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Articles de pêche de la carpe associés au tag gravière

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Gravière de l'Ain fin mai 2007

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Article de couzchain publié le 25 Juin 2007 à 16:32 dans le blog PASSION CARPISTE
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Cette session du dimanche 27 mai restera certainement dans ma mémoire comme une journée bien réussie. Pas vraiment prévue, car je n'étais rentré de la précédente que le vendredi, mais grandement instructive. Merci Béatrice pour me laisser tant de liberté pour assouvir ma passion. Les carpes avaient-elles finies leur frai ? Pour moi certainement pas car des trombes d'eaux et une chute des températures se sont faîtes ressentir depuis la veille. Comment allaient-elles réagir avec de tels caprices de la météo ? Autant de questions pour une seule journée de pêche, un vrai régal de carpiste.

C'est sous une pluie battante que j'arrive sur la gravière, à peine le temps de sortir le matériel de la voiture que me voilà déjà trempé jusqu'aux os. La vie de carpiste n'est pas faîte que de session sous un beau soleil, il faut mériter ses poissons. Je m'installe sur un poste tout ce qu'il y a de plus banal, des fonds monotones et seulement quelques petits herbiers qui apparaissent au milieu de nulle part. Ils ne sont pas très denses et hauts donc je pourrais pêcher en leur sein. Pour tenter de me procurer des départs, j'opte pour une pêche au pellet, du moins sur une canne. Son pouvoir attractif surpasse dans bien des cas les bouillettes, même celles à diffusions instantanées. Ce n'est pas une pêche très sélective mais on peut parfois avoir des surprises. Je place la canne esché du pellet de 25 mm sur les herbiers et lance les deux autres en périphérie au cas où une carpe n'oserait pas s'approcher. L'unique amorçage sera composé d'un sac soluble rempli de pellets à dissolution rapide.

Cette journée sera un festival de carpeaux, principalement des communes, pris sur une seule des cannes. Le pellet aura encore joué son rôle de déclencheur immédiat de touches. Une fois avoir lancé le montage, il me fallait attendre environ 45 minutes pour enregistrer un départ. Les deux autres cannes restaient quant à elles  muettes toute la journée, même pas un bip. Pourquoi les carpes se focalisent-elles sur un appât et pas sur un autre?

D'ailleurs tout comme les autres carpistes présents sur la gravière. Même un qui est venu se coller à moi n'entendra ses détecteurs que lorsqu'il jouait avec et je peux vous dire qu'il les touchait souvent. Limite casse c------s, vous me comprenez. A moins qu'il ne les testait que pour savoir s'il les avait bien allumé. Il est resté un peu stoïque sur ma "réussite", si on peut dire. Mais rien ne sert d'attendre les touches, il faut les provoquer.

Pour répondre à mes questions. Les carpes n'ont pas toutes aimé les caprices de la météo car je n'ai fait que du petit poisson, où étaient les plus grosses et pourquoi le pellet? Encore des questions en suspens. Il va encore falloir partir pêcher pour tenter de cerner le mystère. Par contre les carpes n'avaient pas fini leur frai car deux semaines plus tard, elles ont remis le couvert. Cette année aura vraiment été difficile à ce niveau mais maintenant on est certain, elles ont fini de batifoler. Elles penseront très certainement à se nourrir dans les prochains jours.

 

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Gravière de l'Ain mai 2007, le final

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Article de couzchain publié le 18 Juin 2007 à 17:07 dans le blog PASSION CARPISTE
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Seulement une belle miroir sortie lors de cette journée de mardi dans les herbiers, sans doute une sorte de poisson annonciateur de bonnes nouvelles. Alors pour cette seconde nuit, je reste sur la technique de la veille, ce n'est souvent pas au bout de 24 heures que la pêche est faite. Une période de 48 heures est plus adaptée, d'après ma propre expérience, pour décoder les attitudes des carpes.

