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Articles de pêche de la carpe associés au tag pêche

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présentation de l'endroi de pêche

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Article de carpistedebonnes publié le 10 Novembre 2011 à 20:44 dans le blog team carpiste du 86
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Je shouaite donc vous dire ou je pêche principalement toute l'année.

Je pêche donc a bonnes avec mon copains, nous faisons que des pêches de jour mais cela ne marche pas mal  et nous commençons a connaitre les tecniques et nous voyons donc les départs se multiplier au fur et a mesure des journés.

Nous pêchons au pellets l'été et a la bouilette principalement l'hiver avec de la farine sur notre plomb.

Description du lieux de pêche: l'étang est peut profond avec pas mal de cailloux sur le fond et des obstacles ou se situe les poissons, de beaux poissons a pêcher notament des amoures blancs de plus de 20 kilos .

 

Si vous pouviez me dire comment vous trouvez mon article se serait simpas car c'est le premier .

Thème: Destinations et lieux de pêche | Département: Vienne (86) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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Plan d'eau de Cruas

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Article de TomSuncarpe26 publié le 3 Août 2011 à 11:40 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le dimanche 31 juillet 2011.
Depuis plusieurs années, j’entends parler du lac de Cruas. Ce plan d’eau est situé à trois quarts d’heure de route, au sud de chez moi. A écouter les rumeurs, la pêche est très simple et les départs faciles à cumuler dans une journée.
Je ne m’appelle pas Thomas pour rien, je crois que ce que je vois !

Il fait très beau et j’ai un grand après-midi de disponible devant moi. Je décide de charger un minimum de matériel dans mon véhicule et je fais route vers cette destination pour effectuer une pêche rapide.

Je me dirige vers le sud en longeant le Rhône, pour arriver aux pieds des cheminées de la centrale nucléaire de Cruas. J’arrive sur les berges vers 13h, il y a déjà trois pêcheurs d’installés sur le milieu du plan d’eau. Heureusement, le lac présente plusieurs postes d’intéressants. Il n’est pas très large, mais tout en longueur. Je décide de poser pied à terre sur le côté nord, je suis bien mieux abrité du vent qui souffle en rafale.

PosteMontage

Je monte rapidement mon matériel, mais avec un grand sérieux et aucune négligence pour enregistrer un maximum de départs dans l’après-midi.
Je ne sors pas une multitude d’appâts, seulement du pellet en 15mm, très efficace pour des pêches rapides. Je choisis cette option pour engranger le plus de touches possibles, en un temps très réduit.

Je vais exploiter la berge d’en face avec mes quatre lignes. Cette stratégie n’est pas un hasard, mais une constatation des autres carpistes et une manifestation importante de l’activité du poisson. Les sauts et les marsouinages sont déjà perceptibles dès mon arrivée.

La première opération est le réglage de ma distance de lancer, à quelques centimètres de la bordure d’en face. Je marque mes quatre lignes d’un coup de feutre noir, pour pouvoir clipper mon fil dans le moulinet avant de lancer. Cette méthode permet de pêcher sur une zone chirurgicale à chaque lancer.
J’esche tous les montages avec un pellet en 15mm, offrant une petite bouchée pour les petites et grosses carpes affamées.

MarquageClip

Backlead 

La pêche est réputée simple, mais je ne néglige aucune action pour accroitre mes chances d’attraper du poisson. J’équipe mon rod-pod avec quatre back-leads, afin d’éviter la formation d’un barrage sur la largeur du plan d’eau.

Je lance les lignes de droite à gauche, mais j’ai oublié un détail pour la dernière ligne, un arbre surplombe la surface de l’eau. En décalant légèrement ma zone de pêche, j’ai raccourci la distance, mais pas mon marquage au feutre. Le plomb fini sa course dans les roseaux de la berge opposée.
J’ai gagné le droit de faire le tour pour décoincer le montage.

