Blog carpiste - PASSION CARPISTE - page 21

La semaine du 15 août signifie pour moi, bien souvent, reprise de la pêche. Après une petite trêve histoire de se ressourcer et de penser à autre chose, il est temps de remettre les cannes à l'eau. La météo est des plus capricieuse et la Saône est de nouveau impraticable. Les chutes d'eaux dans la région du Doubs ont fait monté le niveau en quelques jours de plus d'un mètre cinquante. Difficile cette saison en rivière. De plus pour notre plus grand malheur, certaines carpes n'ayant pas pu poser leurs œufs sont mortes. Impossibilité pour elles de frayer à cause du peu de chaleur de ces derniers mois. Toutes les tailles de poissons sont touchées, pourvu que le phénomène ne soit pas trop important pour le cheptel.

Il va falloir se retourner sur les gravières et leurs hordes de carpistes, tant pis, il faut faire quelque fois avec. Heureusement que le temps est avec nous car j'ai remarqué que plus le temps est mauvais moins les biwys sont nombreux. Et c'est tant mieux pour moi, un peu d'eau et tout le monde reste à la maison, peut-on appeler cela des carpistes ? J'ai un sérieux doute !!!

Cette semaine va être assez chargée car il me faut préparer les championnats de France de pêche à la carpe, et oui j'ai hérité du capitanat de l'équipe Rhône-Alpes pour la deuxième année consécutive. Six équipes à gérer, une de plus que la saison dernière, cela risque de ne pas être de tout repos. Heureusement ma copine m'accompagne et pourra me réconforter si un coup de moins bien se fait ressentir. Pourvu aussi que le région Lorraine organise aussi bien ces finales que la région Midi-Pyrénées. La tâche ne va pas être facile mais le jeu en vaut la chandelle.

N'oubliez pas, l'automne est la saison reine pour la pêche de la carpe, alors préparez correctement chacune de vos sessions.

Suite et fin du récit de la dernière session dans quelques jours. Je peux déjà vous dire que la nuit à été belle!!!

Il m'est difficile de trouver du temps de libre en ce mois de juin. Entre vie professionnel et vie privée, j'arrive tout de même à me dégager une nuit, celle du 15 au 16. J'attendais une météo plus clémente et on annonce pour ce vendredi soir des orages et de la pluie, peu de monde se risquera à la pêche et j'aurais à ma guise le plan d'eau. C'est ce qu'il se passa et lorsque sur les coups de 17h00 j'arrivais au abord de la gravière seulement une personne en place. Le choix du poste sera vite trouvé et ce sera celui de l'entrée. Lors de repérage préalable, les carpes semblaient se trouver ici et des sauts et des fouillent caractéristiques se faisaient entrevoir. Il n'y a pas de temps à perdre pour l'installation car les nuages commencent à s'amonceler.

Comment aborder un poste avec si peu de temps devant moi ? La question ne fût pas difficile car le lieu est connu et la réponse fût cogiter dans la semaine. Une session comme celle-ci ne doit jamais être prise à la légère, il faut faire du poisson dans un laps de temps très court. L'emploi de pellet en guise d'esche est la meilleure façon de déclencher un départ dans des délais assez bref. Son maintient à l'hameçon est d'environ 3 ou 4 heures dans une eau à 22°C, il va falloir veiller toute la nuit  et relancer si les départs ne sont pas là. Je mettrais tout de même la troisième canne à la bouillette, l'appât indispensable de nos jours.

La canne à la bouillette rejoindra les pieds des roseaux avec comme amorçage seulement une dizaine d'autres. Je choisis un diamètre de 14 mm, très rarement présenté sur cet eau et une base à dissolution rapide(mais sans parfum trop prononcé, on joue ici sur les attractants naturels) pour que les carpes les trouvent plus facilement. Le fond est sableux/gravilloneux et descend en pente douce pour ensuite remonter un peu, une sorte de couloir que les carpes empruntent régulièrement. Je mets un peu plus de temps à placer les deux autres cannes car les spots sont nombreux ici et le choix est draconien. Il va falloir ne pas se tromper et j'opte alors pour des taches de graviers au milieu de substrats plus mous. Des pellets de 25mm comme esche et amorçage rejoindront cette zone. J'ai à peine le temps de monter le biwy que l'orage éclate au loin, l'attente commence sous une pluie battante.

