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Articles de pêche de la carpe associés au tag dadou |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Dimanche, 16 septembre 2007 Je me trouve, pour ma 2ème journée carpe en rivière, sous un épais brouillard matinal; après les galères de la veille, je suis déterminé à faire une carpe par n'importe quel temps ! J'arrive sur mon poste de pêche en compagnie de ma femme qui m'aide pour le transport du matos (pas léger). Après son départ, je me rends compte du silence qui règne ici : le calme parfait, aucun son de moteur, seulement le bruit des piafs qui se réveillent et quelques sauts discrets de poissons ! De temps en temps, j'entends les les quelques fruits d'arbuste tomber sur la rive d'en face. Je respire un grand coup; me voilà enfin tranquille au bord de l'eau ! J'installe mon rod-pod et prépare les 3 cannes que j'esche de pellets (la veille, cet appât s'est révéler meilleurs que les autres) avant de les placer, puis en installe une à brochet, sur ma droite, avec un gros goujon nerveux(attrapé la veille et laissé avec 2 autres vifs dans un seau caché sous un arbre). Ensuite, je prends une autre canne pour pêcher au coup, l'esche d'un grain de maïs doux et la lance à proximité du coup amorcé pour les carpes. Le jour se lève et la brume disparaît doucement en laissant l'impression que des gens avancent partout. Je mets le tapis de réception sur le sol et m'assieds dessus pour éviter de me mouiller les fesses dans l'herbe fraîche. Je guette mes cannes à carpes et fixe le scion pour détecter les touches discrètes qui ne font même pas sonner les détecteurs; signe qu'il y aurait du poisson sur le coup. En effet, c'est le cas car les cannes dansent sans avoir le moindre bip ! je reste prudent et garde un oeil dessus. j'enregistre aussi quelques petites tirées sur ma canne au coup; le poisson est là mais ne veut rien savoir ! Il est 9 h et le brouillard a complètement disparu quant j'entends marcher sur branches et feuilles mortes; pêcheur ou jeteur de déchets, si tôt un dimanche ? J'aperçois, à gauche, un renard de belle taille qui se fige en me dévisageant; je sors discrètement mon portable de la poche pour le prendre en vidéo, mais il avance sur le bord de la berge où lui seul peut passer (trop étroit). Il a l'habitude de passer ici et l'image est floue. Il tente de sauter sur le muret puis va derrière le feuillage, me regardant et disparaît. Que cherchait-il, si près des habitations avec jardins ? Il est 9h20 quand un bip sur une canne à carpe me surprend avant une touche sans suite, une carpe qui ne s'est pas fait piquer ! Au bout de 20 minutes, je décide de changer les esches sur les 2 autres cannes. Sur la 1ère, je place une bille Monster Crabe et une au frolic (faite par un collègue carpiste) sur l'autre. Après les avoir relancées, je me rasseoir sur le tapis qui me fait mal au dos. Le soleil me fait mal aux yeux, pourtant j'ai pris mes lunettes de soleil, mais je n'arrive pas à les tenir sur le nez; je préfère la lumière vive qui , à la longue, me fait piquez du nez. La matinée est calme niveaux carpes et carnassiers, mais j'enregistre une belle touche sur la canne au coup. Je ferre aussitôt et rapporte un gardon de 20 cm, blessé, que je place dans son élément. De l'autre côté de la voie ferrée, le tracteur retourne le champs en vue des nouvelles plantations. Il y était déjà la veille. Vers 12 h, ma femme m'annonce qu'elle arrive bientôt pour manger avec moi. Elle me fait un bip en arrivant au portail du parc ou je me trouve, à 12h30. Après avoir vérifié que les freins des moulinets sont bien mis (il suffit que je m'éloigne pour qu'il y ait une touche), je vais à sa rencontre. A mi-chemin, elle me signale la naissance d'un agneau , car je me trouve dans un parc a mouton. Je la rejoins