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Articles de pêche de la carpe associés au tag evolution

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Avis personnel

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Article de Dadou publié le 18 Février 2009 à 21:59 dans le blog évolution-carpe Mag
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Le carpiste est considéré par certains comme un pêcheur égoïste; seul en pleine nature loin du monde extérieur, seul quelquefois à avoir la joie d'une prise et celle de la remise à l'eau, seul aussi avec les galères ou en pleine nature avec les différentes espèces animales qui l'entourent, ou égoïste de garder un lieu secret qu'il veut préserver. Lorsqu'on l'entend ou qu'on lit les histoires du carpiste (finalement un simple pêcheur), on se dit: "j'aurais su, j'aurais bien aimé pouvoir partager ces moment là !" Dadou évolution.carpe.54

 

                                          

Thème: Echos des pêcheurs | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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Session courte février 2009

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Article de Dadou publié le 16 Février 2009 à 21:07 dans le blog évolution-carpe Mag
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Mercredi,11 février 2009

Après avoir essuyé un capot en rivière ( seul endroit où l'eau n'était pas figée par la glace), ma femme et moi (surtout) constatons, lors d'une petite ballade de reconnaissance, que la glace a totalement disparu de la surface du plan d'eau; parfait, le moral remonte et mes pensées fusent sur les pêches à venir !

                                       

Mais, pour l'heure, cette constatation me donne envie d'effectuer une 1ère sur ce plan d'eau de 4 ha où, l'an dernier, j'ai fait beaucoup de sorties sur différents postes pour localiser les secteur qui abritaient de beaux poissons (lors de ces sessions d'une journée, j'ai trouvé un secteur "dit spot" où beaucoup de belles carpes entre 9 et 13 kg ont été prises régulièrement).

Je pense que le fond y est irrégulier avec, à certains endroits, quelques roches, et depuis peu, des souches d'arbres en bordure; un vrai garde-manger ! C'est là que j'ai mes vues, pour vérifier si les belles s'y trouvent en cette saison difficile.

Il me faut maintenant définir une date pour y tremper le fil, et je décide d'attaquer une matinée-test ce samedi, en espérant que le temps sera clément !

Avant tout, je dois préparer mon poste avec un amorçage (ACT) en petites quantités, pour ne pas gaver le poisson qui, à cette époque de l'année, a une digestion assez lente.

Je prépare donc une trentaine de billes arôme monster crabe de qualité supérieure, quelques croquettes pour chiens (que tout le monde connaît: frolic) et quelques poignées de pellets extrudés de 15 mm.

Ce n'est qu'en début d'après-midi (avant de me rendre au travail) que nous nous rendons (ma femme et moi) sur le lieu de pêche. Sur le secteur, un coup d'oeil me fait voir quelques voitures, mais rien de méchant ; ce n'est qu'un groupe de vieux retraités qui, pour passer le temps et depuis quelques années, nettoie le tour des étangs des friches et buissons qui sont de vrais caches pour les nombreux viandards du coin. Ces étangs, souvent délaissés par les pêcheurs à la belle saison, sont le lieu des rendez-vous des campeurs qui y laissent leurs détritus, et celui des gros buveurs de bière qui amorcent souvent avec leurs flotteurs de verre ! Grâce à ces petits vieux, nos étangs deviennent plus présentables, mais la végétation reprend vite ses droits !

J'amorce mon secteur (malheureusement à la main, car trop pressé, j'ai omis de prendre la pelle-louche), ce n'est pas grave car je ne suis pas un inconditionnel des amorçages à longue distance, et pêche souvent à moins de 50 m (ou, comme aujourd'hui, en bordure, sur ce petit étang) !

Pour moi, rien ne sert de vouloir accrocher la rive d'en face, et, lors d'un départ, vouloir traîner un pauvre poisson sur des centaines de m et lui brider la tronche; juste pour le plaisir du pêcheur qui, en fin de compte, s'aperçoit que la prise a la bouche complètement déchirée. Cette pratique n'est pas digne de ma passion et de mon respect pour ces poissons (surtout sur ce genre d'étang) !

Je suis gonflé à bloc; contrairement à mes habitudes en début de saison où j'amorce tous les 2 jours, lorsque l'eau est très froide, je décide de pratiquer un amorçage très léger quotidiennement jusqu'au jour J, et ainsi adapter mon amorçage selon les résultats sur cette courte session  !

Jeudi, 12 février 2009

Aujourd'hui : 2ème jour d'amorçage, mais en fin de matinée, aux heures que je pense les plus chaudes. Ce matin, en me levant, j'ai constaté (avec surprise) qu'il a neigé pendant la nuit et les températures ont encore descendu sous la barre des - 4°C. Quelle galère; j'ai l'impression que l'hiver perdure sur notre région !

Qu'à cela ne tienne, je suis toujours aussi décidé, même si je risque d'enregistrer un nouveau capot (je saurai pourquoi) !

Pour cet amorçage, j'ai la même recette que la veille, et garde le moral !

Samedi 14 février 2009 

Voilà enfin le jour tant attendu pour vérifier si mon amorçage a porté ses fruits et, peut-être en cette saison difficile, décidé les carpes à goûter mes appâts ! Mais le moral, à cause des 3 jours précédents, commence à baisser, car durant la nuit, les températures ont chuté sur notre région, et, pour en rajouter une couche, des chutes de neige sont aussi de la partie !

