Blog carpiste - évolution-carpe Mag - page 20

Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back histoire de !

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis !

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                                                                          Flash-back 2007

Jeudi, 03 mai 2007 :

hier, au cours de la matinée, j'ai eu l'idée de me faire un petit coup en bordure, juste pour voir si les carpeaux étant présents. La ligne d'une de mes cannes au coup a été cassée : tout l'ensemble du montage-élastique compris, est parti avec un poisson assez costaud; ce qui m'a obligé à couper-court, faute de cannes et de lignes adaptées !

Le soir, je suis revenu pêcher avec une seule petite canne montée assez costaud. Seule consolation de cette journée : la prise d'une carpe commune de 4 kg très tôt (presque 30 minutes après mon arrivée), plus 28 poissons-chats voraces, 1 gardon et pour terminé un joli rotengle venus goûter mon maïs doux.

Sachant qu'un coup en bordure pour la friture peut apporter une surprise de taille, dans ce secteur, ou la profondeur (de 1 à 2 m, à 3 m du bord) est bonne pour faire venir de belles pièces. Aujourd'hui, j'ai prévu le coup avec une petite canne à moulinet montée d'un flotteur de 4 gr assez lourd pour résister aux vagues (fréquentes sur ce secteur) une chevrotine pour supporter l'ensemble et un bas de ligne assez costaud pour contrer un éventuel carpeau en mareaude sur le coup en bordure .

J'arrive tôt sur mon poste où il n'y a pas de vent ; ce qui rend mon observation pratique. Sur le coup en bordure amorcé la veille avec quelques pellets à carpes et un tapis de blé bien cuit, à environ 4-5 m du bord, il y a pas mal d'activité de chats (sûr) et de beaux poissons, mais j'ignore lesquels !

Sur le coup à carpes, il y a aussi, ici et là, quelques grosses bulles de ces cyprins qui, j'espère, se laisseront tenter par mes bouillettes crabes . Je pense qu'il y a beaucoup de nourriture carnée dans ce secteur (moules, écrevisses) ! Une fois mon rod-pod montée, les cannes eschées, les lignes lancées sur le coup à 30 m (tir de lance-pierre), je peux maintenant installer ma filoche à friture et poser ma caisse sur le ponton afin de pêcher avec la petite canne à moulinetet sa ligne spéciale comme à l'ancienne eschée de 2-3 grains de maïs doux en boîte.

Il ne faut pas longtemps pour enregistrer ma 1ère touche : encore un chat, suivi de 9 autres, avec des temps morts au cours de cette matinée : signes de la présence de gros poissons dans le coin. Sur une touche discrète, je ferre un carpeau (commune) de 4,5 kg qui me donne du fil à retordre, avec cette petite canne vachement souple !

Après l'avoir mis dans l'épuisette puis dans un sac de conservation, pour la photo en compagnie de ma femme, je relance. Une nouvelle touche bizarre se produit sur ma ligne après la prise d'autres chats et je loupe un carpeau qui partait vers la gauche à vive allure, dommage !

Une autre carpe du même gabarit se laisse tenter par une bouillette : une commune de 5,5 kg qui rejoint sa soeur pour la photo de famille.

Le reste de la matinée est calme.Après avoir photographié et relâché les carpes dans leur milieu naturel, je repars heureux. Encore 2 poissons et il me reste 2 semaines pour terminer ma session qui se passe bien, pour le moment. Maintenant, je compte sur la pêche de nuit qui sera, je l'espère, productive .

                                            A suivre !                                             Dadou

Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back histoire de !

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis !

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                                                                          Flash-back 2007

dimanche, 29 avril 2007 :

Comme je l'ai dit au début : rien ne pourra me faire changer de place, d'étang ou écourter ma session de 6 semaines. Malheureusement, depuis le fameux concours de truites de bassine organisé par mon AAPPMA (qui possède pourtant un étang à truites spécial mais préfère aleviner des poissons malades dans un autre; quelle bande de tordus) ! Des vieux griffons perdurent à rechercher des truites "sauvages en étangs"  jusque dans mon secteur.

