Articles sur la pêche de la carpe par département - Saône et Loire (71)

Ce matin, je teste le spot indiqué à Mâcon (71).

En entrée de gravière, pas de courant. Le coin est large et profond (3 à 4 mètres).

Je suis cool, à me reposer

  Pour la première année, mon matos commence à ressembler à quelque chose d'approchant la pêche de la carpe

Et voilà qu'un papillon se pose sur mon pantalon. Bon, jusque là rien d'extraordinaire.

 Il se pose ensuite sur le seau d'amorce : il te plait, mon mélange maïs-chènevis sucré ?

J'approche ma main et le voilà qui grimpe dessus

 Petit moment de légèreté dans ce monde de brutes, non ?

 Le tout en vidéo :

Enfin notre première session en Saône.

Après nos débuts prometteurs en étangs (Pontremble 01), voici notre première session en Saône.

Première impression : il faut savoir rester humble devant les éléments et le matériel doit être au top.

Bilan : 5 belles communes de 4 à 6kg500 pour Hervé et 1 seule de 4 kg pour moi, mais toutes prises avec mes bouillettes maison cacaouhette/fr@lic (voir mon article sur la fabrication).

Elles ont boudé tout le reste, même les fameuses green zing de W@tersport centrale.

Et on continue d'apprendre et de comprendre, surtout pourquoi on a cassé 10 montages en trois jours.

Arrivés à 19h, on pose les balises maison (voir article 'bricolage') on balance une cocotte de maïs et les bouillettes. On lance les lignes...

21h15 - 6Kg 500 pour Hervé

Il ouvre le bal

3h45 - 4 kg pour Hervé

14 h - 5 Kg pour Hervé

Et moi, toujours bredouille, je m'occupe en sauvant mes bas de lignes des herbiers.

Grr, pourquoi il pète à la moindre sollicitation ce fil ???

Quelques amorçaces en bateau

17h15 - 4Kg 500 pour Hervé

Sous un déluge de pluie

16h15 - 4 Kg pour Pierre Yves

Oh putain, enfin. Elle est petite, et enfin elle arrive, après 4 départs cassés !

Le travail le plus compliqué physiquement : surveiller la cuisson du maïs

Après la pluie et la galère que tout le monde connait, enfin, le beau temps !

Bon, j'en ai marre de la bredouille, je tente quelques vifs, sans plus de succès d'ailleurs !

14h : 6 kg pour Hervé

Et voilà la dernière

 Le tout en vidéo :

Ca y est, c'est la fin. En relevant les balises et la paquet d'herbiers pris dans la corde, je trouve un bas de ligne cassé. Le fil est coupé à 20 cm de l'émerillon.

Enfin, on pige pourquoi on casse : Le passe fil qui permet de mettre le fil dans le tube anti emmêleur fait une amorce de rupture.

On a voulu gagner quelques sous en changeant de méthode (on utilisait jusqu'à présent des lead-core).

Les débutants se sont fait piéger !

On coupera donc la partie passée dans le tube avant de faire le nœud.

Cela nous permettra peut-être de savoir ce qui se plaquait au fond sur chaque départ et qu'on tenait seulement 15 secondes : fameuses grosses mémères de Saône ? Silures ?

Ce ne sont effectivement pas nos montages fragiles qui allaient les ramener.

Nous, on pratique le no-kill encore plus poussé : on casse les fils pour pas faire de combat !

Non, je déconne, je pense à ces pauvre poissons qui se baladent maintenant avec un percing de 100 grammes. Dommage qu'on n'ait pas compris plus tôt !

On en saura plus lors de la prochaine session...

Comme dans les bouquins, j'ai testé la bouillette bicolore.

Et bien, c'est ultra simple, rien à faire d'autre que de préparer deux mix de couleurs différentes :

On prend la même quantité de chaque, on les roule en boudins identiques :

On les accole, on les roule à la taille de la pompe :

 On met ce boudin dans la pompe :

 Et on fait les saucisses qui sortent en bicouleurs :

Le résultat est tout simple : ici, je teste un mélange cacahouette mixée et Fr@lic :

 4 minutes trente en cocotte minute (suivant la taille) et zou, je vous en dirais de nouvelles...

Heu, Kilou, je ne sais pas si tes bouillettes PlayDoh vont fonctionner : 

Le secteur de nuit en Saône à Saint Romain des Iles (71) est sympa.

Il faut prévoir un bateau, pour ramener les prises des herbiers, et faire avec les silures : les Allemands avant moi ont sorti un bébé de 1,70 m.

Mais le coup de gueule, c'est contre ce gros connard en ski nautique.

Toute la journée à passer et re-passer au large, c'est sympa, mais, d'un coup, ce Fini-à-la-pisse passe dans mes lignes à moins de 30 mètres.

Le pire, c'est son rictus : il me regarde en ricanant.

Il accroche un des fils et voilà le moulinet qui déroule. On fait quoi , dans ces cas là ?

La panique, j'enlève la canne du rod pod, trop tard pour prendre un couteau et couper le fil.

Et là, coup de chance ? L'hélice du Fils-de-putasse coupe mon fil, j'ai perdu 100 mètres.

Mes voisins de pêche sont fous furieux eux aussi, le coup est foutu pour un bon moment. Si il y avait des poissons, ils sont au large, maintenant.

C'est franchement UNE DECLARATION DE GUERRE.

Et c'est faire peu de respect pour le zozo au bout du câble derrière lui ! Si mon fil se prend dans le ski, je ne voudrais pas être à sa place quand mon VMC lui rentre dans la viande !

Je refait le bas de ligne, sans hameçon, sans bouillette, juste un trilobe 200 grammes.

Putain, le salopard ne repointe pas son nez à portée.

Dommage pour sa coque de noix. Ou sa gueule : je débute en pêche depuis cette année, mes lancers sont hésitants. En visant la ligne de flottaison, je pourrais bien lui attraper son oeil gauche.

Qu'on ne me dise pas que ce Trou-à-bouse fait moins de mal avec son bateau sur 50 kilomètres carrés que nous sur 100 mètres carrés, avec des hameçons sans ardillon et en relâchant le poisson.

Certains d'entre vous font aussi du ski nautique et ne sont pas concernés par mon coup de gueule.

Avouez que c'est toujours rageant de se faire agresser à distance sans raison par le rebut d'une catégorie, un Résidu-de-fosse-septique.

La violence ne résous rien, mais il sera facile à retrouver ce Morpionibus, il risque de ne pas pouvoir repartir cause 6 pneus à plats.

A méthode de putain, réponse de salope, non ?