12.5kg

Après quelques mètres de marche, j’attends un détecteur sonné. Je tends l’oreille plus attentivement, je n’en crois pas mes ouïes, mais j’ai bien un départ.
Je cours au rod-pod pour ferrer le poisson pendu au bout de la canne de droite. Le combat se réalise correctement jusqu’à l’épuisette. C’est une carpe miroir qui doit avoisiner les 4kg.
J’ai à peine le temps de la relâcher que ma ligne de gauche déroule à son tour. Pendant le combat, je m’aperçois vite que le poisson est d’une taille plus imposante. Je hisse une nouvelle miroir de 12.5kg. Il s’agit d’un beau poisson pour ce plan d’eau. La moyenne habituelle se présente aux alentours de 6kg.

C’est à ce moment-là, qu’Irwin me rejoint pour la partie de pêche. Il arrive pilepoil pour les photos.

12.5kg 

Je démarre l’après-midi sur les chapeaux de roue !

Je profite de la présence d’Irwin pour aller débloquer ma ligne de gauche encore dans les roseaux d’en face.

Après ces événements, je replace mes lignes en prenant la décision de ne pas amorcer.
Je viens d’enregistrer deux touches sans avoir balancé quoique ce soit à l’eau. Le plan d’eau est beaucoup fréquenté, l’amorçage fait peut-être plus fuir les carpes que les attirer.

Poste

Irwin a terminé son installation vers 15h.
Une demi-heure plus tard, l’un de ses détecteurs sonne. Pendant le combat, le poisson navigue au-dessus de mes lignes. Un de mes indicateurs de touche émet quelques sons. Je pense que c’est la carpe d’Irwin, mais j’ai bien un départ de carpe en voyant mon back-lead se soulever violemment.

Je saisis la canne pour débuter le combat. Soudain, j’ai un deuxième départ sur ma batterie !
Irwin met vite son poisson à l’épuisette et se jette sur ma canne.

C’est la panique !

Cela n’est pas fini, c’est au tour d’une ligne à Irwin de démarrer.
Après quelques coups de tête, mon poisson se décroche. J’en profite pour prendre ma deuxième canne et Irwin le poisson qui se balade au bout de sa ligne.
Je ramène une petite miroir de 6kg et Irwin manque le poisson devant l’épuisette.

En moins de cinq minutes, le poste est devenu un champ de bataille.
Que d’émotion !

5kg

Nous replaçons les lignes une à une avec de nouveaux appâts.
Je n’attends pas longtemps avant d’enregistrer une nouvelle touche. Je sors une petite carpe commune de 5kg, toute en longueur.

Quelques minutes plus tard, l’un de mes détecteurs de touche sonne par à-coups. La bobine du moulinet ne tourne pas, mais je décide de ferrer pour voir ce qui se passe au bout du fil.
Lors du contact, je ressens des coups de tête, puis je casse immédiatement. Le poisson devait certainement être entouré autour d’une racine. Je ramène ma ligne avec le fluorocarbone sectionné au niveau de l’hameçon.
Je remonte vite un montage et replace la canne.

Juste avant la tombée de la nuit, l’un des écureuils à Irwin joue du yoyo. Un coup en bas, un coup en haut, Irwin saute sur la canne pour mettre fin à ce jeu. Il sent une petite masse au bout du fil, mais pas un rush, ni de débattement. Arrivé sur le bord, nous découvrons une tortue de Floride.
Elle s’est harponnée l’hameçon à la patte.
Malgré sa nuisance dans le milieu aquatique, nous décidons de la remettre à son élément, après quelques photos.

Tortue

Nous sortons encore plusieurs poissons, avant de plier en début de nuit, vers 22h30.

7kgIrwin

Je solde un grand après-midi avec la prise de 8 carpes pour 11 touches.
Ce plan d’eau est vraiment intéressant pour des pêches rapides et occuper un dimanche.
C’est plus gratifiant que de rester le cul dans le canapé à regarder les âneries à la télévision.
Même si la pêche est plutôt facile, je n’ai tout de même pas négligé la précision et la discrétion avec les back-leads. Je pense que cela à jouer en ma faveur pour cumuler des touches en quantités et rapidement.
 

Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Lien permanent | Voir les 4 commentaires
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Pêche de l’extrême, le silure à la bouillette

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Article de MacoCapa publié le 23 Juin 2011 à 03:37 dans le blog Maco Capa. Philosophie Carpiste. 77.
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Blog de Maco Capa, Philosophie Carpiste.

 Sourire

 


Pêche de l’extrême, le silure à la bouillette.

