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Blog carpiste - PASSION CARPISTE - page 22 |
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Seulement une belle miroir sortie lors de cette journée de mardi dans les herbiers, sans doute une sorte de poisson annonciateur de bonnes nouvelles. Alors pour cette seconde nuit, je reste sur la technique de la veille, ce n'est souvent pas au bout de 24 heures que la pêche est faite. Une période de 48 heures est plus adaptée, d'après ma propre expérience, pour décoder les attitudes des carpes. Au petit matin, après une longue nuit de récupération, pas un bip n'est venu me sortir de mon sommeil. La matinée sera consacrée aux repérages visuels et surtout à trouver la technique la plus appropriée à la situation du moment, la frai. Les carpes batifolent maintenant dans un fracas indescriptible sur la frayère. La journée est ensoleillée et nous sommes sous une chaleur accablante. Il faut pourtant faire un virage à 180 degrés et changer de pêche avant de se trouver devant une grande désillusion. Les carpes ne sont pas enclines à se nourrir, il va falloir faire preuve d'ingéniosité et de patience pour en débusquer quelques unes d'ici la fin de la semaine. On repère que les poissons blancs sont aussi en pleins ébats et que certaines carpes profitent de l'aubaine pour venir se gaver de leurs œufs. Ce phénomène nous est déjà connu car je l'ai déjà vu sur un grand lac de barrage. Il avait alors fallu pêcher au plus près des berges dans moins d'un mètre d'eau. Nous voyons alors passer les carpes la journée et ils nous suffisaient de placer nos lignes sur ces passages pour enregistrer des départs uniquement de nuit. J'adapte, pour l'après-midi et cette fin de semaine, cette technique sur cette gravière. On verra bien si l'histoire se répète et j'opte alors pour des bouillettes de 14 mm sur une base carnée. Des petites bouchées trouveront certainement plus d'adeptes que des bouchées plus conséquentes. Je déplace deux cannes juste derrière le lieu de frai des gros poissons blancs, gardons et brèmes principalement. Une sur la plage dans à peine un mètre d'eau, les petites carpes vues cette fin de matinée me conforte dans le placement de cette ligne. Une simple bouillette de 14 mm équilibrée fera l'affaire avec un hameçon de taille 5, un montage très fin pour carpes difficiles. L'autre sera à l'affût derrière les arbres immergés, deux bouillettes de 14 mm décollées en guise d'appât. Les carpes regroupées pour la frai, aperçues la veille, ne sont pas restées et ont sûrement rejoint leurs congénères sur une des 2 frayères. Aucun risque alors de les déranger pendant leur acte conjugal, je ne me serais jamais aventurer et permis de pêcher dans ou proche d'une frayère. Je laisse ma troisième canne sur le coup amorcé, j'ai comme l'impression qu'un poisson passera à un moment ou à un autre. Une sorte de présage en quelque sorte. Les départs vont alors s'enchaîner sur un rythme assez soutenu à certaines périodes, j'ai même eu un départ avant d'avoir pu ajuster correctement mon swinger. Des petites carpes mais qui me comblent parfaitement car dans ces périodes de frai il faut parfois savoir se contenter de poissons plus modestes. Plus on pratique la pêche et plus on accumule de l'expérience, qui nous sert alors sur la plupart des eaux. Il ne fallait pas rester sur la pêche du début de semaine, on se serait pris une jolie taule. Une remise en question, un rapide temps d'adaptation et tout est rapidement rentré dans l'ordre. En deux jours, je totalise 17 carpes grâce à cette technique, frai des poissons blancs, repérage du passage des carpes, placement des lignes avec exactitude et petits appâts. Tout cela uniquement en soirée et la nuit, pas facile de trouver un moment pour fermer les yeux. Mais c'est cela la pêche de la carpe et c'est aussi pour çà que ce n'est jamais une pêche monotone à contrario de ce que beaucoup de monde pense en nous voyant. La cerise sur le gâteau me viendra du coup amorcé depuis lundi. Une magnifique miroir de +15 kg se laissera piégé au petit matin du dernier jour. Il était à peine 6 heures du matin lorsque mon détecteur se mit à biper tout doucement, souvent un signe annonciateur de joli poisson. Il nous fallait maintenant plier mais avec un peu la mort dans l'âme car les touches s'enchaînaient alors régulièrement, aussi bien pour moi que pour Adrien. |