pour le voir (dans ce monde pourri où son destin est tout tracé); à leur niveau, je le contemple : il est tout blanc à grosses pattes. Qu'il est mignon, ce petit de quelques minutes qui pousse de petits cris pour avertir qu'il est là en regardant le monde qui l'entoure. Je n'avais rien remarqué de particulier, avec la brume; tous les moutons étaient de l'autre côté du parc, mais elle doit aller prévenir quelqu'un à la ferme (bêtes à l'abri pour le repos, visites & empêchement des vols). Je reste un peu avec le petit et sa mère, puis, comme je suis en slip (il fait plus de 27°C), je repars vers mon lieu de pêche avec le sac de bouffe. a mi-chemin, elle me rejoint en courant (ils viendront vers 14 h). Il est 13 h et je lui raconte tout ce qui s'est passé ce matin. Nous nous installons sur le sac de conservation(qui sert pour le moment de couverture) et cassons la croûte en profitant du temps. Ma femme doit retourner chez nous pour faire sa piqûre d'insuline; je me retrouve seul, à nouveau ! avec le calme, j'ai du mal à garder les yeux ouvert, mais ça ne dure pas longtemps car j'entends une musique de merde (genre bal "musette") qui provient d'une fête au village en face. Pour que ça me gêne moins, je mets le MP3 de mon portable en route; une radio aussi pourrie m'empêche de piquer un roupillon. Une heure se passe quand j'entends le bruit de la porte d'entrée du parc; ma femme ? Non; 3 gobe-mouches se dirigent vers la rivière (après un arrêt au niveau de l'agneau et de sa mère), avant son arrivée au pas de course, quand l'un d'eux repart vers la sortie (sûrement prévenir quelqu'un à la ferme). Elle me rejoint et nous passerons une partie de l'après-midi à bronzer, pendant laquelle je change de stratégie. Je relève mes lignes pour mettre des esches fraîches, en relance une sur mon coup amorcé et les 2 autres le long de la rive d'en face, près du léger courant où j'ai remarquer quelques sauts de poissons. Peu après j'enregistre de légères touches sur mes scions, puis une belle touche de carpe. Vers 15h10 (après un SMS de mon collègue de travail Fabien) me demandant quand je vais pêcher, la canne du milieu se met en action. Le moulinet débobine à une vitesse folle; une carpe à enfin décidé de goûter un pellet bien gras ! Je prend la canne en mains et laisse le poisson partir un peu (ici, ils bricolent pas; si, par malheur, le frein du moulinet est trop serré, c'est la casse assurée); c'est pour cela que je lui laisse faire son 1er rut avant de ferrer amplement et doucement ! Le poisson, pas loi, remonte le petit courant (heureusement pour moi); je tente de le brider et le sens tourner et redescendre le cours d'eau à vive allure, aidé par le courant. Il s'est rapproché de la rive d'en face et sait qu'il y a beaucoup de souches sous l'eau; je dois rester prudent ! Je demande à ma femme de me filmer(pour montrer la preuve aux collègues de travail) . Des yeux, je suis le scion ou le fil pour connaître la direction du poisson : il va vers un arbre mort à 60 m; je le signale à ma femme qui tente de l'apercevoir dans l'eau très claire. Comme il remonte le courant de notre côté, je reprends le contrôle de la situation. Elle aperçois une masse noire entre 2 eaux, au milieux de la rivière; commune ou miroir ? Je peux la brider un peu, car elle montre des signes de faiblesse et tente de la ramener au bord (où l'eau est moins profonde). Un instant, on distingue une commune tout dorée : ma 1ère de l'hiver (que j'estime à 6 ou 7 kg) ! Après 3 ou 4 ruts, elle entre seule dans l'épuisette. Une fois au bord, je la décroche dans l'eau et la ramène sur la berge, la pose sur le tapis de réception pour la photographier. Remise à l'eau un peu plus loin de mon coup, en retournant sur mon poste, je réfléchit à la façon dont je l'ai attrapée. Après une observation