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Articles de pêche de la carpe associés au tag evolution-carpe-54 |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux. Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Vendredi,16 mars 2007 ( jour"J" - 3 ) je décolle mes yeux avec difficulté et c'est comme une grosse limace que j'arrive à m'extirper du lit. Il faut bien 10 minutes pour que mon cerveau réalise que je suis debout. Ma femme se lève en même temps que moi et regarde le temps qu'il fait derrière la vitre. Je crois apercevoir un ciel gris, mais, après avoir enlevé la buée, elle me dit qu'il y a du brouillard. Super, il y aura du soleil aujourd'hui ! Après un petit moment, nous décidons de partir en direction des étangs Sainte-Anne pour amorcer. En chemin, j'ai encore du mal à me réveiller et je pense que, dès que j'aurai la tronche dans le brouillard épais, tout rentrera dans l'ordre. Sur le trajet, la brume est plus épaisse avec l'eau à proximité. Impossible de voir un pêcheurs ! L'entrée des plans d'eau, je remarque sur le panneau de règlement général, une petite feuille orange fluo qu'on ne peut pas louper. Je demande à ma femme d'arrêter pour voir de quelle merde il s'agit : tous ceux qui veulent nettoyer rivières et étangs sont les bienvenus. Il faut s'inscrire à l' (APPMA local) au quartier général des vieux branleurs. Cela me fait rire ! Cette affiche ne veut rien dire . L'année dernière, j'ai demandé à notre président vétéran de placer des poubelles en béton (pour ne pas les voir brûler) et les faire vider, de temps en temps, par le groupe de gobe-mouches soi-disant pros de la pêche (à la goutte d'eau); ce qui justifiait le prix des cartes. Monsieur m'a rétorqué que ce n'était pas grave d'avoir autant de merde autour des étang (cela lui donne l'excuse de faire une sortie-ramassage de merdes avec les autres pèlerins, pour aller casser une petite graine au frais de la princesse). Pas un seul larbin n'était venu aux étangs Saint-Anne ! Celui qui a collé cette affiche aurait pu commencer par ramasser les bouteilles en verre se trouvant juste en-dessous ! Nous retournons dans la voiture et continuons notre route jusqu'aux rochers. Presqu'au bout, il y a une voiture blanche avec le capot ouvert et un pêcher de carpes installer depuis déjà un moment (il a tendu les lignes dans l'étang du milieu, "JOB". Avec cette brume épaisse, il était invisible. Après avoir garé la 205, je descends et prends discrètement le seau d'amorce sans alerter ce confrère qui, penché sur son moteur, donne l'impression de dormir. Il ne peut pas voir où j'amorce. Nous avançons doucement sur le chemin très humide pour éviter que la flotte traverse mes chaussures et ramener de la terre à la maison. Nous aurions dû mettre les bottes, mais il est trop tard car nous arrivons sur le poste ! En bordure, on a l'impression d'un vide énorme : effet d'optique. Même amorçage que la veille, même ratio. Je crois apercevoir le saut d'une belle carpe, mais le doute persiste avec la mauvaise visibilité. Nous retournons à la voiture. Le bricolo est toujours dans la sienne . Encore demain matin et, certainement en soirée, j'irai faire un petit essai; histoire de voir si tout marche, aussi bien matos, que poissons ! Samedi, 17 mars 2007 (jour "J" - 2) Il est 7h30 quand mon réveil (trompette en chant du coq) sonne, et recommence. Je réalise que ma femme est partie travailler et que je dois me lever pour aller amorcer mon poste à carpes. C'est difficile; pourtant je suis allé au lit tôt en rentrant du travail à 23 h ! J' ai chopé une sale habitude à gober les mouches, certainement due à l'inactivité hivernale ! J'espère que ça va passer; sinon ça craint pour les jours prochains ! La 1ère chose que je fais; regarder le temps qu'il fait dehors, par la fenêtre. Il est ultra pourri : ciel gris et vent très frais. Normal : on est samedi. Je ne travaille pas, donc j'ai le temps libre pour aller à la pêche ! Tant pis,pour le moment je dois aller amorcer ! J'enfile le polaire et vais dans le salon où les 2 chiennes dorment paisiblement. Elles me saluent à leur façon : toujours avec grâce, pour Fifi (le petit braque), et brutalement comme un ours, pour Aïtie (le labrador). Après les avoir caressées, je