Ce matin, en promenant les chiennes, je demande à ma femme de faire un tour en voiture pour vérifier s'il y a encore beaucoup de gens autour de l'étang, comme me l'on répété certains collègues de travail ! Le chemin est sec et encore plus creusé que lors de mes dernières jours de pêche. Au loin, avec la végétation qui a fortement poussé, je ne distingue pas de pèlerins !

Devant le grand étang, je remarque une toile de tente style dôme à l'emplacement où nous garons la voiture habituellement. Là, déjà : c'est la merde ! Eux ont fait le bordel toute la nuit; c'est sûr ! Il y a aussi du monde au niveau d'un saule. Je pense au crafouillat qui balance n'importe quoi à la flotte, chaque année !

Nous allons aussi vérifier dans le petit étang du bout : un seul gars pêche où les arbres sont en travers du chemin. il y a de quoi faire ici, mais le problème est que le chemin pour y arriver est trop pourri; presque impraticable en voiture !

Je suis dégoûté : ma session est foutue ! Cela m'énerve car il était prévu qu'elle dure 6 semaines ! Depuis le début, j'ai subi les pires températures et le temps pourri (durant la moitié). Maintenant qu'il fait beau et chaud, je ne peux même pas en profiter pour finir mes observations et pêcher sur mon coup ! Quelle merde !

Sur le chemin du retour, mes pensées sont ailleurs : comment terminer ma session modifiée et où trouver un secteur avec carpes en activité ? Ma femme ne tourne pas à gauche pour rentrer chez nous, comme elle aurait dû, mais se dirige à droite, vers l'étang Thiriet de 22 hectares où nous avons vu de belles carpes frayer et marauder en surface. J'imagine déjà un nouveau poste de pêche !

Nous nous garons à la place où nous avons attrapé des perches-franches et avançons sur le petit chemin qui sépare le petit étang du grand. La surface de l'eau est lisse comme un miroir. Je peux y voir l'activité des poissons : ils fouillent le font; provoquant de belles bulles qui crèvent la surface. Je suis sûr qu'il s'agit de carpes qui tournent sur tout le secteur !

J'arrive maintenant au ponton en bois fait avec une palette et quelques planches; parfait pour pêcher au coup et poser une batterie. De plus, le coin a l'air propre et profond. Je pense que je vais m'y établir ! La 1ère pêche de nuit autorisée se déroulera du samedi 5 au dimanche 6 mai; parfait !

Je m'attaque à un gros morceau car ce n'est pas facile de pêcher ici ! J'espère cartonner pendant les 3 semaines qui restent et sortir de gros poissons !

                                    A suivre !                                                 Dadou

Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                          Flash-back 2007

Hier, avec le temps pourri (froid, température ne dépassant pas 10°C et vent à 70 km/h), je n'ai pas pu me rendre au bord de l'eau, d'autant plus que ma femme travaillait très tôt (à 4 h) et ne pouvait emmener les filles. Ce n'est pas grave car j'avais beaucoup de travail à faire sur l'ordi et j'ai fait cuire du blé pour une pêche de bordure ce week-end.

Le coup restait amorcé car ma femme s'y rendait vers 19 h pour l'entretenir avec pellets, maïs en grains et quelques billes au scopex. Aujourd'hui, ils ont prévu beaucoup moins de vent et du beau temps; c'est ce que je constate vers 6h15 en promenant la chienne. Parfait pour une matinée au bord de l'eau !

Après avoir bu rapidement un café, ma femme nous emmène à l'étang, les filles et moi. Sur mon poste, j'installe vite le rod-pod. Un pêcheur pêche déjà face à moi. Il avoine quelques chiques avec un lance-bouillettes jaune/vert fluo. Nous sommes les seuls autour des 3 étangs !

Maintenant, je prépare mes cannes : une que j'esche d'un pellet (achetés en même temps que la nouvelle épuisette à carpes et un sac de 1 kg de billes goût crabe mardi après-midi ), la 2ème avec justement une bille au crabe et la dernière avec une secret de fruit. Je  lance le montage crabe sur le coup. Quelques minutes plus tard, j'enregistre une belle touche rapide sur la canne eschée de cette bille. l'amorçage donne de très bons résultats !