Au petit matin, après une longue nuit de récupération, pas un bip n'est venu me sortir de mon sommeil. La matinée sera consacrée aux repérages visuels et surtout à trouver la technique la plus appropriée à la situation du moment, la frai. Les carpes batifolent maintenant dans un fracas indescriptible sur la frayère. La journée est ensoleillée et nous sommes sous une chaleur accablante. Il faut pourtant faire un virage à 180 degrés et changer de pêche avant de se trouver devant une grande désillusion. Les carpes ne sont pas enclines à se nourrir, il va falloir faire preuve d'ingéniosité et de patience pour en débusquer quelques unes d'ici la fin de la semaine.

On repère que les poissons blancs sont aussi en pleins ébats et que certaines carpes profitent de l'aubaine pour venir se gaver de leurs œufs. Ce phénomène nous est déjà connu car je l'ai déjà vu sur un grand lac de barrage. Il avait alors fallu pêcher au plus près des berges dans moins d'un mètre d'eau. Nous voyons alors passer les carpes la journée et ils nous suffisaient de placer nos lignes sur ces passages pour enregistrer des départs uniquement de nuit. J'adapte, pour l'après-midi et cette fin de semaine, cette technique sur cette gravière. On verra bien si l'histoire se répète et j'opte alors pour des bouillettes de 14 mm sur une base carnée. Des petites bouchées trouveront certainement plus d'adeptes que des bouchées plus conséquentes.

Je déplace deux cannes juste derrière le lieu de frai des gros poissons blancs, gardons et brèmes principalement. Une sur la plage dans à peine un mètre d'eau, les petites carpes vues cette fin de matinée me conforte dans le placement de cette ligne. Une simple bouillette de 14 mm équilibrée fera l'affaire avec un hameçon de taille 5, un montage très fin pour carpes difficiles. L'autre sera à l'affût derrière les arbres immergés, deux bouillettes de 14 mm décollées en guise d'appât.  Les carpes regroupées pour la frai, aperçues la veille, ne sont pas restées et ont sûrement rejoint leurs congénères sur une des 2 frayères. Aucun risque alors de les déranger pendant leur acte conjugal, je ne me serais jamais aventurer et permis de pêcher dans ou proche d'une frayère. Je laisse ma troisième canne sur le coup amorcé, j'ai comme l'impression qu'un poisson passera à un moment ou à un autre. Une sorte de présage en quelque sorte.

Les départs vont alors s'enchaîner sur un rythme assez soutenu à certaines périodes, j'ai même eu un départ avant d'avoir pu ajuster correctement mon swinger. Des petites carpes mais qui me comblent parfaitement car dans ces périodes de frai il faut parfois savoir se contenter de poissons plus modestes.

Plus on pratique la pêche et plus on accumule de l'expérience, qui nous sert alors sur la plupart des eaux. Il ne fallait pas rester sur la pêche du début de semaine, on se serait pris une jolie taule. Une remise en question, un rapide temps d'adaptation et tout est rapidement rentré dans l'ordre. En deux jours, je totalise 17 carpes grâce à cette technique, frai des poissons blancs, repérage du passage des carpes, placement des lignes avec exactitude et petits appâts. Tout cela uniquement en soirée et la nuit, pas facile de trouver un moment pour fermer les yeux. Mais c'est cela la pêche de la carpe et c'est aussi pour çà que ce n'est jamais une pêche monotone à contrario de ce que beaucoup de monde pense en nous voyant.

La cerise sur le gâteau me viendra du coup amorcé depuis lundi. Une magnifique miroir de +15 kg se laissera piégé au petit matin du dernier jour. Il était à peine 6 heures du matin lorsque mon détecteur se mit à biper tout doucement, souvent un signe annonciateur de joli poisson. Il nous fallait maintenant plier mais avec un peu la mort dans l'âme car les touches s'enchaînaient alors régulièrement, aussi bien pour moi que pour Adrien.

 

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Novembre 2006 - Gravière Locale

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Article de CAPEL publié le 17 Juin 2007 à 17:16 dans le blog LE TEMPS DES SESSIONS
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Session Week-end Novembre :

...je retrouve le poste pour une session de 3 jours. En ce mois de novembre, le temps est réellement exceptionnel, les températures également. Les feuilles des arbres sont encore bien accrochées, la nature reste bien éveillée. L'eau de la gravière se maintient aux alentours de 10°C, ce qui laisse présager que les carpes sont elles aussi en activité et enclin à bien se nourrir.
Contrairement aux dernières sessions, les pêcheurs sont plus nombreux autour du plan d'eau, notamment en raison de l'ouverture du carnassier. Ce détail aura de l'importance me concernant...