nourris les poissons rouges et les chinois. Pendant tout ce temps, je pense à Pierre. Ma femme m'a laissé un petit mot sur mon bureau m'annonçant qu'il se lèverait pour venir avec moi au bord de l'eau. Mais au bout de 10 minutes, comme personne ne se pointe, je décide d'y aller sans lui. Comme Fifi me regarde avec les yeux tristes, l'air de dire " emmene-moi à la place de Pierre", nous partons tous les 2 vers les étangs. Je mets la quantité d'amorce dont j'ai besoin dans un sac plastique et le lance-pierres en poche. Sur le trajet, un petit vent frais me glace les oreilles et le front. J'ai mal : c'est bien fait ! D'habitude, j'ai une casquette sur la cafetière. Fifi tire comme une malade et me traîne de ces petit 15 kg tout le long du chemin. Je la rappelle à l'Ordre pour qu'elle arrête, mais rien n'y fait. Sur le chemin, je la lâche car je n'en peux plus, mais je suis encore obligé de me la farcir un peu car il y a des chiens en liberté dont un, particulièrement hargneux. Dès qu'un gamin a refermé la grille avec les fauves à l'intérieur, je relâche le mien qui ne leur prête aucune attention. Elle connaît tous les recoins (la vache), et je la suit tranquillement, mains dans les poches, jusqu'à l'entrée des étangs. A 1ère vue, il n'y a personne. Ce n'est qu'après quelques pas que je remarque un voiture au loin, sur le petit étang du milieu, un pêcheur caché des regards indiscrets sous son parapluie-tent et sa batterie à carpes à côté. Celui-là c'est sûr a passé la nuit ici mais vu, pas pris ! En marchant, je regarde la surface des étangs que le vent ride un peu; c'est difficile d'observer de l'activité ! Seul mon poste, à l'abri, laisse apparaître une zone calme assez vaste. J'arrive maintenant sur le chemin humide qui y mène. Un petit coup d'oeil en face, mais je ne vois toujours pas où se trouve le pêcheur. Sur mon poste, il n'y a plus trace de pain rassis que ma femme a jeté la veille, avant que j'aille au boulot (j'étais venu observer l'activité, en pleine journée); normal, vu le nombre de passereaux et corvidés du coin ! Aucun indice sur la présence de carpes sur mon coup. Je commence à avoir le secteur avec la goutte au nez, Les mains gelées et les chaussures crades. Fifi est partie je ne sais où. Après avoir amorcé assez brièvement (la fronde m'est restée dans les mains en cassant au niveau de l'élastique), je la vois arriver : elle ressemble à un rat. Elle vient vers moi, toute tremblante, l'aire de dire "la flotte est froide". Elle y est encore allée pour chasser sa nouvelle lubie : le rat d'eau. Cela lui change des campagnols ! Je fais marche-arrière pour boire un bon café à la maison et me réchauffer, pour décongeler mes oreilles. Fifi ne veut pas encore repartir, alors je traîne un peu et la laisse vadrouiller. J'arrive en face du pêcheur quand, soudain, comme par hasard, j'entends le bruit d'un bip-bip et le départ d'un de ses détecteurs de touches. Je vois les gars sortir comme une fusée de son abri de fortune. Il ferre, travaille un poisson qui n'a pas l'air très gros, remarque ma présence, fait comme s'il n'avait rien au bout puis comprend que j'ai vu son départ. Il ne lui faut que quelques minutes pour le mettre dans l'épuisette (d'où je suis , je l'estime à 4 ou 5 kg). Il le pose délicatement sur le tapis de réception et sort un sac de pesée. il le met sur la balance et le prend toujours sans contact direct et la remet tranquillement à l'eau. Voilà un vrais carpiste qui respecte le poisson; ce n'est pas le cas de tous les autres merdeux qui pêchent et brident les carpes comme si c'était des thons ! Je rappelle Fifi et repars chez moi. Je ne suis pas le 1er à avoir l'idée d'attaquer la carpe. Vers 17 h, je reviens sur mon poste pour pêcher, juste pour vérifier s'il y a de l'activité sur mon coup, avec ma femme et tout le matos sur le dos. Le temps n'a pas changé de la journée; le vent souffle encore et provoque des vagues sur mon secteur : impossible à observer ! Je déplier le matos avec du mal comme si je débutais, alors que je taquine la carpe depuis de nombreuse année! Une fois le rod-pod et les cannes eschées chacune de bouillette arôme fruit secret, scopex et poisson-calamar, je les lance sur le coup amorcé depuis quelques jours avec l'espoir d'avoir