Thème: Sessions de pêche | Département: Ain (01) |
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Tags: session - gravière |
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Après un week-end, quatre jours de bonheur tranquille, il est maintenant l'heure de se replonger dans de la pêche pure. Mais qu'elle ne fût pas ma surprise lorsque j'enjambais le premier pont qui traversait ma chère Saône. Elle était tout bonnement en légère crue et encore impraticable. Lorsque je suis parti jeudi, les carpes avaient déjà été coupé dans leur frai à cause des importantes chutes d'eaux du lundi et de la fraîcheur. Tout cela ajouté égal rien de bon pour la pêche. Pour justifier ma théorie j'appelle Lucien, le spécialiste de la Saône, et il m'apprend qu'il n'a fait que deux poissons ce week-end. Un bien triste résultat sur un poste maintes et maintes fois éprouvé à cette époque de l'année. Pour une fois que nous avions, avec Adrien, prévu une session en rivière, c'est malheureux. Je lui téléphone et après une brève concertation nous envisageons le plan B, direction une gravière locale et ses carpes de bonnes tailles. D'après le garde, elles auraient fini de frayer un peu plus tôt, une maigre consolation par rapport aux formidables communes de Saône. Nous arrivons donc lundi matin sur la gravière et là encore surprise, aucun carpiste installé. Première bonne nouvelle au moins. Toute la superficie pour nous tout seul, où allons-nous nous installer ? Les choix de poste sont multiples et finalement nous en choisissons un qui nous permettra de changer de pêche en cours de semaine si cela est nécessaire. Après un sondage en règle, nous tombons sur un spot qui nous paraît prometteur. Un fond qui monte jusqu'à 2,50 mètres et qui tombe à 4 mètres en à peine quelques tours de manivelles de moulinet. Un véritable mur s'étale devant nous, et ce sur une bonne longueur. On pourra l'exploiter tout les deux et allier notre approche. Les carpes doivent certainement passer au pied de cette cassure, j'appellerais cela une sorte de couloir de liaison entre deux zones(soit de tenue ou de nourriture). Nous allons amorcer ce spot avec des pellets de 9 et 15 mm pour créer tout de suite une zone olfactive très marquée afin d'attirer au plus tôt le poisson blanc. Nous y déposons aussi quelques bouillettes sur une base carnée et avec un mix prévu pour une pêche à moyen et long terme. On est là pour une semaine et on va laisser travailler les bouillettes tranquillement sous l'eau, nul besoin de se presser. Je place une canne sur le haut fond et une au pied de la cassure, histoire de voir où les carpes passent. Je plancherais plutôt pour le bas qui me paraît être un guide naturel. Ma troisième et dernière canne sera quant à elle mise au plus près d'une île entre de petits herbiers immergés. Les carpes s'y sentent généralement en sécurité et les poissons y sont assez souvent. La première nuit est plutôt timide et seulement 2 carpes de prises, une sur chacun de nos coups respectifs. Une sur le haut et une sur le bas de la cassure, difficile pour le moment de savoir où elles passent réellement. Mais ce qui nous chagrine le plus, c'est qu'une des deux carpes est pleine de laitance et nous laisse quelque peu coït. Nous replaçons cependant nos cannes pour une journée qui s'annonce extrêmement chaude. Le soleil est à son apogée quand Adrien m'interpelle. Il vient de voir des carpes rassemblées sous des arbres immergés, un signe annonciateur de catastrophe pour la pêche. Les carpes se préparent bel et bien pour une seconde frai. La première ayant aussi été interrompu par la pluie et les baisses de températures que cela engendra. La fin de journée fût tendue et une question venait nous hanter l'esprit. Arrêter ou continuer la session ? La malchance me poursuivrait-elle ? Troisième fois qu'une de mes parties de pêche est dérangée par la frai. Finalement nous changeons totalement notre stratégie de pêche et restons jusqu'à la fin de la semaine. Cela payera t'il ? |