complète, j'en conclus qu'en début de matinée, les poissons sont sur le coup amorcé (tant que le soleil n'est pas dessus), puis se déplacent vers la berge opposée (où l'ombre des arbres persiste une bonne partie de la journée). Alors que le soleil touche toute la rivière (de 2 à 3 heures), ils sont partout, puis reviennent sur mon amorçage, le soir venu ! C'est au moment où elle était à l'ombre des arbres de la rive en face que je l'ai piquée ! A voir comment se comportent les poissons les jours sans soleil (plusieurs jours d'observations me seront utiles pour confirmer mes dires) ! Une nouvelle carpe dans mes archives et une rencontre, en plus des coups de soleil ! Quel plaisir de pêcher des poissons difficiles et plus rusés (le renard) en rivière ! Affaire à suivre ! Dadou |
Thème: Sessions de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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Tags: evolution-carpe-54 - dadou |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Samedi 19 et dimanche 20 mai 2007 : Voici les 2 derniers jours de ma session carpes que je n'ai malheureusement pas pu réaliser correctement, en raison de beaucoup de problèmes rencontrés pendant ces 6 semaines : - 1ère merde : le concours de truites à l'étang Sainte-Anne m'a bloqué pendant une semaine (que j'ai dû reporter); j'ai dû cesser de pêcher dans mon secteur, en raison des gobe-mouches installés dessus qui ne les pêchaient pas. - J'ai dû me rabattre sur un autre étang où j'étais sûr que personne ne viendrait piquer ma place, et rester sur un poste plusieurs jours de suite et un secteur assez corsé pour poursuivre ma session. J'étais trop dégoûté : - Le temps s'est beaucoup déréglé avec bourrasques de pluie, vent et orages, et m'a obligé à rester à la maison pour réfléchir à mon nouveau secteur. J'ai décidé de m'attaquer au grand étang Thiriet, qui fait 22 hectares. Assez de place pour tout le monde et des surprises car on ne sait pas quels petits ou gros poissons on va attraper dans ce plan d'eau qui a plus de 30 ans ! Cela m'a permis de tester mes capacités de carpiste ! Après avoir trouvé le secteur, j'ai terminé ma session-carpes sur ce lieu où même les pêches de nuit sont autorisées à certaines dates, comme celle d'aujourd'hui qui se termine par un immense capot avec de multiples raisons : brusques changement de temps, concours Maver (les gars ont balancé de l'amorce le matin et en cours d'après-midi, en bordure, dispersant certainement quelques poissons. Ils ne pêchaient la carpe qu'à 12 ou 13 m du bord; beaucoup moins loin que moi) ! Ce fut très calme des 2 côtés et 1 seule carpe de 3 kg a été prise au cours de la matinée ! Dommage, mais la carpe est très lunatique; c'est pour cela que sa pêche est passionnante ! Conclusion de ces 6 semaines de pêche : - 3 semaines de pêche à Sainte-Anne, dans le grand étang : Poste parfait en début de saison, où le calme était de rigueur, avec la prise de beaux poissons qui se nourrissaient plus souvent en matinée (en mars, entre 7h et 11h et entre 18h et 20 h). Entre ces 2 tranches-horaires, les poissons calés ne donnent aucun signe d'activité. Pêche de bordure meilleure car amorçages précis. Beaucoup de graines utilisées dans ce secteur peu vaseux, maïs en grains couplé avec gros pellets et quelques bille coupées en 2 pour amorcer le soir (et/ou avant la pêche le matin), en fin de matinée ou en cours de journée (pour pêcher en soirée); ce qui donne des résultats, le matin de bonne heure, avant le lever du jour et à la tombée de la nuit, les poissons sont moins méfiants : l'activité alimentaire est intense quel que soit le temps. Prises : je suis parvenu à touché 12 carpes : 5 miroir dont une de 13 kg, 6 communes dont une de 15,5 kg (un poisson magnifique tout en puissance) et une surprise de taille dont je suis fier : une koï de 6 kg qui m'a rendu visite le jour du Printemps. Appâts : Beaucoup ont été séduites par des billes "secret de fruit" de la marque Dave Richardson, plus petites, ont préfère celles à l'arôme "poisson/calamar" de la même marque. Les gros pellets de marque Dynamite Bait et Géologic (ring carpe) de chez Décathlon ont eu leurs heures de gloires. Arrêt de la session : concours de truites ! Quelques jours de pêche au grand étang Thiriet : Emplacement choisi en fonction des pêches de nuit autorisées, pour sa tranquillité sur un secteur où le fond assez vaseux est estimé à 3,50 m, protège du vent (pratique pour les pêches en bordure entre 50 et 60 m). beaucoup moins de passages de voitures et de pêcheurs. Seul petit problème : l'ouverture du brochet le 12 mai m'a obligé à stopper la pêche de la carpe durant plusieurs jours, sans décalage. J'y ai pris 5 carpes dont 1 belle commune dont je ne connaît pas le poids, ressemblant à une carpe typique de rivière, lors de la 1ère pêche de nuit, sur un coup amorcé en bordure avec billes (scopex et autres), maïs cuit (que les poissons-chats ne touchent pas car trop dur), pellets à carpes et morceaux de pommes de terre (qui m'ont permis d'en prendre une de 9,5 kg le 1er jour) ; beaucoup de petites ont été prises avec des billes classic carp monster-crab de chez Décathlon. Ici, les poissons sont actifs assez tard dans la matinée jusqu'à 13 h environ; sur le coup du soir, je n'ai pas eu le temps de vérifier sauf en cas de pleine lune où les poissons entrent en activité jusqu'au matin puis ralentissent. Aucune chance avec les billes "secret de fruit" et les pellets pris d'assaut par les chats et les grosses brèmes ne dédaignant pas celles au monster-crab de 18 mm. Résumé : 17 carpes en majorité des communes en pleine forme. Je termine cette session-carpes après quelques difficultés plus ou moins imprévues. Je suis malgré tout satisfait de mes résultats et content de toutes mes prises et des moments partagés avec ma femme . Affaire à suivre ! Dadou |
Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Le fil du moulinet en afait plusiers fois le tour. Je dois couper le fil et faire un raccord à la niche-boule pour ramener cette grosse brème de plus de 2 kg qui a avalé ma bille de 18 mm. Quel goinfre ! Je la relâche dans le petit étang derrière moi et rejoint ses soeurs. La nuit est bien avancée et plus aucun bruit ne parvient de la rive d'en face. Seuls quelques gobe-mouchesmunis de lampe frontale arpentent les bords de l'étang à la recherche de branches pour leur feu. Fabien enregistre quelques touches sur la 4ème canne que je lui ai prêtée, eschée d'une bille flottante et cela durera une partie de la nuit, sans vrai départ. J'installe ma centrale dans ma tente; elle me servira en cas de départ durant mon court sommeil en compagnie de Fifi qui, elle, ne dormira pas beaucoup avec tous les bruits qui nous entourent (rats d'eau, canards, hérons), sans compter touted les bestioles trônant autour de l'étang sans jamais les voir. Au cours de la nuit, je suis réveillé par le son mélodieux de "la truite de Schubert" joué par ma central lors d'un départ sur une de mes cannes. Après un certain temps de réaction, je sors en chaussettes dans l'herbes trempée de rosée. Fabien sort aussi : il croyait que c'était pour lui. Je ferre une carpe qui a vidé une partie de mon moulinet, part telle une torpille en opposant toute sa force. Comme elle semble très grosse en partant à droite de mon poste, je demande a Fabien de préparer l'épuisettependant que, toujours canne en main, je remets mes chaussures, espèrant ne pas avoir la surpise de marcher sur un cadavre de poissons-chats. Fifi mon chien reste dans la tente, pour dormir un peu, sûrement ! La carpeme prend encore du fil quand je décide de la bridé un peu pour la