 


 

Alternative à la pêche au vif qui est interdite la nuit, ou recherche spécifique, la pêche du silure à la bouillette offre des sensations incroyables.

Ces dernières années, l'explosion démographique de cette espèce dans la majorité des grands fleuves et lacs permet d'entreprendre une nouvelle pêche très intéressante, proche de la pêche de la carpe. Les moeurs de Silurus Glanis sont passionnantes. Méconnues bien souvent, vous attarder sur le sujet vous apportera sans aucun doute des souvenirs exceptionnels.

 

Un peu d'histoire... 

Originaire du bassin du Danube, le silure est apparut en France au cours des années 70.  Les premières captures médiatisées  eurent lieu dans la Seille, puis le Rhône ainsi que la Saône.

Dans la Seine, à la fin des années 90 quelques poissons étaient déjà capturés, mais l'extension amont Paris date du début des années 2000. A présent tout le réseau hydrographique (Yonne, Marne, Oise...) est peuplé.

A la même période (1990/2000) des populations faisaient émergence dans la Garonne et affluents, dans le bassin de la Loire également.

 

Le matériel nécessaire :

Le montage en lui même est similaire à celui utilisé pour la pêche de la carpe.

Le corps de ligne doit être à la mesure du poisson recherché. Une tresse de 25 kilos, ou un nylon d'une résistance similaire. En bas de ligne, les tresses destinées à la pêche en milieux tranchants sont les plus conseillées, un fluocarbone ou nylon pour tête de ligne de 60/70 centième fait aussi l'affaire. La longueur de 40/50 centimètres en rivière est adéquate.

Pour les Hameçons, un 4/0 est idéal. >>

Des cannes de 3,5 lbs font l'affaire. Pour les spécimens, une canne à spoder est plus recommandée.

Le moulinet doit être puissant, d'un frein supérieur à 10/12 kg.

 

 

Les appâts.

Les silures ont un sens olfactif assez développé, c'est une opportunité. Des tests réalisés avec des forts sucrants ont montré l'intérêt du silure pour le sucre, avec une moyenne de capture relativement basse. L'usage d'appâts carnés  très riche donne les meilleurs résultats tout sujets confondus. La taille idéale des appâts se situe entre 30 et 40 mm, cela permet d'être sélectif et d'écarter la nuisance des poissons blancs.  Les pellets sont aussi efficaces mais la rapide dissolution oblige à vérifier souvent les montages, il vaut donc mieux les utiliser en amorçage.

 

L'amorçage.

L'amorçage idéal, selon les tests réalisés, nécessite un pré-amorçage la veille tel qu'il est décrit ci-dessous.

Il est constitué de graines fines afin d'attirer les poissons blancs nourriture naturelle du silure, de pellets de 25mm et de quelques bouillettes de gros diamètre.  L'idéal est de propulser les graines avec du method correspondant à la bouillette utilisée. Les effluves olfactives donnent connaissance de la source de nourriture aux silures et attirent aussi les poissons blancs. Voici un amorçage type : 3kg de blé, 5 kilos de pellets de 25, 1 kilo de bouillettes de 30mm. A chaque capture de silure, un rappel est essentiel afin de fixer les poissons sur le coup.

 

 Ou pêcher ? 

Les  gros silures affectionnent les zones profondes plus ou moins encombrées, mais la nuit ils vont souvent le long des berges à la recherche de nourriture. 

Une bonne stratégie, lorsqu'on pêche à 4 cannes est d'exploiter 2 spots différents. En rivière par exemple, 2 cannes en bordure ou bas de cassure, et 2 cannes dans le lit. Les barrages sont toujours d’excellents spots. 

En plan d'eau les zones les plus irrégulières sont souvent celles qui abritent les populations, il convient donc d'insister sur ces secteurs. Il faut savoir que si les silures ont une tenue de prédilection, il n'en demeurent pas moins mobiles afin de s'adapter, notamment en période d'alimentation.

Lors de la fraie des poissons blancs, les silures se rassemblent et fréquentent les frayères, têtent les supports de ponte. Une opportunité pour pêcher un grand nombre de poissons.

 

 

Comment rendre son appât attractif?

