1ere manche : du 6 au 8 sept 2013 au domaine des étangs à ciry salsogne (02)
2eme manche : du 20 au 22 septembre au domaine des étangs à ciry salsogne(02)
inscription : 100 euros par binome soit 200 euros par club limité à 12 clubs soit 24 binomes
Lots pour toutes les équipes
Le pourquoi de cet événement ?
Après avoir decidé de relancer le groupement régional carpe pour les régions Nord Pas de calais, Normandie, Picardie, à compter de 2014, les membres du club carpe H2o ont décidé de créer un événement autour duquel les membres des différents clubs inscrits, représentant une même entité, pourraient se rencontrer dans un même lieux afin de partager un moment agréable et des valeurs qui donnent leur sens à notre passion.
A savoir que les fonds collectés pour l'organisation de cet événement serviront exclusivement à l'achat de récompenses pour les clubs les mieux classés et au repeuplement en carpes des secteurs publics .
Récompenses :les 2 clubs les mieux classés recevront un joli trophée représentant la coupe des clubs.
De plus, l'ensemble des binomes du club le mieux classé recevra un lot d'une valeur de 165 euros.
De plus, chaque binome des clubs classés entre la 2eme et la 6eme place recevra un lot d'une valeur de 110 euros.
tous les autres clubs recevront un lot de consolation pour chacun des pecheurs qui aura participé à cet evenement.
Reglement
*chaque club sera représenté par deux équipes de deux pecheurs
*les binomes pourront etre different selon les manches car ceux ci sont la pour representer l'entité du club auquel ils appartiennent et non pas leurs personnes
*la rencontre se déroulant sur des sites privés, aucun permis n'est nécessaire
*tirage au sort des postes : l'équipe tirée au sort choisira le poste de son choix
*peche par équipe de deux pecheurs , 2 cannes par pecheurs , soit 4 lignes a l'eau par équipe.... ... ....
L'objectif est de créer un lien entre les différents clubs de nos régions et de relancer la compétition ( qualification championnat de France ) afin que nos régions soit représentées au plus haut niveau et cela dès 2014 et je l'espère en 2015 ou 2017 pour l'organisation de la coupe de France des clubs sur nos terres lors de laquelle 22 clubs venus des quatres coins de la France et peut etre le votre, viendront s'affronter pour un titre de champion de France.
Une coupe des régions du GR du Nord de la France (somme, oise, aisne, nord, pas de calais,seine maritime, eure, orne, calvados, manche, marne, ardennes, et départements d'ile de france) sera organisé chaque année pour desservir un titre au meilleurs des clubs engagé.
Prendre du plaisir au bord de l'eau et participer en temps qu'acteur à des actions pour la cause carpiste, voilà ce que nous vous proposons par le biais de cette compétition.
pour plus de renseignements : jp : 06 23 78 92 23
N'hésitez pas à transmettre à vos contacts dans les clubs, les Fédé, les AAPPMA... ... L'objectif est surtout de remettre des fish dans le public que tout le monde puisse pêcher (!!!!!!!!) en compétition mais aussi en loisir !
Partout dans l'hexagone gravières et sablières ont été creusées. Les matériaux extraits destinés à la construction des infrastructures ont laissé place à des masses d'eau aux caractéristiques différentes. Tantôt profondes et enclavées ou bien largement ouvertes et à faible profondeurs, leurs profils varient en fonction de la nature des sols rencontrés, des techniques d'extractions misent en oeuvre. Dès le début des extractions les trous formés sont empoissonnés, mais il faut bien souvent de très longues années avant qu'ils développent un réel intérêt pour la pêche de la carpe. Dans un premier temps on peut caractériser les jeunes sablières et gravières comme des milieux pauvres. La productivité y est faible, notamment lorsque les eaux sont profondes et troubles. La production primaire (végétale) est primordiale afin qu'un éco-système s'établisse. La biodiversité est donc, dans les gravières à faible densité un aspect essentiel à prendre en compte afin de déterminer l’intérêt que peut avoir un plan d'eau.
