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Domaine des Carpes Sauvages mai 2007 partie 2

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Article de couzchain publié le 5 Juin 2007 à 18:44 dans le blog PASSION CARPISTE
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Après cette nuit catastrophe, je me lève et m'empresse de monter la canne au coup, histoire de voir si les gardons sont plus dociles que les carpes. J'attend impatiemment la touche mais celle-ci tarde à venir malgré l'activité des blancs. Je n'ai pas de farine pour amorcer et je prend dans mon seau une petite poignée de pellets de 10 mm à dissolution rapide. Les granulés n'ont pas le temps d'atteindre le fond que mon bouchon disparaît sous la surface et mon premier gardon est piqué. Le simple fait d'avoir jeté ces quelques pellets a déclenché une activité alimentaire de leur part. Il suivra encore de nombreux blancs et les touches s'enchaîneront rapidement, j'adore cette vision de la pêche au coup. Je jette, je tire.

Je prends un rapide petit déjeuner et me dirige vers le carpodrome afin de voir si les carpeaux sont aussi compréhensifs que les gardons, mais surtout si le pellet est aussi porteur de touches. Je me contente de ne lancer que des grains de maïs doux à la volée pour une première approche. Au bout de 10 minutes, toujours rien. Allez, une petite poignée de pellets pour tenter d'affoler ma vieille canne télescopique. Les pellets ont seulement agi 2 minutes, à tout casser, avant que ma ligne ne se tende. Un carpeau viendra me rejoindre sur la berge ainsi que quelques autres. Le pellet a encore frappé, il va falloir que je l'essaye ce soir pour voir son attraction sur les plus gros poissons. Pour le moment cela marche très bien, il n'y a pas de raison pour que cela ne continue pas.

Un petit break pêche pendant la journée pour découvrir un magnifique jardin botanique à seulement 10 kilomètres du Domaine. Un endroit à visiter si votre compagne adore les fleurs et autres plantes. J'avoue que je me suis aussi pris au jeu car il existe quelques variétés de fleurs qui sont tout à fait magnifique. J'ai un petit faible pour les plantes carnivores qui développent tellement d'ingéniosité pour pouvoir attraper ces pauvres insectes. L'après-midi passe très vite et il est temps de rentrer pour notre dernière soirée, il ne va pas falloir que je loupe ma pêche.

Changement de technique et j'opte, comme ma matinée fût couronnée de succès, pour une approche aux pellets. Amorçage à base de pellets dissolution lente et eschage avec un pellet de 25 mm. Je place ma première canne entre le haut-fond et les arbres immergés et la deuxième sur le plateau sablonneux, uniquement pour la soirée, je réajusterais mes cannes avant la nuit. 18h30, les cannes pêchent et il est alors temps de faire une petite friture de gardons pour le repas de ce soir. Les touches s'enchaînent régulièrement mais tous les poissons ne rejoignent pas le seau. Et oui il est parfois difficile de les attraper et alors ils se décrochent tout seul et retrouvent la liberté. Ou parfois lorsque l'on veut les compter pour ne pas trop en avoir de trop, on les relâche sans l'avoir voulu. Je suis un spécialiste en la matière, n'est-ce pas Béa.

19h30, un détecteur émet un joli bruit et ni une ni deux je confie la canne au coup à Béatrice(grave erreur mais je n'aurais pu savoir à l'avance) et part combattre la carpe pleine de fougue. C'est la canne derrière le haut-fond qui est partie, je combats lentement le poisson qui me passe en revue tous les herbiers qui se trouvent entre lui et moi. Béatrice vient me rejoindre avec un petit sourire qui en dit long, pour l'instant je ne me doute de rien. On épuise finalement la carpe et c'est finalement un beau cadeau de début de soirée. Et oui, il n'y a que des petits poissons au Domaine, c'est bien connu, n'est ce pas messieurs !!!. Le peson montera à +15 kg et nous ravira tous les deux, peut-être plus moi mais apparemment ma copine n'est pas insensible. Le pellet aura eu raison de cette carpe et je relance la canne pour encore deux bonnes heures.