Pas de changement au point de vue de ma pêche si ce n'est le retour à des appâts carnés, et toujours une ligne eschée d'un bonhomme de neige et l'autre d'une simple bouillette. Je garde le coup sur la gauche pour Seb, qui exceptionnellement n'a pas pu me rejoindre dès le matin...Ma troisième ligne sera positionnée dans une cassure en bordure, eschée d'une petite flottante avec en guise d'amorçage une poignée de pellets et dix bouillettes.
La matinée me rassure sur l'appétit des carpes, plusieurs de tailles moyennes m'apporteront de belles sensations, tous les départs se produisent sur ma canne droite de mon coup amorcé. Pour le moment le bonhomme de neige n'a pas de succès.

Comme lors des dernières sessions, la tranche horaire 12h-14h reste calme, j'en profite pour effectuer une bonne sieste. Je suis réveillé en sursaut par les dérapages d'une voiture à l'approche du poste ; ce sont deux pêcheurs de carnassiers qui ont remarqué de loin plusieurs chasses de brochets sur une zone à proximité de mon emplacement.

Avec une telle discrétion, je ne suis pas surpris que leurs vifs restent entiers, même s'ils ne comprennent pas ce fait et pensent simplement être arrivé trop tard !! Y'a vraiment de quoi rigoler, enfin pour le moment...

Me concernant, la canne du bonhomme de neige est bien sollicitée cet après-midi. En moins de 2 heures, j'enregistre trois départs fulgurants par des poissons de très belles tailles, la première est une miroir massive pour laquelle dix minutes seront nécessaires afin qu'elle glisse dans l'épuisette.

Le deuxième départ se produit 30 minutes plus tard, je comprends tout de suite que c'est du lourd, elle prend encore 50 mètres de fil canne en main avant de pouvoir la maîtriser. Elle passe dans tous les herbiers de la zone et je ressens une puissance dans tous ses rushs, cette combativité me fait penser à une carpe commune. Après un long combat, je suis fou de joie quand je vois dans l'épuisette une superbe linéaire. Ce poisson est magnifique, avec une rangée de grosses écailles, et très long ce qui explique sa puissance ainsi que le départ violent. Le peson accusera 17.8 kilos.

Une heure plus tard, je bats mon record suite à un combat énorme avec une carpe miroir de 19.1 kilos qui tient le fond de longues minutes avant de s'avouer vaincue. Cette carpe à une véritable palme en guise de caudale, je comprends qu'elle soit aussi puissante ! Les deux prises sont en sac et j'attends l'arrivée de Seb pour prendre les photos.

Et que dire du poisson que je décroche, si ce n'est que je suis remonté comme une pendule contre ces deux pêcheurs de carnassiers, ceux-là mêmes qui étaient arrivés en faisant crisser les pneus.

Un départ, lent mais régulier, emballe de nouveau mon Delkim bleu . Dès la prise en main, le sillon de la Garbo plie violemment, pas la peine de chercher à reprendre du fil, c'est du très lourd. Quelques minutes seront nécessaires pour qu'enfin je puisse effectuer un tour de moulinet. Je vois au loin des morceaux d'herbiers qui remontent en surface, mais la carpe est bien calée au fond. C'est sûr c'est un bloc.

Avant ce départ et alors que je me réjouissais d'avoir battu mon record, les deux "carnassiers men" avaient eu l'idée de s'installer juste à ma gauche près d'une roselière, avec trois cannes au vif.  Je ne vois jamais d'objection à cela dans la mesure où chacun respecte l'autre.