ramener en bordure; elle ne se laisse pas faire ! Une touche se produit sur une autre canne et Fabien court vers mon rod-pod en espèrant un nouveau poisson, mais celui-ci ne veut pas manger ma bille et , après 3 allers-retours en courant et sautant sur les bords de la berge, je demande à Fabien de laisser tomber car les poissons ne reviendront qu'avec le calme; ils sont méfiants ! Un bruit de pas dans l'herbe, même discret, résomme 5 fois plus dans l'eau, surtout la nuit où ils se rapprochent du bord pour se nourrir. Il est 5 h et cela fait 1/4 d'heure que je suis avec ma prise qui ne veut rien savoir. Après quelques tirées impressionnantes, je sens la carpe se fatiguer et je bride un peu plus pour la remonter en surface et voir sa taille. La voilà en vue ; une énorme carpe commune . Je sonde de nouveau avec la lampe qui nous éclaire. La peur s'installe dans mon esprit car j'ignore où elle est piquée et je craint de la voir partir avant de l'avoir touchée. Je ressens sa fatigue et une fois dans l'épuisette, je peux enfint souffler ! Fabien m'aide à la porter : elle est grande et massive. Après l'avoir posée sur le tapis de réception, je la décroche délicatement : elle était prise sur la partie dure de la lèvre inférieure. Je décide de la garder encore un peu dans le sac de conservation, pour la photo du matin (avec plus de lumière) et pour la montrer à ma femme, qui sera ici à 9 h, et à la copine de Fabien (pas sortie de sa tente). Je relance ma ligne parfaitement, grâce au repaire encore visible, avec le même arôme , puis retourne avec Fifi dans ma tente; elle ne dort toujours pas mais semble contente de me revoir et se colle contre moi, comme pour me dire qu'elle a froid (je n'ai pas chaud malgré le sac de couchage mis en couverture pour ne pas me gêner en cas de départ). Le reste de la nuit se passe calmement. Aux 1ères lueurs du jour, je suis réveillé par le chant d'un merle, tout près de moi; ce qui m'oblige à me lever. La tromche en vrac, je sors de ma tente avec fifi pour prendre un grand bol d'air et regarde la surface de l'étang lisse comme un miroir; ce que j'apprécie de bonne heure. Fifi surveille la carpe ! Ici et là, il y a quelques gobages de beaux poissons ainsi que des chasses de perches, en bordure. Le cadre est magnifique et il faut être là pour apprécier pleinement ce moment ! On se crorait dans un autre monde ! Sur la rive d'en face, aucun mouvement ! Un coup d'oeil sur le ciel pour savoir le temps qu'il va faire : soleil annoncé ou flotte de dernière minute ? En regardant à droite , je comprends qu'il fera beau car un nuage de brume vient sur moi, telle une avalanche. Depuis que je pêche, c'est la 1ère fois que j'assiste à ce spectacle ! Je reste bouche-bée et ne pense pas à prendre une photo. Je rappelle Fifi qui cherche son petit-déjeûner : quelques mulots fraîchement deterrés, mais elle ne veut pas revenir et je dois aller la chercher ! Il m'est impossible de la trouver avec cette brume épaisse et froide qui traverse ma couche de fringues. Enfin, après l'avoir découverte, toute trempée par l'herbe humide et la gueule pleine de terre, je retrourne dans la tente alors qu'elle reste à l'entrée, le temps de sècher un peu. quand je suis assis, elle pique du nez et quand je ferme les yeux, elle me regarde bizarrement. Je la phoyographie avec les yeux collés plein de sommeil et la fumée se dégageant du corps (l'humidité s'évapore sous l'action de sa chaleur corporelle). Une heure plus tard, quand le soleil apparaît, la brume s'évanouit. Je sors de ma tente et range le plus gros du matos, pour ne pas avoir à le faire plus tard; d'autant que cela m'occupe ! 8h30 : je réveille tout le monde après le coup de fil de ma femme qui pensait me surprendre en sommeil. Elle apprend que je suis debout depuis un moment et que j'ai une surprise de taille pour elle. Elle sera bientôt là avec le petit-déjeûner. 