L'utilisation de gros appâts enrobés ont plusieurs avantages : forte attractivité grâce à la dissolution de l'enrobage, résistance supérieur à l'attaque des poissons blancs, présenter un intérêt pour le silure de par la taille de la bouchée. Il ne faut pas hésiter à poser 2 bouillettes de 30MM, elles paraîtront bien petites dans la gueule d'un poisson d'1,50 mètre. Les huiles de poissons entre autres sont intéressantes, les sucres également ont donnés des résultats.

 

Lors de combats il faut savoir être patient, les silures font des combats lents, puissants, sondent longuement avant de se laisser revenir doucement. Généralement, le silure, une fois arrivé sous le scion se cale tête en bas et pagaye pour rester scotché au fond, puis il dégaze, remonte en surface. Lors du premier contact avec le poisson à la main, il est courant qu'il remette un gros rush. N'oubliez pas les gants, de cuir ou synthétique lisse et épais de préférence. En effet les dents fines qui parent le bord de la gueule ont tôt fait de s'accrocher dans les mailles d'un gant en tissus et en cas de "raté" ils restent dans la bouche du géant. Une pince pour décrocher vous sera utile, une bâche au sol ou un grand tapis de réception. Si vous possédez un bateau, aller combattre sur l'eau est soit nécessaire soit confortable, en tout cas la sensation est au rendez vous!

 

 

 

 

 Maco Capa.

 

 



 Max, lors de test. TEST 3/ PEP'S RED.

Thème: Stratégie et tactique de pêche Lien permanent | Voir les 7 commentaires
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Les risques liés à notre passion

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Article de Carpiste68260 publié le 2 Octobre 2010 à 17:49 dans le blog Carpiste68260
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Les risques liés à notre passion

Nous parlons souvent de nos meilleurs moments passés au bord de l'eau, et aussi quelque fois des petits soucis que l'on a rencontrés.

Cette fois je voudrais vous parler des risques liés à cette passion, des risques certes minimes dans certains cas mais comme le dit l'adage « le risque ZERO n'existe pas ».

Je vais faire aux mieux pour vous d'écrire quelques  risque que l'on côtoie, est parfois même sans le savoir. Ce n'est pas pour faire peur, juste pour s'informée. Est qui c'est ? sa peut peut être sauvée quelqu'un.

Sommaire :

1)      Les pêches dans les eaux du public                                                                                                                la montée des eaux

2)      Les intempéries                                                                                                                                                a) le vent                                                                                                                                                                      b) la grêle/orage                                                                                                                                                          c) le froid

3)      La tique                                                                                                                                                       maladie et symptôme

4)      Le rat                                                                                                                                                     maladie et symptôme

5)      Le serpent                                                                                                                                                      les serpent venimeux et comment réagir après une morsure

 

Vous trouverez certainement d'autre risque, mais la liste est tellement longue.

1) Les pêches dans les eaux du public :

 la montée des eaux 

 avant

 aprés

Il y a parfois des montée d'eaux très rapides qui peuvent surprendre surtout si celle-ci est en pleines nuits (étant donné que l'on dort nous avons du mal voire le niveau de l'eau montée). Cependant lorsque la montée d'eaux s'effectue, il y a de forte chance que vous ailliez quelque bip sur votre centrale du au débris que la crue a emportée sur son passage, et qui se prenne dans vos ligne. Si vous avez la possibilité de mette votre bivouac sur un point HAUT n'hésitez pas.

2) Les intempéries :                                                                                                                                                La aussi le risque est présent et surtout imprévisible les caprices du temps VENT ; ORAGES ; GRÊLE ; FROID (neige, geler).

a) le vent 

Lorsque vous vous installez choisissez bien votre secteur de campement, évitez de vous mettre près d'arbres qui sont encore debout mais mort (mort sur pied) si le vent se lève le risque est grand.

b) la grêle 

Quant au risque lors d'une grosse chute de grêle si vous n'avait pas votre biwy, ou si vous pensez que celui-ci ne résistera pas à une trop forte chute de grêle, rejoignez au plus vite votre véhicule,  tout en vous couvrant le corps ainsi que la tête avec des choses résistante ou molletonner, par exemple  un vêtement pliez plusieurs fois sur lui-même  pour vous protégez au mieux. 