Thème: Sessions de pêche | Département: Ain (01) |
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Tags: gravière - session |
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Après cette nuit catastrophe, je me lève et m'empresse de monter la canne au coup, histoire de voir si les gardons sont plus dociles que les carpes. J'attend impatiemment la touche mais celle-ci tarde à venir malgré l'activité des blancs. Je n'ai pas de farine pour amorcer et je prend dans mon seau une petite poignée de pellets de 10 mm à dissolution rapide. Les granulés n'ont pas le temps d'atteindre le fond que mon bouchon disparaît sous la surface et mon premier gardon est piqué. Le simple fait d'avoir jeté ces quelques pellets a déclenché une activité alimentaire de leur part. Il suivra encore de nombreux blancs et les touches s'enchaîneront rapidement, j'adore cette vision de la pêche au coup. Je jette, je tire. Je prends un rapide petit déjeuner et me dirige vers le carpodrome afin de voir si les carpeaux sont aussi compréhensifs que les gardons, mais surtout si le pellet est aussi porteur de touches. Je me contente de ne lancer que des grains de maïs doux à la volée pour une première approche. Au bout de 10 minutes, toujours rien. Allez, une petite poignée de pellets pour tenter d'affoler ma vieille canne télescopique. Les pellets ont seulement agi 2 minutes, à tout casser, avant que ma ligne ne se tende. Un carpeau viendra me rejoindre sur la berge ainsi que quelques autres. Le pellet a encore frappé, il va falloir que je l'essaye ce soir pour voir son attraction sur les plus gros poissons. Pour le moment cela marche très bien, il n'y a pas de raison pour que cela ne continue pas. Un petit break pêche pendant la journée pour découvrir un magnifique jardin botanique à seulement 10 kilomètres du Domaine. Un endroit à visiter si votre compagne adore les fleurs et autres plantes. J'avoue que je me suis aussi pris au jeu car il existe quelques variétés de fleurs qui sont tout à fait magnifique. J'ai un petit faible pour les plantes carnivores qui développent tellement d'ingéniosité pour pouvoir attraper ces pauvres insectes. L'après-midi passe très vite et il est temps de rentrer pour notre dernière soirée, il ne va pas falloir que je loupe ma pêche. Changement de technique et j'opte, comme ma matinée fût couronnée de succès, pour une approche aux pellets. Amorçage à base de pellets dissolution lente et eschage avec un pellet de 25 mm. Je place ma première canne entre le haut-fond et les arbres immergés et la deuxième sur le plateau sablonneux, uniquement pour la soirée, je réajusterais mes cannes avant la nuit. 18h30, les cannes pêchent et il est alors temps de faire une petite friture de gardons pour le repas de ce soir. Les touches s'enchaînent régulièrement mais tous les poissons ne rejoignent pas le seau. Et oui il est parfois difficile de les attraper et alors ils se décrochent tout seul et retrouvent la liberté. Ou parfois lorsque l'on veut les compter pour ne pas trop en avoir de trop, on les relâche sans l'avoir voulu. Je suis un spécialiste en la matière, n'est-ce pas Béa. 19h30, un détecteur émet un joli bruit et ni une ni deux je confie la canne au coup à Béatrice(grave erreur mais je n'aurais pu savoir à l'avance) et part combattre la carpe pleine de fougue. C'est la canne derrière le haut-fond qui est partie, je combats lentement le poisson qui me passe en revue tous les herbiers qui se trouvent entre lui et moi. Béatrice vient me rejoindre avec un petit sourire qui en dit long, pour l'instant je ne me doute de rien. On épuise finalement la carpe et c'est finalement un beau cadeau de début de soirée. Et oui, il n'y a que des petits poissons au Domaine, c'est bien connu, n'est ce pas messieurs !!!. Le peson montera à +15 kg et nous ravira tous les deux, peut-être plus moi mais apparemment ma copine n'est pas insensible. Le pellet aura eu raison de cette carpe et je relance la canne