9h : elle arrive alors que les 2 campeurs viennent de se lever. En face, il y a maintenant du mouvement et les grandes gueules se font entendre en annonçant leurs prises à ceux qui n'en ont pas fait de cette 1ère nuit. La moyenne tourne autour de 5-6 kg; je suis donc celui qui a attrapé le plus gros poisson que je n'ai pas pèser Le soleil commence à chauffer et nous fait mal aux yeux avec la fatigue que nous ressentons, malgré tout. Après le petit-déjeuner, je décide de sortir ma belle pour la prendre en photo. Après avoir photographié cette belle, je la remets délicatement à l'eau et la regarde partir dans les secteurs qu'elle seule connait, sous les yeux des gobe-mouches d'en face que j'entends critiquer. Il est maintenant 11 h et nous commençons à plier bagages. 1/4 d'heure plus tars, tout le matos est rangé dans les voitures et, après les salutations d'usages, chacun repart de son côté. Je suis fier et heureux de m'être attaqué à ce plan d'eau réputé assez difficile pour la pêche à la carpe. Je suis pressé de renouveler la chose et faire mieux ! A suivre ! Dadou |
Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007. Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière). Voilà un flash-back histoire de ! Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose. J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant ces sessions, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur les secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain que je suis ! _________________________________________________________________________________________ Flash-back 2007 Nous cassons la croûte tous les 3 et elle sort quelques chose beaucoup mieux : du fait-maison que j'adore : un plat de potatoes qu'on s'en remplit le ventre. J'en piquerais du nez pendant 1h ! Face à nous, les singes s'agitent et poussent encore des cris : certains ne viennent que pour faire la fête, boire et dormir complètement rongés ! Pendant que je digère, ma femme repart à la maison. Assis sur mon siège, je regarde le ciel pas folichon avec du vent et des nuages chargés : signe de flotte; quelle merde ! Il suffit d'une 1ère nuit à la belle étoile pour qu'il fasse mauvais, pas de chance ! Ils annoncent un beau dimanche ! Ma soeur m'appelle sur le portable. Elle veut connaître le prix de la carte pour son garçon de 2 ans (mon neveu). 5 € pour 4 cannes et pour tout; brochet y compris. Le beauf passera plus tard avec lui pour pêcher avec une petite canne de 3 m que j'ai dans la caisse et voir si cela l'intéresserait. Le collègue qui pêchait la friture vient me voir avant de partir; il n'attrape que des chats dans son coin ! Ce n'est pas nouveau, mais il vante toujours les mérites de cet étangs (grosses fritures) et repart surtout dégoûté de ne pas pêcher avec nous; je pense ! Il repart à vive allure dans un nuage de poussière. Côté touches : c'est calme ! Le garde-pêche gare sa voiture blanche à l'entrée du chemin. A notre niveau, il attend sans bouger et sans rien dire; alors, je prends les devants et lui demande s'il veut voir nos cartes de pêche; ce qui le met à l'aise. Nous parlons de choses et d'autres pendant 1/4 d'h et il va contrôler les autres singes autour de l'étang. Maintenant, le vent ne souffle plus et quelques éclaircies nous chauffent un peu la tronche. Le beau-frère se gare en marche-arrière à l'entrée du chemin et s'approche avec son fils qui n'a plus peur de moi mais reste sur ses gardes; au moindre son trop grave : il pleurerait en me regardant ! Après un bisou, je lui demande s'il veut pêcher. Il répond en hésitant par l'affirmative en me tendant fièrement sa carte de pêche toute neuve, sans savoir à quoi ça sert. Il a les mêmes droits (pour 2€) que nous, à plein tarif (62€) avec