Le plus difficile arrive enfin, Béatrice se met à rire en me présentant la canne au coup. Elle m'aura fait un très joli nœud (méli-mélo serait le plus approprié) de débutant. Je comprend maintenant mon père quand il m'emmenait à la pêche et qu'il ne pouvait pas pêcher lui-même. Ce n'est qu'une ligne et j'en remonte une immédiatement histoire de finaliser notre repas. Je laisse le soin à Béatrice de prendre les derniers gardons et lui explique que la douceur est de mise. Elle réussira très bien son initiation et se prendra vite au jeu. Quand les touches sont là, la pêche au coup est très prenante. On frira ( à la sauce de salade toute prête, faute d'huile) notre pêche et on la dégustera car cette friture était digne d'un grand restaurant. On finira cette soirée en faisant un joli feu de cheminée pour compenser la fraîcheur de la tombée du jour.

Je replace mes deux cannes vers 22h00 avec des bouillettes équilibrées, cette fois-ci, pour passer la nuit tranquille. Une canne plus près du haut-fond avec du pellet en amorçage et une au ras de l'île avec toujours la même approche. Comme cela les carpes pourront dérouler du fil à leur guise sans craindre les obstacles gênants, j'aurais au moins le temps de sortir du chalet. La nuit sera calme à part un petit souci technique dans la nuit, il me faudra attendre la levée du jour pour enregistrer ma première touche. La canne de gauche déroule et une belle miroir me rend visite sur le tapis, une +10 kg. J'ai eu un peu de mal à émerger mais il m'aura fallu assez de temps pour arriver aux cannes. Je n'aime pas me faire avoir deux fois par l'ingéniosité des carpes. Je me recouche et vers 7h30 alors que je dormais profondément, la canne de l'île se met à dérouler. Il me faut un long temps de réaction mais je parviens tout de même à épuiseter encore une miroir de +10 kg qui m'aura donné du fil à retordre. Jolie nuit.

Il est temps de replier le matériel et de voguer vers d'autres cieux, il me reste encore une semaine de vacances.

Je voudrais préciser pour les pêcheurs qui viennent pêcher au Domaine des Carpes sauvages qu'il faut se donner les moyens de prendre du poisson. Ce n'est pas les carpes qui viennent à vous mais c'est à vous de trouver le moyen de les faire venir. Les conseils de Fabien sont un atout précieux, il connaît les poissons et les lieux, et il n'y a pas de honte à les écouter. Au contraire. Arrêtez de dénigrer le lieu après une simple pêche, si on peut appeler cela de la pêche, remettez vous simplement en cause quelque fois.

Je tiens aussi à remercier Béatrice pour sa patience à mon égard, elle aura ainsi pu découvrir une partie de notre vie de carpiste. Une session n'est jamais simple, avec des hauts et des bas, et il est parfois difficile d'être à l'écoute de l'autre quand les carpes ne sont pas au rendez-vous. La pêche de la carpe demande un minimum de concentration. J'avoue avoir apprécier ce week-end passé à ses côtés et la pêche en couple à du bon. A quand une seconde session, sous la tente cette fois-ci ?

 

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Domaine des Carpes Sauvages mai 2007

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Article de couzchain publié le 31 Mai 2007 à 16:47 dans le blog PASSION CARPISTE
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La voiture est chargée et je pars récupérer Béatrice en ce jeudi de l'Ascension. J'oublie derrière moi ma chienne Ultesse, ce sera la première fois que je n'irais pas à la pêche avec elle depuis mars 2004. On a décidé de la laisser à la maison plutôt que de la trimbaler en ville, de toute façon elle n'est bien qu'à la campagne. Ce sera aussi la première fois que j'emmène une copine à la pêche. Il faut que je sois vraiment accroc, voire plus, pour le faire. Je tiens à lui faire découvrir et partager cette passion qui me tient à cœur et qui me prend du temps. Elle comprendra(elle a déjà compris) pourquoi j'ai besoin de me retrouver au bord de l'eau aussi souvent. On prend la direction du Domaine des Carpes Sauvages pour arriver en fin d'après-midi. Le trajet sera effectué sous des trombes d'eau mais en arrivant le ciel devient plus clément, une sorte de bon présage.