Ma femme repart à la maison faire un peu d'ordi avant d'aller au boulot, en me souhaitant  "bonne chance" et ajoute qu'à chaque nouvelle épuisette : j'attrape un poisson....; ce que j'espère aujourd'hui ! Je sors le parapluie-tente pour les 2 crabes bleus (Valentine et Apolline); la fraîcheur est là avec le soleil qui se lève très doucement puis je m'installe sur mon siège et attends tranquillement les touches qui ne tardent pas, toujours sur la même canne !

Je décide de placer des pellet sur les 2 autres lignes, et me rassieds face à mes cannes. Derrière moi, le niveau de la rivière a encore baissé et a retrouvé sa couleur claire. En face, un colvert longe tranquillement le bord, arrive sans nous prêter la moindre attention et continue son chemin sans avoir peur de notre présence.

Tout-à-coup, je pense que je n'ai pas pris le tapis de réception, très important pour moi ! Je téléphone à ma femme pour lui demander de me le ramener ainsi que ma 4ème canne que je placerai en montage isolé. Elle arrive peu après avec le matos et j'envoie les trolls le chercher pour qu'elles se réchauffent un peu. Je m'empresse d'installer ma canne isolée (eschée aussi d'un pellet) sur la droite de mon poste, et lance l'ensemble près de mon coup amorcé, là où il y a pas mal de petites carpes.

8h45 : machinalement, je regarde la canne isolée et remarque, malgré le soleil qui me tape dans les yeux, que mon scion bouge. Sans réfléchie, je me précipite dessus et vois le fil se détendre : une touche retour ! Je ferre et prends contact avec mon 1er poisson de la journée ! Je demande aux filles de venir avec l'épuisette ; aujourd'hui, c'est Apolline qui la tient. Je ramène le poisson nerveux et pas très costaud sur le poste de droite où Apo m'accompagne et peut aller dans l'eau avec moi.

Il ne faut que quelques minutes pour épuiser une petite commune piquée juste à l'intérieur de la lèvre inférieure qui ne s'est pas méfiée de mes pellets. Je la place en sac de conservation et relance aussitôt mon montage, de nouveau esché d'un pellet. J'appelle ma femme, qui est content pour moi.

9h20 : j'enregistre encore quelques touches sans suite sur mes cannes, et un départ avec l'écureuil tombé sur une touche violente, mais le poisson a lâché prise : dommage ! Le soleil commence à chauffer et je décide de faire tomber la veste.

10h34 : rebelote : ma canne isolée bouge comme la 1ère fois ! Encore une petite carpe; je me précipite et ferre de nouveau sur une touche-retour. Décidément, j'ai bien fait de prendre cette canne qui me sauce la mise avec, sur le tapis de réception, de nouveau une petite commune.

Je suis aux anges : 2 poissons; cool ! Ce sera Valentine qui me prendre en photo, avec mes 2 petites mémères qui reparte dans lors élément. Ce n'est pas mal pour aujourd'hui ! Maintenant, le vent ride un peu l'étang; ce qui provoque quelques vagues dans mon coin. mais ce n'est pas grave : il est temps de rentrer à la maison !

                                 A suivre !                                               Dadou

Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                          Flash-back 2007

Mardi, 3 avril 2007 :

Je suis au bord de l'eau, dans une brume épaisse, avec les filles. j'ai du mal à placermes cannes et le reste du matos, peut-être avec le doute d'une éventuelle prise et pour de multiples raisons : pleine lune et ciel dégagé la nuit, gelées matinales, tenue de poisson difficile à cerner et gosses qui font le bordel le long du chemin.

une fois mes montages sur le coup et la tente en place, je peux souffler. Je m'assieds et regarde la surface de l'eau très calme, avec juste quelques gobages ici et là hors de mon coup; ce qui me donne une idée sur les groupes et déplacements des carpes.

au loin, le soleil orange selève. il faut attendre 8h30 pour sentir sa chaleur et voir la brume se dissiper mais juste avant, je distingue, en ombre chinoise, un oiseau qui avance lentement à droite, sur l'étang. Je demande aux filles de regarder, mais avec leur discrétion, il remarque notre présence et, intrigué, se dirige vers nous. Je peux identifier la forme blanche d'un cygne solitaire : jeune ou femmelle ? je le photographie devant les cannes.