la nouvelle loi pêche simplifiée : c'est totalement con , mais bon ! Après avoir un peu papoté, nous passons à l'action : je sors la petite canne au coup de ma caisse, trouve une petite ligne avec flotteur bien visible que je monte dessus, l'esche d'un gros asticot blanc et lui dit de venir au bord pour pêche les perches-soleil ou les petits blancs (genre rotengles) qui naviguent dans le coin. Je lui montre comment la tenir; ce qu'il fait très bien mais pas longtemps car il regarde canards et cygnes à proximité. Il arrive, malgré quelques difficultés, à piquer le 1er poisson de sa vie et de l'année : un petit rotengle de 6 cm qu'il regarde, tout content. Je le décroche et il veut que je le remette à l'eau avant d'attraper un gros poisson. J'ajoute un peu de fond pour qu'il touche un gros poisson-chat (nombreux ici) mais la ligne finit par s'emmêler. Je suis contraint de la changer pour une autre, plus costaud, et me remets au même endroit avec le gosse, figé par les piafs. Sans touche à l'asticot, je place un faux ver de terre de la marque Berckley qui subit le même sort. Je décide alors de le faire pêcher dans le petit étang derrière nous, où je suis sur de faire un chat ! Effectivement, Moins de 2 minutes plus tard, il en pique un gros qui lui fait si peur qu'il en lâche la canne ! quand il le voit dans ma mains : c'est pire ! Il ne veut qu'attraper des petits moins moches que celui-là ! Il nous faut 5 minutes pour le faire venir près de nous et le prendre en photo avec. Le gosse en a marre et veut rentrer; son père reviendra peut-être en soirée pour voir si j'ai fait quelques chose. Le collègue de pêche enregistre beaucoup de touches sur une canne avec une bille flottante, mais les poissons ne se piquent pas pourquoi ? Montage mal positionné ou hameçon pas adéquat ? J'ai aussi la visite de Joël et sa copine, mon beauf , mais aucune de carpe! Pourtant, dans 90% des cas, j'ai des dépars violents et inattendus sur ce plan d'eau ! 18 h : Le ciel est chargé et il pleut alors que j'allais lancer mon repaire lumineux, avec un sac soluble, mais j'attends une accalmie pour le faire car l'ensemble (fait maison) ne doit pas être mouillé. Je l'envoie à 30 m du bord et le vois remonter à la surface. Je n'ai mis que 4,5 m de fil soluble. Il est bien lumineux en surface : parfait pour lancer nos montages de nuit sur nos postes respectifs ! Maintenant, je peux amorcer sur les 2 côtés du repères : à droite pour moi et à gauche pour Fabien, avec des bouillettes au scopex et monster crabe ainsi que des pellets à carpes; ce qui n'est pas facile à cette distance ! Nous lançons nos lignes à proximité du repère, pour la nuit, et j'en prépare une 4ème, isolée, sur un coup à droite et 15 m du bord où j'ai envoyé du maïs en grains, des pellets et des billes monster crabe; eschée aussi d'une bille monter crabe. Tout est en place quand ma femme ramène à manger avec Fifi mon petit chien de chasse qui restera avec moi cette nuit. La pluie s'intensifie et ce n'est pas facile d'allumer le barbecue pour y cuire des saucisses que nous mangeons presque froides. Ma femme et la copine de Fabien se mettent à l'abri sous ma tente, plus grande et mieux placée, puis la pluie cesse peu après. Ma femme s'en va avant que la nuit tombe en me promettant d'amener le petit-déjeuner demain matin. Un peu plus tard, ma soeur et son mari nous rendent visite et nous parlons de poissons. Soudain, une touche se produit sur la canne isolée avec juste quelques bip et, en regardant l'écureuil monter et descendre, je ferre amplement mais la canne plie légèrement et je sens un poisson à la défendre molle mais lourde. Je préviens tout le monde que ce n'est pas une carpe. A suivre ! Dadou |
Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) |
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