On effectue un rapide tour du propriétaire et les pêcheurs censés être là ne le sont plus. Je me renseigne et apparemment ils seraient partis avant la date finale. Ils n'auraient fait que du petit poisson(de 8 à plus de 14 kg, qui plus est en nombre normal pour le lieu) et l'étang serait rempli d'herbiers impêchables. Ah j'allais oublié, d'après eux les fonds sont uniformes avec une profondeur moyenne de 1,50 mètres. PUTAIN, les propriétaires ont enlevé les hauts fonds depuis le mois de mars. CA C'EST PAS BIEN !!!!

Nous serons tous les deux tout le week-end, chic !!! Je demande les clefs du chalet car pour Béatrice cette première session ne doit pas être synonyme de galère, et vu le temps que la météo annonce cela risque de ne pas être très facile. On sera comme des coqs en pâte pendant quatre jours. On prend le temps de faire le tour de l'étang avant de s'installer et MON DIEU !!!!. Ce que je pensais arriva. Les hauts fonds sont revenus depuis le départ des pêcheurs de ce matin, OUF !!!. Il ne m'aura fallu qu'un simple coup d'œil pour les apercevoir, ils auraient peut-être dû scruter un peu plus la surface de l'étang ou bien sonder méticuleusement. Le sondage à la canne prend du temps mais il est très souvent compensé par des touches, ce n'est pas Adrien qui me contredira.

J'installe mes deux cannes vers 20h00, une sur la pente douce du haut fond(bouillette Crabe/Calamar de 20 mm et flottante de 16 mm) et la deuxième sur une langue de sable près de branches plongeantes entre deux herbiers(bouillette Mystery Fruits de 20 mm équilibrée). Mes montages sont simples : corps de ligne en 35/100, plomb plat in-line de 100 grammes, bas de ligne en fluorocarbone de 41/100 et hameçon n°2 et n°3 sans ardillon. Je ne me prends pas trop la tête pour cette nuit. Il est 21h30 et après un copieux repas nous nous installons au pied du rod-pod pour profiter de la tombée du jour. Béatrice et moi même apprécions ces moments de la journée où le calme reprend ses droits. Il y a très peu d'activité sur l'étang et pourtant une heure plus tard, un départ nous extirpa de nos rêves. Une jolie commune se laissera mettre à l'épuisette malgré ces herbiers gigantesques voire monstrueux qui sortent de l'eau pour vous faire décrocher le poisson. Je sais, il n'est pas facile de pêcher les herbiers mais avec un peu de pratique de la pêche à la carpe derrière soit on s'aperçoit que ce sont des conditions que l'on rencontre dans beaucoup de destination. AH !!!, la facilité n'est pas de mise ici et vraiment on prend son pied à chaque départ. C'est cela la pêche de la carpe, le poisson se défend jusqu'au bout pour notre plus grand plaisir de CARPISTE mais pour le malheur des "CARPEUX".

Le reste de la nuit sera calme, le lendemain je relève les cannes vers 8h00 pour partir visiter les rues de Troyes et ses "magasins d'usines". Il m'est difficile de quitter une telle propriété avec tous ces beaux poissons mais après cette journée hautement sympathique et qui plus est en excellente compagnie, je ne regrette pas vraiment. Il y a des lieux qui méritent le détour dans cette belle région.

La deuxième nuit, celle du vendredi au samedi sera celle des loupés. Lorsque l'on pratique depuis le chalet, il n'est pas simple de se lever et de parcourir le trajet jusqu'aux cannes en un minimum de temps. Je l'ai appris à mes dépends et deux départs pour autant de ratés. Un poisson cassé dans les arbres immergés près du haut fond et le deuxième décroché sous les branches immergées. Deux erreurs de ma part, j'aurais dû anticipé plus que çà la réaction des carpes et pêcher plus loin de ces obstacles. Je m'en veux encore de ces deux bourdes mais au moins les carpes pourront se libérer facilement de leurs entraves grâce aux hameçons sans ardillons. Il faut toujours être à 100% lorsque l'on pêche, et çà je le sais pourtant.

Heureusement les jours se suivent mais ne se ressemblent pas....