                     

c) le froid 

Pour le froid, prévoyez toujours des vêtements chauds dans votre sac, ainsi qu'un duvet adapté aux températures basses. Un réchaud, de l'eau, et un paquet de soupe déshydrater, une petite casserole pour vous apporter un peu de chaleur en plus en cas de besoin. Cela ne prend pas beaucoup de place alors pourquoi gâchait une sortit pour ci peut.

Nous avons aussi les maladies transmissible par les  animaux, les milieux que nous côtoyons y sont propice qui nous guette-t-elle que : 

3) La tique:

La maladie de lyme  est en général bien diagnostiquée, il n'en est pas de même des autres infections transmise par des tiques, rencontrées dans notre pays. C'est le cas, par exemple, pour la rickettsiose à R.slovaca dont l'auteur vient de décrire un cas dans la Meuse, mais aussi des autres rickettsioses plus courantes, comme la fièvre Q, et la fièvre boutonneuse méditerranéenne. Encore moins connues sont les ehrlichioses et les babésioses qui sont pourtant des réalités. Il en est de même pour l'encéphalite européenne à tiques, qui sévit en Alsace et en Lorraine, et d'autres arboviroses plus discrètes, comme les infections à virus Eyach   Erve.

1) QUELQUES SYMPTOMES en vrac, rapportés, à ce jour, par des malades de Lyme, toutes phases confondues :

- Très grande fatigue ou plutôt, abattement, comme s'il vous tombait une tonne dessus, sans raison apparente, souvent aux mêmes moments (ex: milieu de journée), alternance de journées normales et de journées de total épuisement, paupières lourdes, etc., ou une très grande fatigue éloignée de l'effort
- Migraines ? non, des décharges électriques dans la tête, comme si on voulait vous scalper, tirer sur les cheveux - impossibilité de dormir, anti inflammatoires et antalgiques étant sans effet
- Vue double, trouble, douleurs insupportables aux yeux, comme si on vous les tirait par derrière - yeux qui piquent, douleurs très fortes aux globes oculaires
- Sciatique ? Pas exactement, douleurs piquantes, comme si on vous mettait la jambe dans l'huile bouillante, ou les bras ou les mains ou le long du dos - sensations de brûlures de l'intérieur

- Mal aux oreilles ? plus exactement bourdonnements, sifflements aigus, échos des sons, des voix, bruits perçus différemment, comme si vous entendiez, même une fourmi marcher... ou comme le bruit d'un appareil électrique, ou tout à coup oreilles bouchées, ne plus entendre - les voix perçues comme un ronflement insupportable
- Perte de mémoire, de repères, voire ne plus se souvenir où on est, ne plus reconnaître ses proches, ne plus pouvoir exprimer les phrases et les mots que vous avez à l'esprit, ne plus émettre de sons
-Impossibilité de concentration - par exemple - ne pas comprendre un texte, ne pas suivre le déroulement d'une conversation, mais aussi fatigue et douleurs en regardant la télévision, un ordinateur, en lisant, seulement quelques instants parfois
- Impression de forte fièvre, puis grelotter aussitôt après, cela par n'importe quel temps, être en nage puis avoir froid, toujours sans raison apparente
- Douleurs de peau, ne pas pouvoir toucher la peau à n'importe quel endroit, peau avec plaques, peau abîmée, formant des croûtes parfois, peau qui pèle, plaques ou parties du corps violacées qui deviennent rouges à l'eau chaude (douche), peau avec cloques comme des brûlures, pieds douloureux, brûlants - sensibilité au changement de température dehors - intérieur
- Difficulté à uriner (douleur à l'urètre) ou l'inverse (pas de contrôle) constipation (comme paralysie du rectum) ou diarrhée etc.
- Douleurs du foie (parfois hépatite) et des intestins, inflammations, nausées, etc.
- Essoufflement à la marche, troubles du rythme cardiaque - angoisse - douleur dans la poitrine
- Douleurs à la face, paralysie faciale
- Engourdissement des membres, picotements partout
- Marche impossible sur un long temps, ou plus exactement, possibilité de marcher 500 mètres maximum et les jambes se dérobent, marche non assurée, fatigue soudaine, jambes se mettant à trembler
ETC.