au moins un bip; ce qui prouverai que le poisson est présent. Vue de mon poste ! L'accès entre la rivière & l'étang J'en profite pour régler le son de mes détecteurs de touches (je change la pile de l'un -coincée) et m'assieds à côté de ma femme qui bouquine. Le vent a un peu ralenti de souffler et, assie sur le seau d'amorce avec le couvercle, j'aperçois de l'activité en bordure et sur mon coup. Il est 18h15 : soudain, mes cannes se mettent à trembler. un poisson a tapé dans le fil sans faire un seul bip. C'est bon signe : les carpes sont là ! Peu de temps après, j'en vois une sauter beaucoup plus loin, sur la gauche de mon coup (poisson isolé ou banc ? ). 18h30 : la canne du milieu bouge sans biper, mais soit c'est le vent qui la pousse (elle est moins rigide à cause d'une ancienne casse), soit les petits poissons gobent sur mon poste. Ensuite, tout reste calme jusqu'à 19 h, heure où nous remballons, avec un vent d'enfer qui annonce de la merde pour les heure à venir. En ramenant une ligne , je vois qu'elle est emmêlée au niveau de l'anti-angle et ne servait à rien . Était-ce celle eschée de la bouillette au secret de fruit; ce qui a provoqué une touche sans suite ? Je repars avec le sentiment d'avoir oublié quelques chose; je dois cogiter sur le temps des prochains jours ! Quel plaisir de retrouver le bord de l'eau et pêcher l'un des poissons que j'aime, pour sa tactique et son comportement. Je suis pressé de commencer ma session de pêche qui arrive à grands pas (jours "J" - 2) A suivre ! Dadou |
Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux. Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Mercredi, 14 mars 2007 (jour "J" -5 ) - Après différentes occupations (ordi, travaux divers etc... ), je décide de préparer, avec un peu d'avance, mon amorce à carpe parce que, demain, j'essayerai de les faire venir sur mon secteur. Avec le soleil, j'ai envie de sentir l'odeur du bord de l'eau et me rapprocher de la nature. J'ignore encore quel est le rythme alimentaire des carpes, ainsi que leurs activités en journée, alors je n'en prépare pas trop pour ces 1ers jours. Je ne vais pas me prendre la tête avec des truc compliqués ! Faire simple peut rapporter gros, parfois ! L'eau reste fraîche malgré malgré des températures frôlant 16 °C, en début d'après-midi. Je vais mélanger arôme fruité et poisson et trouver l'appât qui fera toute la différence en ce début de session. Pour commencer, je demande à Pierre d'aller me chercher le seau bleu dans le couloir; j'y mettrai l'amorce (il a un couvercle pour garder les farines la fraîches). *1er ingrédient : 6 kg de pellets extrudés n°7. J'ai découvert ce petit granulé l'an dernier. Tous les magasines de pêche en vantaient les mérites, mais, pour moi, 1 kg de cet appât coûtait trop cher ! Un jour, je devais acheter un peu de matos au coup et je suis tombé sur des sac de 25 kg de pellets à 29 € (prix très intéressant), pour la carpe. Depuis, j'en utilise à 50% dans mon amorçage car je connais son efficacité sur les carpes, mais aussi sur les brèmes, tanches, gardons, etc... De plus, cet appât a un goût très prononcé d'huile de poisson que les cyprins assimilent en protéines et en graisses pour un bon développement. * 2ème ingrédient : 2 kg de bouillettes arôme scopex de 18 mm (sur un sac de 10 kg acheté en promo, pour un amorçage sur une session à long terme. Elles m'auraient coûté une fortune en sacs de 1 kg) ! dont la moitié coupé en 2 Je pratique ainsi car le poids d'une bouillette entière est différent d'une divisée. Lors de l'amorçage, les ingrédients ne partent pas tous à la même vitesse et ne se déposent pas au même endroit. Je délimite une zone pour que le poisson trouve des bouillettes coupées en 2 à 20 m du bord et d'autres, entières, à 30 m. * C'est pareil pour les pellets et 4 kg de gros grains de maïs que j'ajoute dans la préparation. J'utilise cet appât universel pour tous les poissons blancs. Je le laisse tremper pendant 2 jours en changeant l'eau de trempage pour qu'il gonfle bien et le fais cuire dans la cocotte-minute. Il éclate, est plus digeste pour les carpes qui en raffolent (mieux vaut un aliment cuit car il n'a pas de goût et reste dangereux pour certaines carpes qui ont du mal à la digérer, surtout s'il