Je suis donc concentré sur le combat en cours, sûr que le poisson qui a succombé à mon bonhomme de neige est "le" poisson de l'année tellement la canne et le moulin sont sollicités. Après quinze minutes, elle est maintenant à 20 mètres du bord quant elle décide d'un nouveau rush, direction gauche, là où se trouvent les cannes des "carnassiers men". Concentré sur le poisson et sur sa force, pour éviter la moindre erreur, je n'ai pas à l'esprit de leur demander de relever leurs lignes...et malheureusement pour moi, eux non plus !

Une palme en guise de caudale !Leur temps de réaction est bien trop tardif et la carpe se prend dans une ligne quand elle change de direction. Elle repasse devant moi, j'avais raison, c'est une "caille" qui dépasse la barre des vingt kilos, c'est certain. Pas le temps d'y penser, un dernier rush puissant tire vivement sur la ligne au vif emporté, cette résistance provoque la décroche et la belle repart dans les profondeurs.

Difficile d'expliquer ce que j'ai ressenti à ce moment là, si ce n'est une énorme frustration et une grande désillusion. Le temps de démêler la belle salade entre les deux lignes, un simple regard et les deux hommes ont compris qu'il était préférable de plier leurs gaules...Leurs excuses n'y changeront rien, c'est vraiment pitoyable.
Et après on va entendre que les carpistes ne sont pas tolérants !

Seb arrivera quelque temps après. Il est de suite sollicité pour les photos, heureux pour la réussite de cet après-midi. On parlera une bonne partie de la soirée de ma mésaventure et je dois avouer ne pas avoir bien dormi la nuit venue, pourtant très calme côté détecteur, tout comme la fin de la session d'ailleurs. En regardant les photos de ce week-end, je réalise que cette session est la meilleure réalisée sur ce plan d'eau. Je prends déjà rendez-vous avec le poisson décroché pour 2007, c'est un bel objectif.

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Septembre 2006 - Gravière Locale

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Article de CAPEL publié le 17 Juin 2007 à 16:32 dans le blog LE TEMPS DES SESSIONS
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Session Week-end Septembre :

 J'arrive à l'aube ce vendredi matin sur les bords de notre gravière locale, heureux de voir que le poste est libre. De plus, peu de carpistes sont installés, la faible pression de pêche est un atout supplémentaire. Plusieurs sauts dans la zone amorcée viennent trahir la présence des carpes, je suis confiant. De plus, la météo est stable depuis plusieurs jours, le vent que j'ai en pleine face est bien présent et s'est même renforcé cette nuit. 

Comme je l'avais convenu, je lance seulement une vingtaine de bouillettes sur mon coup, l'amorçage supplémentaire se fera uniquement après chaque départ avec 2 poignées de bouillettes, l'objectif est de maintenir le poisson sur le coup. J'apporte une attention particulière au placement de mes lignes car le fond est colonisé d'herbiers, et je recherche les petites zones de graviers propres où se nourrissent les carpes.  La première ligne est eschée d'une simple bouillette, distance de 80 mètres environ, la seconde ligne en bonhomme de neige à 70 mètres. Les montages sont simples : anti emmêleur de 50cm (en raison des herbiers, et pour protéger mon fil) + plomb en dérivation trilobe 110 g (le tout en Korda), bas de ligne de 25cm en nylon Mitchell 28/100ème et hameçon ESP T6 taille 3 (taille 2 pour le bonhomme de neige).

Mes deux autres cannes sont éloignées du premier coup. Après un sondage précis, j'avais repéré sur la gauche une cassure à 20 mètres du bord, spot que j'avais déjà pêché au printemps avec plus ou moins de réussite mais qui me semble avoir un potentiel, je pense que c'est une zone de passage. Mon approche consiste à intercepter les poissons par une pêche discrète en utilisant fil et sac soluble. La première canne est placée dans la cassure eschée d'une flottante et amorçage avec un sac soluble rempli de micro pellets et morceaux de bouillettes, la deuxième canne est légèrement plus loin en bas de la cassure avec une simple bouillette et  fil soluble de 10 bouillettes coupées en 2 pour une diffusion plus rapide.

J'ai opté pour des appâts carnés, que j'utilise dans 90% de mes pêches tout au long de l'année.