2) SYMPTOMES établis en liste pouvant être une aide au diagnostic :
1. Erythème migrant
2. Fièvres, transpiration, bouffées de chaleur
3. Changement de poids inexpliqué (gain ou perte)
4. Fatigue, épuisement, manque d'endurance
5. Perte de cheveux inexpliquée
6. Inflammation des glandes
7. Mal à la gorge
8. Douleurs pelviennes ou testiculaires
9. Menstruations irrégulières
10. Seins douloureux, production de liquide/lait
11. Troubles du fonctionnement de la vessie
12. Perte de libido
13. Estomac sensible
14. Changement dans la fonction intestinale, constipation, diarrhée
15. Douleurs au niveau de la cage thoracique et des côtes
16. Souffle court, toux
17. Lancements ou douleurs lancinantes
18. Picotements, engourdissements, sensations de brûlures (pieds, mains, etc.)
19. Douleurs musculaires et crampes
20. Perte de tonus musculaire
21. Difficulté de marche
22. Palpitations cardiaques, extrasystoles, irrégularités du rythme cardiaque
23. Douleurs de poitrine - gonflement des chevilles
24. Douleurs et/ou inflammations des articulations (arthrite)
25. Raideurs et craquements de la nuque/cou, du dos et des articulations
26. Douleur de la nuque/cou, du dos et des articulations
27. Paralysie faciale
28. Douleurs de la mâchoire et à la mastication
29. Maux de tête très importants - pressions de la tête
30. Tics ou mouvements nerveux
31. Vision double, trouble, sensibilité à la lumière
32. L'œil (paupière) qui saute
33. Douleurs des yeux - pressions - brûlures
34. Bourdonnements, sifflements, douleurs d'oreilles, sensibilité au bruit
35. Vertiges et perte d'équilibre, mal de mer accru
36. Avoir l'impression que le cerveau a du mal à fonctionner, d'être dans les vapes
37. Eprouver de la difficulté à penser (pensée confuse), à se concentrer, à lire
38. Perte de mémoire à court terme, oublis
39. Difficulté d'orientation: se perdre ou aller là où on ne voulait pas
40. Difficulté à écrire et à parler
41. Dépression, irritabilité, sautes d'humeur
42. Troubles du sommeil
43. Les effets dus à la consommation d'alcool sont renforcés

 

SYMPTOMES de la fièvre Q :

La manifestation la plus répandue est un syndrome grippal avec un début brusque, fièvre, malaise, maux de tête violents, myalgies (douleurs des muscles), perte d'appétit, toux sèche, douleur pleurétique, frissons, confusion et symptômes gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements et diarrhée. La fièvre dure approximativement 7 à 14 jours.

Pendant sa progression, la maladie peut évoluer vers une pneumonie atypique, qui peut mettre en cause le pronostic vital en raison d'un syndrome de détresse respiratoire aiguë, de tels symptômes se produisent habituellement pendant les 4 à 5 premiers jours de la maladie.

 

SYMPTOMES la fièvre boutonneuse méditerranéenne :

Après 6 à 7 jours d'incubation silencieuse l'infection génère un syndrome grippal brutal associant fièvre à 39°C, céphalées (symptôme définissant comme des douleurs locales ressenties au niveau de la boîte crânienne) intenses et photophobie ainsi que des douleurs musculaires et articulaires.

L'éruption ou exanthème apparaît entre 2 et 4 jours au niveau du tronc et évolue par poussées vers les membres, d'abord maculeuse (plane) puis papuleuse (légèrement surélevée au toucher) avec parfois des pétéchies (hémorragies cutanées punctiformes). Elle s'accompagne d'injections conjonctivales.

Le point de morsure de la tique révèle généralement une tache noire (escarre d'inoculation) de 3 à 5 mm centrée sur un halo inflammatoire de 2 à 3 cm de diamètre, souvent accompagnée d'une adénopathie.

L'évolution est bénigne dans la plupart des cas mais des complications hépatiques ou neurologiques sont possibles. 