L'importance du repérage.
La carpe est un poisson grégaire, aussi sa répartition sur la masse d'eau est irrégulière. Un banc peut séjourner plusieurs heures par jour, pendant des mois au même endroit, effectuant des allers et venues réguliers d'un point A à un point B sans jamais dévier d'un mètre. A contrario certaines zones, voir même plusieurs hectares ne sont JAMAIS visités par aucune carpe pendant de très longue périodes. Le repérage, la suivie des poissons est donc une partie intégrante de la pêche. Float tube, mini zod, sont des atouts importants lorsque les berges sont impratiquables.
Dans les gravières à faible densité (inférieure à 2/3 poissons hectares), lorsque la pression de pêche et la présence humaine est faible ou absente les poissons sont souvent observables. C'est bien à ces endroits qu'il convient de les pêcher. Les spots à privilégier sont bien-sûr les zones d'alimentation quoi qu'elles ne soient pas toujours évidentes à déterminer et l'on doit parfois se contenter de pêcher des tenues. L'aide du marqueur sondeur est précieuse : Le marqueur permet de repérer les fonds durs, (bien souvent des "haut fonds") dans la majorité des cas les zones les plus intéressantes pour les raisons suivantes :
- Le montage ne disparaît pas sous la vase et reste pêchant.
- L'amorçage diffuse et ne s'enfonce pas dans la vase
- Les zones caillouteuses et rocheuses sont fréquentées par les écrevisses, et sont des supports pour les dresseines
- Les corbicules vivent dans un substrat de sable et gravillon.
Les pentes des berges qui présentent ces caractéristiques sont des zones très intéressantes, notamment quand une dense végétation pousse sur la berge et que les fonds sont très encombrés.
La berge : un lieu de vie privilégié.
Le long du tombant de berge s'étale un écosystème ayant un fort attrait pour les carpes. Une partie de la nourriture naturelle peut provenir d'au-dessus de la surface, ce qui tombe des arbres. Les végétaux qui poussent à moitié dans l'eau sont des cachettes pour de nombreuses espèces qui constituent une source éventuelle de nourriture. Dans les pentes, lorsque le substrat rocheux/sableux... est à nu, les écrevisses y fondent des colonies. Mollusques et autres habitants discrets trouvent dans la proximité de ces divers habitats leur propre lieu de villégiature idéal. Les arbres surplombant, affaissés ou totalement coulés sont des lieux de repos recherchés par les gros cyprins. Lorsque cela est possible, il est extrêmement instructif de longer les bordures côté eau. De bonnes Waders sont conseillées. Depuis l'eau des détails à peine perceptibles du bord sautent aux yeux. Berges creuses, évolution de la profondeur, nature des sols par sensation sous la semelle, présence de colonies de mollusques (remonter pierres et branchages immergés). Avec un peu d'habitude il est aisé de discerner les fonds visités par les poissons. On y observe des traces de grouinage et parfois même le fond semble méticuleusement nettoyé.
En cherchant bien on trouve également des traces de pêche...^^
L'influence des vents, des températures.
Les masses d'eau se déplacent en fonction des vents mais également des températures. Dans les gravières profondes l'effet du vent entraîne un brassage des masses d'eau, de températures et de taux d'oxygène différents. Un phénomène complexe à analyser, nous devons nous contenter de déterminer sommairement les paramètres qui nous intéressent, d'autant plus que l'influence saisonnière et le développement de la vie à une influence également. Voici quelques règles générales qui sont à prendre en compte pour optimiser les chances de capture :
- Les carpes s'abritent du vent lorsqu'elles stagnent en surface l'été.
- Elles suivent le vent lorsque celui-ci pousse la nourriture (bourre, pain, insecte).
- L'hivers elles occupent les zones plus profondes et plus chaudes.