pour encore deux bonnes heures. Le plus difficile arrive enfin, Béatrice se met à rire en me présentant la canne au coup. Elle m'aura fait un très joli nœud (méli-mélo serait le plus approprié) de débutant. Je comprend maintenant mon père quand il m'emmenait à la pêche et qu'il ne pouvait pas pêcher lui-même. Ce n'est qu'une ligne et j'en remonte une immédiatement histoire de finaliser notre repas. Je laisse le soin à Béatrice de prendre les derniers gardons et lui explique que la douceur est de mise. Elle réussira très bien son initiation et se prendra vite au jeu. Quand les touches sont là, la pêche au coup est très prenante. On frira ( à la sauce de salade toute prête, faute d'huile) notre pêche et on la dégustera car cette friture était digne d'un grand restaurant. On finira cette soirée en faisant un joli feu de cheminée pour compenser la fraîcheur de la tombée du jour. Je replace mes deux cannes vers 22h00 avec des bouillettes équilibrées, cette fois-ci, pour passer la nuit tranquille. Une canne plus près du haut-fond avec du pellet en amorçage et une au ras de l'île avec toujours la même approche. Comme cela les carpes pourront dérouler du fil à leur guise sans craindre les obstacles gênants, j'aurais au moins le temps de sortir du chalet. La nuit sera calme à part un petit souci technique dans la nuit, il me faudra attendre la levée du jour pour enregistrer ma première touche. La canne de gauche déroule et une belle miroir me rend visite sur le tapis, une +10 kg. J'ai eu un peu de mal à émerger mais il m'aura fallu assez de temps pour arriver aux cannes. Je n'aime pas me faire avoir deux fois par l'ingéniosité des carpes. Je me recouche et vers 7h30 alors que je dormais profondément, la canne de l'île se met à dérouler. Il me faut un long temps de réaction mais je parviens tout de même à épuiseter encore une miroir de +10 kg qui m'aura donné du fil à retordre. Jolie nuit. Il est temps de replier le matériel et de voguer vers d'autres cieux, il me reste encore une semaine de vacances. Je voudrais préciser pour les pêcheurs qui viennent pêcher au Domaine des Carpes sauvages qu'il faut se donner les moyens de prendre du poisson. Ce n'est pas les carpes qui viennent à vous mais c'est à vous de trouver le moyen de les faire venir. Les conseils de Fabien sont un atout précieux, il connaît les poissons et les lieux, et il n'y a pas de honte à les écouter. Au contraire. Arrêtez de dénigrer le lieu après une simple pêche, si on peut appeler cela de la pêche, remettez vous simplement en cause quelque fois. Je tiens aussi à remercier Béatrice pour sa patience à mon égard, elle aura ainsi pu découvrir une partie de notre vie de carpiste. Une session n'est jamais simple, avec des hauts et des bas, et il est parfois difficile d'être à l'écoute de l'autre quand les carpes ne sont pas au rendez-vous. La pêche de la carpe demande un minimum de concentration. J'avoue avoir apprécier ce week-end passé à ses côtés et la pêche en couple à du bon. A quand une seconde session, sous la tente cette fois-ci ? |
Thème: Sessions de pêche | Département: Marne (51) |
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Tags: domaine - privé - session |
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La voiture est chargée et je pars récupérer Béatrice en ce jeudi de l'Ascension. J'oublie derrière moi ma chienne Ultesse, ce sera la première fois que je n'irais pas à la pêche avec elle depuis mars 2004. On a décidé de la laisser à la maison plutôt que de la trimbaler en ville, de toute façon elle n'est bien qu'à la campagne. Ce sera aussi la première fois que j'emmène une copine à la pêche. Il faut que je sois vraiment accroc, voire plus, pour le faire. Je tiens à lui faire découvrir et partager cette passion qui me tient à cœur et qui me prend du temps. Elle comprendra(elle a déjà compris) pourquoi j'ai besoin de me retrouver au bord de l'eau aussi souvent. On prend la direction du Domaine des Carpes Sauvages pour arriver en fin d'après-midi. Le trajet sera effectué sous des trombes d'eau mais en arrivant le ciel devient plus clément, une sorte de bon