       

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Domaine et Tommelles Octobre 2006

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Article de couzchain publié le 3 Novembre 2006 à 06:25 dans le blog PASSION CARPISTE
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Après trois heures de route, j'arrive enfin à Sauvage. Je suis prêt à affronter les carpes du Domaine des Carpes Sauvages. Je retrouve les étangs qui n'ont guère changé depuis le mois de juillet. Il n'y a que le niveau de l'eau qui soit remonté grâce aux pluies des dernières semaines. Les herbiers sont maintenant extrêmement denses, il ne va pas être simple de sortir un poisson mais j'ai toute confiance en cette première soirée. Je ne pêcherais malheureusement que la nuit car un peu de travail m'attend pendant la journée. On arrange quelques petits détails pour rendre la pêche plus facile. Des arbres immergés depuis la tempête de 1999 gênent encore certaines zones des étangs, tout cela ne sera qu'un vilain souvenir après notre passage.

Je ne pêcherais seulement qu'à deux cannes car le poste que j'ai choisi est trop exigu pour en contenir plus. Je ne tiens pas non plus à trop m'encombrer. Je vais jeter mon dévolu sur le haut fond de l'étang au chalet pour l'instant. La nuit arrive à grands pas et rien est prêt. Ce sera une nuit à la va vite. Une canne sur le haut fond et une en bas, on ne peut pas faire plus simple comme approche. Quelques bouillettes pour agrémenter le tout et les pièges sont en place. Je n'aurais malheureusement aucun bip de la nuit et il est maintenant temps de démarrer les engins(un véritable musée à lui seul chez Philippe) pour extraire les troncs de l'eau. Environ une heure après que les cannes aient été relevé, les carpes commencent à fouiller et à se montrer. J'ai bien peur qu'elles ne soient actives que la journée. La pleine lune aidant sûrement ce phénomène, dommage. On œuvre toute la journée à la tronçonneuse et autres, j'ai hâte de retrouver la quiétude de mes cannes.

Il est maintenant 17h00 et je replace mes lignes sur des spots différents de la veille. Une trouée d'herbiers où j'ai pu apercevoir des carpes fouiller ce matin et une autre où les départs s'enchaînaient régulièrement au mois de juin dernier. Pas plus de cinq à six bouillettes par canne. Si les poissons ne sont pas trop actifs de nuit, il ne faut pas les gaver plus sérieusement. La nuit sera calme mais j'aurais cependant un départ à 7h00, juste quand le jour commençait à se lever. Malheureusement la carpe se tanque dans les herbiers et la casse du bas de ligne fût inévitable. Je n'ai pas de chance car d'après les premiers rushs le poisson devait être d'une taille plus que correct. Je décide de changer d'étang pour les prochaines nuits, les herbiers sont moins denses et j'ai comme une envie de le découvrir un peu plus en profondeur.

On aura encore fait pas mal de bruit cette journée autour du plan d'eau. Je m'installe confiant, comme d'habitude, sinon il ne sert à rien de déplier le matériel. Je ne placerais encore que deux cannes sur la droite du poste, une sur la pente du haut fond et l'autre où j'ai attrapé les silures du mois de juillet. Une petite bouillette comme simple eschage avec un sac soluble pour amorçage. L'activité du début de soirée est nulle mais les carpes n'ont pas l'habitude se faire trop voir sur cet étang. Au petit matin, j'aurais encore passé une superbe nuit, aucun départ et surtout aucun bip. Je commence à douter un peu car il est très rare de ne pas faire de poisson au Domaine. Il se peut que notre activité de la journée les dérangent et qu'elles se réfugient de l'autre côté du plan d'eau.

Pour cette dernière nuit, je monte mes quatre cannes et les espacent le plus possible. L'eschage se fera avec des bouillettes de petits diamètres et deux flottantes décollées de 5 cm, un peu de pellets dans sas soluble complétera chaque montage. J'explore les hauts fonds, les trouées d'herbiers et l'île. J'aurais un départ en tout début de soirée mais malheureusement la carpe se dirigera droit vers la queue de l'étang et pour moi aucun moyen de l'arrêter. Une fois de plus la casse se produit, la végétation aura eu raison de mon 35/100. Ce sera le seul et unique départ, pas d'activité apparente cette nuit.

Fabien verra les carpe en recherche de nourriture sous ses pieds vers 8h00. Elles empruntent un chemin très précis et ne s'en écartent pas. Il passera plusieurs minutes à les observer comme cela, elles s'en sont ensuite allées en n'ayant laissé que son esche et quelques bouillettes éloignées de leur passage. Il faut pêcher très précis au Domaine des Carpes Sauvages car les carpes se contentent de glaner leur nourriture sur leur passage, cela à l'air de leur suffire.