- En cas de température élevée et de taux d'oxygène bas elles se mettent en activité berge battue par les vents.
- Au printemps les carpes se dirigent vers les frayères lorsque l'eau atteint sur celle-ci environ 17 degrés.
N'oubliez cependant pas que la pêche est une science relativement inexacte... du moins, nos capacités d'analyse trouvent leurs limites et les cas particuliers sont nombreux, propres à chaque milieu.
L'amorçage.
Voici une règle tant approximative qu'adaptable quand à la mise en amorçage d'un spot sur moyen terme (6/8 jours).
Un amorçage par jour est recommandé, cela dit bien souvent, il n'est possible que d'amorcer un jour sur deux. Dans ce dernier cas augmentez de 50% les volumes. Dans un premier temps, il convient de déterminer la quantité de poissons susceptibles de nettoyer la providentielle nourriture que vous allez déposer. Si les brèmes et autres poissons blancs sont nombreux comptez que, en moyenne, 1 à 2 kilos de graines peuvent tout à fait être avalés par ces derniers chaque heure ! Ainsi 5 kilos de maïs pourraient ne pas faire une journée au fond sans qu'une seule carpe n'en mange un seul grain. Plus sélective mais néanmoins consommable par une grande partie des indésirables la bouillette à un grand intérêt. Un panache allant de 20 à 30mm est tout indiqué, sachant que les 20mm seront consommés rapidement par les indésirables. L'exemple ci-dessous correspondrai pour un lieu avec une présence modérée d'indésirables, et en cible une petite dizaine de carpes.
Jour 1 à 3 : 10 kilos de graines/pellets, 1,5 kg de bouillettes 20/30
Jour 4 à 6 : 7 kg de graines/pellets, 2,5kg de bouillettes 24/30
Jour 7 à 8 : 3/4 kg de graines/pellets (largement étalés), 3/4Kg de bouillettes 24/30 Une coco de 20+ rentrée sur un spot amorcé à l'avance.^^
→ La réduction des volumes et l'augmentation des diamètres mettent les poissons en compétition alimentaire, tout en sélectionnant leur taille.
Généralement, on place les montages soit sur des spots précis, soit en quadrillant la zone. Afin de limiter les touches d'indésirable et suivant la logique d'amorçage, il conviendrait d'escher respectivement les montages avec un chapelet de graines, un tricheur bille de 24, une bille de 30, s'adaptant aux touches. Dans la mesure où les indésirables persisteraient à prospecter la zone et gêneraient la pêche, arrêter les rappels de graines, privilégiant les appâts de +24mm.
Les carpes sur les photos qui agrémentent cet article ont été prises sur le même ALT, suivant un raisonnement proche. Je vous souhaite la même réussite.
Amicalement,
Maco Capa.
3 poissons vers 20 et 2 aux alentours de 15 cette nuit là.
Ecrit par couzchain le Mercredi 16 Janvier 2013 à 06:00
Merci Maco belle article
Ecrit par Dadou le Mercredi 16 Janvier 2013 à 08:10
super article maco bravo et des jolie poissons sauvage!je me rapel c est le lieu dont tu ma parler! tchao maco a bientot pour une session ver chez moi ou chez toi!!!!!!
coyote78.......!!!!
Ecrit par coyote78 le Mercredi 16 Janvier 2013 à 17:32
Article très intéressant, merci maco!
Ecrit par Nico le Mercredi 23 Janvier 2013 à 14:47
<bjr maco. Bel article :) Vivement mai que je test les harmfull dans mon canal a chats!
Ecrit par danidefacebook le Vendredi 25 Janvier 2013 à 17:44
L'an dernier au mois d'aout, je réserve un plan d'eau dans le sud de la Seine et Marne pour passer quelques jours avec mes amis. Une gravière délicate aux eaux bleues vertes laisse entrevoir ça et là des hauts fonds attrayants, d'énormes plaques d'élodée, et en bordure des nénuphars étoilés d'un mauve et de blanc éclatant. L'astre chaleureux inonde de lumière, ces quelques jours s'annoncent sympathiques, seule relative "ombre au tableau" la présence de poissons chats et de nombreuses écrevisses.