4) Maladie transmise par le rat: 


La leptospirose :

Leptospira interrogans est une bactérie transportée par les rongeurs et transmise à l'homme et aux autres animaux soit par contact directe (morsure), soit par voie transcutanée (urines ou eau infectée qui pénètre dans la peau). Peu présente en France (300 cas par an), elle est principalement représentée dans la partie sud de la France, milieu chaud et humide.
Elle se caractérise par de fortes fièvres, une tachycardie, des douleurs musculaires, des maux de tête, de la toux et des réactions cutanées.

La Fièvre de Haverhill et la streptobacillose :


La fièvre de Haverhill et la streptobacillose sont des maladies contagieuses transmises par morsure de rat, plus rarement par griffure et par de l'eau ou de la nourriture infectées. Les germes logent dans la cavité buccale et les voies respiratoires supérieures de l'animal. Elles peuvent également se transmettre aux autres animaux. Beaucoup de rats seraient des porteurs sains de ces maladies.

Le temps d'incubation de ces maladies est de 1 à 3 semaines. Elles se caracterisent pas une fièvre, des vomissements, des douleurs articulaires et des réactions cutanées. Elles seraient responsables d'otites, de conjonctivites, de broncho-pneumonies ou de pneumonies chroniques.
La Fièvre de Haverhill et la streptobacillose sont présentent en France mais ne sont pas mortelles. On peut les confondre avec des allergies. Si vous constatez régulièrement des symptômes de ces affections, ne laissez pas trainer et consultez un médecin.

Le syndrome Hantavirus :

L'hôte principal de l'hantavirus est le rongeur sauvage. Le virus est transmis par les piqures d'arthropodes hématophages (insectes piqueurs se nourrissant du sang de leurs hôtes).
La contamination du rongeur à l'homme se fait par voie respiratoire, par morsure d'un rongeur infecté ou par contact entre les muqueuses de l'homme et la salive ou les excréments des rongeurs.
L'hantavirus ne se transmet pas d'un humain à un autre.
La période d'incubation est de quelques jours à 1 mois.
L'infection se manifeste par de fortes fièvres, des douleurs musculaires, des céphalées, une hypotension, des difficultés respiratoires, des vomissements.
L'issue peut être fatale si les symptômes ne sont pas traités rapidement.

La maladie d'Armstrong

Ou chorio-méningite lymphocytaire est une zoonose due à un adénovirus. Elle se transmet à l'homme par contact avec l'urine, les selles ou la salive des rongeurs infectés. L'incubation est de une à trois semaines. La maladie, le plus souvent de forme bégnine, se manifeste par des symptômes grippaux. La guérison intervient sous 15 jours.
Les formes graves s'accompagnent de signes neurologiques, tels que cépahlites, épilepsie, paralysie, hémorragie cérébrale.

 

5) les serpents: 

En France il existe 5 sortes de serpents venimeux : 1 couleuvre : la couleuvre de Montpellier (Malpolon Monspessulanus), 4 vipères.

La couleuvre de Montpellier :

Mesurant jusqu'à 2,50m de long, capable de se dresser comme un cobra, elle est présente en zone méditerranéenne. Elle possède un appareil venimeux avec crochets à implantation postérieur, donc présentant un moindre danger en cas de morsure. 

 

La vipère aspic (Vipera aspis):

Comme la vipère péliade, elle est largement répandue sur l'ensemble du territoire français, mais avec une préférence pour les régions situées au sud de la Seine : Bire, Forêt de Fontainebleau Bourgogne, Alpes, Vallée du Rhône ...
Dans la région méditerranéenne, la vipère aspic est plus fréquente en montagne où elle peut vivre jusqu'à 3000m d'altitude.
Dans le Sud-Ouest, la sous-espèce Vipera aspis zinnikeri possède un venin neurotoxique.
Le biotope de la vipère aspic est plutôt sec.

 

La vipère péliade (Vipera berus):

Elle peut se rencontrer en altitude, même au-delà de 2500m.
Elle est plutôt présente en Normandie, Picardie, Nord de la France et Bretagne, avec une aire aussi dans le Massif Central, où elle cohabite avec la vipère aspic.
La vipère péliade préfère les endroits humides.

La vipère aspic et la vipère péliade se ressemblent avec, cependant, un museau légèrement retroussé pour la vipère aspic.