a fermenté; cela peut entraîner la mort). * J'ajoute le dernier appât : 500 gr de bouillettes arôme Fish et Squid (poisson et calamar) que je coupe en 2. J'en mets très peu car elles ne sont pas pour l'amorçage. Je les ai eues en promo, en seau de 2,5 kg. Résumé : mon amorçage est composé de 60% de pellets, 20% de grains de maïs;, 15% de bouillette Scopex, 5% de bouillettes Fich et Squid soit 65% arôme carné et 35% arôme sucré. Lequel donnera le meilleur résultat , Jeudi, 15 mars 2007 (jour "J" - 4) Plus on approche, moins je suis patient je n'ai que ça dans le crâne mais mes obligations me font garder les pieds sur terre. Justement, j'ai du mal à les mettre, ce matin; pourtant, il est prévu que j'aille Amorcer mon poste afin de le préparer pour lundi matin ! (J'ai gobé les mouches avant d'aller me coucher. Je compte bien ne pas recommencer dimanche soir) ! Après avoir bu un bon café, je suis d'attaque ! Ma femme m'accompagne. Ce matin, il ne fait pas gras (les températures avoisinent 0°C et 1°C), avec un vent de nord-est de 5 à 10 km/h: nous devons bien nos vêtir. Le nez coule. Par-contre, en début d'après-midi, il fera au moins 15 °C ! Donc, c'est avec une grosse veste que nous partons, le seau dans le coffre et le lance-pierres dans la poche. Sur le trajet, on voit le soleil se pointer; il a une belle couleur orange. Il va encore faire beau ! Sur le chemin des étangs Sainte-Anne, toujours aussi pourri, je ne vois aucun pêcheurs au bord de l'eau. A l'entrée, nous apercevons, ici et là, canards, cormorans, hérons et autres petits passereaux qui s'éloignent, dérangés par notre arrivée. Nous roulons jusqu'au bout du chemin qui séparent le grand étang de celui du milieu"JOB", dans lequel j'aperçois un peu d'activité à environ 10 m du bord. Je monte l'endroit à ma femme qui constate de petites fouilles loin des grands arbres. (ici, c'est impêchable en début d'été en raison de nombreux herbiers qui recouvrent 80% de la surface. C'est en ce moment qu'il faut venir pêcher la carpe) ! Je me dirige maintenant vers mon poste avec ma femme et le seau. Le sol est bien trempé avec la fraîcheur de la nuit et il faut faire attention à ne pas glisser. De l'autre côté de la rivière se trouvent de grands arbres (peupliers pour la plupart)avec de grands ordres de cormorans se faisant sécher les ailes après avoir pratiqué la chasse à vue et sous-aquatique. La plupart migreront bientôt sur les cours d'eau, étangs, lacs des pays voisins. Tout en marchant, je regarde la surface où il y a de belles activités de poissons à la rechercher de nourriture. Je peux presque les suivre à la trace grâce à l'absence de vent; l'étang est lisse comme un miroir. Nous sommes presque arrivés sur mon poste quand je vois une carpes sortie la tête de l'eau (un poisson-haut et fort que j'estime à environ 10 kg) J'en suis fou. Sur place, je peux encore apercevoir l'onde de choc du gobage laissée par ce poisson à une soixantaine de m, face à moi. C'est sûr, elle m'attendait ! Lance-pierres en mains, j'envoie mon amorce en essayant de garder la même distance de tir (ce n'est pas facile avec une fronde qu'on tend plus ou moins) ! Comme je le fais sur un périmètre de 5 sur 25 m environ : graines, pellets, bouillettes entières et demi-bouillettes se dispersent en pluie, uniformément. Je pratique toujours un amorçage assez large parce que les poissons prennent prennent beaucoup de temps à fouiller le fond, à la recherche des particules lancées, pour ne pas les effrayer lors de la capture d'une de leur congénère. A l'inverse, je le regrouperais sur un coin précis, les poissons nettoyerrait vite le coin et, en car de prise, serait alerté et méfiant; ce qui n'est pas le but recherchée. Une fois que c'est terminé (j'en ai lancé 1 kg, environ), nous retournons au véhicule en regardant les gobages et les petite fouilles discrètes. Dire que mon collègue de travail dit qu'il n'y a rien a cette saison ! Normal : l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ! A suivre ! |
Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux. Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Lundi,5 mars 2007 ( jour "J" - 14 ) Un peu avant midi, je demande à ma femme d'aller aux étangs Sainte-Anne pour voir le niveau de l'eau; il ne pleut pas depuis 2 jours et je voudrais observer mon futur secteur de pêche. Il faut vite car il n'est pas loin de midi ! Dans le ciel voilé par quelques nuages, le soleil domine largement et un petit vent du Nord refroidit nos oreilles alors que nous sortons de la voiture. Pendant le court trajet (entre 5 et 10 minutes), nous passons sur le pont surplombant la Meurthe qui semble avoir baissé. Sa couleur n'a pas changé. Sur le chemin qui mène aux étangs, le faible feuillage me permet de voir de très loin si un pêcheur y pêche. Il n'y a personne; c'est parfait pour moi ! (si quelqu'un remarque ma présence, il peut en déduire qu'il y a du poisson à prendre). L'accès est difficile en raison de nombreux trous (nids de poule) faites par le passage des voitures et tracteurs. Les intempéries y laisse de multiples flaques d'eau. Des mésanges à tête noire nous accompagne le long des buissons et, dans le parc à vaches bordant le chemin, corbeaux et corneilles se battent pour tout et n'importe quoi. A l'entrée du 1er étang, nous garons la voiture à un endroit presque propre. Hors du véhicule, je constate que le vent souffle un peu plus fort ici. Normal : au bord de l'eau, il fait froid ou il fait chaud ! Nous commençons par mettre les bottes (le terrain est encore humide et bien gras) ! et nous partons vers mon poste en prenant le chemin qui longe l'autoroute. Heureusement que nous avons les bottes : il y a toujours un énorme tas de fumier bien pourri au milieux du passage et c'est la crue d'automne qui l'a déposé là. Je pense qu'il y en a aussi dans l'étang. Après avoir passé cet obstacle avec prudence, nous arrivons à l'endroit où l'étang communique avec la rivière en période de crue. Aujourd'hui, l'eau coule; c'est dû au trop-plein de celui-ci. Il faut faire attention car elle arrive en haut des bottes ! Ensuite, le terrain est assez ferme et moins gras. Quelques mètres encore et nous arrivons sur mon poste. Mon future poste pour 2007 Le soleil me tape dans les yeux et je n'aperçois pas d'activité sur la surface un peu ridée par le vent. Je regarde un peu partout quand, je remarque un gobage de poisson blanc, puis un autre juste devant mon future poste. Là, je suis sûr sa sent la carpe; les poissons sont en activité ! A chaque mouvement d'eau, ils bougent beaucoup. C'est bon signe ! La rivière se trouvant derrière moi est encore haute ! Courant et remous sont impressionnants. Ce n'est pas le moment de tomber dedans ! En bordure, autour de mon poste, il y a des branches à couper ! Je pense venir le faire demain matin ! Ce chemin sera crade et dangereux dans 15 jours, avec le matos dans les mains. Je prendrait l'autre, moins encombré ! (Quand la végétation est au summum, il est presque impossible de passer sans tomber dans un trou de rat-d'eau ou une molène de terre faite par les taupes) ! Finalement j'hésite. Sur les autres étangs, rien ne retient mon attention. Je repars à la voiture en écoutant le chant des mésanges et autres passereaux qui annoncent le retour des beaux jours. A quelques mètres de celle-ci coule une petite goulotte ( trop-plein des autres étangs)- secteur très prisé quand la friture marche bien en début de printemps. Dans ce léger courant, les poissons se rassemblent et attirent les carnassiers du coin. Même ici, les gens se battent pour attraper les truites de bassine, lors de concours bidon. Il y en aura un qui me dérangera, le 15 avril, mais je prévois le coup. Je regarde l'eau couler quand un poisson gobe, si rapidement, que je ne reconnais pas l'espèce. Encore une preuve que les mouvements d'eau attirent le poisson ! Je serai bientôt là ! J'ai déjà l'idée de ce qui m'attend le lendemain ! A suivre ! Dadou |
Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux. Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis ! _______________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Dimanche, 04 Mars 2007 Depuis quelques jours, je réfléchis à une idée folle qui me paraît un bon test pour moi et mes capacités de carpiste : aller tenter la carpe en tout début de printemps sur une session de pêche de 6 semaines qui doit démarrer le 19 mars (un peu avant le printemps) et se terminer le dimanche 29 avril. cela me laissera le temps d'étudier et approfondir l'approche le plan d'eau où je vais faire mes armes et prendre des carpes, comme je l'espère ! ainsi voir le potentiel. Je pêcherai le matin uniquement en semaine, et en soirée le week-end, et j'écrirai une histoire de ce récit sur tout le déroulement de ce qui se passera sur le plan d'eau, la pêche, les poissons et le monde qui m'entoure. C'est dire comme je suis excité à l'idée de faire ça ! Tout a commencé en regardant un magasines de pêche sur la carpe et au coup. On nous montre différentes prises, sur un lieu de capture ou non, d'un mec avec d'énormes poissons toujours bras tendus et un autres pêcheurs , pendant une session de 2 à 3 semaines non-stop dans des endroits soi-disant difficiles en pression de pêche comme en conditions météo ! Mon cul ! si on regarde bien tout ça certains gars n'ont pas le métier de tout le monde. Ils racontent à merveille des histoires pour faire vendre du papier sur différents modes de pêche extrêmement chers et inaccessibles pour des gens comme moi qui, avec un budget très limité, ne peuvent pratiquer ce loisir sur peu de temps libre après le travail et la vie de famille, sans compter les à-côtés ! Mais comme toute personne ayant une passion, voir de belles carpes capturées et mises en valeur dans les mains de certains fait toujours rêver. Je vais donc réaliser mon propre rêve et remettre les pieds dans les éléments que j'aime le plus : eau, air, nature et surtout, poissons ! Une douce folie qui tourne à l'obsession , mais qui a aussi le rôle d'un calmant. Ma femme dit toujours : "Quand tu est à la pêche, tu est un autre homme" Je suis différent; ça me détend, je suis Dadou. Je suis pressé de commencer, mais je n'ai pas encore vérifié le matos à carpes, les appâts, les lignes... Fin 2006 et début 2007 ne sont pas en notre faveur: nous n'avons pas eu de grand froid en hiver, mais des montées d'eau grâce à beaucoup de pluie. En ce moment, elle fait monter Meurthe et Vezouze, 2 rivières, à la vitesse grand "V". Notre jardin, se trouvant à quelques mètres d'un ruisseau, en a subi, par 2 fois, les dégâts. c'est là que je pêche la friture en hiver, mais cette année, je n'ai pas trop eu l'occasion de le faire les pieds au sec. Et je ne parle pas de la crue d'automne ! Maintenant que l'eau des rivières joue au yoyo, elles débordent dans les étangs tout proches. C'est le cas de la Meurthe qui borde ceux de Sainte-Anne; à chaque pluie, elle passe dedans, se mélange et créée des mouvements d'eau assez importants, empêchant toute pêche. Après de fortes pluie commencées la veille, j'ai voulu vérifier que l'eau n'était pas dans les étangs. En compagnie de ma chienne fifi sous une pluie glacée, j'ai constaté que le grand étang où je dois pratiquer la session était sale (couleur café au lait); La rivière passait dedans. Impossible de pêcher ! Pour les 2 autres étangs se trouvant en bordure: c'était pareil. Une vraie merde ! Il n'en faut plus pour me décourager et il reste 15 jours avant le grand moment : le temps que la rivière revienne à son niveau normal, le terrain un peu moins gras et les températures plus hautes, avec le printemps ! C'est décidé : j'ai trouvé mon poste de pêche ! J'ai choisi un secteur que je connais un peu pour y avoir pêcher une session rapide la carpe en avril 2006, pendant la quelle j'ai pulvérisé mes records personnels avec une belle carpe commune de 16 kg suivie de beaucoup d'autres qui atteignaient la barre des 12/15 kg, ainsi que des petites entre 5 et 7 kg. Un régal pour les yeux, des battements de coeur à chaque départ et la joie lors de la remise à l'eau. Je vais retenter ma chance là-bas. Le niveau d'eau me paraît assez profond, il me semble propre ( je vérifierai cette année). Pour terminer, chose très importante : ce secteur est peu fréquenté car les gens ne peuvent y pêcher avec leur voiture à proximité ! Il n'y a qu'un chemin de terre avec des hautes herbes; ce qui rend le secteur assez sauvage. C'est parfait pour moi ! Il faut que le niveau de la rivière et de l'étang baissent maintenant pour y faire ma place ! J'attends, avec impatience, le bon moment pour aller y jeter un coup d'oeil ! A suivre ! Dadou |
Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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