A une époque désormais lointaine, la pêche au coup occupait les jours heureux, ceux que l'école n’emprisonnait pas et cette liberté avec récurrence, me destinait vers un plan d'eau rempli de carpes (auxquelles je ne prétendais pas encore à la capture), rempli de poissons chats à en faire craquer n'importe quel pêcheur sauf un peut être. Ce vieux monsieur, dans ma mémoire, avait l'allure du grand père parfait. Son sourire se confondait dans ses rides, le regard profondément sage, il savait expliquer simplement la pêche. A ses côtés, la pêche d'un autre temps, celle d'une vie au bord de l'eau et avec la nature, celle d'un monde rural qui se retrouve pour échanger sur tout et rien, la pêche pour y être simplement avec des amis, les anecdotes fusent ça et là, une culture et une histoire qui disparaissent jour à jour semble t-il. Ce vieil homme, tandis que la majorité de ses compères s’agaçaient de ne voir que de sombres moustaches continuait à emplir sa bourriche de beaux gardons, brèmettes et carpeaux. La mémoire si elle se transforme un jour en histoire offre au présent un avenir plein d'espoir ; rien ne meurt jamais vraiment quand l'on transmet son savoir.
Mes amis arrivent un à un sur le plan d'eau. Dans mon sac à appâts blindé à craquer je regarde mon histoire et "le savoir" du vieil homme. Ces formes sphériques que je fixe une à une racontent un peu de la vie de ce vieux monsieur. Elles contiennent au présent un mélange de farines qui semble avoir de l'avenir.
Des presque 20 kilos de bouillettes que Lily et moi avons roulé la veille, je fais de petits sacs que j'offre à tous les amis présents. Dans un premier temps j'explique que ces appâts doivent permettre de pêcher tranquillement sans éveiller l'attention des poissons chats. Je vois sur les visages de certains un scepticisme auquel il est vrai, j'adhère mais au minimum seulement, car depuis quelques heures les montages sont à l'eau, une petite carpe au tapis et pas de désagrément avec les poissons chat.
Tous s’installent, 11 batteries pêchent, puis au fur et à mesure j’apprends que la bouillette "traditionnelle" est abandonnée, que la graine rapporte que de petits poissons. Mon portable sonne : Un record personnel est annoncé ! " c'est avec tes bouillettes Maco" m'annonce Dimitri venu de Charente (en photo ci dessus). J'exulte, non seulement les poissons chats ne les touchent pas et sur plusieurs jours les 3/4 des départs se font sur les appâts composés de la mémoire du vieil homme de mon enfance ! Pour finir la session je devrai rentrer pour en rouler à nouveau ! Nous compterons 35 départs pour 27 réalisés avec ce nouvel appât.
Depuis l'été dernier la formule se travaille, elle pêche un peu partout en France et capture régulièrement des carpes. Les poissons chat n'y touchent presque pas, très peu de brèmes, de rares attaques d'écrevisses et pas un seul silure de sorti. Les essais se poursuivent et avec d'autres amis pêcheurs nous nous retrouvons sur la première gravière pêchée avec ces appâts. Nous ne disposons que de 24 heures pour tirer un maximum d'informations et prendre des poissons. Le temps est pluvieux voir orageux, le vent souffle par rafale, les conditions sont très mauvaises. Cependant, la motivation est bien là !
^^ Ludo de Tomasi et guillaume, adeptes de la dépose millimétrée poseront chaque montage à la main jusqu'à parfois 200 mètres. C'est une première pour eux sur ce plan d'eau. Ils sont équipés d'Arma-Mesh car ils souhaitent comparer avec des appâts du commerce réputés. Je suis très heureux de voir qu'ils abordent un test d'une façon si sérieuse.