Je pars en vacances pour une dizaine de jours donc le blog sera un peu en congés aussi.

On se retrouve bien entendu au alentour du 23 juillet pour de nouveaux récits de pêche et encore plus de trucs et astuces.

Juillet et Août sont souvent synonymes de vacances en famille, alors profitez en un maximum et à la rentrée il sera alors temps de reprendre la pêche. L'automne est une saison propice.

A tous, bonnes vacances.

Cette session du dimanche 27 mai restera certainement dans ma mémoire comme une journée bien réussie. Pas vraiment prévue, car je n'étais rentré de la précédente que le vendredi, mais grandement instructive. Merci Béatrice pour me laisser tant de liberté pour assouvir ma passion. Les carpes avaient-elles finies leur frai ? Pour moi certainement pas car des trombes d'eaux et une chute des températures se sont faîtes ressentir depuis la veille. Comment allaient-elles réagir avec de tels caprices de la météo ? Autant de questions pour une seule journée de pêche, un vrai régal de carpiste.

C'est sous une pluie battante que j'arrive sur la gravière, à peine le temps de sortir le matériel de la voiture que me voilà déjà trempé jusqu'aux os. La vie de carpiste n'est pas faîte que de session sous un beau soleil, il faut mériter ses poissons. Je m'installe sur un poste tout ce qu'il y a de plus banal, des fonds monotones et seulement quelques petits herbiers qui apparaissent au milieu de nulle part. Ils ne sont pas très denses et hauts donc je pourrais pêcher en leur sein. Pour tenter de me procurer des départs, j'opte pour une pêche au pellet, du moins sur une canne. Son pouvoir attractif surpasse dans bien des cas les bouillettes, même celles à diffusions instantanées. Ce n'est pas une pêche très sélective mais on peut parfois avoir des surprises. Je place la canne esché du pellet de 25 mm sur les herbiers et lance les deux autres en périphérie au cas où une carpe n'oserait pas s'approcher. L'unique amorçage sera composé d'un sac soluble rempli de pellets à dissolution rapide.

Cette journée sera un festival de carpeaux, principalement des communes, pris sur une seule des cannes. Le pellet aura encore joué son rôle de déclencheur immédiat de touches. Une fois avoir lancé le montage, il me fallait attendre environ 45 minutes pour enregistrer un départ. Les deux autres cannes restaient quant à elles  muettes toute la journée, même pas un bip. Pourquoi les carpes se focalisent-elles sur un appât et pas sur un autre?

D'ailleurs tout comme les autres carpistes présents sur la gravière. Même un qui est venu se coller à moi n'entendra ses détecteurs que lorsqu'il jouait avec et je peux vous dire qu'il les touchait souvent. Limite casse c------s, vous me comprenez. A moins qu'il ne les testait que pour savoir s'il les avait bien allumé. Il est resté un peu stoïque sur ma "réussite", si on peut dire. Mais rien ne sert d'attendre les touches, il faut les provoquer.

Pour répondre à mes questions. Les carpes n'ont pas toutes aimé les caprices de la météo car je n'ai fait que du petit poisson, où étaient les plus grosses et pourquoi le pellet? Encore des questions en suspens. Il va encore falloir partir pêcher pour tenter de cerner le mystère. Par contre les carpes n'avaient pas fini leur frai car deux semaines plus tard, elles ont remis le couvert. Cette année aura vraiment été difficile à ce niveau mais maintenant on est certain, elles ont fini de batifoler. Elles penseront très certainement à se nourrir dans les prochains jours.