Dés le début de matinée, les départs sont au rendez-vous et les Delkim sont bien sollicités, notamment sur mon coup de gauche non amorcé. Quatre poissons d'un poids raisonnable rejoignent le tapis dont une magnifique carpe commune de 9 kilos, une torpille typique du plan d'eau qui aura bien fait plié ma Garbolino Lady First Premium.

A midi, je peux me restaurer tranquillement, mais les hostilités reprennent à partir du début d'après midi, et cette fois-ci sur mon coup amorcé. Alors que je mets à l'épuisette un poisson de petite taille, le Delkim de droite s'emballe, le départ est lent mais régulier. Je saisi ma canne et je me rends vite compte que ce n'est pas le même poids au bout de la ligne...après cinq minutes,  je décroche une belle carpe dont le déplacement était lent mais lourd, j'enrage car après vérification je constate que mon hameçon T6 est de taille 3 sur ce montage bonhomme de neige, donc trop petit, d'ailleurs j'avais prévu un N°2...c'est en grognant que je replace au plus tôt la ligne sur le spot avec cette fois un hameçon en adéquation avec la grosseur de l'appât.

J'espère qu'elle n'était pas seule sur le coup...je n'aurai pas longtemps à attendre, 15 minutes suffisent pour qu'un départ se produise sur la même canne, c'est à nouveau un beau poisson qui passe dans tous les herbiers de la zone. S'en suit un combat d'environ 10 minutes, et après que plusieurs parties d'herbiers soient remontées à la surface, une magnifique carpe de 15.7 kilos est immortalisée sur l'appareil numérique. Ses écailles très particulières me permettent de reconnaître ce poisson que j'ai déjà pris en avril dernier sur un autre poste, cette fois avec 400 grammes de plus ! Je relance avec précision et amorce comme après chaque prise sur ce coup avec une trentaine de bouilletes. 


En milieu d'après-midi, c'est une belle carpe miroir de 12.5 kilos qui emballe à nouveau le détecteur. Puis à 18H précise, le swinger de ma canne de droite se fait éjecter après un départ violent, prise en main et contact avec un poisson surpuissant. Il me faut quelque temps pour lui reprendre du fil, et environ 10 minutes pour la ramener à quelques mètres du bord. Mais c'est loin d'être gagné car la belle est calée au fond. Pas question de reprendre du fil. La Garbo cintre, c'est un très beau poisson. Je prends mon temps, mais elle se balade en latéral et ne relâche rien. Un promeneur me rejoint et me dit "çà doit pas être vilain !" ce que je lui confirme sans pouvoir estimer le poids du poisson. Finalement, la carpe glisse dans l'épuisette après 20 minutes d'effort. C'est un poisson massif qui accuse sur le peson un poids de 18 Kgs tout rond. Séance photos puis remise à l'eau de ce poisson en parfaite santé, et sans aucune marque de piqûre. Il s'agit de ma plus grosse prise sur ce plan d'eau.

Dans la soirée, deux autres carpes viennent user les piles des détecteurs. Le bilan de cette journée est très positif, 10 carpes pour un poids moyen de 9.6 kilos. La session n'est pas terminée, mais la suite sera beaucoup plus calme puisque les 36 heures restantes me permettront de sortir deux nouvelles carpes et de décrocher une seconde fois. 

Bien sûr  je suis entièrement satisfait, par cette approche j'ai atteint l'objectif que je m'étais fixé. Je pense que deux raisons expliquent l'arrêt de l'activité des carpes. Tout d'abord, la pression de pêche était importante à partir de vendredi soir, comme bien souvent, et  il est certain que le matraquage des plombs est une alerte pour les carpes et signifie que le jeûne à sonné. C'est une configuration type enduro. D'autre part, l'arrêt du vent dans l'après midi n'a pas joué en ma faveur pour la suite de la session. Mais ce vendredi m'aura apporté de bien belles sensations, et une fois de plus des souvenirs plein la tête. Je repars avec la banane et sûr de mon approche pour les prochaines sessions qui s'annoncent. En attendant de nouvelles émotions, l'amorçage d'accoutumance continue...

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