En ce qui me concerne je suis interrogatif ; Afin de faciliter le roulage, le mix d'origine est régulièrement modifié. Cependant l'ajout de liants favorise une relative attractivité... et du coup ces mixs "test" sont d'avantage enclin à être consommés par des poissons blancs... ou pire des poissons chats.
Un de ces mixs test, était testé le semaine précédente par Loic modérateur du Forum Carptek 77(en photo à droite). Neuf carpes avaient été séduites, les poissons chats évités, en sera t-il de même lors de cette session ?
Nous nous installons donc sur l'île centrale du plan d'eau. Cette île offre des possibilités de pêche sur la quasi totalité de la masse d'eau. Lily prospecte les abords de l'île à deux cannes. Je choisi de pêcher à grande distance avec deux autres cannes. Ludo et guillaume choisissent leur poste en fonction des traces de tenue et d'alimentation des poissons. Le long des berges nous pouvons observer, dans certains endroits bien précis, des traces caractéristiques de fouilles régulières. Pour ma part je dispose 10 bouillettes à chaque fois ainsi que de l'enrobage sur le plomb. Les eaux claires me pousse à opter pour une tête de ligne en fluo carbone plaquée par une cendrée de 1,5 gr environ, qui sert également de butée, un montage coulissant pour un maximum de sensibilité. Un bas de ligne de 12/15 cm en tresse souple relativement claire.
Je ne peux m'empêcher de penser à ce vieil homme. Aurait-il pu imaginer que 20 ans plus tard son enseignement donne autant de joie ? Lui d'une autre époque vit toujours à travers la carpe moderne par le biais de ma modeste contribution. J'espère que longtemps encore les HARMFULL C.C, nom qui est donné à cette bouillette, feront vivre son souvenir et offriront le bonheur au bord de l'eau à des milliers de carpistes cherchant une alternative éthique d'appâts sélectifs qui permettent d'éviter les chats dans la majorité des situations. Merci aux vrais amis des bords de l'eau qui ont permis cette histoire de continuer à s'écrire.
Slt c le carpiste de l yonne. J comprend maintenant. Bravo maco, belle morale. Certain devraient en prendre de la graine !
au plaisir de vous revoir,
Francois
Ecrit par francois le Samedi 16 Juin 2012 à 23:25
hi!j'ai eu la chance que m'a donné maco capa de tester pour la première fois une bille avant qu'elle ne soit sortie;une bille anti-chat: là je demandais à voir....pas sur une gravière inconnue mais sur une qui pour moi, dirait si oui ou non... ce sont des billes que les chats ne touchent pas! je portais mon dévolu sur une gravière de mon département d'origine dans la Loire (42) et là je peux vous dire que je n'ai eu aucun problème avec les chats!!!!!!2 et 4 jours avant je dispersais en tout 2kilos de harmfull sur la zone que je voulais prospecter, le résultat fut excellent les billes n'étaient pas attaquées par les minous;adieu les tirées intempestives; ni de relever les cannes souvent pour voir ce qu'il reste sur le montage; pour moi le test fut à 100% réussi et naturel!!!!!!!!merci à vous deux!!!!
en plus mon test ne dura que de 13 à 19 heures et fin avril de surcroit; je battais ce jour là mon record en commune par deux fois!!!!!!!15.4 et 17.2....!!!!!!!!!!!
Ecrit par flachbach42 le Dimanche 17 Juin 2012 à 04:13
Et bien ça a l'air concluant cette affaire de bille antichats, ça donne envie d'essayer! Le montage vidéo, tip top!
L'eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d'intérêt général.
Dans le cadre des lois et règlements ainsi que des droits antérieurement établis, l'usage de l'eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d'accéder à l'eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous.