La composition, ainsi que les effets de leur venin sont très proches, et les sérums antivenimeux sont préparés à partir de ces deux espèces. 

 

La vipère d'Orsini (vipera ursnii) :

Elle est présente uniquement dans les prairies sub-alpines des Alpes du Sud.
De petite taille, on la trouve entre 1500 et 2000m d'altitude.

La vipère de Séoane (vipera seoanei) :

Elle affectionne particulièrement les régions à climat humide, en France c'est au pays basque qu'on peut la rencontrer.

Vipera aspis et vipera berus sont aussi présentes dans d'autres pays européens, notamment en Italie et en suisse. On trouve vipera berus également en Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne et dans les pays du Nord de l'Europe. Vipera aspis se rencontre aussi en Espagne et au Pays basque espagnol ainsi que vipera seoanei.

 

Que faire en cas de morsure de serpent ?

Vous pensez qu'il faut aspirer le venin avec la bouche pour éviter qu'il se propage dans le corps ? Faux ! C'est une idée reçue. Au cas où, vérifiez que vous connaissez les bons gestes.

Le seul serpent venimeux que vous pouvez croiser, c'est la vipère. Sa morsure est identifiable par deux petits points, souvent entourés d'une auréole rouge. Heureusement la vipère n'est pas toujours agressive et injecte son venin seulement une fois sur deux. En plus sur les 2000 à 3000 morsures par an, seules 2 ou 3 sont mortelles, cela reste donc exceptionnel. Les vipères sont présentes le plus souvent dans le sud et dans les montagnes.

Si vous ne les brusquez pas, elles vous laisseront tranquille. Par contre, évitez de soulever des pierres ou de mettre les mains dans des troncs d'arbre.

Comment les reconnaître ? Elles mesurent 50 à 60 cm de long, ont une tête triangulaire caractéristique, et sont de couleur brune ou grise avec un dessin dorsal noir en zigzag.

Quels sont les bons gestes à retenir ?

» Si une personne se fait mordre, allongez-la rapidement et inclinez le membre touché vers le sol, ainsi le venin se diffuse moins rapidement.

» Appelez les secours d'urgence. Au cas où ce ne serait pas possible, allez directement aux urgences les plus proches, en prenant soin de déplacer la victime avec calme et délicatesse pour qu'elle bouge le moins possible.

» Rassurez-la. Toutes les morsures ne sont pas dangereuses, et le venin n'est pas toujours injecté. Par ailleurs, même si le serpent a injecté son venin, celui-ci met plusieurs heures pour se diffuser dans tout le corps. Donc pas d'affolement.

» Retirez les bagues et bracelets qui pourraient gêner la circulation du sang.

» En attendant, et selon les moyens dont vous disposez, vous pouvez nettoyer la plaie à l'eau et au savon pour désinfecter. Ensuite, faites un petit bandage, non serré. Et pour atténuer la douleur et éviter les gonflements, appliquez si possible de la glace.

A ne pas faire en cas de morsure :

» Ne vous prenez pas pour un super aventurier en voulant aspirer héroïquement le venin de la victime. N'inciser pas non plus pour faire "sortir" le venin. Enfin, n'injectez pas vous-même un sérum anti venimeux. Même si c'est une bonne idée que de vouloir éviter la diffusion du venin dans l'organisme, ces gestes sont dangereux pour la victime et pour vous-même lorsqu'ils sont mal faits. Par exemple, il suffit que vous présentiez la moindre petite plaie dans la bouche (c'est très fréquent et pas forcément visible) pour que du venin passe également dans votre corps. Et là vous ne pourrez plus aider la victime !

» Ne faites pas de garrot. Si vous bloquez la circulation du sang, un œdème va se former, et la peau ne sera plus oxygénée correctement.

» N'appliquez pas d'alcool ou d'éther sur la plaie car cela favorise la diffusion du venin.

» Pas de "remontant". Ne donnez pas du thé, du café ou encore de l'alcool à la victime car cela aura pour effet d'augmenter les battements du cœur et par conséquent de favoriser la diffusion du venin.

Enfin, si vous allez dans un pays tropical, le risque est largement plus grand. Renseignez-vous avant de partir auprès de votre médecin. 

Thème: Environnement et nature Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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