présage. On effectue un rapide tour du propriétaire et les pêcheurs censés être là ne le sont plus. Je me renseigne et apparemment ils seraient partis avant la date finale. Ils n'auraient fait que du petit poisson(de 8 à plus de 14 kg, qui plus est en nombre normal pour le lieu) et l'étang serait rempli d'herbiers impêchables. Ah j'allais oublié, d'après eux les fonds sont uniformes avec une profondeur moyenne de 1,50 mètres. PUTAIN, les propriétaires ont enlevé les hauts fonds depuis le mois de mars. CA C'EST PAS BIEN !!!! Nous serons tous les deux tout le week-end, chic !!! Je demande les clefs du chalet car pour Béatrice cette première session ne doit pas être synonyme de galère, et vu le temps que la météo annonce cela risque de ne pas être très facile. On sera comme des coqs en pâte pendant quatre jours. On prend le temps de faire le tour de l'étang avant de s'installer et MON DIEU !!!!. Ce que je pensais arriva. Les hauts fonds sont revenus depuis le départ des pêcheurs de ce matin, OUF !!!. Il ne m'aura fallu qu'un simple coup d'œil pour les apercevoir, ils auraient peut-être dû scruter un peu plus la surface de l'étang ou bien sonder méticuleusement. Le sondage à la canne prend du temps mais il est très souvent compensé par des touches, ce n'est pas Adrien qui me contredira. J'installe mes deux cannes vers 20h00, une sur la pente douce du haut fond(bouillette Crabe/Calamar de 20 mm et flottante de 16 mm) et la deuxième sur une langue de sable près de branches plongeantes entre deux herbiers(bouillette Mystery Fruits de 20 mm équilibrée). Mes montages sont simples : corps de ligne en 35/100, plomb plat in-line de 100 grammes, bas de ligne en fluorocarbone de 41/100 et hameçon n°2 et n°3 sans ardillon. Je ne me prends pas trop la tête pour cette nuit. Il est 21h30 et après un copieux repas nous nous installons au pied du rod-pod pour profiter de la tombée du jour. Béatrice et moi même apprécions ces moments de la journée où le calme reprend ses droits. Il y a très peu d'activité sur l'étang et pourtant une heure plus tard, un départ nous extirpa de nos rêves. Une jolie commune se laissera mettre à l'épuisette malgré ces herbiers gigantesques voire monstrueux qui sortent de l'eau pour vous faire décrocher le poisson. Je sais, il n'est pas facile de pêcher les herbiers mais avec un peu de pratique de la pêche à la carpe derrière soit on s'aperçoit que ce sont des conditions que l'on rencontre dans beaucoup de destination. AH !!!, la facilité n'est pas de mise ici et vraiment on prend son pied à chaque départ. C'est cela la pêche de la carpe, le poisson se défend jusqu'au bout pour notre plus grand plaisir de CARPISTE mais pour le malheur des "CARPEUX". Le reste de la nuit sera calme, le lendemain je relève les cannes vers 8h00 pour partir visiter les rues de Troyes et ses "magasins d'usines". Il m'est difficile de quitter une telle propriété avec tous ces beaux poissons mais après cette journée hautement sympathique et qui plus est en excellente compagnie, je ne regrette pas vraiment. Il y a des lieux qui méritent le détour dans cette belle région. La deuxième nuit, celle du vendredi au samedi sera celle des loupés. Lorsque l'on pratique depuis le chalet, il n'est pas simple de se lever et de parcourir le trajet jusqu'aux cannes en un minimum de temps. Je l'ai appris à mes dépends et deux départs pour autant de ratés. Un poisson cassé dans les arbres immergés près du haut fond et le deuxième décroché sous les branches immergées. Deux erreurs de ma part, j'aurais dû anticipé plus que çà la réaction des carpes et pêcher plus loin de ces obstacles. Je m'en veux encore de ces deux bourdes mais au moins les carpes pourront se libérer facilement de leurs entraves grâce aux hameçons sans ardillons. Il faut toujours être à 100% lorsque l'on pêche, et çà je le sais pourtant. Heureusement les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.... |
Thème: Sessions de pêche | Département: Marne (51) |
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Tags: domaine - session - privé |
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