et rejoins mon poste pour constater qu'il s’agit de la canne de droite (eschée d’une bouillette monster crabe) placée à quelques du secteur amorcé.
Je regarde ma montre: il est 10 h 45. Voilà un 1er indice! Le poisson vient bien sur mon coup amorcé, mais se nourrit-il ou a- t’il seulement touché le fil, pendant son déplacement ? Difficile à dire, car la profondeur, à cet endroit, n’est pas importante (- de 2 m).
Nous restons tranquilles un moment, avant de repartir finalement faire le tour de l’étang, pour expliquer ce qui vient de se produire, et mes intentions loin du poste (où il est impossible de parler, à cause de la circulation routière, juste derrière le poste) ! Une fois que les pieds de Pierre sont en partie dégelés, nous nous revenons sur notre secteur, pour ne plus en bouger. Il est maintenant 12 h 10, et toujours rien depuis la belle tirée; seul le vent violent nous oblige à plier bagage, bien avant l’heure !
Résultat de cette petit pêche- essai :
Je me suis rendu- compte que les poissons étaient présents sur le poste amorcé, mais ils n’étaient pas enclins à se nourrir franchement. Je pense que l’amorçage de ces 3 jours (avant la partie de pêche) leur a suffit, car le temps de digestion a très basse température est très lent, et il faudrait plusieurs jours pour le vérifier! Mais pour l’heure, il m’est impossible de continuer la session en raison du mauvais temps qui revient sur la région, et de mes horaires de travail qui changent pendant 2 semaines; ce qui m’oblige à faire un break (quelle galère) !
Malgré ce capot, je suis satisfait de cette petite matinée qui prouve que l’hiver est une saison difficile à pêcher ! Peu de carpistes du coin parviennent à sortir une carpe dans de telles conditions, mais je persiste dans cette voie pour essayer (coûte que coûte) de poser une carpe sur mon tapis de réception, avant le jour du printemps; un défi qui me plaît !
Texte & vidéo de David, site web: évolution.carpe.54
Voilà mon premier capot de l'année, ce qui est un peu normal, mais bon la passion l'emporte.
Encore bravo pour ta percévérence je partage le même avis que toi en ce qui concerne les pêches de bordure ,en effet heureusement qu'il y a encore des gents respectueux de la nature et du poisson !!!!
La pêche me manque aussi c'est l'occasion de préparer sa saison en matériel et technique de pêche ,je pratique la pêche au coup dans une rivière appelée la Sauldre dans le Berry en pleine forêt de la Sologne dans un cadre magnifique .
Le poisson est en abondance ainsi que les carpes ainsi on peut essayer divers techniques de montage et d'agrainage.
Bon courage pour la suite et à bientôt VIVE LA PECHE MANOU
bien ton article! Par contre je trouve que tu te lache trop sur la peche a distance. Je supose que tu ne connais pas sinon tu aurrais un avis different. Sans doute tu devrais preciser que certaines peches sont dangeureuses mais toute ne le sont pas pour les poissons. Le matériel adapté existe et je la pratique regulièrement. J me sens attaqué par tes mots. Juste une remarque : que tu pique la carpe sous ta canne ou a 300m la traction qui fait rompre ta ligne est la meme. par contre une prise de contact a 15 mètrees est plus violente qu a 150 mètres. c' est mécanique et irréfutable. Morale de l histoire faut juste reflechir au conséquences de nos peches et pas faire n importe quoi comme laisser une carpe crever dans des obstacles parcequ on peche comme un porc avec de la corde a linge...
Voila sinon article sympa et bien ecrit. Je vote pour toi ^^
Désolé pour mes propos sur la pêche a grande distance , mais je ne vise par les carpiste qui pratique en lac et grande plan d'eau, car je pratique aussi ce genre de pêche dans ce genre de situation, mais donne juste une petite remarque sur les carpistes de mon secteur qui pratique la pêche de talut dans des étangs de 2 ha, voir un peu plus, qui sont fière d'avoir tiré une carpe comme un diable, et prendre une photos d'un poisson au profil parfait et de l'autre nutillé, puis de la relâcher sans ce soucier de son destin. Il et vrais qu'un contact a 15 métre du bord et plus violent qu'à grande distance , mais pour moi je suis plutôt nounours dans mes déplacement , et le réglage de mes freins le sont aussi , Donc désolé je ne vise personne, et serait moins cru dans mes prochains article. David évolution.carpe.54
Salut a toi LaMagie, en faite pour moi je pêche je ne pêche jamais avec de la tresse en corp de ligne , seul mes bas de ligne y sont , quelque-fois j'utilise un bas de ligne en nylon selon la situation du moment . Je préfaire de loin la souplesse du nylon et celle de mes cannes. David évolution.carpe.54
La magie, j aime ta pertinance! effectivement la tresse en elle meme est pas elastik...cependant a longue distance les mouvements de la masse d eau crés des "ventres" qui donnent des bips caractéristiques. Tous les carpistes qui abordent cette peche se retrouvent face a cela... ( dû aux herbiers qui derivent, courant ect...) lors des déplacements du poissons et en fonction de la traction exercée, le corp de ligne met plus ou moin de temps a redevenir droit : une explication simple on prend un fil et on le secou on voi l'onde se deplacer... a grande distance le mouvement est donc lent... quand celui ci est rapide là ou il est produit... et encore je ne te parle pas des back lead qui peuvent casser la rectitude ...
Sinon nylon a tres grande distance (au delas de 250 m) : trop d'elasticité, manque de reponse sur les mouvements justement... quand on bride un fish a 200 metres ou plus il faut de la reponse rapide sauf si, et c est rare y a pas d'obstacles...
Il en va de même pour la canne tout depend de notre habilité et de la connaissance de notre matériel. il est souvent conseillé des cannes plus souples pour la tresse, tout depend de notre pratique. Il faut aussi comprendre la relativité de rigide ou souple : viser des poissons de 15, 20 voir 60 kg on ne peut se permettre d avoir des spaghetti.. Une canne raide pour du poisson de 6 kg a 30 mètres du bord est bien souple quand on charge du 220g et qu on est a 300metres du bord.. ect..
c'est pour cela que j ai 3 batteries... chargées en nylon et tresses selon la ou les peches.
Le choix est toujours dur entre nylon et tresse: si l'on peche à longue distance je conseil la tresse qui a moins d'élastilicitée tout comme en zone herbeuse. En effet la tresse coupe plus facilement l'herbe que le nylon, par contre en fond jonché de souche, de roché et carcasse de voiture (vive la region parisienne) je prefere le nylon qui apporte le une résitance à l'abrasion plus importante.
Par contre pour le confort du poisson je pense que le nylon est l'ideal car il cassera plus facilement que la tresse ( esprit no kill ).
Mais de nos jour les fabricants de materiel pense au besoin des carpistes: La pluspars des moulinets sont fournis avec 2 bobines (fox, daiwa....) ce qui permet d'avoir un bobine de chaque et de pouvoir ajuster selon les types d'eau péché.
Il est vrai que la période hivernale est très longue, surtout pour les carpistes comme moi, trop pressés d'être avec nos poissons favoris! J'ai tout de même, entre mon travail, mon autre site web (évolution.carpe.54) où je parle de la pêche à la carpe, mais aussi celle des poissons blancs; ce qui me permet de patienter (je me fais un peu de pub), mes deux jardins et verger, ma vie de famille. Je peux être pratiquement tous les jours au bord de l'eau! Pour conclure ce petit message, profitez de vos journées au bord de l'eau ou en famille, car la durée de vie est assez limitée, et je ne me vois pas à 80 balais au bord de l'eau !