Il est 8 h 45 quand ma femme (après une pause d’1/2 h au retour du travail) nous dépose, Pierre (mon beau-fils) et moi même, près de notre secteur.A peine sorti de la voiture, je m’empresse de décharger le matos et place le tout correctement, pour ne pas chuter dedans lors de l’installation. Ma femme repart travailler ailleurs. Avant de monter le rod-pod, je jette (comme toujours) un coup d’oeil autour de moi et à la surface de l’eau dans l’espoir d’apercevoir une quelconque activité, mais il n’y a rien; ce qui n’est pas bon signe ! Un vent léger rend toutefois cette observation difficile.

Nous sommes seuls au bord des 3 étangs; ce qui est appréciable et normal, en cette saison ! Mais, nous ne sommes pas tout- à- fait seuls; quelques cormorans et hérons cendrés profitent des parties dégelées de l’étang.Il n’y a jamais de temps perdu lorsqu’on pêche la carpe et, parfois, une bonne observation du secteur peut sauver d’une bredouille !

Maintenant, il est temps de monter le rod-pod et le placer parallèlement à la rive, où se trouve le secteur amorcé depuis mercredi. Je monte les cannes, en esche 2 avec une bouillette monster crabe, et une d’un pellet ring carpe (dont plusieurs m’ont donné de bons résultats en saison froide, les années précédentes).

Une fois les montages en place sur un fond qui me semble un peu mou, je décide de monter le parapluie- tente, pour nous protéger du petit vent frais (qui deviendra insupportable au cours de notre courte partie de pêche, malgré que nous sommes habillés en conséquence). Ensuite, c’est assis confortablement sur le level- chair que l’attente commence !

Nous sommes en place depuis une heure, et toujours aucun bip ! Le doute s’installe dans mon esprit, mais je sais que tout peut changer à n’importe quel moment. Patienter est la meilleure façon de réfléchir sur la façon de procéder ! J’observe le ballet des cormorans qui passent au-dessus de l’étang et rebroussent de chemin quand ils nous aperçoivent; non seulement, ce sont de bons chasseurs, mais eux aussi ont le sens de l’observation et le respect des distances !

Au loin, Pierre me fait détourner les yeux des scions pour me dire qu’un gars fait le tour des étangs à vélo. Il a du courage, car, malgré les températures négatives, le sol est mou et très gras !Avec le déblayage des vieux retraités, on peut le suivre du regard (cela nous passe le temps) ! Puis, il vient vers nous. A notre hauteur, je l’entends poser le vélo derrière nous, avant de venir nous saluer. Quelle surprise pour Pierre de reconnaître un camarade d’école, qui pêche occasionnellement ! Le voir dans cette fine tenue me glace le dos et je lui demande s’il n’a pas froid; non, car il roule depuis 6 h du matin ! Il a du courage, celui-là ! Il papote un peu avec nous, puis repart, avant d’être complètement gelé.

Le petit vent de ce matin souffle de face; la goutte commence à couler du nez et les pieds de Pierre commencent à durcir (normal: il est en baskets) ! Je décide de faire le tour de l’étang, pour l’aider à supporter le froid. A mi-chemin, nous nous retournons vers les cannes où une belle tirée s’est produite. Je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mais c’est souvent lorsque nous sommes occupés, ou à distance des cannes, qu’un départ survient ! J’hésite pour continuer à faire le tour de l’étang et rejoins mon poste pour constater qu'il s’agit de la canne de droite (eschée d’une bouillette monster crabe) placée à quelques du secteur amorcé.

 

Je regarde ma montre: il est 10 h 45. Voilà un 1er indice! Le poisson vient bien sur mon coup amorcé, mais se nourrit-il ou a- t’il seulement touché le fil, pendant son déplacement ? Difficile à dire, car la profondeur, à cet endroit, n’est pas importante (- de 2 m).

Nous restons tranquilles un moment, avant de repartir finalement faire le tour de l’étang, pour expliquer ce qui vient de se produire, et mes intentions loin du poste (où il est impossible de parler, à cause de la circulation routière, juste derrière le poste) ! Une fois que les pieds de Pierre sont en partie dégelés, nous nous revenons sur notre secteur, pour ne plus en bouger. Il est maintenant 12 h 10, et toujours rien depuis la belle tirée; seul le vent violent nous oblige à plier bagage, bien avant l’heure !

Résultat de cette petit pêche- essai :

Je me suis rendu- compte que les poissons étaient présents sur le poste amorcé, mais ils n’étaient pas enclins à se nourrir franchement. Je pense que l’amorçage de ces 3 jours (avant la partie de pêche) leur a suffit, car le temps de digestion a très basse température est très lent, et il faudrait plusieurs jours pour le vérifier! Mais pour l’heure, il m’est impossible de continuer la session en raison du mauvais temps qui revient sur la région, et de mes horaires de travail qui changent pendant 2 semaines; ce qui m’oblige à faire un break (quelle galère) !

 

Malgré ce capot, je suis satisfait de cette petite matinée qui prouve que l’hiver est une saison difficile à pêcher ! Peu de carpistes du coin parviennent à sortir une carpe dans de telles conditions, mais je persiste dans cette voie pour essayer (coûte que coûte) de poser une carpe sur mon tapis de réception, avant le jour du printemps; un défi qui me plaît !

Texte & vidéo de David, site web: évolution.carpe.54

 

                                   

           Voilà mon premier capot de l'année, ce qui est un peu normal, mais bon la passion l'emporte.

Thème: Sessions de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 10 commentaires
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