Je lance un peu d'herbe au bord et m'aperçois qu'il a faim, celui-là. Pour qu'il ne se prenne pas dans mes lignes tendues, je demande aux filles de l'attirer plus loin à droite de mon poste, à environ 50 m de mon poste.

Elles lui lancent un peu de végètation; il les suit et repart après avoir mangé. Le ciel change : les nuages voilent un peu le soleil, il n'y a pas un poil de vent et l'étand est un vrai miroir. Les filles commencent à trouver le temps long et je leur demande de faire le tour de l'étang pour se dégourdir les jambes.

C'est la guerre chez les canards; ils ne cessent de passer en couples ou en groupes de 4 ou 5 en se poursuivant en poussant des grands cris. Derrière moi, l'eau de la rivière, propre, coule vite; son niveau a bien descendu depuis la dernière fois ! Apolline ma fille n'arrête pas de me demander l'heure et ça m'énerve un peu !

9h10 : toujours aucune touche et aucun signe d'activité de poissons sur mon coup ! Je me demande s'ils se nourrissent en matinée parce que c'est le calme plat depuis 2 jours, mais il me reste 2 heures pour le vérifier ! Je décide de placer une bouillette au pellet faite maison sur une de mes cannes pour voir s'il y a une différence.

9h20 : un pêcheur arrive, puis ce place face à moi et se gare entre les 2 seuls sapins autour de l'étang.

9h30 : Je trouve le temps long et décide de changer le montages esché d'un pellet par du maïs, puis relanceles 2 autres un peu plus loin de mon coup amorcé. Le soleil domine mais j'ai toujours les pieds gelés ! Les carpes s'activent en surface et se retrouvent entre 2 eaux.

Apolline a mangé du lion car elle n'arrête pas une minute et elle énerve sa soeur ! Je la fais asseoir à côté de moi, sur mon petit seau d'amorce et lui demande de ne pas bouger. Là, je l'embête et elle m'apprend à faire un bras-de-fer chinois (bagarre de pouces) ! Je la renvois à Valentine me seconde fille dès que ça me soule.

Je remarque beaucoup de mouvements un peu partout à la surface de l'étang. Je vais encore être carotte ! Je pense que je vais laisser le coup reposer demain et jeudi et amorcer vendredi soir et samedi matin ou en cours d'après-midi, pour préparer le grand week-end de 3 jours, et ne pêcher qu'en soirée quand le poisson, moins méfiant, ne sera plus en surface !

10h10 : un cormoranfait bouger la surface en se mettant en chasse et le vent se lève sur la rive d'en face. Je regarde ma montre et téléphonne à ma femme pour lui dire que je commence à remballer. Je veux savoir si elle peut sortir avant 11 h.

J'ai à peine raccroché que l'une de mes cannes rentre en action. Je ferre dés que mon écureuil monte ; le poisson, apparement petit, est pris car il ne veut pas s'éloigner du secteur. A ma montre, il est 10h15. Je profite d'un répit (le temps qu'il revienne au bord) pour rappeller ma femme et lui dire qu'elle aura une photo à prendre quand elle arrivera.

Je demande à Valentinr de prendre l'épuisette (trop petite et bricolée) et d'attendre que je le ramène, mais il tente de sonder. Elle n'y arrivera pas car le talus, sous les cannes , est un peu trop haut ! Je suis obligé de passer la canne de l'autre côté des 2 arbres à ma droite, aidé par Apolline qui n'a peur de rien. Ensuite, je ramène la carpe à l'endroit où Valentine peut, comme moi, aller un peu plus dans l'eau.

Après l'avoir mise dans le filet, je la pose sur le tapis de réception et décroche l'hameçon en bordure de bouche, au niveau de la mâchoire inférieur. Petite commune sans aucun défaut. Cela me redonne le moral; je reviendrai demain ! Je la place en sac de conservation et attend ma femme pour la photo.

Valentine me fait regarder derrière moi, ou coule la rivière et je vois passer une canette de bière en métal dans le courant; l'eau est toujours propre ici ! Le soleil, face à moi, m'empêche de bien voir l'eau et me fatigue. Il est 11 h quand ma femme arrive. La séance-photo peut commencer. Je repars satisfait de ma petite matinée.

                                                A suivre !                                       Dadou