Les coûts liés à l'utilisation de l'eau, y compris les coûts pour l'environnement et les ressources elles-mêmes, sont supportés par les utilisateurs en tenant compte des conséquences sociales, environnementales et économiques ainsi que des conditions géographiques et climatiques.
Les propriétaires riverains d'un cours d'eau ou d'un lac domanial ( domanial :public ) ne peuvent planter d'arbres ni se clore par haies ou autrement qu'à une distance de 3,25 mètres. Leurs propriétés sont grevées sur chaque rive de cette dernière servitude de 3,25 mètres, dite servitude de marchepied.
Tout propriétaire, locataire, fermier ou titulaire d'un droit réel ( en gros dans le domaine privé ), riverain d'un cours d'eau ou d'un lac domanial est tenu de laisser les terrains grevés de cette servitude de marchepied à l'usage du gestionnaire de ce cours d'eau ou de ce lac, des pêcheurs et des piétons.
La responsabilité civile des riverains visés au deuxième alinéa ne peut être engagée au titre des dommages causés ou subis à l'occasion du passage des pêcheurs ou des piétons qu'en raison de leurs actes fautifs.
Les propriétaires riverains des cours d'eau domaniaux sont tenus, dans l'intérêt du service de la navigation et partout où il existe un chemin de halage ou d'exploitation, de laisser le long des bords desdits cours d'eau domaniaux, ainsi que sur les îles où il en est besoin, un espace de 7,80 mètres de largeur. La servitude dont est ainsi grevée leur propriété est dite servitude de halage.
Ils ne peuvent planter d'arbres ni se clore par haies ou autrement qu'à une distance de 9,75 mètres sur les bords où il existe un chemin de halage ou d'exploitation.
Le long des canaux de navigation, les pêcheurs et les piétons peuvent user du chemin de halage et de la portion de berge faisant partie du domaine public, dans la mesure où le permet l'exploitation de la navigation.
Ici, comme presque partout, une berge inaccessible en voiture, gage de tranquillité mais impossible d'accès si l'on veut poser ses sacs. Il est grand temps que cela change : les cartes de pêche ne servent elle pas à payer la location du droit de pêche et l'entretien de ces berges ? >>
Sur décision de l'autorité administrative, le droit visé à l'alinéa précédent peut exceptionnellement être supprimé soit pour des raisons d'intérêt général, soit pour des raisons de sécurité lorsque les berges sont incluses dans des établissements industriels.
Lorsqu'un cours d'eau est déjà grevé de la servitude prévue au IV de l'article L. 211-7 du code de l'environnement, cette dernière servitude est maintenue.
Lorsque l'exercice de la pêche, le passage des piétons et les nécessités d'entretien et de surveillance du cours d'eau ou du lac le permettent, la distance de 3,25 mètres mentionnée à l'article L. 2131-2 pour la servitude de marchepied peut être exceptionnellement réduite, sur décision de l'autorité gestionnaire, jusqu'à 1,50 mètre.
Lorsque l'intérêt du service de la navigation le permet, les distances de 7,80 mètres et de 9,75 mètres mentionnées à l'article L. 2131-2, pour la servitude de halage, peuvent être réduites sur décision de l'autorité gestionnaire.
3 / Des travaux polluent l'eau, comment les faire stopper ? Une vidange est prévue, cela risque de colmater les frayères.
