Et voilà notre dernière session de nuit en Saône. C'est mitigé, avec une seule prise, mais nous avons amassé pas mal d'infos pour l'année prochaine. Jolie commune de 5 kg, prise à une bouille maison de 20 "robin red" + quelques pincées d'épices (paprika, gingembre, curry, cumin)
J'adore sa belle couleur dorée On ne se laisse pas abattre, il faut manger chaud, c'est le prétexte pour une bonne choucroute Bon, voici les grandes lignes des constats de première année de pêche de carpes, souvent recoupées par d'autres pêcheurs plus aguerris : 1°) En Saône, inutile de pêcher si le courant se met de la partie. Voici donc des sites intéressants pour préparer ses déplacements : Carte de situation hydrologique (hauteurs et débits) : Carte de vigilances crues :
2°) La Saône est magnifique, inutile d'aller ailleurs Les carpistes rencontrés sur les parcours sont unanimes : "Quoi ? Vous habitez à 10 minutes de la Saône et vous vous faites chier à aller dans des étangs !!! Mais la Saône est merveilleuse, difficile soit, mais magnifique" Les types qui me disent ça au cours de l'année viennent : de la Meuse, de l'Isère, du Val d'Oise, d'Allemagne et de Belgique. Heu, oui, je dois avoir de la chance d'habiter si près ! 3°) Il faut pêcher le lit de la rivière On a tout tenté : la cassure, en haut, en bas, mais pas le lit, par crainte des porteurs et autres péniches de 100 mètres de long qui broient l'eau comme un mixer. Et bien si ! Il faut pêcher en plein chenal, preuve en est des 60 carpes prises par les Belges sur 15 jours en Août, et de la 24 kilos prise 5 jours avant nous. Il parait que même Léon, le dit, alors... 4°) La bouillette miraculeuse ? Au bout d'un an d'écoute et d'observation, et bien cette bouillette miraculeuse n'existe pas. Ou peut-être si, pour une pêche rapide, il faut trouver le bon booster.
A écouter les uns et les autres, le mec d'un coté est au carné, l'autre au fruité, et ils prennent autant de fish ! Je pense tout simplement qu'il faut habituer la carpe à ce qu'on va lui servir sur trois jours et basta. En plus, il "semblerait" que la majorité des gros bancs qui passent ne sont pas sédentaires. Donc, il faut un amorçage massif de graines 2 fois par jour pour les retenir et n'importe quelle bouille ou pellet par dessus. Alors, le petit plus, c'est de faire ses bouilles d'eschage soi même, la fierté en sera décuplée Que pensez-vous de ces constatations ? Pych. |