Je plie et ferais une dernière nuit à la Ferme des Tommelles sur l'étang des Arcis. Les nouvelles ne sont pas très bonnes car les silures et carpes ont bien mordu en début de semaine mais l'activité a tendance à s'amenuiser durement. Le vent du nord s'est mis à souffler et n'est pas là pour arranger les choses. Je m'installe sur une partie du plan d'eau légèrement protégé de celui-ci. Je place minutieusement mes quatre cannes et concocte un bon repas pour passer une nuit agréable. Il est 22h00 quand un détecteur s'affole, ce sera une jolie miroir qui m'aide à trouver le sommeil et me met en confiance. Il faudra attendre 23h30 pour monter à nouveau sur le tapis une petite commune. Le reste de la nuit restera calme et je ne verrais aucune autre activité sur l'étang. Les carpes et silures semblent figé par ce satané vent. Je me résigne à plier et ne ferais pas une nuit supplémentaire.

Je prends la route direction la maison, pour faire le plein de provisions, et finirais mes congés sur une gravière de notre belle région de l'Ain. Adrien a déroulé comme un dingue ces derniers temps, l'envie d'y être est facilement décuplée quand vous savez des infos comme celles là.              

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L'amour du Domaine épisode 4

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Article de couzchain publié le 14 Août 2006 à 06:36 dans le blog PASSION CARPISTE
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......malheureusement, mon second décrochage de l'année viendra me remettre les pieds sur terre. La canne de l'île a déroulé mais la carpe est partie. Je refais immédiatement le montage en prenant soin de changer l'hameçon, le précèdent ne me paraissait cependant pas abîmé mais je ne prends aucun risque avec çà. Je relance la canne et n'effectue aucun amorçage supplémentaire.

Le soleil de plomb a cogné fort cette après-midi du samedi. Pas la moindre activité sur la surface de l'étang, le vent s'est calmé et les poissons se planquent. J'en profite pour repasser le marqueur sondeur afin de déplacer la canne de droite qui n'a plus bougé depuis hier. Je trouve un banc de graviers assez large derrière un herbier avec un fond proche des trois mètres. Je l'amorce légèrement avec du pellets et laisse travailler le coup jusqu'à ce soir. Les appâts seront pour toutes les cannes des bouillettes flottantes, cette esche est jusqu'à présent acceptée par les carpes et autres espèces. Un sac soluble avec des pellets viendra renforcé l'attraction des bouillettes.

La nuit est passée et pas le moindre bip n'est venu me réveiller, très bonne nuit pour récupérer. Rien de bon pour la suite car les carpes se sont littéralement volatilisées. Elles doivent être dans le petit bras qui est lui impêchable. Le vent du nord a poussé des tas de débris qui font un abri du soleil et un garde manger pour nos chères carpes. Je m'obstine à pêcher jusqu'à dix heures mais rien n'y fait, les poissons sont aux abonnés absents. Je plie le matériel et me dirige vers le carpodrome.

Il est toujours sympathique de s'y rendre un instant avant de prendre la route. Les nombreux poissons y sont coopérants et avec une petite canne s'est toujours amusant. Juste le temps d'ouvrir la boîte de maïs doux et de lancer la ligne qu'un départ à lieu, une brème pour commencer. Suivra un gros gardon et une tanche de plus de 2 kg. Après ces trois départs les carpes rentrent en scène et se fût un véritable festival, la boîte est passée à une vitesse folle. Les petites carpes sont apparemment plus encline à se nourrir que les mémères. Il est maintenant l'heure de partir pour de bon.

Pour conclure, l'amour blanc sera pour une autre fois. Il a été plus malin et il ne va pas être facile à tromper. A moi de trouver l'appât qui lui conviendra. Malgré cela j'ai encore passé un week-end extraordinaire au Domaine des Carpes Sauvages. Malgré la chaleur le bilan est tout de même bon. Même si vous êtes en centre de pêche privé, les carpes ne sont pas aussi faciles que l'on croit. Elles n'en font et n'en feront toujours qu'à leurs têtes.
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