I. - Les autorisations ou permissions accordées pour l'établissement d'ouvrages ou d'usines sur les cours d'eaux non domaniaux peuvent être révoquées ou modifiées sans indemnité de la part de l'Etat exerçant ses pouvoirs de police dans les cas suivants :
1° Dans l'intérêt de la salubrité publique, et notamment lorsque cette révocation ou cette modification est nécessaire à l'alimentation en eau potable de centres habités ou en est la conséquence
2° Pour prévenir ou faire cesser les inondations ;
3° Dans les cas de la réglementation générale prévue à l'article L. 215-8 ;
4° Lorsqu'elles concernent les ouvrages établissant ou réglant le plan d'eau ou les établissements ou usines qui, à dater du 30 mars 1993, n'auront pas été entretenus depuis plus de vingt ans ; toute collectivité publique ou tout établissement public intéressé peut, en cas de défaillance du permissionnaire ou du titulaire de l'autorisation, et à sa place, après mise en demeure par le préfet, exécuter les travaux qui sont la conséquence de la révocation ou de la modification de la permission ou de l'autorisation, et poursuivre, à l'encontre du permissionnaire ou du titulaire de l'autorisation, le rembremboursement de ces travaux ;
I bis. - A compter du 1er janvier 2014, en application des objectifs et des orientations du schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux, sur les cours d'eau classés au titre du I de l'article L. 214-17, les autorisations ou permissions accordées pour l'établissement d'ouvrages ou d'usines peuvent être modifiées, sans indemnité de la part de l'Etat exerçant ses pouvoirs de police, dès lors que leur fonctionnement ne permet pas la préservation des espèces migratrices vivant alternativement en eau douce et en eau salée.
<< les autorités s'efforcent de localiser la pollution qui touche à la fois les communes de St-Sulpice- de- Guilleragues et dans une moindre mesure Le Puy, d'une rive à l'autre. ( source sud-ouest.fr)
II. - Les dispositions du I et du I bis sont applicables aux permissions ou autorisations accordées en vertu des articles L. 214-1 à L. 214-6, ou antérieurement à la mise en vigueur de ces dispositions, ainsi qu'aux établissements ayant une existence légale et aux entreprises concédées ou autorisées en application de la loi du 16 octobre 1919 relative à l'utilisation de l'énergie hydraulique. Les modifications apportées en application du I bis du présent article aux concessions visées par la loi du 16 octobre 1919 précitée n'ouvrent droit à indemnité que si elles entraînent un bouleversement de l'équilibre économique du contrat.
III. - Les conditions d'application du 4° du I sont fixées par un décret en Conseil d'Etat.
4 / Il faut laisser passer les espèces migratrices, comment dénoncer un barrage non respectueux des écosystèmes ?
Dans les cours d'eau ou parties de cours d'eau et canaux dont la liste est fixée par décret, après avis des conseils généraux rendus dans un délai de six mois, tout ouvrage doit comporter des dispositifs assurant la circulation des poissons migrateurs. L'exploitant de l'ouvrage est tenu d'assurer le fonctionnement et l'entretien de ces dispositifs.
Les ouvrages existants doivent être mis en conformité, sans indemnité, avec les dispositions du présent article dans un délai de cinq ans à compter de la publication d'une liste d'espèces migratrices par bassin ou sous-bassin fixée par le ministre chargé de la pêche en eau douce et, le cas échéant, par le ministre chargé de la mer.
Le classement des cours d'eau, parties de cours d'eau et canaux intervenu au titre du régime des échelles à poissons antérieurement au 1er janvier 1986 vaut classement au titre du premier alinéa de l'article L. 432-6.
5 / Mon AAPPMA n'entretient pas ses berges, la VNF ne fait rien. Qui doit Agir ?
Sans préjudice des articles 556 et 557 du code civil et des chapitres Ier, II, IV, VI et VII du présent titre, le propriétaire riverain est tenu à un entretien régulier du cours d'eau. L'entretien régulier a pour objet de maintenir le cours d'eau dans son profil d'équilibre, de permettre l'écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état écologique ou, le cas échéant, à son bon potentiel écologique, notamment par enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, par élagage ou recépage de la végétation des rives. Un décret en Conseil d'Etat détermine les conditions d'application du présent article.
Une trentaine d’étudiants de BTS gestion protection de la nature du lycée de Suscinion participent à l'aménagement de l'étang de Mesqeau, à Plougasnou. Le site accueillera la future école de pêche de l'AAPPMA.